Là c'était du flan de Drahi pour une consolidation à venir.
Il faut parfois se mettre à la place des autres pour comprendre leurs motivations.
En tant qu'entrepreneur, quand tu as suffisamment d'argent pour vivre, toi, tes enfants, tes petits enfants et arrière petits enfants, l'argent n'est plus une motivation première, ce n'est plus une fin en soi, c'est un outil pour une volonté de réalisation.
Et quand il dit que quand il reprends une structure en faillite ou quasi-faillite pour la redresser, je le crois, c'est dans l'esprit de tout entrepreneur de construire son groupe en apportant des synergies conjointes.
Maintenant, quand c'est comme il dit, une personne physique qui est à la tête d'un groupe dont il est actionnaire majoritaire, il crée, ou détruit des emplois, on peut le déplorer, tout autant que déplorer la faillite de l'entreprise.
Le marché d'investissement, c'est une source de financement pour l'entrepreneur, que le financement provienne de banques, de banques d'investissement, du marché boursier, de gré à gré, c'est un arbitrage de financement.
Des quatre acteurs, 3 appartiennent indirectement à des personnes physiques, et ils ne lâcheront pas leur entreprise, ça , c'est une certitude. Le seul acteur ayant un actionnariat majoritairement administré, sur lequel ont lorgné les trois autres, n'était pas à vendre par un véto de l'état.
Donc le statu quo actuel pour la France, sur le marché grand public, ce n'est pas prêt de bouger non.