Arrêtez moi si je me trompe mais par la nature du réseau mobile, il y a toujours des sites qui peuvent se superposer sur certaines cellules donc le « pas besoin d’avoir 100% de sites fonctionnels » c’est déjà le cas avant la 5g.
Aussi les batteries et les ge c’est cool mais vu la fréquence de tels événements, est ce vraiment utile aussi vu le coût en moyens ?
Effectivement, en plaine, beaucoup de sites se recouvrent les uns les autres, et la densité d'antennes relais sert à avoir une forte capacité.
Dans ce cas, l'opérateur mobile peut effectivement décider de secourir seulement une partie des sites, par conception, pas de problème.
Mais dans certaines zones très peu dense, donc avec un grand espacement entre antennes relais (plus de 5 à 10km), et pire en zone montagneuse, il est fréquent qu'il n'y ait que des recouvrement/superposition très partiels, voire aucun recouvrement/superposition. En zone montagneuse, le relief fait que certaines antennes n'arrosent qu'une toute petite zone géographique, même en 700MHz.
Bref, pour le "réseau radio du futur" dans lequel l'état va investir des centaines de millions d'euro (700M€), et qui sera utilisé pour les services de secours (pompiers, sécurité civile), il faudra que les opérateurs mobiles retenus garantissent une grande fiabilité, même en cas d'événements comme ça. Et qu'ils renforcent donc les antennes relais qui supporteront ce réseau.
Miser sur des sites radio "mobiles" de secours n'est pas une solution dans ce cas, quand on parle d'une région entière touchée par une unique catastrophe naturelle.
Leon.