Auteur Sujet: Bouclier anti-onde pour téléphone portable  (Lu 47948 fois)

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Bulldozer

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Bouclier anti-onde pour téléphone portable
« Réponse #60 le: 11 décembre 2015 à 14:15:57 »
Santé : attention aux objets censés protéger des ondes électromagnétiques

Des pendentifs vendus aux gens qui souhaitent se protéger sont en réalité hautement radioactifs

Cliquez ici.

corrector

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Bouclier anti-onde pour téléphone portable
« Réponse #61 le: 11 décembre 2015 à 15:40:24 »
Avant l'époque de la radiophobie (dont on connait les racines...), les gens n'avaient pas peur d'avoir chez eux un détecteur de fumée contenant une source radioactive ou même une montre comportant du radium.

Il y avait des parafoudres radioactifs aussi.

Triste époque...

Ceci dit, se faire irradier une petite partie du corps n'est guère intéressant.
« Modifié: 12 décembre 2015 à 11:07:20 par corrector »

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Bouclier anti-onde pour téléphone portable
« Réponse #62 le: 11 décembre 2015 à 15:45:47 »
L'articulet que tu mentionnes est si mauvais qu'il ne fait pas de lien vers la source, le voici :

LES PENDENTIFS RADIOACTIFS

(et autres objets vendus pour leur capacité à èmettre des « ions négatifs »)
Des pendentifs censés préserver la santé de ceux qui les portent
les exposent en réalité à des risques accrus de cancer



Des pendentifs dits « énergétiques » sont censés apporter bien-être t santé aux consommateurs grâce aux émissions d’ions négatifs qu’ils produisent. Les notices de présentation soulignent que les objets peuvent être portés de jour comme de nuit, par des adultes ou des enfants. Rien ne met en garde contre la présence de radioactivité. Certains sites affirment même que ces objets ne sont pas radioactifs : ils n’èmettent aucune radiation et en protègent au contraire ceux qui les portent.

Les analyses effectuées par le laboratoire de la CRIIRAD ont révélé que les objets contrôlés ont des niveaux de radioactivité naturelle anormalement élevés qui les apparentent à du minerai radioactif. Les concentrations en produits radioactifs des chaînes de l’uranium 238 et du thorium 232 sont de l’ordre de 100 fois à 10 000 fois supérieures à l’activité moyenne des sols !

Pour le public, le risque principal concerne l’irradiation de la peau. Les 5 modèles de pendentif contrôlés peuvent tous conduire au dépassement de la limite de dose équivalente à la peau ! Les tests ont montré que l’interposition d’un tee-shirt ou même d’un pull ne permet pas de protéger correctement l’épiderme.

L’étude juridique qui a été réalisée montre que la vente de ces produits est illégale : violation des dispositions du code de la santé publique (qui interdit tout ajout de radioactivité dans les parures, sans possibilité de dérogation) et du code de la consommation (qui interdit la vente de produits mettant en danger la santé des consommateurs et qui sanctionne les publicités trompeuses).

La CRIIRAD a donc saisi la DGCCRF afin que toutes les mesures nécessaires soient prises pour stopper l’importation et la commercialisation de ces objets et procéder à la reprise des exemplaires déjà vendus.

Outre les pendentifs, le laboratoire de la CRIIRAD a confirmé que des matières radioactives ont été utilisées pour la fabrication d’autocollants dits antiradiation (à apposer sur les téléphones portables et tout appareil électrique) et dans des disques en caoutchouc dits « à énergie quantique » (utilisable en sous-verre pour le « traitement » de l’eau ou en application sur la peau pour le « traitement » des douleurs).

La CRIIRAD demande en conséquence que soient recensés et vérifiés tous les produits susceptibles d’être concernés (pendentifs, colliers, bracelets, perles, filtres à eau, cartes, etc.). Doivent être traités en priorité les produits en contact direct avec l’organisme et les produits susceptibles de conduire à des contaminations internes. Tout doit être fait pour informer dans les meilleurs délais les consommateurs et les professionnels concernés.

La libre circulation de ces produits pose la question de la responsabilité des fabricants et importateurs mais également celle des contrôleurs. La CRIIRAD a saisi la Commission de la Sécurité des Consommateurs afin qu’un enquête soit diligentée et qu’un avis, assorti de recommandations, soit adressé aux autorités concernées et notamment au ministère de la Santé et à l’Autorité de Sûreté Nucléaire.
La CRIIRAD sera attentive aux suites qui seront données à ses demandes et se réserve le droit de saisir la justice.


http://www.criirad.org/objets-radioactifs/pendentifs.html

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Bouclier anti-onde pour téléphone portable
« Réponse #63 le: 11 décembre 2015 à 15:53:09 »
Voir http://www.dalimara.com/pages/what-is-quantum-pendant

J'ai fait un tchat :

Topic:    Automatic Chat Invites: Hi, my name is Jenny. How can I help you today?
15:48:26    Jenny: hi
15:48:32    You: hello
15:48:46    You: I have read that your products are radioactive.
15:48:57    You: see http://www.criirad.org/objets-radioactifs/pendentifs.html
15:49:04    You: Are you products radioactive?
15:50:19    Jenny: here are the links http://dalimara.com/pages/frequently-asked-questions
15:50:58    Jenny: please click the link FAQ frequently asked questions
15:51:28    You: I will read that.
15:51:33    You: Thank you.
15:51:51    Jenny: US customs labeled dalimara products as safe http://dalimara.com/pages/US-Customs-and-Border-Protection-Pass
15:51:54    Jenny: welcome

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Bouclier anti-onde pour téléphone portable
« Réponse #64 le: 11 décembre 2015 à 18:09:07 »
Belle pub pour la CRIIRAD dont les propos non étayés sont relayés sans distance par les épaves qu'on appelle "la presse".

Pourtant la bibliographie donnée par ce vendeur est bonne.

chantoine

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Bouclier anti-onde pour téléphone portable
« Réponse #65 le: 11 décembre 2015 à 23:43:46 »
Des propos non étayés, à la CRIIRAD ?

Tu as vu le matos qu'ils ont ? Leur réputation ?

Possédant moi même plusieurs Radex (dont le modèle blanc présenté dans la vidéo), je peux te dire que leurs affirmations sont aisèment reproductibles. Achète moi un de ces pendentifs et je reproduirai le test.

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Bouclier anti-onde pour téléphone portable
« Réponse #66 le: 12 décembre 2015 à 00:39:44 »
Leurs mesures sont probablement valides. Leurs interprétations sont pour le moins discutables.

L'idée  de comparer un objet à la radioactivité naturelle de la terre me semble des plus étranges. Pourquoi communiquer là dessus et pas sur les débits de dose qu'ils indiquent? Ce serait autrement plus pertinents, en même temps plus impressionnant!

Voilà ce sur quoi il fallait mettre l'accent :

L’évaluation de la dose équivalente à la peau, dite dose Hp(0,07) a été effectuée à l’aide d’un
dosimètre étalonné (Siemens EPD).

Le débit de dose au contact varie de 9 µSv/h à 55 µSv/h, soit de 90 fois à 500 fois de bruit de fond.
Pour les personnes du public, la réglementation a défini une limite de dose équivalente à la peau de
50 mSv/an (en dose moyenne pour toute surface de 1 cm2, quelle que soit la surface totale exposée).
Les pendentifs que nous avons contrôlés ont typiquement une surface de 13 cm2 (4 cm de diamètre).

La dose reçue sur l’année par une personne est évidemment fonction de la durée de l’exposition. Le
tableau ci-dessus propose des évaluations de dose pour différents scénarios. Les calculs ont été effectués
à partir des valeurs Hp(0,07) après déduction du bruit de fond (0,07 µSv/h).

La plupart des notices associées aux objets précisent que les pendentifs peuvent être portés en
permanence, y compris la nuit et pendant le bain. Des calculs conservatoires peuvent donc être effectués
pour un port permanent, 24h/24, 365 jours/an (les niveaux de dose varient alors de 78 à 481 mSv/an !).

Il est toutefois peu probable qu’en position couchée le médaillon se maintienne sur la même zone de
peau. En journée, sauf modification de la longueur du cordon, on peut considérer que le médaillon
irradie toujours les mêmes tissus. Si le pendentif est porté tous les jours, du lever au coucher, les doses
varient de 49 à 301 mSv/an : la limite de dose équivalente à la peau est quasiment atteinte avec le
pendentif le moins irradiant et dépassée de 6 fois dans le cas du pendentif le plus radioactif. Il suffit de
porter celui-ci 2 heures et demi par jour (ou tous les jours pendant 2 mois) pour que le niveau
d’irradiation atteigne la limite réglementaire.


http://www.criirad.org/objets-radioactifs/2015-12-01-pendentifs-volet-2.pdf

Pourquoi la presse ne reprend ces informations au lieu de comparaison avec la radioactivité des sols?

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Bouclier anti-onde pour téléphone portable
« Réponse #67 le: 12 décembre 2015 à 00:56:44 »
Ce que la CRIIRAD ne veut pas que les gens apprennent :

Faibles doses de radioactivité : une révolution dans la radioprotection
 
Par Emmanuel Grenier
 
(Source : Fusion n°77, 1999)

Les effets biologiques des faibles doses de rayonnements ionisants sont sans aucun doute le sujet le plus étudié en matière de santé au travail. Pourtant, toutes les études sur les travailleurs du nucléaire montrent qu'ils sont en meilleure santé que les autres. (...)

Les études se succèdent en effet pour établir que le risque lié aux faibles doses de rayonnement a été largement surévalué, voire que ce risque est inexistant. L'une des études les plus approfondies sur ce sujet a été présentée en mars 1999 par le National Radiological Protection Board britannique. Elle porte sur 125 000 personnes travaillant ou ayant travaillé dans le secteur nucléaire en étant, dans le cadre professionnel, exposées aux rayonnements. Sur ce groupe, la mortalité enregistrée est très nettement inférieure à la moyenne observée sur le reste de la population britannique : 13 000 personnes sont mortes alors que dans un groupe de taille équivalente, on aurait enregistré environ 16 000 décès. Il s'agit de l'effet " travailleur en bonne santé " désormais bien connu : d'une part, les travailleurs sont sélectionnés à l'emploi sur des critères sanitaires sévères avant d'exercer cette profession, d'autre part, ils disposent d'un suivi médical bien meilleur que la moyenne de la population. D'où une moindre mortalité générale. Cet effet se retrouve naturellement pour le cancer : la fréquence des cancers est plus faible chez les personnes exposées aux rayonnements que dans le reste de la population. Une seule exception : le cancer professionnel de la plèvre, dû au contact avec des fibres d'amiante, est plus élevé dans ce groupe. Une autre étude, plus restreinte, a été menée par l'Imperial College School of Medicine sur les travailleurs de l'usine de retraitement de Sellafield. 14 000 salariés, employés entre 1947 et 1975, étaient ainsi passés en revue. L'étude conclut que le taux de cancer observé dans cette population est inférieur de 5 % à celui observé en moyenne en Angleterre et de 3 % à celui des environs de l'usine. Les leucémies, les cancers de la bouche, du larynx, du pharynx, du foie ou de la vésicule biliaire sont significativement moins nombreux que la moyenne. Par contre, les cancers du sein, de la plèvre et de la thyroïde sont légèrement plus nombreux. Toutefois, on n'a pu établir aucun lien entre les doses de rayonnement reçues par les employés et la probabilité de développer ces cancers. Les travailleurs du nucléaire bénéficient donc d'une protection exceptionnelle et cette protection est efficace. Dans ces conditions, on peut légitimement se demander pour quelle raison la Commission européenne a voulu actualiser la directive de 1980 sur la radioprotection, qui avait largement fait ses preuves.

Une autre étude porte sur l'Etat indien du Kerala, connu pour sa très forte radioactivité naturelle. Commandée par le gouvernement central de New Delhi et réalisée par le Centre régional de cancérologie, elle porte sur 100 000 personnes habitant dans des régions où la radioactivité naturelle varie entre 15 et 75 millisieverts (mSv). On a comparé les taux de fréquence de cancer à ceux observés dans un autre groupe de 300 000 habitants du Kerala, habitant dans des zones où la radioactivité naturelle est proche de la moyenne mondiale. Le résultat est net : aucun cancer supplèmentaire. De même, la fréquence des maladies génétiques chez les enfants est strictement identique.
 
Ramsar, dans le nord de l'Iran, a une particularité étonnante. On trouve dans cette région les doses les plus élevées d'irradiation naturelle dans le monde : jusqu'à 260 mSv/an, plus de cinq fois la dose autour de la centrale de Tchernobyl, treize fois la dose maximale que la norme européenne fixe pour les travailleurs du nucléaires ! Cette radioactivité est essentiellement due au radon 226 et à ses produits de décroissance, apportés à la surface terrestre par l'intermédiaire de sources chaudes, dont plusieurs font la joie des résidents comme des touristes. L'autre source principale de rayonnement est liée aux dépôts de travertine qui contiennent des niveaux élevés de thorium et un peu d'uranium. Javad MORTAZAVI, chercheur iranien qui travaille à l'universtié japonaise de Kyoto, a été le premier à publier des études sur la population vivant dans ces zones de très forte radioactivité. Comme toutes celles qui ont procédé en faisant l'épidémiologie du cancer dans les régions à forte irradiation naturelle, elles semblent confirmer l'existence d'un effet d'hormesis. Autrement dit, la prévalence du cancer est plutôt plus faible dans ces régions. MORTAZAVI conclut ainsi : " Nos résultats préliminaires suggèrent que des expositions prolongées à de très hauts niveaux de rayonnement naturel pourraient induire une résistance au rayonnement chez les individus exposés, ce qui entraîne des implications intéressantes pour de nombreux aspects de la politique de radioprotection. "
 
Au total, s'il existe des données établissant que l'exposition naturelle élevée est associée chez l'adulte à un taux accru d'aberrations chromosomiques des lymphocytes circulants, indicateur d'exposition, on n'a détecté aucune augmentation globale du risque de cancer, ni augmentation des malformations congénitales, ni anomalies cytogénétiques induites chez les nouveau-nés.

L'histoire de la notion de dose collective
 
Sur quelle base scientifique en est-on arrivé à craindre les effets sanitaires des faibles doses ? En 1955, alors que l'on ne disposait pas des études épidémiologiques rassurantes citées ci-dessus, les normes de la CIPR reposaient sur l'hypothèse que de faibles doses pourraient provoquer, de façon aléatoire, un surplus de cancer chez les populations qui y sont soumises. C'était une mesure de précaution sage basée sur l'hypothèse dite " linéaire sans seuil " : la relation entre la dose et l'effet étant linéaire aux fortes doses, supérieure à 200 mSv, on extrapolait en supposant qu'elle l'était également aux faibles doses. La CIPR avait pris soin de préciser que cet effet incertain n'était qu'une hypothèse de travail prise pour établir un système de normes très sûres et qu'il serait illégitime de prétendre calculer par des modèles un nombre de cancers réellement dus à une irradiation donnée, puisque l'existence de ce risque n'a jamais été démontrée. C'est malheureusement ce que s'empressèrent de faire certains organismes et c'est avec ce type de calculs que l'on a, par exemple, prévu la " centaine de milliers de morts " par cancer suite à l'accident de Tchernobyl.

Les organismes de radioprotection utilisent depuis quelques années les notions de " dose collective " et d' " engagement de dose collective ". Ces notions avaient été introduites par les anglo-nordiques avec l'idée de " hiérarchiser " les expositions de la population aux rayonnements. En réalité, ces notions n'ont aucun sens médical et ne peuvent être d'aucune utilité en matière de gestion de risque. Au contraire, elles peuvent se révéler néfastes, comme dans le cas de Tchernobyl, où l'on a évacué des personnes qui n'auraient jamais dû l'être et où l'on a créé d'innombrables drames humains parfaitement inutiles (paysans arrachés à leur village et à leur terre, etc.).

(...)

Pour mettre fin à ce que le Pr Gunnar WALLINDER, le grand radio-biologiste suédois, appelle "la plus grande escroquerie scientifique du siècle " (il parle de l'hypothèse linéaire sans seuil), plusieurs groupes de scientifiques se battent depuis plusieurs années. Leurs efforts sont en train d'être couronnés de succès, à tel point que Roger Clarke, le Britannique qui préside la CIPR, est lui-même en train de tourner casaque. Il fait circuler depuis l'année dernière un article de discussion dans lequel il souhaite lancer un débat.
(...)
Le Pr Maurice TUBIANA y notait en particulier : " Il vaut beaucoup mieux s'intéresser à la comparaison entre les régions [françaises] qui reçoivent de fortes doses de radon et celles qui reçoivent de faibles doses [la différence pouvant aller jusqu'à 400 %] que d'aller chercher autour de La Hague sur des populations qui reçoivent au maximum l'équivalent d'une semaine dans une région riche en radon. [...] Il est absolument paradoxal de se focaliser sur l'industrie nucléaire : alors que l'industrie nucléaire représente au maximum 1 % de l'irradiation reçue par la population, 99 % des travaux y sont consacrés. Et seulement 1 % des travaux sont consacrés aux autres sources qui représentent 99 % de l'irradiation. Il y a là une disproportion tout à fait ahurissante. " ()

Les enseignements du rapport de l'Académie de médecine

Le rapport publié par l'Académie française de médecine entérine ce mouvement général dans le monde de la radioprotection. Il rappelle que " les doses reçues du fait de l'énergie nucléaire sont au moins cent fois plus faibles que les variations de doses naturelles en France ". Il conteste la validité du modèle mathématique qui " a légitimé l'idée que toute dose de radioéléments, si faible fut-elle, était nuisible ; or ses fondements biologiques ne sont pas cohérents avec ce que l'on sait aujourd'hui du processus de cancérogenèse ". Il met en doute le concept de dose collective et dénonce l'idéologie qui a abouti aux nouvelles normes européennes : " Tous les spécialistes consultés par l'Académie de médecine ont été d'accord sur la nécessité d'une grande circonspection envers la notion de limite individuelle pour la population. La valeur de celle-ci est actuellement fixée à 5 mSv/an mais, en 1996, la directive de la Communauté européenne a proposé 1 mSv/an, dose qui devrait, sauf objection d'un gouvernement européen, s'imposer dans l'Union à partir de mai 2000. [...] Une limite aussi basse engendre des peurs injustifiées puisque l'on considère aujourd'hui que des doses de quelques millisieverts n'ont pas de conséquence sanitaire. " Et de conclure sur la nécessité d'une approche rationnelle chez les pouvoirs publics : " Les risques pour la santé des différentes filières énergétiques doivent faire l'objet de comparaisons rigoureuses afin d'éviter les désinformations et les craintes injustifiées. "
(...)

http://ecolo.org/documents/documents_in_french/faiblesDosesRevoRadioprotec.htm

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Bouclier anti-onde pour téléphone portable
« Réponse #68 le: 12 décembre 2015 à 01:28:05 »
Exemple d'application de cette niaiserie :

L’application du coefficient de la CIPR 65 à l’estimation de la dose collective apportée par
l’exposition annuelle au radon sur les terrains des 191 répondants (461 mSv) donne une estimation
de 0,035 décès de cancers du poumon qui pourraient survenir (niveaux de radon pris avant
l’intervention) (Tableau 2).

(...)

Le coefficient proposé par la CIPR 60 permet d’estimer un excès de risque de décès par cancer
ou hémopathie maligne lié à l’irradiation externe, l’ingestion et l’inhalation de poussières de
radium. Il s’agit d’un modèle linéaire sans seuil. Ce modèle se base essentiellement sur la
Estimation de l’impact sanitaire par la radioactivité présente à Gif-sur-Yvette Mars 2002

synthèse des estimations des relations dose-risque entre les tumeurs solides, les hémopathies
malignes et l’exposition aux rayonnements ionisants à Hiroshima-Nagasaki [7].

(...)

Cependant des incertitudes quant à l’applicabilité de ce modèle méritent d’être soulignées. La
population des survivants d’Hiroshima-Nagasaki a été essentiellement soumise à une
exposition externe aiguë. Si la population de Gif-sur-Yvette subit aussi une exposition externe
aux rayonnements gamma, celle ci est délivrée à faible débit et sur plusieurs années. Or, les
résultats d’études expérimentales portant sur les effets moléculaires des rayonnements
ionisants et la cancérogénèse, plaident en faveur d’un impact moins important d’un faible débit
de dose de rayonnements gamma comparé à une dose équivalente délivrée instantanèment. Le
coefficient d’estimation de risque proposé par la CIPR 60 tient compte de cette diminution
d’impact tout en restant conservateur. Afin de préciser la relation existant entre expositions
cumulées à de faibles débits de dose et risques de cancers ou d’hémopathies malignes, un suivi
épidémiologique multicentrique des travailleurs du nucléaire est actuellement en cours [30]. Les
résultats devraient à terme permettre de valider les coefficients proposés par la CIPR. Les
premiers résultats provisoires mettent en évidence une relation significative entre le risque de
leucémie et l’exposition cumulée aux rayonnements ionisants, qui ne contredit pas le risque
estimé à partir de la situation rencontrée à Hiroshima-Nagasaki. Par contre, ils ne mettent pas
en évidence de relation entre le risque de tumeur solide et la dose cumulée [30].
(...)
En conclusion, les estimations des risques telles que réalisées dans ce travail ne permettent pas
de donner une estimation complète et précise de l’impact sanitaire lié aux expositions de la
population aux contaminations des terrains investigués. Cependant, elles donnent un ordre de
grandeur de cet impact, utile pour juger de l’importance de celui-ci et permettant d’en estimer
la distribution dans la population pour orienter les actions de décontamination prioritaires. Enfin,
ces résultats constituent des éléments indispensables pour réfléchir à la pertinence d’une
éventuelle étude épidémiologique qui pourrait être proposée dans la situation rencontrée à Gifsur-Yvette.


http://opac.invs.sante.fr/doc_num.php?explnum_id=5904

Où comment expliquer qu'on ne sait rien mais qu'on va dépenser de l'argent qu'on n'a pas pour évaluer un risque minuscule, probablement nul, et non évaluable.

chantoine

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Bouclier anti-onde pour téléphone portable
« Réponse #69 le: 12 décembre 2015 à 08:23:23 »
C'est bien, tu joues bien ton rôle de communiquant.

Tu connais bien le copier coller en tout cas.

Le fabricant a bidouillé ses mesures, ou a des normes moins sévères à respecter, ou ne propose pas les mêmes produits dans tous les pays, ou encore connaît une production très inégale... un laboratoire indépendant fait des mesures alarmantes... et tout ce que tu trouves à dire c'est que les normes ne sont pas adaptées, et qu'il est donc possible, en toute innocuité, d'intégrer des matériaux légèrement radioactifs un peu partout dans notre environnement (par exemple dans certains matériaux de construction, ça s'est déjà vu) ou mieux dans des amulettes qui seront portées à même la peau ?

Pour info, il y a en fait 2 modèles de Radex du type de celui montré dans la vidéo. J'ai le RD1503, qui plafonne à 9,99 micro sv/h... et qui serait donc proche de la saturation avec l'objet présenté. Tu trouves cela anodin ???

Donne moi ton adresse, je t'offrirai bien volontiers une demi douzaine de pendentifs que tu seras gentil de porter nuit et jour, et on en reparlera.

chantoine

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Bouclier anti-onde pour téléphone portable
« Réponse #70 le: 12 décembre 2015 à 08:27:01 »
Leurs mesures sont probablement valides. Leurs interprétations sont pour le moins discutables.

L'idée  de comparer un objet à la radioactivité naturelle de la terre me semble des plus étranges. Pourquoi communiquer là dessus et pas sur les débits de dose qu'ils indiquent? Ce serait autrement plus pertinents, en même temps plus impressionnant!

Parce que le grand public n'y comprend rien ?


Il est toutefois peu probable qu’en position couchée le médaillon se maintienne sur la même zone de
peau.

[...]

Ah oui, j'adore... si vous bougez beaucoup au lit vous pouvez y aller franco, pas de risque ma bonne dame !


Pourquoi la presse ne reprend ces informations au lieu de comparaison avec la radioactivité des sols?

La presse a repris quelque chose ? Etonnant, en général c'est le calme plat. Il leur faut un Tchernobyl ou un Fukushima pour se bouger...

chantoine

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« Réponse #71 le: 12 décembre 2015 à 08:29:00 »
Ce que la CRIIRAD ne veut pas que les gens apprennent :

Faibles doses de radioactivité : une révolution dans la radioprotection
 
Par Emmanuel Grenier
 
(Source : Fusion n°77, 1999)


Tu as vu que GreenPeace avait très récemment réussi à obtenir des publications complaisantes de la part de sommités scientifiques, moyennant ... rémunération ?

C'est quoi le pédigree de ton expert ?