Edit : Ce test est clôt et n'a strictement aucun intérêt, si ce n'est confirmer la puissance du protocole Bittorrent, qui est capable de mettre en relation des leechers (ceux qui téléchargent) et des seeders (ceux qui mettent les fichiers à disposition) en fonction de leur proximité sur les réseaux et de leur réponse aux pings. Aucun bridage sur la Freebox Ultra n'a été constaté. Les performances de la Freebox Ultra et de la seedbox 10 Gbit/s derrière Freebox Ultra sont excellentes. Il n'est pas dit qu'une seedbox hébergée en datacenter soit supérieure à une seedbox hébergée derrière une Freebox Ultra. Tout dépend du peering et de la proximité sur les réseaux de la Freebox Ultra et des leechers. En hébergeant une seedbox derrière une Freebox Ultra, les leechers téléchargeront du monde entier à petite vitesse (1Mo/s ou moins), et quand des leechers français se connecteront, ils le seront à pleine vitesse (80Mo/s), voire plus. Tout cela est normal et la Freebox Ultra remplit son rôle.
Cerise sur la gâteau, les utilisateurs de Docker et d'IPv6 apprécieront la capacité à installer et à gérer un véritable firewall derrière la Freebox Ultra, ce qui permet une gestion fine des ports ouverts en IPv4 et en IPv6 et accessibles depuis Docker, une fonctionnalité qui n'est disponible en datacenter qu'à condition de louer un firewall, une option très chère. Dans mon cas, derrière la Freebox Ultra, en utilisant RouterOS sur un Mikrotik CCR2004-1G-12S+2XS, j'ai réussi assez facilement à ouvrir uniquement un port haut numéroté (ex : 52031) utilisé pour la communication Bittorrent, alors que le port 8080 était restreint à des plages d'IPs autorisée à administrer les torrents. Le tout en utilisant IPv4 et IPv6. Et j'ajoute pour terminer que mon firewall est paramétré pour bannir un pool d'adresses IP chinoises, mise à jour chaque 24 heures et qu'il fait cela très bien sans dégradation de la vitesse.
Conclusion : dans ce cadre d'une utilisation avancée, la Freebox Ultra en mode bridge est tout simplement imbattable face à une solution hébergée IPv4/IPv6 sous Docker en datacenter.
En copie la liste de mes magnets pour ceux qui veulent reproduire l'expérience.
********************************************************************
Bonjour à tous,
Vous allez dire "encore un nième message concernant l'upload Free". Voici ce qui m'amène :
J'ai mis en place une seedbox nvme 10Git/s derrière une Freebox Ultra 10Gb/s avec uniquement des logiciels et des systèmes libres :
Torrents Debian, FreeBSD, Etc ... Voir copie d'écran.
Le download fonctionne bien aux vitesses annoncées.
Depuis quelques jours je regarde régulièrement les torrents passer et je constate que le débit en upload est très faible.
C'est normal car c'est à l'international et tout dépend du peering et de la capacité du leecher.
Ce qui me paraît moins anodin, c'est que vers la France, les débits en upload sont ridicules. Je vois rarement un torrent dépasser 2 Mo/s en upload depuis ma seedbox.
Là où cela me dérange, c'est que j'ai investi dans la Freebox Ultra avec l'idée de développer ma souveraineté numérique et d'auto-héberger certains services, notamment un blog. Or je constate que l'upload réel n'est pas celui annoncé, mais 100 fois moindre. A quoi bon dans ce cas investir dans une Freebox Ultra si c'est pour avoir un débit ridicule, sauf lors du speedtest (8GBit). J'ai investi dans un réseau fibre à la maison avec des switch 10Gbit et si cela se confirme que les débits en upload sont ridicules, on peut parler de tromperie.
Pour en avoir le coeur net, je vous propose un test : je suis le seul à partager l'ensemble de la collection des torrents FreeBSD disponibles à cette adresse :
https://wiki.freebsd.org/TorrentsExemple :
https://people.freebsd.org/~jmg/FreeBSD-10.2-R-magnet.txt.ascPourriez-vous sélectionner des torrents End-of life, y compris très ancien et regarder passer ma seedbox ?
Mon IP est : 82.65.146.178
Est-ce que vous voyez passer ma machine ? Sur réseau local, je génère des torrents à 300 Mo/s mais en upload jamais au delà de 2Mo/s.
Voilà, j'espère que ce test permettra d'y voir plus clair sur la politique de Free. On pourrait également faire un test iperf3 de machine à machine, ce qui est une autre solution. J'utilise Docker et je peux ouvrir durant un temps limité un test sous iperf3 en le faisant tourner sur une bécane 10Gbit/s. Mais je préfère le test de la seedbox car on peut le faire à répétition.
Cordialement,
Frédéric