CP Altitude Infrastructure : Le très haut débit … à deux doigts d’exploser !
Les RIP de première génération ont permis d’assurer la collecte, le dégroupage et la couverture des zones blanches en France. Ceux de deuxième génération sont destinés à la montée en débit et la couverture très haut débit (THD) du territoire.
Au cœur du débat qui anime les opérateurs et les collectivités sur les conditions de réussite de la transition entre ces deux générations de réseaux, Altitude Infrastructure constate, sur le terrain, une véritable explosion des attentes liées au THD.
Le THD : un franc succès sur les DSP de l’opérateur
A Toulon (réseau TPM THD), les clubs d’entreprises séduits par l’intérêt du FTTO pour leurs adhérents organisent des événements en partenariat afin de les mettre en contact avec les fournisseurs d’accès Internet (FAI) capables de leur proposer des offres. Plusieurs speed meetings professionnels ont ainsi été organisés au cours des dernières semaines. Et même si le réseau n’est pas encore totalement déployé, déjà 6 fournisseurs d’accès (Adista, Alcatraz, Completel, Néo Télécom, Pacwan et SFR) sont référencés et 70 commandes ont été enregistrées de la part d’entreprises et des sites publics.
A Maizières-Lès-Metz, la Communauté de Communes a été dépassé par le nombre de participants lors des deux dernières réunions publiques d’information, organisées mi mars à destination des particuliers situés sur les cinq communes désormais couvertes en FTTH. Plus de 600 personnes (sur 2500 concernées) ont bravé la neige pour venir s’informer sur les nouvelles offres et modalités liées à l’arrivée de la fibre sur leurs communes. Le réseau sera achevé en décembre 2013, soit un total de 10 000 prises raccordables.
En Lozère, l’hôpital de Mende sera bientôt relié en fibre optique, tout comme l’aéroport de Rodez et la préfecture, sur le département voisin. Neuf lycées, seront prochainement fédérés au sein du projet régional fibre « Aster » sur les réseaux Net Aveyron et Net Grand Rodez.
« Partout sur nos délégations de service public, entreprises, sites publics et particuliers, montrent leur appétence pour les offres THD. Les zones rurales ou moins denses ne sont pas en reste, bien au contraire ! » conclue David El Fassy, Président Directeur Général de l’opérateur Altitude Infrastructure.
Pour que les RIP de deuxième génération fonctionnent …
Pour autant, l’expérience de l’opérateur dans les RIP de première génération l’amène à marteler quelques précautions pour garantir la réussite de la phase suivante, qui démocratisera véritablement l’accès au THD.
L’économie des RIP doit être équilibrée. Cela peut paraître une évidence mais concrètement cela passe par la régulation tarifaire et la mutualisation des infrastructures. « La concurrence par les infrastructures est le facteur le plus nuisible que les RIP de première génération ont connu. Nous avons vu à maintes reprises le cuivre opposé à la radio. Espérons que nous ne vivrons pas la concurrence entre cuivre et fibre optique. Les opérateurs mobiles ont montré que la mutualisation est possible. Pourquoi ne le serait-elle pas dans le fixe avec la fibre ? » explique le dirigeant.
Aussi, Altitude Infrastructure estime que le Gouvernement et le régulateur doivent veiller à créer une concurrence par les services pour développer au maximum l’offre aux administrés. Cela passe également par une équité parfaite quant à la préservation du périmètre des réseaux. « Si un périmètre AMII est préservé, pourquoi celui d’un RIP ne le serait-il pas ? »
Il en appelle ainsi de ses vœux à une date de programmation de l’extinction du cuivre pour clarifier la situation et aiguiser l’appétence des investisseurs privés.
Source : Communiqué de presse Altitude Infrastructure du 2 avril 2013
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