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Linux => Discussion démarrée par: renaud07 le 17 août 2019 à 02:56:25
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Bonsoir,
Je pense que ce n'est pas une surprise (surtout dans ce milieu), mais venant de regarder une vidéo sur le télescope Gemini sud, c'est avec plaisir que j'ai remarqué au moment où il a eu un plan sur écrans de contrôle, qu'il s'agissait d'un Linux, et il me semble avoir reconnu le logo de CentOS dans la barre des tâches.
https://www.youtube.com/watch?v=6_oN2_pPw_M
Time code 3:14
Pour le reste on peut voir firefox, xterm, et un autre navigateur dont j'ai zappé le nom, le logo G me dit aussi quelque chose. Bref, ça fait plaisir de voir un projet astronomique de cette taille utiliser un OS libre :)
D’ailleurs il me semble que le LHC tourne aussi sous Linux ? Au passage, une excellente vidéo sur le sujet :
https://www.youtube.com/watch?v=3jGy6bs7SQs
PS : y'a un moyen d’intégrer un lien youtube sans activer l'affichage de la vidéo et sans passer par la balise code ?
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Et il me semblerait que le DE soit KDE4. Effectivement je reconnais aussi le logo CentOS.
J'aurais dit que leur GUI est faite en GUI X11, d'ailleurs.
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oui c'est du KDE4 8)
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Linux (les 4 distributions CentOS / RedHat / Ubuntu / Debian) sont très fortement utilisés par les scientifiques ou les industriels.
Exemple avec un article d'hier :
5G : BT se tourne vers Ubuntu et OpenStack
L’opérateur BT va faire du framework Charmed OpenStack de Canonical, la société qui finance Ubuntu, le socle de son cœur de réseau 5G.
Il s’agit d’un des grands chantiers open source dévoilés cet été 2019.
BT, l’opérateur historique britannique de télécommunications, a confirmé faire du framework Charmed OpenStack sous Ubuntu Linux le socle de son coeur de réseau 5G.
Dans ce cadre, Canonical, la société qui finance le développement d’Ubuntu, va fournir à BT un gestionnaire d’infrastructure virtuelle (VIM) qui sera intégré au programme de virtualisation des fonctions réseau (NFV) de l’opérateur, ont indiqué les promoteurs de l’accord.
Cette approche cloud et open source du coeur de réseau doit permettre à BT (anciennement British Telecom) de « déployer rapidement de nouveaux services et d’augmenter ses capacités pour répondre à [l’évolution de la demande] des clients » amenés à se tourner vers la cinquième génération mobile.
Le VIM en question sera déployé à l’aide du gestionnaire de paquet pour le cloud Juju et de l’outil de provisionnement MaaS (Metal-as-a-Service) conçus par Canonical.
Architecture ouverte
Mark Shuttleworth, fondateur et CEO de Canonical, s’est déclaré « ravi » de travailler avec BT. Selon lui, l’opérateur « a reconnu l’efficacité, la flexibilité et l’innovation qu’apporte une architecture ouverte. Ainsi que sa valeur pour « la fourniture de nouveaux services 5G. »
Le réseau 5G de BT est en cours de déploiement outre-Manche.
Et l’opérateur EE, sa filiale, a ouvert dès le mois de mai 2019 ses services 5G dans six villes du Royaume-Uni : Londres, Birmingham, Cardiff, Manchester, Edimbourg et Belfast.
En France, l’Arcep a engagé en juillet la consultation publique qui précède l’attribution des licences d’exploitation de la 5G dans la bande 3,4/3,8 GHz.
Source: Silicon.fr (https://www.silicon.fr/5g-bt-ubuntu-openstack-258943.html), le 16 août 2019
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Et pour un autre exemple, les PC portables sur l'ISS tournent maintenant sous Debian.
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Et pour un autre exemple, les PC portables sur l'ISS tournent maintenant sous Debian.
J'avais vu passer l'info en effet.
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Une très grande majorité des clusters utilisés pour le calcul scientifique fonctionnent sous Linux, notamment du CentOS et du Red Hat.
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Linux est très bien adapté au calcul, et vu le coût des licences windows, sur un cluster, vaut mieux.
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Faut prendre une distri gratuite alors. Si c'est du redhat pas sûr qu'on soit gagnant.
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Il faut voir si tu as besoin du support de Red Hat, mais sinon, CentOS est un très bon choix, et gratuit. Donc cela dépend de la criticalité de ton de ton application. Dans certains cas, il vaut mieux assurer avec un support derrière, si tu as les moyens.
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Dans le cas de clusters avec des milliers de nœud, je pense que le coût de la licence Red Hat n'est pas forcèment trop bloquant par rapport à la nécessité d'avoir un support qui tienne la route.
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Il y en a quand même très peu de cette taille. Le CERN a de son côté utilisé longtemps utilisé le clone Scientific Linux, développé par par le FermiLab aux Etats-Unis, avant de se tourner il y a quelques années vers un clone plus proche de l'original, CentOS.