Auteur Sujet: RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) c'est parti !  (Lu 8187 fois)

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kgersen

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RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) c'est parti !
« Réponse #12 le: 27 mai 2018 à 20:30:01 »
C'est presque triste pour Microsoft, de voir que malgré tout ses efforts pour imposer son navigateur, il a une part de marché minime...[/size]

triste ?

ils ont toujours pas compris comment ca marche de nos jours. Ils sont resté bloqué dans leur glorieux passé ou il suffisaient qu'ils fassent un truc pour que tout le monde suivent aveuglement tellement l'hégémonie de Windows était importante.

De nos jours ca ne marche plus comme ca. Déjà s'ils veulent s'imposer il faut couvrir Android et iOS en premier, pas en dernier. Il faut  Mac et Linux aussi car les devs bossent la dessus et pas sur Windows. C'est pas leur misérable 'Ubuntu Bash for Windows' qui va ramener les devs sur Windows.

Leur problème aujourd'hui c'est que Windows est la dernière plateforme cible quand on fait du soft et plus la 1ere. Mais il font l'inverse.

Microsoft sait bien que ce sont les devs qui font le succès d'une plateforme. cf le fameux 'developers, developpers, developers'.
Pourtant y'a rien dans Edge pour attirer les devs alors qu'il y a tout dans Chrome. Chrome est open source, pas Edge. Chrome innove et pousse de nouvelles features sur le web en permanence (https://www.chromestatus.com/features) et convainc les autres navigateurs de suivre. je dis bien "convaincre" et pas "impose" avec des techniques de coercition comme MS sait si bien faire. Edge ne fait que suivre pour le moment. De toute façon une nouvelle feature qui n'est pas dispo sur tout les plateformes a peu de chance de décoller.

Bref franchement pour moi, Edge c'est le navigateur de trop. Il n'apporte rien au monde a part de la confusion pour les utilisateurs lambda de Windows.



vivien

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RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) c'est parti !
« Réponse #13 le: 27 mai 2018 à 21:23:05 »
Microsoft répond même le week-end sur twitter.

J'ai demandé :

@WindowsFrance En quoi les données de diagnostique de #Windows10 aident à "veiller à ce que Windows reste sécurisé et à jour" ?
Il n'est pas possible de diminuer le nombre de clics en restant #RGPD compatible ?



La réponse :
Bonjour, Cela permet de justement vérifier sur les ordinateurs la sécurité vis-à-vis de ce que chacun utilise et donc améliorer celle de tot le monde au fur et à mesure des mises à jour. Si vous avez une autre question, n'hésitez pas. Bonne journée. -MJ 😇

aem38

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RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) c'est parti !
« Réponse #14 le: 03 juin 2018 à 10:05:41 »
En une semaine, avec cette mise à jour, j'ai déjà trois clients qui m'ont appelé parce qu'ils étaient bloqués suite à une mise à jour …

Celle la meme …

De toute facon, quoi que fasse MS, c'est un incident à chaque fois …

vivien

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RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) c'est parti !
« Réponse #15 le: 06 juin 2018 à 21:58:18 »
Si vous avez un site et que vous devez faire des conitions générales, ceci va vous intéresser :

L'Isoc (Internet Society France) propose depuis aujourd'hui un générateur de CGU simplifiées en 1 page, compréhensibles par tous : https://confiance.isoc.fr/generateur-cgu/

Le projet n’a pas vocation à analyser, classifier ou juger les conditions générales des sites Internet, mais bien de permettre une lisibilité de ces conditions générales, et ce sous la seule responsabilité des éditeurs. Les éditeurs s’engageant dans la démarche pourront faire bénéficier à leurs utilisateurs et clients.

Ce projet s’inscrit dans la démarche éducative de l’Internet Society et est financée par l’Internet Society Monde.

Marco POLO

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RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) c'est parti !
« Réponse #16 le: 20 juillet 2018 à 21:40:42 »
Vie privée: la CNIL réagit à la publicité mobile et géolocalisée:

Teemo et Fidzup: la publicité mobile et géolocalisée épinglée par la Cnil

Les applications mobiles recueillent souvent beaucoup de données, notamment au profit de partenaires comme Teemo et Fidzup au travers de SDK
(Kit de développement). Les utilisateurs sont-ils informés ? Pas pour la Cnil qui met en demeure les deux entreprises pour non recueil du consentement.

Le recueil du consentement est un point clé de la protection des données personnelles. Avec le RGPD, l’obligation du consentement a encore été renforcée. Et les autorités de protection entendent le rappeler.

La Cnil a ainsi rendu publiques deux mises en demeure pour "absence de consentement au traitement de données de géolocalisation à des fins de ciblage publicitaire." Sont visées les sociétés Teemo et Fidzup.

Des apps écrans de la collecte de donnée

Ces entreprises ne développent pas directement des applis mobiles, mais s’appuient sur des éditeurs à qui elles fournissent un SDK. Cet outil est intégré au code de leurs apps et permet la collecte de certaines données des utilisateurs, comme la géolocalisation.

En contrepartie, les éditeurs (Le Figaro, L'Equipe, Closer...) peuvent monétiser leurs applications. Mais les utilisateurs de ces applications "partenaires" sont-ils informés de la collecte de leurs données à des fins de ciblage publicitaires et ont-ils donné un consentement explicite à ces traitements ?

Dans le cas de Teemo et Fidzup, la Cnil juge que non. L’autorité a donc prononcé une mise en demeure pour chacune d’elle et choisi en outre de la rendre publique. Une décision justifiée par "la nature des manquements", le "nombre de personnes concernées par ces traitements et de la nécessité de sensibiliser les professionnels du secteur sur les enjeux liés au recours à ce type de technologie."

Cette publicité devrait avoir pour effet de sensibiliser les autres acteurs concernés par ces pratiques et en particulier l'usage de SDK. Et si le message n’était pas suffisamment clair, la Cnil prévient qu’elle "sera amenée dans les mois à venir à porter une attention particulière aux différents intervenants de la chaine d'acteurs dans laquelle intervient l'utilisation du SDK."

Le SDK, Teemo et Fidzup en font donc usage pour collecter des données personnelles via les smartphones (même lorsque les applications intégrant l’outil ne sont pas en fonctionnement) et réaliser des campagnes publicitaires sur mobiles.

Dans un communiqué, la Cnil précise que Teemo recueille "l'identifiant publicitaire des smartphones et les données de géolocalisation des personnes, environ toutes les cinq minutes." Ces données sont ensuite croisées "avec des points d'intérêts déterminés" par ses clients, des enseignes de magasins. L’entreprise peut alors "afficher de la publicité ciblée sur les smartphones des personnes à partir des lieux qu'elles ont visités."

Le "consentement n'est pas recueilli comme la loi l'exige"

Si Teemo, comme Fidzup, assure traiter les données avec le consentement des utilisateurs, la Cnil considère au contraire "que le consentement n'est pas recueilli comme la loi l'exige." Les utilisateurs des apps partenaires ne sont en effet pas informés lors du téléchargement qu'un SDK "permettant de collecter leurs données, et notamment leurs données de localisation, y est intégré."

Si un consentement est bien recueilli, celui-ci ne porte que sur l'utilisation des données par l’application. "Elle ne saurait donc valoir consentement à la collecte des données à des fins publicitaires via les SDK" considère l’autorité de protection.

Il en va de même pour Fidzup dont le SDK et le traitement de données lui permettent "d'effectuer de la prospection publicitaire géolocalisée sur les smartphones des personnes lors de leur passage à proximité d'un point de vente client de la société."

Fidzup écope donc également d’une mise en demeure pour manquement à l'obligation de recueil du consentement. Lors de l’installation des applis, "l'utilisateur n'est informé ni de la finalité de ciblage publicitaire du traitement mis en œuvre, ni de l'identité du responsable de ce traitement."

Pour en être informés, les utilisateurs doivent s’en remettre aux conditions générales d'utilisation des applications ou à des affiches en magasins, soit après la collecte et le traitement. Or le consentement suppose une information préalable, rappelle la Cnil.

Données conservées 13 mois: c'est trop

Dans le cas de Teemo, l’absence de consentement valide n’est pas le seul manquement cependant. L’entreprise conserve les données de géolocalisation pour une durée de 13 mois. Cette pratique "est contraire à l'obligation de définir et de respecter une durée de conservation des données proportionnée à la finalité du traitement."

Deux manquements au total, c’est beaucoup, sinon trop, pour une société qui sur son site compte une rubrique dédiée au RGPD et affirme que le "respect de la vie privée des utilisateurs et la confidentialité des données sont au cœur de la conception" de son produit.

Et si Teemo a manqué à son obligation de consentement, c’est peut-être car elle estime ne pas y être soumise. Le spécialiste de la publicité précise ainsi que "les données de géolocalisation et les identifiants publicitaires que nous collectons ne nous permettent pas de connaitre l'identité des utilisateurs."

A l’attention des éditeurs d’applications et partenaires potentiels, Teemo indique en effet que les données de géolocalisation collectées grâce à son SDK sont "non identifiantes". Elle a désormais trois mois pour se mettre en conformité.

La Cnil leur rappelle qu’il leur appartient "de recueillir le consentement des utilisateurs dans les conditions prévues par la loi, et de définir une durée de conservation adéquate, pour que leur activité soit pleinement conforme aux textes."


Olivier Magnan-Saurin, PDG et co-fondateur de Fidzup a réagi auprès de ZDNet à la mise en demeure de son entreprise:

"Nous travaillons sur l'évolution de notre méthode de récolte du consentement depuis le début de l'année 2017. La mise en demeure publiée ce jour date d'un contrôle effectué à l'été 2017, moment où ce travail n'était pas encore finalisé et où nous considérions intervenir en tant que sous-traitant de nos partenaires éditeurs. Nous proposions alors le pop-up en option et ne l’imposions pas à nos partenaires.

Depuis Fidzup a terminé le nouveau pop-up de récolte du consentement demandé par la CNIL et l'a prescrit à 100% de ses éditeurs partenaires. Nous allons donc notifier la CNIL en ce sens et sommes confiants sur une issue rapide et positive.

Par ailleurs cette mise en demeure fait suite à un contrôle plus global de nos activités, qui se trouvent donc validées dans leur ensemble sous réserve de cette demande de pop-up de la CNIL. Nous sommes ravis de cette clarification du régime juridique applicable, que nous sollicitions depuis longtemps."


A lire aussi: Le RGPD exige (enfin) un consentement éclairé

Source: ZDNet.fr par Christophe Auffray le 19 Juillet 2018.