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Que pensez-vous du scandale Wi-Spy de Google?

C'est scandaleux! Google a écouté illégalement les communications Wifi privées! Je pensais qu'un réseau Wifi ouvert était sûr et garantissait la confidentialité des communications!
C'est scandaleux! Google a illégalement collecté des données privées! Pour ne rien en faire de spécial, en plus c'est débile!
C'est scandaleux! Google n'a rien fait d'illégal, mais ces choses ne sont pas à faire.
C'est scandaleux! Des irresponsables échangent des données privées sur des réseaux non protégés, mais que fait la police?
Je m'en fiche. Les données sont privées si on fait en sorte qu'elles ne soient pas diffusées en clair là où tout le monde peut les écouter.

Auteur Sujet: Le scandale Spy-Fy de Google  (Lu 2192 fois)

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corrector

  • Invité
Le scandale Spy-Fy de Google
« le: 25 février 2012 à 10:49:00 »
Dans de nombreux pays, les Google Car (les voitures qui cartographies les rues pour les services Google Street View et Google Location Services) ont enregistré avec leur antenne Wifi à fort gain, non seulement les BSSID et les SSID des AP Wifi, mais aussi tous les paquets sur les réseaux Wifi ouverts (WLAN non chiffrés). Il s'agit d'écoute entièrement passive, il n'y a aucune association avec

Google a expliqué qu'il s'agissait d'une erreur et que les paquets enregistrés n'ont jamais été exploité, que la collecte a cessé immédiatement.

La CNIL, pour faire croire qu'elle sert à quelque chose, a jugé bon d'infliger une amende à Google.

Certains avocats US affirment que Google a commis une écoute illégale, mais je ne vois pas bien à quoi ils se réfèrent. Il me semble parfaitement clair que l'écoute d'un réseau Wifi non protégé est légale (même si le droit américain est notoirement sujet à interprétation). Et sinon, je pense que toute personne qui se connecte à un réseau ouvert peut être inquiétée.

Qu'en pensez-vous?

EDIT : mon 1900e message!
« Modifié: 25 février 2012 à 11:10:40 par corrector »

corrector

  • Invité
Numerama : Infidélité, homosexualité, maladie... les données collectées par Google
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  • Le 2 juin 2008, à 12h46, un internaute situé selon les données GPS à proximité d'une adresse très précise, dans la ville de MARSEILLE (13007), accède à un site d'image pornographiques appelé http://www.straightboysjerkoff.com. dont il est membre. L'identifiant qu'il utilise sur le site est enregistré en clair, ainsi que son mot de passe et son adresse IP sur le réseau interne, connecté à son point d'accès. L'identifiant SSID et l'adresse MAC de son point d'accès sont connus de Google mais ont été supprimés des informations fournies à la CNIL.
  • Le 21 octobre 2008 à 13h05 un internaute situé selon les données GPS à proximité de la place Anne de Beaujeu, à TOURS (37000), accède à un site de rencontres gay http://rencontres.gayvox.com. Son adresse IP sur le réseau interne connecté à son point d'accès a été enregistrée.
  • le 26 Mars 2009 à 15h03, un internaute pouvant être situé très précisèment à l'aide de ses coordonnées GPS sur la D118 (au nord de CARCASSONNE) accède à un site de rencontre http://www.mes-rencontres-sexy.com dont il est membre. L'identifiant utilisé est connu de la société, comme son mot de passe et son adresse IP sur le réseau interne connecté à son point d'accès. De nouveau, l'identifiant SSID et l'adresse MAC du point d'accès de cet utilisateur sont connus de Google mais ont été supprimés des informations fournies à la CNIL. Avant d'arriver sur ce site, selon les cookies qui ont été interceptés, l'internaute a effectué la recherche suivante sur le moteur de recherche Google : " rencontre coquine gratuite ".
On s'amuse bien à la CNIL à observer ce que les internautes font.

Encore, heureux, Google avait effacé les SSID et RSSID.

Le meilleur le pire est à venir :
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Il a également été possible de consulter un échange de courriels entre une femme et un homme mariés, cherchant tous deux une relation extraconjugale. Les coordonnées GPS associées à cette requête, identifiées en clair, pointent vers une adresse précise (un numéro de rue dans une ville du département du Rhône). Les personnes concernées sont identifiées par leurs prénoms et leurs adresses de courrier électronique.
Mais qui va arrêter la CNIL?

Et maintenant, la faute professionnelle :
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Ont également été interceptées les bribes d'un accès à un système de soins en ligne, à proximité des coordonnées GPS de la Clinique Mutualise Chirurgicale située au 3, rue le Verrier à Saint Etienne (42100). Ces bribes font notamment référence à un soin prescrit par un professionnel de santé nommèment désigné, et le chemin d'accès aux documents recherchés fait référence à un outil de gestion des patients en milieu hospitalier.
Est-ce qu'un audit de la "Clinique Mutualise Chirurgicale"(sic) a été effectué? Est-ce que le Conseil de l'Ordre a été saisi?

Est-ce que les média torchons ont repris l'info sur la "Clinique Mutualise Chirurgicale"(sic)?

Non, la presse poubelle préfère cracher sa bêtise crasse sur Google. Pour la presse : tirez la chasse.