La Fibre
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Numérique responsable => Discussion démarrée par: vivien le 28 mars 2021 à 20:52:57
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Que fait l'Arcep pour un numérique soutenable ?
(https://lafibre.info/images/logo/banniere_internet.svg)
Document sommaire, mis à jour régulièrement, listant les actions de l'Arcep dans un PDF interactif : de nombreux éléments sont des liens qui pointent vers le document en question.
(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)
(https://lafibre.info/images/environnement/arcep_numerique_soutenable.webp) (https://lafibre.info/images/environnement/arcep_numerique_soutenable.pdf)
Rapport Arcep "Pour un numérique soutenable" ou l'impact environnemental du numérique
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_01.png)
Le rapport de 130 pages de l'Arcep "Pour un numérique soutenable" de décembre 2020, qui se veut neutre en donnant la parole 42 entreprises ou experts de tous les coté (cela va de "The Shift Project" et "Negaoctet" à "Google" ou "OVH").
La partie la plus intéressant est celle qui donnes des chiffres pour les réseaux de fournisseurs d’accès à Internet.
Les copies d'écran ci-dessous sont extraites du rapport Arcep "Pour un numérique soutenable" de décembre 2020 et de la note Arcep "L’empreinte carbone du numérique" d'octobre 2019.
(cliquez sur les miniatures ci-dessous - les documents sont au format PDF)
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.png) (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf) (https://lafibre.info/images/doc/201907_arcep_empreinte_carbone_numerique.png) (https://lafibre.info/images/doc/201907_arcep_empreinte_carbone_numerique.pdf)
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Présentation vidéo du rapport d'étape "Pour un numérique soutenable" le 15 décembre 2020 :
Je vous propose également le replay de la présentation du rapport, c'était juste avant le départ de Sébastien Soriano.
https://lafibre.info/videos/arcep/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.mp4
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Les passages que j'ai sélectionné dans le rapport "Pour un numérique soutenable" et "L’empreinte carbone du numérique" :
L'Arcep explique que les réseaux représentent 5% de l’empreinte carbone du numérique :
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_05.png)
Dans ces 5%, 70 à 80% est utilisé dans le réseaux d’accès :
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_04.png)
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Toutes les technologies ne sont pas à égalité pour l'impact environnemental : La fibre est la technologie qui consomme le moins avec 0,5 watts par ligne coté réseau (la box coté client est du coté terminal, pas du coté réseau), suivit de l'ADSL 1,8 watts par ligne et du mobile.
Pour la fibre ou l'ADSL la consommation est fixe, que la ligne soit utilisée ou non, l'opérateur consomme 0,5 watts ou 1,8 watts (et c'est même 2,1 watts pour une ligne du réseau téléphonique commuté).
Pour les réseaux cellulaires, la consommation est liée aux usages : 600 watts-heures par Go transférés.
En moyenne, un usage mobile à 30 fois plus d'impact environnemental que la fibre.
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_03.webp)
(https://lafibre.info/images/doc/201907_arcep_empreinte_carbone_numerique_1.png)
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Le trafic de donnée sur le réseau mobile augmente fortement chaque année, mais on fait en même temps de gros progrès sur l'efficacité énergetique.
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_02.png)
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Le rapport de l'Arcep comporte une partie 3, "Agir, concrétiser et porter des propositions"
En premier, arrive la mesure. l'Arcep parle de régulation par la donnée, afin de créer un choc de transparence afin de mobiliser les utilisateurs. C'est ce que l'on appelle du name and shame en pointant du doigt les bon et mauvais acteurs.
Voici les indicateurs mentionnés :
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_06.png)
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_07.png)
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En second, on parle d'intégration de l'enjeu environnemental dans les actions de l'Arcep.
Certains se demandent pourquoi on rajoute des technologies, 3G, 4G et maintenant 5G, sans éteindre la 2G.
Voici la réponse :
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_08.png)
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En troisièmement, on parle de renforcer les incitations des acteurs économiques et des utilisateurs.
Bien entendu, on parle d'inciter les fabricants à accroître la durabilité des terminaux mis en circulation :
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_09.png)
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On parle également des centres de données et du trafic qui augmente, réparti de plus en plus entre quelques gros acteurs.
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_10.png)
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_11.png)
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Le refroidissement des centres de données est abordé, de même que les serveurs capable de fonctionner avec une température en allée froide à 40 degrés, limitant ainsi les besoins pour refroidir l'air :
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_12.png)
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En voici la conclusion :
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_13.png)
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Contributions de 42 entreprises ou experts au rapport "Pour un numérique soutenable" de l'Arcep
Voici les liens directs vers ces contributions (document au format PDF)
- ADEME (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=40)
- AFNUM (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=41)
- AKTIO (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=42)
- ALTITUDE (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=43)
- AVICCA (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=44)
- BÉATRICE BELLINI (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=45)
- BOUYGUES TÉLÉCOM (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=46)
- CGDD (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=47)
- CLCV ILE DE FRANCE (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=48)
- CNNUM (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=49)
- COMMOWN (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=50)
- VINCENT COURBOULAY (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=51)
- COVAGE (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=52)
- CRITEO (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=53)
- CSA (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=54)
- DIGITAL GREEN (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=55)
- ERICSSON (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=56)
- FACEBOOK (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=57)
- FAMILLES RURALES (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=58)
- FABRICE FLIPO (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=59)
- FRANCE URBAINE (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=60)
- FFTÉLÉCOMS (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=61)
- FRANCE VILLE DURABLE (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=63)
- GIMELEC (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=64)
- GOOGLE (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=65)
- GREEN IT (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=66)
- HADOPI (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=67)
- HALTE À L’OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=68)
- LES AUGURES (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=69)
- MÉTROPOLE EUROPÉENNE DE LILLE (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=70)
- NEGAOCTET (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=71)
- NUMERISAT (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=72)
- OVH CLOUD (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=73)
- QARNOT (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=74)
- GAUTHIER ROUSSILHE (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=75)
- SNCF (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=76)
- TELECOOP (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=77)
- THE SHIFT PROJECT (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=78)
- TIBCO (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=79)
- UFC QUE CHOISIR (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=80)
- VODAFONE (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=81)
- WIFIRST (https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable.pdf#page=82)
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Pour les réseaux cellulaires, la consommation est liée aux usages : 600 watts-heures par Go transférés.
En moyenne, un usage mobile à 30 fois plus d'impact environnemental que la fibre.[/size]
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_03.webp)
(https://lafibre.info/images/doc/201907_arcep_empreinte_carbone_numerique_1.png)
Il y a effectivement un problème avec la consommation électrique des réseaux mobiles, et la multiplication des émetteurs avec les nouveaux usages de la 5G au plus près des utilisateurs (particuliers ou entreprises), risque d'accroitre le problème. Et on a toujours l'autre problème qui est que de nouvelles générations apparaissent, sans que les précédentes disparaissent, 2G, 3G, 4G, 5G...
Cela aurait été bien d'ailleurs que l'ARCEP fournissent des chiffres sur la consommation des émetteurs 5G, qui selon un white paper de Huawei est au moins 3 fois plus importante qu'un émetteur 4G (même s'il est plus efficace pour le transit de données). Mais comme les émetteurs 54G restent...
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Ca sert à quoi d'étudier tout ça ? .... Quand le président américain se ballade dans une voiture qui pèse 4 tonnes, si ce n'est pas AirForceOne .... quand on vend des SUV au lieu de vendre des voitures compactes et légères .... quand on vend des forfaits de 100Go sur téléphone pour regarder des vidéos de chats qui tombent dans des chiottes .... quand on a encore pour projet de construire 2 tours immondes à la Défense alors qu'il y en a déja bien assez .... quand 80% de la pollution mondiale est émise par les 10% des gens les plus riches du globe ....
Hein ? ;D
Ca me fait bien marrer toutes ces études, pour nous convaincre que NOUS, pauvres idiots ignorants, devons changer pour que d'autres - toujours les mêmes - puissent encore plus profiter.
Allez, passez moi le popcorn !
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Cela aurait été bien d'ailleurs que l'ARCEP fournissent des chiffres sur la consommation et des émetteurs 5G,
Le soucis étant que celui qui détermine la méthodologie de tests, oriente les résultats.
Apparement dans 5G il y a tout pour mettre en veille les parties non utilisées de ton réseau.
5G est plus efficient, mais on va plus transmettre avec.
Que voudrais-tu mettre en évidence, on te dira comment le trouver....
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L'Arcep a plus de données que ce qui est dans le rapport.
Si une donnée n'est pas publiée, comme par exemple la consommation d'électricité box par box (cela a été demandé aux opérateurs), c'est qu'il y a des biais.
Si l'information n'est pas comparable entre deux opérateurs, elle ne peut pas être publiée.
Le but a terme est d'avoir plus de choses dans ce type de rapport, par exemple pour éclairer le consommateur sur la consommation d'une box vs un autre box, car cela représente plusieurs dizaines d'euros d’électricité par an.
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L'Arcep vous inviter à une présentation du point d’étape « Pour un numérique soutenable », qui sera ensuite rendu public.
Cette présentation aura lieu le lundi 4 octobre 2021 à 17h sous la forme d’un webinaire en ligne. La nouvelle présidente de l’Arcep, Laure de La Raudière, ainsi que Serge Abiteboul, membre du collège de l’Arcep, reviendront sur l’implication de l’Autorité pour faire de l’environnement un enjeu de la régulation. Les équipes vous présenteront ainsi les travaux réalisés ou en cours depuis la publication du rapport « Pour un numérique soutenable » en décembre dernier. Cet événement sera également l’occasion de revenir sur certains enjeux clés de la régulation environnementale comme la mesure de l’empreinte environnementale du numérique (via l’étude conjointe ADEME/Arcep) ou la collecte et le partage de données (voir le baromètre environnemental annoncé dans la feuille de route du Gouvernement). Les prochaines étapes et ateliers à venir seront également présentés. Enfin, un temps de questions/réponses permettra d’échanger à la fin du webinaire.
Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire via ce lien : https://www.arcep.fr/actualites/agenda-et-evenements/detail/n/point-etape-numerique-soutenable-041021.html.
Pensez à ajouter cet évènement dans vos agendas (lundi 4 octobre 2021 de 17h à 18h30).
Edit : C'est un point d'étape, qui présent ce qui a été réalisé ces derniers mois et ce qui est au programme et qui est communicable.
Il y a en effet d'autres points sur lequel l'Arcep travaille, mais l'Arcep ne communique pas sur quelques chose qui n'est pas sur de sortir.
Les diapositives présentées :
(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)
(https://lafibre.info/images/doc/202110_arcep_numerique_soutenable_point_etape.png) (https://lafibre.info/images/doc/202110_arcep_numerique_soutenable_point_etape.pdf)
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Pour information, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) a publié la semaine dernière un rapport sur la consommation énergétique des centres de données et réseaux. Il est disponible ici : https://www.iea.org/reports/data-centres-and-data-transmission-networks
Parmi les principaux résultats du rapport :
- Le trafic Internet mondial a augmenté de plus de 40 % en 2020 en raison de l'augmentation du streaming vidéo, de la visioconférence, de l’utilisation des jeux en ligne et des réseaux sociaux. L’utilisation des centres de données a été multipliée par 9 au cours de la dernière décennie, mais leur consommation énergétique n'a augmenté que de 10 % en raison des gains d’efficacité énergétique. La consommation mondiale d'électricité des centres de données en 2020 était de 200-250 TWh, soit environ 1 % de la demande mondiale d'électricité (hors utilisation d'énergie pour le minage des registres blockchain).
- L’AIE estime que les réseaux 4G sont environ cinq fois plus économes en énergie que la 3G et 50 fois plus efficaces que la 2G. Sur la 5G, l’agence estime qu’il est encore difficile de prévoir l’évolution de la consommation énergétique associée en s’appuyant notamment sur le rapport du HCC. Citant comme source Orange et l’organisation IEEE, les auteurs considèrent qu’alors qu'une antenne 5G consomme actuellement environ trois fois plus d'électricité qu'une antenne 4G, des fonctionnalités d'économie d'énergie telles que le mode veille pourraient réduire l'écart à 25 % d'ici 2022.
- Si les entreprises numériques et opérateurs de DC sont des grands consommateurs d’énergies renouvelables, la variabilité des sources éoliennes et solaires peut ne pas correspondre à la demande notamment des infrastructures numériques prévenant donc l’atteinte de l’usage de 100% d’énergies renouvelables pour les grands DC parfois affiché.
L'AIE formule également quelques recommandations pour continuer à favoriser l'efficacité énergétique pour des centres de données et réseaux plus durables notamment :
- L’amélioration la collecte et la transparence des données : la collecte et le partage des données environnementales sur les infrastructures numériques et leurs caractéristiques d'utilisation de l'énergie peut aider à éclairer l'analyse énergétique des parties prenantes et appuyer l'élaboration des politiques publiques.
- Des objectifs environnementaux (climatiques, d’efficacité énergétique) clairs pour une mise en œuvre efficace : l'AIE donne l'exemple des objectifs de neutralité climatique pour les infrastructures numériques fixés par la stratégie numérique d'EC. L’agence estime que les gouvernements et les opérateurs de réseaux pourraient jouer un rôle déterminant dans la mise en œuvre de politiques et de programmes visant à améliorer l'efficacité énergétique des réseaux de transmission de données.
- La réduction des impacts environnementaux sur tout le cycle de vie des DC et réseaux (extraction des matières premières, fabrication, transport et élimination/recyclage en fin de vie) : à mesure que les centres de données et les réseaux deviennent de plus en plus efficaces et alimentés par une électricité propre, les émissions du cycle de vie hors phase d’usage de ces infrastructures deviennent relativement plus importantes et appellent à davantage d’efforts.
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On peux aussi rajouter l'impact du langage de développement utilisé...
https://hackaday.com/2021/11/18/c-is-the-greenest-programming-language/
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Si on coupait définitivement l'accès à la technologie à tout ceux qui pleurent qu'elle pollue et qui sont anticapitalistes, ça en ferait des économies dis donc ::)
Et les réseaux sociaux seraient moins haineux tout à coup.
On a la solution sous le nez, je me demande pourquoi on tarde, on règlerait 2 problèmes d'un coup en plus, tout bénef.
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En août 2020, le Ministère de la Transition écologique et le Ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance ont confié à l’ADEME et l’Arcep une mission commune de 18 mois, visant à mesurer l’empreinte environnementale du numérique en France et à identifier des leviers d’actions et des bonnes pratiques pour la réduire.
Les deux organisations ont remis les deux premiers rapports (171 pages pour le premier et 256 pages pour le second) de leur étude au Gouvernement le 19 janvier 2022.
Mise à jour des données pour l'empreinte carbone avec les nouvelles données :
- L'impact des centres de données passent de 14% à 16%
- Les réseaux restent à 5%
- Les terminaux passent de 81% à 79%
Maintenant l'impact environnemental, c'est plus que l'empreinte carbone, il y a :
- Épuisement des ressources abiotiques naturelles - métaux et minéraux qui compte pour 30%
- Épuisement des ressources abiotiques naturelles - fossiles qui compte pour 27%
- Empreinte carbone qui compte pour 12%
- Radiations ionisantes qui compte pour 31%
(https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_impact_environnemental_du_numerique_en_france_details.png)
Quand on agrège les données de l'étude Ademe - Arcep de janvier 2022, cela donne :
(https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_impact_environnemental_du_numerique_en_france.webp)
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Même agrégation des données, mais en distinguant par catégories dans les terminaux :
(https://lafibre.info/images/doc/202205_empreinte_environnemental_du_numerique.webp)
Le fichier source de ce graphique : 202205_empreinte_environnemental_du_numerique.ods (https://lafibre.info/images/doc/202205_empreinte_environnemental_du_numerique.ods) (fichier LibreOffice Calc, lisible également avec Excel)
Je détaille un peu plus ce qui est inclus dans ces différentes catégories :
- Ordinateurs : Ordinateurs portables, ordinateurs fixes et tablettes
- Téléphones : Smartphones, feature phones et téléphones (lignes fixes)
- Écrans et matériel audiovisuel : Écrans d’ordinateurs, téléviseurs, vidéo-projecteurs, Box TV et autres écrans. Les téléviseurs comptes pour plus de 3/4 dans cette catégorie.
- Consoles : Consoles de jeux vidéo de salon et consoles de jeux vidéo portables
- Stockage : HDD externes, SSD externes, clés USB et micro SD
- Imprimantes et stations d’accueil
- IoT et enceintes connectées
Ces données sont sur l'empreinte environnemental, donc plus que l'empreinte carbone, il y a dans ces données :
- Épuisement des ressources abiotiques naturelles - métaux et minéraux qui compte pour 30%
- Épuisement des ressources abiotiques naturelles - fossiles qui compte pour 27%
- Empreinte carbone qui compte pour 12%
- Radiations ionisantes qui compte pour 31%
Les coefficients de pondération sont issus d'une méthode qui ne fait pas forcément consensus dans la communauté scientifique, c'est pour cela que le rapport ADEME - Arcep ne donne pas de données agrégées comme je viens de le faire. Je sais que cela peut être critiqué, mais je pense personnellement que c'est quand même intéressant de partager ces données pour donner un ordre d'idée et tordre l'idée que ce sont les smartphones qui ont le plus grand impact. Les téléviseurs sont loin devant.
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Bonjour et merci pour cette synthèse ici.
La démarche de fond de l'ARCEP qui tente de comprendre par itérations est seine et doit être poursuivie.
Ceci pour peu de se poser les bonnes questions et faire la bonne critique de l'itération en cours.
Le problème général qui préside à toute démarche de cette nature reste le manque de données et l'absence de volonté de les partager ici et maintenant.
Les figures (et chiffres associés) ci-dessus donnent des pourcentages d'un tout aux contours mal définis.
Mal définis parce que partant de la norme ITU-T L1450 (https://www.itu.int/rec/T-REC-L.1450-201809-I/fr), qui présente une segmentation assez étrange des actifs nécessaires à l'établissement d'un réseau. A commencer par les infrastructures d'accueil (https://fibre.wiki/index.php/Infrastructure_d%27accueil), construites en nombre et de manière spécifique pour le plan france THD par exemple.
Il ne m'a pas semblé que les chiffres en valeur absolue associés à ces répartitions soient disponibles (en tout cas le fichier Excel ci-dessus ne les donne pas).
Il est urgent de discuter des méthodes et des choix de modélisations réalisés pour ces études. Nous n'y arriveront pas avec des agrégations ou des chiffres cuisinés en amont.
Il faut des données brutes et challenger différentes approches. L'ARCEP n'en considère qu'une et c'est un choix trop précoce vu la maturité de ces méthodes et des perceptions du terrain de plusieurs intervenants.
Je le regrette mais on ne voit jamais l'ADEME, Negawatt ou le Shift sur le terrain. Ils ne savent pas ce que c'est qu'un câble de fibre ou la planification d'un déploiement et se permettent d'avoir un avis pour toute une filière. C'est usant.
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Alors, j'ai fait une synthèse, car l'Arcep à publié beaucoup de choses, mais pas de graphiques synthétiques, c'est qui est pas top pour la communication.
Pourquoi ? Car les coefficients de pondération sont issus d'une méthode qui ne fait pas forcément consensus dans la communauté scientifique, c'est pour cela que le rapport ADEME - Arcep ne donne pas de données agrégées comme je viens de le faire.
Pour creuser, je trouve qu'il y a déjà pas mal de documents publiés et je peut relayer, si il y a des choses qui manque pour que cela soit publié prochainement.
La note de synthèse réalisée par l’ADEME et l’Arcep - 18 pages
(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)
(https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_etude_numerique_environnement_note_synthese.webp) (https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_etude_numerique_environnement_note_synthese.pdf)
Le 1er volet de l’étude (revue méthodologique) - 171 pages
(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)
(https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_etude_numerique_environnement_volet01.webp) (https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_etude_numerique_environnement_volet01.pdf)
Le 2ème volet de l’étude (évaluation de l’impact environnemental) - 256 pages
(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)
(https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_etude_numerique_environnement_volet02.webp) (https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_etude_numerique_environnement_volet02.pdf)
La synthèse du 2ème volet de l’étude - 30 pages
(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)
(https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_etude_numerique_environnement_volet02_synthese.webp) (https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_etude_numerique_environnement_volet02_synthese.pdf)
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La différence entre ces deux graphiques, c'est que le premier se limite à "L’empreinte carbone du numérique" et le second intègre aussi l'épuisement des ressources. Le second je l'ai juste modifié avec Gimp, il sera repris dans une version maquettée légèrement différent dans le rapport sur l'état de l'internet 2022, publié en juin 2022 - mais les données sont les bonnes.
Les passages que j'ai sélectionné dans le rapport "Pour un numérique soutenable" et "L’empreinte carbone du numérique" :
L'Arcep explique que les réseaux représentent 5% de l’empreinte carbone du numérique :
(https://lafibre.info/images/doc/202012_arcep_rapport_pour_un_numerique_soutenable_05.png)
(https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_impact_environnemental_du_numerique_en_france.webp)
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Merci Vivien pour les compléments.
En effet, tu as pris la peine de synthétiser ces résultats, c'est appréciable. Mon point sur les données agrégées reste valable sur les résultats des études en eux-même.
Il faut publier les données brutes transmises par les opérateurs à l'ARCEP, c'est l'essentiel !
300, 600, 1200 pages de rapport n'y changeront rien malheureusement.
Voila ce qui se passe habituellement : je lis les documents, plusieurs autres personnes et moi soulignons des choses étonnantes, debunk, documentation à l'appuis parce que ca ne correspond pas à la réalité du terrain.
Ensuite il ne se passe rien. Les méthodes restent essentiellement les mêmes et les données ne sortent pas.
Les données brutes et la réalité du terrain pour l'instant, rien d'autre !
La différence entre ces deux graphiques, c'est que le premier se limite à "L’empreinte carbone du numérique"
Installer du génie-civil dédié aux communications électroniques (par le règlement, L32 CPCE puis par l'usage et les accords contractuels) doit figurer dans ce bilan et ce n'est pas considéré.
Ou alors il faut concevoir un génie-civil plus polyvalent, utilisable par plusieurs utilités comme c'est le cas dans d'autres pays - voire dans certains territoires français, hors normes - pour pouvoir le ventiler dans le bilan de ces autres utilisations.
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J'ai des réponses (merci à Charles).
De manière générale tout ce qui vient de la note de synthèse en termes de graphes est trouvable à partir des chiffres publiés dans le rapport.
Le problème général qui préside à toute démarche de cette nature reste le manque de données et l'absence de volonté de les partager ici et maintenant.
Les figures (et chiffres associés) ci-dessus donnent des pourcentages d'un tout aux contours mal définis.
Mal définis parce que partant de la norme ITU-T L1450 (https://www.itu.int/rec/T-REC-L.1450-201809-I/fr), qui présente une segmentation assez étrange des actifs nécessaires à l'établissement d'un réseau. A commencer par les infrastructures d'accueil (https://fibre.wiki/index.php/Infrastructure_d%27accueil), construites en nombre et de manière spécifique pour le plan france THD par exemple.
La partie réseau de l’étude est la moins robuste notamment par manque de données. Dans l’étude on peut lire section 4.6.1.6.1 que :
« Cette étude est basée sur les données d’inventaire opérateurs 2020, centralisées par l’ADEME, et les données d’inventaire ARCEP sur les câbles et fibres optiques. Chaque équipement a été modélisé avec le logiciel et la base de données Négaoctet, en date d’octobre 2021.
L’infrastructure n’a pas été prise en compte du fait d’un manque de données, notamment sur les durées de vie des installations et la réutilisation de celles-ci. L’ARCEP a fourni des données concernant le volume de génie civil réalisé pour les réseaux. Une approximation des impacts a été réalisée en considérant que l’ensemble de ce volume est du béton. Cela a montré que les impacts de l’infrastructure étaient faibles (inférieur à 10% sur chaque catégorie d’impact). »
Pour la critique de l’ITU, on n’est pas vraiment pertinents pour répondre sur ça.
Merci Vivien pour les compléments.
En effet, tu as pris la peine de synthétiser ces résultats, c'est appréciable. Mon point sur les données agrégées reste valable sur les résultats des études en eux-même.
Les graphes sont légèrement différents pour faciliter la compréhension du lecteur mais ils sont basés (modulo une petite normalisation) sur des chiffres présents dans le rapport du lot 2 de l’étude. S’ils sont agrégés c’est parfois à cause d’un manque de données.
Le 2ème volet de l’étude (évaluation de l’impact environnemental) - 256 pages
(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)
(https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_etude_numerique_environnement_volet02.webp) (https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_etude_numerique_environnement_volet02.pdf)
Il faut publier les données brutes transmises par les opérateurs à l'ARCEP, c'est l'essentiel !
On n’a pas la main sur ces données ou alors c’est SDA.
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Pourquoi ? Car les coefficients de pondération sont issus d'une méthode qui ne fait pas forcément consensus dans la communauté scientifique, c'est pour cela que le rapport ADEME - Arcep ne donne pas de données agrégées comme je viens de le faire.
J'ai pas bien compris, qu'est-ce que tu entends par "Coefficients de pondération" ?
Par ailleurs, il y a une chose qui me gène dans l'approche, c'est le collatéral, le périmètre d'étude est le "numérique" avec l'utilisation que nous en avons.Toute l'industrie de fabrication et transport rentre pas dans ce rapport, et c'est normal.
Dans toute la chaine, ce n'est pas nécessairement le numérique ayant le plus d'impact environnemental.
Mais j'ai surtout le sentiment que c'est un faux débat, sur l'empreinte carbone et la mise en avant de politiques énergétiques, comme chaque pays a la sienne.
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Dans le rapport Ademe-Arcep, on a ce graphique de synthèse de l'Impact environnemental du numérique :
(https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_impact_environnemental_du_numerique_en_france_details.png)
Pour avoir une pourcentage global, il faut agréger, dans mon graphique, j'ai utilisé ces pourcentages, issus d'un calcul complexe (que j'ai un peu de mal à expliquer, je me suis contenté de suivre les explications, a priori c'est la méthode la plus utilisée) :
- Ressources minérales qui comptent pour 30%
- Ressources fossiles qui comptent pour 27%
- Empreinte carbone qui compte pour 12%
- Radiations ionisantes qui comptent pour 31% (lié au mix énergétique français qui a une part importante du nucléaire)
Résultat, je passe à ca : (ce sont les mêmes données)
(https://lafibre.info/images/doc/202201_ademe_arcep_impact_environnemental_du_numerique_en_france.webp)
En détaillant les catégories :
(https://lafibre.info/images/doc/202205_empreinte_environnemental_du_numerique.webp)
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Encore une autre représentation possible pour les mêmes données : en indiquant une plage pour représenter les principaux indicateurs d'impact environnemental :
(https://lafibre.info/images/doc/202206_ademe_arcep_impact_environnemental_du_numerique_en_france.webp)
Version anglaise :
(https://lafibre.info/images/doc/202206_ademe_arcep_impact_environnemental_du_numerique_en_france_anglais.webp)
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Un autre graphique de l'Ademe, toujours avec les mêmes données, mais là l'Ademe s'est limité aux émissions de gaz à effet de serre, sans prendre en compte les autres impacts (épuisement des ressources naturelles…).
=> L'empreinte carbone est importante, mais l’épuisement des ressources l’est également (https://lafibre.info/numerique-responsable/lempreinte-carbone-est-importante-mais-lepuisement-des-ressources-lest-egalement/)
- Centres de données : 15,9 %
- Réseaux : 5,5 %
- Terminaux : 78,6% décomposé tel que :
- Ordinateurs : 27,1 %
- Téléphones : 15,5 %
- Écrans et matériel audiovisuel : 22,5 %
- Consoles : 2,6 %
- Stockage (disques et clés USB) : 2,5 %
- Imprimantes et stations d’accueil : 4,3 %
- IoT et enceintes connectées : 3,9 %
(https://lafibre.info/images/environnement/202202_ademe_infographie_impacts_environnementaux_numerique.webp)
Source : Ademe (https://lafibre.info/images/environnement/202202_ademe_infographie_impacts_environnementaux_numerique.pdf), février 2022
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Pour les intéressés, la plateforme France Université Numérique propose une nouvelle itération de son MOOC "Impacts environnementaux du numérique" :
https://www.fun-mooc.fr/fr/actualites/5-raisons-de-suivre-la-formation-impacts-environnementaux-du-num/
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L'Arcep a publié de nouvelles infographies pour le baromètre du numérique
(https://lafibre.info/images/environnement/202301_arcep_barometre_du_numérique_1.svg)
Le baromètre du numérique est une étude annuelle, menée depuis 2000, est réalisée par le CREDOC et pilotée par l’Arcep, l'Arcom, le CGE et l’ANCT.
Pour en savoir plus sur le baromètre du numérique : https://www.arcep.fr/cartes-et-donnees/nos-publications-chiffrees/barometre-du-numerique/le-barometre-du-numerique.html
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Focus sur les téléviseurs :
(https://lafibre.info/images/environnement/202301_arcep_barometre_du_numérique_3.svg) (https://lafibre.info/images/environnement/202301_arcep_barometre_du_numérique_2.svg)
(https://lafibre.info/images/environnement/202301_arcep_barometre_du_numérique_4.svg)
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Le CREDO a fait un événement le 6 avril 2023 " Fibre optique : quels impacts sur l'environnement ? "
De nombreuses questions concrètes sont abordées.
Un compte rendu complet et bien fait est proposé : (cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)
(https://lafibre.info/images/environnement/202304_credo_fibre_optique_impacts_environnement.webp) (https://lafibre.info/images/environnement/202304_credo_fibre_optique_impacts_environnement.pdf)
Liste des intervenants :
- Marc Barbaret, VP Sales, EVERNEX
- Sofia Benqassem, APL Data Center, Ingénieure Chargée d’Affaires – BU numérique responsable
- Patrick Chaize, Président de l’Avicca, Vice-président de la FNCCR, Sénateur de l’Ain
- Benjamin Collomb, Chef de projet Greenpose, OTE
- Michel Combot, Directeur Général, FFT
- Aurélien Deragne, Co-Président, Fresque du Numérique
- Olivier Duroyon, Director, Nokia entreprise – segment secteur public
- Hugues Ferreboeuf, Chef de projet Lean ICT, Shift Project
- Charles Joudon-Watteau, Chargé de mission – Direction Economie, marchés et numérique, ARCEP
- Kevin Lenglé, Référent Marketing France – Telecom Business Unit, ACOME / Sycabel
- Paul Le Dantec, Fondateur, EKHO
- Gaël Sérandour, Directeur adjoint Investissements Numériques Groupe Caisse des Dépôts
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L'Union Européenne a fait une étude pour évaluer l'empreinte énergétique des actions et services numériques
L'étude vise à accroître la transparence sur la consommation d'énergie du secteur des TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) et à mettre en évidence les facteurs comportementaux les mieux à même d'influencer et de réduire ses impacts négatifs. Plus précisément, l'objectif de l'étude est de mettre en lumière l'impact énergétique trop souvent oublié des TIC en fournissant un aperçu complet des estimations publiées existantes relatives à la consommation d'énergie des actions et services numériques au quotidien, en établissant des estimations de la consommation énergétique d'un nombre limité de ces actions et services (une dizaine au total), et la création de supports de communication destinés à diffuser ces résultats via différents canaux de communication.
Le PDF fait 158 pages : (cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)
(https://lafibre.info/images/environnement/202306_ue_evaluation_empreinte_energetique_des_services_numeriques.webp) (https://lafibre.info/images/environnement/202306_ue_evaluation_empreinte_energetique_des_services_numeriques.pdf)
Extrait :
(https://lafibre.info/images/environnement/202306_ue_evaluation_empreinte_energetique_des_services_numeriques_1.webp)
Source : European Commission, Directorate-General for Energy (https://data.europa.eu/doi/10.2833/478689), Louguet, A., Caspani, M., Pytel, D.et al., Assessment of the energy footprint of digital actions and services – , Publications Office of the European Union, 2023
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Quel est l’impact du réseau dans les services numériques ?
Greenspector à publié une étude en juillet 2023.
Extrait :
En prenant l’unité fonctionnelle “Charger un site de 2 Mo en 1 seconde”, nous obtenons un impact Carbone du réseau suivant :
(https://lafibre.info/images/environnement/202307_greenspector_impact_reseau_dans_les_services_numeriques.webp)
La fibre est largement moins impactante que les autres types d’accès.
Le classement 4G/5G devant l’ADSL semble contre-intuitif, surtout par rapport aux messages que l’on entend régulièrement : « Privilégiez la connexion Filaire à la 4G » comme cité plus haut. Ces affirmations sont fausses pour différentes raisons :
- L’impact des antennes de base et du réseau d’accès des anciennes technologies GSM est effectivement plus consommatrice. Les chiffres des anciennes études sont basés sur ces constats. Il est important d’adapter les préconisations en fonction des technologies et de l’âge des études.
- Certaines études parlent de l’impact du réseau sur le terminal. Par exemple la documentation Eco-index annonce “(…)une connexion 4G nécessite jusqu’à 23 fois plus d’énergie pour transporter la même quantité de données qu’une connexion ADSL. (..)” Or la source utilisée est une étude sur l’impact de la connexion LTE sur des smartphones au niveau cellules. Nous reviendrons plus loin sur la réalité sur le smartphone.
Source : Greenspector - Impact du réseau dans les services numériques ? (https://greenspector.com/fr/quel-est-limpact-du-reseau-dans-les-services-numeriques/), le 11 juillet 2023 par Olivier PHILIPPOT