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Télécom => Télécom => Veille technologique => Discussion démarrée par: vivien le 07 avril 2017 à 09:05:34
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Classement des sites web perdant le plus de revenus publicitaires à cause des adblockers
AdBack, la start up française qui analyse les tendances des utilisateurs d’adblocker et accompagne les sites dans leur stratégie de reconquête publicitaire, vient de publier le premier classement estimatif par site des pertes annuelles de revenus publicitaires dues aux adblockers, en France et dans le monde.
Des pertes qui concernent l’ensemble des sites web en France et n’épargnent aucun secteur d’activité
Le classement, basé sur la liste du million de sites accueillant les plus fortes audiences mensuelles au monde et par pays, répertorie le top 100 des sites web perdant le plus de revenus publicitaires.
Premier enseignement : tout le monde est concerné. Géants du e-commerce ou de la vidéo en ligne, sites de médias ou pour adulte, l’hémorragie est globale.
Parmi le top 100 mondial, on retrouve des sites comme Yahoo en 6e position perdant plus de 600 millions d’euros par an et Youtube en 2e position, perdant plus d’1 milliard d’euros par an.
Voici ci-dessous le top 10 des sites français :
(https://lafibre.info/images/bistro/201604_adback_top10_France.png)
La méthode de calcul est la suivante :
Nombre d’éléments publicitaires bloqués par page x CPM de $0.42 x taux d’adblocker du pays x nombre de pages vues mensuelles x 12
Un phénomène qui continue de s’amplifier
Depuis quelques années, les utilisateurs d’adblocker sont de plus en plus nombreux, les principales raisons de cette hausse étant les publicités trop intrusives et la protection des données, comme l’a montré la dernière étude IAB-IPSOS de mars 2016.
En France, on compte aujourd’hui 30% d’utilisateurs d’adblocker parmi les internautes et 419 millions d’utilisateurs dans le monde. Leurs motivations relèvent principalement de la perturbation de la navigation par la publicité (85%) et un agacement global face à la pub (71%).
Antoine FERRIER-BATTNER, fondateur et président d’AdBack qui analyse ce sujet depuis plusieurs années précise : “On identifie une perte de revenus publicitaires due aux adblockers située entre 15 et 20% pour les éditeurs de contenus. Pour les éditeurs qui sont contraints à la gratuité d’accès par leur taille ou le business modèle de leur industrie, c’est en somme une amputation de 15% à 20% de leur chiffre d’affaires global.”
Un classement qui doit permettre de faire prendre conscience que si des solutions existent, il faut les mettre en place d’urgence.
Antoine FERRIER-BATTNER, CEO d’AdBack explique : “le but est de faire prendre conscience de l’ampleur du phénomène de l’adblocking. Les revenus perdus estimés pourraient atteindre plus de 12 millions d’euros en France par an pour des gros sites comme Youtube.com, voire plus pour certaines catégories de sites dont l’audience bloque plus de publicités que la moyenne des utilisateurs.”
Le phénomène concerne autant les éditeurs que les annonceurs. Les revenus des éditeurs sont touchés ce qui met en péril le financement de leurs activités. D’un point de vue annonceur, l’enjeu est également de taille puisque l’efficacité de leurs campagnes publicitaires se trouve amoindrie par le blocage des publicités.
Dans ce contexte, la mission d’AdBack est de proposer des solutions alternatives à la publicité pour accéder aux contenus et d’adapter ces propositions à chaque profil d’utilisateur. C’est ce que la start-up française a mis en place à l’automne 2016 avec le GESTE dans le cadre de sa campagne de sensibilisation à l’adblocking et qui a réuni tous les médias français.
“Avec AdBack, explique Antoine FERRIER-BATTNER, nous développons les outils pour réengager le dialogue entre éditeurs et utilisateurs et permettons à chacun de trouver un bénéfice dans ce mode de fonctionnement. Nous avons pour cela une approche de conseil aux éditeurs sur mesure : les besoins d’un petit et d’un grand sont différents. Mais c’est aussi le cas si vous êtes dans l’information, la vente en ligne ou le divertissement. Nos solutions permettent de récupérer entre 28 et 60% de ces revenus qui sont la principale source de rémunération des éditeurs. Nous arrivons ainsi à toucher trois fois plus d’internautes grâce à l’affichage de messages ciblés offrant des propositions alternatives à la simple désactivation. Ces solutions peuvent être des vidéos publicitaires, des mini-sondages, des abonnements à des newsletters... Toutes sortes d’engagements publicitaires choisis plutôt que subis.”
A propos d’AdBack :
Fondée par Antoine Ferrier-Battner et les équipes de la régie Dékalée, AdBack est l’une des plateformes les plus complètes et adaptatives d’analyse des adblockers. A la manière de Socrate et de Jon Snow, AdBack a été créé avec l’idée qu’on ne sait rien ou pas grand chose de ceux qui utilisent les adblockers. AdBack offre aux éditeurs une solution légère et économique pour comprendre ce qui pousse leurs utilisateurs à recourir au blocage publicitaire. AdBack a ainsi identifié des profils d’utilisateurs permettant de mettre en place des outils de communication et publicitaires plus créatifs et adaptés aux publics spécifiques des éditeurs et de dépasser le blocage actuel dans la création de valeur sur le web. AdBack accompagne les éditeurs du monde entier dans la création de leur nouveau modèle économique.
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C'est la même méthode que les éditeurs de solutions de sécurité (antivirus...). Amplifier la perception du problème pour vendre son produit.
Qui dit que ceux qui ont un adblocker cliqueraient sur les pubs s'ils n'en avaient pas, et donc qu'il y a une perte réelle ? En tout cas pas moi. Contrairement à un téléviseur où on subit la pub, sauf à zapper, sur un PC, on peut installer des logiciels pour la bloquer. Bah oui. Maintenant, que certains sortent des logiciels pour bloquer les bloqueurs de pub, c'est la course à l'échalotte, et c'est un peu pénible.
Personnellement, quand je veux vraiment voir une page bloquée par un bloqueur de bloqueur de pub, j'ai un deuxième navigateur sans adblock, pour cette page seulement...
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Le site n'est pas rémunéré à la pub cliquée, mais à la pub affichée ;)
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Quand on vient d'une époque où le concept de pub sur internet n'existait pas encore... Toute pub est une agression.
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C'était mieux avant :P.
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Perso, si les sites n'avaient pas de pub, je n'aurais pas de boulot, donc bon, un mal pour un bien :)
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Internet est a la base un moyen de communiquer > pas un support de publicité :(
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N'importe quoi :D
Internet est un réseau, comme le téléphone, la télévision, il n'y a pas de limites à ce que tu fais avec.
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Quand on vient d'une époque où le concept de pub sur internet n'existait pas encore... Toute pub est une agression.
Quelle période?
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Internet est a la base un moyen de communiquer > pas un support de publicité :(
L'Internet est un moyen d'interconnecter les ordinateurs à l'échelle mondiale. L'Internet ou les Internets? Quel paradoxe!
Le Web est un moyen d'afficher des contenus qui peuvent aussi proposer des véritables applications s'exécutant dans un environnement local ayant un accès contrôlé aux périphériques.
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Perso, si les sites n'avaient pas de pub, je n'aurais pas de boulot, donc bon, un mal pour un bien :)
...Donc, il est grand temps de te recycler ! (https://lafibre.info/images/smileys/@GregLand/en.gif)
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N'importe quoi :D
Internet est un réseau, comme le téléphone, la télévision, il n'y a pas de limites à ce que tu fais avec.
Donc d'après toi " Internet est un réseau, comme le téléphone, la télévision, il n'y a pas de limites à ce que tu fais avec. " PAS DE LIMITE
Ok je note
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Quand on vient d'une époque où le concept de pub sur internet n'existait pas encore... Toute pub est une agression.
Quelle période?
1993.
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Perso, si les sites n'avaient pas de pub, je n'aurais pas de boulot, donc bon, un mal pour un bien :)
...Donc, il est grand temps de te recycler ! (https://lafibre.info/images/smileys/@GregLand/en.gif)
Une très grande partie d'Internet est financé par la publicité.
Hugues travaille dans hébergement de site Internet, pas dans la pub.
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Moi je bosse dans l'hébergement, mais les gens en face de moi bossent dans la pub, et ils rapportent bien plus que moi (et payent indirectement mon salaire) :D
Le modèle économique de la pub est discutable, un peu comme le nucléaire, mais c'est quand même un mal pour un bien parce que ça permet à plein de monde de vivre de sa passion.
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Quelle période?
1993.
Combien de sites Web en 1993?
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Moi je bosse dans l'hébergement, mais les gens en face de moi bossent dans la pub, et ils rapportent bien plus que moi (et payent indirectement mon salaire) :D
Le modèle économique de la pub est discutable, un peu comme le nucléaire, mais c'est quand même un mal pour un bien parce que ça permet à plein de monde de vivre de sa passion.
Fournir de l'électricité de façon fiable, à bas prix, de façon sûre pour les travailleurs de la filière avec un impact infime sur la nature, et avec une totale indépendance nationale est discutable si on déteste les consommateurs, les travailleurs, la nature et la nation.
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/me range son appeau
No comment ;)
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;D
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...Hugues travaille dans hébergement de site Internet, pas dans la pub.
...Tu avoueras que son commentaire prête à confusion. (https://lafibre.info/images/smileys/@GregLand/bm.gif)
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On héberge de tout, même des régies pub !
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Même les escrocs?
Même les spammeurs?
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On a des clients qui font du mailing et du crawling, mais c'est tout ;)
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*pop corn*
Lami'
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Vivien, c'est quoi ce publi-reportage ?! :P
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Je reçois par énormèment d'information de ce type, par mail.
99% part à la poubelle. Pour certains, je me dit que cela peut être intéressant de vous partager la chose.
Vous remarquerez que je n'ai pas mis l'URL du site pour pas trop faire pub.
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Le site n'est pas rémunéré à la pub cliquée, mais à la pub affichée ;)
Pas vraiment ce que j'ai lu. En fait, il y a plusieurs types de rémunération, mais la rémunération par pub affichée semble plutôt réservée aux très gros sites :
Mode de rémunération
Il existe différents modes de rémunération :
Le CPC (Coût par clic) correspondant à une rémunération proportionnelle au nombre de clics uniques sur les bannières diffusées.
Le CPM (Coût par mille) correspond à un mode de rémunération en fonction du nombre d'affichage. Ce mode de rémunération est généralement réservé aux sites à fort trafic (plus d'un million de pages vues par mois).
Le CPS (Cost per Sale, en français coût par vente) ou lead correspondant au nombre de clics de visiteurs ayant abouti à une vente.
Voir :
http://www.commentcamarche.net/contents/1266-publicite-sur-internet
ou
http://flex-com.flexblog.fr/publicite-sur-votre-site-internet-485.htm
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C'est le mode de fonctionnement majoritaire sur internet en tout cas, les lead au clic/transformation c'est réservé à des campagnes spécifiques, parce que c'est risqué pour le site ;)
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Tu as des références ?
In 2012, advertisers calculated 32% of online advertising transactions on a cost-per-impression basis, 66% on customer performance (e.g. cost per click or cost per acquisition), and 2% on hybrids of impression and performance methods.
...
CPC's market share has grown each year since its introduction, eclipsing CPM to dominate two-thirds of all online advertising compensation methods.
https://en.wikipedia.org/wiki/Online_advertising
P.S : un petit graphique pour illustrer :
http://www.promisemedia.com/online-advertising/best-revenue-deals-cpm-cpc-or-cpa
The above graph shows the popularity of CPC and CPM pricing models through the first half of 2014. Data: IAB; chart © Promise Media
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Quand on vient d'une époque où le concept de pub sur internet n'existait pas encore... Toute pub est une agression.
Exact :(
Mnt surfer avec IE ou Edge est un supplice pour les yeux. :'(
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Exact :(
Mnt surfer avec IE ou Edge est un supplice pour les yeux. :'(
Pas besoin d'internet pour l'agression visuel de la publicité ,la radio n'est pas en reste ainsi que les journaux
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L'agression visuelle via la radio, je connaissais pas ;)
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Wait...
C'est quoi le modèle économique de lafibre.info ?
Pourquoi ce forum n'est pas mort et enterré ?
(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/2/s@ms.gif)
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Vivien est un riche émirat, tu savais pas ?
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Vivien est un riche émirat, tu savais pas ?
Stoi la principauté !
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mais dans quel état tu te mets toi ? ::)
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En France, le chiffre d'affaire de la publicité en ligne a été de 3.2 milliards d'euros à fin 2015. Aux Etats Unis, il a atteint 59,6 milliards de dollars en 2015, bien sûr en croissance, avec une part de plus en plus importante des mobiles. C'est vrai que cela peut faire vivre pas mal de personnes...
http://www.journaldunet.com/ebusiness/publicite/1009567-le-chiffre-d-affaires-de-la-publicite-en-ligne-en-france/
http://marketingland.com/us-digital-ad-revenues-60-billion-2015-iab-174043
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Le probleme ce n'est pas la publicite, c'est la facon dont elle est faite avec des popups, des pieges, du code javascript pour etre le plus intrusif possible... Et puis aussi souvent pour promouvoir une arnaque qui n'a aucun rapport avec le site que le visiteur voulait visiter a la base.
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Et son pendant, la collecte de plus en plus intrusive et insistante de données personnelles (géolocalisation, recoupement entre plusieurs appareils...), donc le "big data", les data étant nos données personnelles.
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Autre point, les régies publicitaires. Les sites ne contrôlent plus la publicité qu'ils diffusent, puisqu'elle est adaptée au visiteur, avec le risque que parmi elles se glissent des malwares, ou des publicités très douteuses. Et cela ralentit la navigation, puisqu'elle est téléchargée de sites tiers, contient éventuellement des videos, du son etc...
P.S : Malvertising :
Because advertising content can be inserted into high-profile and reputable websites, malvertising provides malefactors an opportunity to push their attacks to web users who might not otherwise see the ads, due to firewalls, more safety precautions, or the like.[4][5] Malvertising is "attractive to attackers because they 'can be easily spread across a large number of legitimate websites without directly compromising those websites'
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It is able to expose millions of users to malware, even the most cautious, and is growing rapidly: "In 2012, it was estimated nearly 10 billion ad impressions were compromised by malvertising
https://en.wikipedia.org/wiki/Malvertising
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Personnellement j'ai installé Pi-hole et j'ai quand même 20% de mes demandes DNS qui sont soit de la télémétrie soit de la publicité.
Mine de rien ça fait quand même une part significative.
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Pas besoin d'internet pour l'agression visuel de la publicité ,la radio n'est pas en reste ainsi que les journaux
Sauf que je n'écoute ni regarde l'un des deux.
En grande partie pour cela et pour l'autre pour sa grande médiocrité.
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Sauf que je n'écoute ni regarde l'un des deux.
Donc cela nous donnent une réponse sur tes sources ;D
Car si par hasard tu n'a plus d'interbete tu vas devoir retourner aux sources
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Le probleme ce n'est pas la publicite, c'est la facon dont elle est faite avec des popups, des pieges, du code javascript pour etre le plus intrusif possible... Et puis aussi souvent pour promouvoir une arnaque qui n'a aucun rapport avec le site que le visiteur voulait visiter a la base.
+10000
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Ou la quantité d'information que collectent les régies pour servir une publicité personnalisée, mais qui reste très souvent à coté de la plaque.
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Surtout une pub personnalisée qui est souvent perçue comme une intrusion dans la vie privée et le résultat d'un espionnage.