Auteur Sujet: le statut de « zone fibrée » se matérialise et se réalise  (Lu 7625 fois)

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alain_p

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le statut de « zone fibrée » se précise
« Réponse #12 le: 14 octobre 2017 à 10:03:47 »
Non.

Oui, si je comprends bien, le statut de zone fibrée est lié à l'extinction du RTC, donc sur le fait de pouvoir se passer du cuivre, et il faut donc que la fibre arrive jusqu'au domicile (FTTH). Mais bon, la TOIP, on peut la faire aussi sur du câble.

Nico

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le statut de « zone fibrée » se précise
« Réponse #13 le: 15 octobre 2017 à 08:00:13 »
J'ai pas l’impression qu'Orange aurait laissé passer un tel truc :p. Lobbying toussa.

haut de france 59140

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le statut de « zone fibrée » se précise
« Réponse #14 le: 22 août 2018 à 10:38:46 »
Bonjour,
Deauville en passe d’être « zone fibrée »

Communication. Pionnière au plan national dans le domaine du déploiement de la fibre optique pour tous (FTTH) la communauté de commune Cœur Côte Fleurie devrait obtenir du gouvernement le statut de « zone fibrée. »

Ce label « zone fibrée » permettra au territoire communautaire constitué de douze communes autour de Deauville, d’accélérer l’extinction du réseau de cuivre au bénéfice de la fibre optique. « C’est en tout cas ce que le gouvernement vient d’annoncer », a confié Philippe Augier, maire de Deauville et président de l’intercommunalité


lien :
https://lafibre.info/coeur-fibre/deauville/

aussi relayé par cet article
https://id-territoriale.fr/a/zone-fibree-une-solution-pour-developper-la-fibre-optique
« Modifié: 23 août 2018 à 07:53:02 par haut de france 59140 »


haut de france 59140

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le statut de « zone fibrée » se précise
« Réponse #16 le: 26 septembre 2020 à 22:57:00 »
Bonjour,
Lien :

https://www.choisir.com/actualites/4187-orange-fait-sonner-la-fin-du-cuivre
 
ORANGE FAIT SONNER LA FIN DU CUIVRE !


Publié le 02/06/2020 à 09:00 par Sandra F.

La fibre n’est pas encore pleinement déployée qu’Orange annonce déjà la fin du cuivre. Comment cette fin de service annoncée va-t-elle s’opérer et quid du devenir des actuels abonnés au RTC et à l’ADSL? Choisir.com vous répond.

 

Cinquante ans après son déploiement tous azimuts, le bon vieux réseau cuivre, celui-là même qui nous a permis de téléphoner durant tant d’années via la prise T de nos logements puis à véhiculer le signal ADSL, s’apprête à prendre sa retraite. Dans son plan stratégique « Engage 2025 », l’opérateur historique Orange a déployé un calendrier précis de démantèlement du réseau dont il conserve pour l’heure l’entière propriété et la charge de l’entretien. Cela signifie-t-il la fin de la téléphonie fixe ? Demain, la fibre aura-t-elle supplanté le cuivre sur 100 % du territoire ? Quels changements cette semi-révolution va-t-elle bien représenter pour les 20 millions de foyers français ?

 

En finir avec l’existence d’un « double réseau »

En même temps que le nouveau réseau fibre émaille une portion de plus en plus large du territoire et à l’heure à laquelle près de la moitié des foyers français y a désormais accès, il en découle une autre réalité économique : dans de nombreux quartiers, il existe aujourd’hui deux réseaux à entretenir. D’autant plus que le bon vieux réseau cuivre, vieillissant, coûte de plus en plus cher.

Rapporté à la ligne, de l’aveu même d’Orange, le coût augmente de 10% par an en moyenne. « A un certain moment, ce n’est tout simplement plus rentable », abonde même dans Les Echos le directeur technique du premier opérateur français. Conscient de cette spécificité, le gendarme des télécoms, l’ARCEP admet volontiers qu’ « il ne s’agit pas de surinvestir [dans le cuivre] dont la durée de vie est désormais limitée ».

 

Un décrochage qui a déjà commencé

 

Bien avant l’annonce d’Orange en décembre dernier, le lent processus de démantèlement du cuivre a pourtant bel et bien commencé. Depuis quelques années déjà, l’ex France Télécom progressivement rejoint par ses homologues, ne propose plus la possibilité à un abonné de souscrire à une offre ADSL si le foyer est déjà raccordable à la fibre. Un deuxième palier a pourtant été franchi en novembre 2018. A cette date, Orange annonçait mettre un terme à la commercialisation de son cœur de métier historique : l’offre de téléphonie à l’ancienne (analogique, dite RTC) pour les particuliers. Seules les lignes existantes peuvent par conséquent continuer à en bénéficier. Il en est désormais de même pour les professionnels depuis le 15 novembre dernier. De fait, lors d’ouvertures de lignes, seul le nouveau protocole par IP est aujourd’hui proposé. Une petite révolution qui appelle à un changement bien plus radical encore.

 

Un démantèlement progressif et par palier

 

Si les abonnés actuels peuvent encore de facto continuer à utiliser et à bénéficier du modèle de téléphonie d’antan (dite RTC), Orange vient de réaffirmer son ambition de fermer complètement le cuivre dans un délai plus ou moins court. Lors de la présentation de son plan stratégique « Engage 2025 », il a ainsi maintenu son objectif de fermer le réseau cuivre (abonnements à la téléphonie classique mais aussi ADSL) à partir de 2023 pour les premiers foyers. Des foyers qui ont d’ores et déjà été informés de cette fin programmée de leurs services depuis 2018, comme l’impose la loi qui prévoit un délai minimum de 5 ans entre l’annonce de la sortie du cuivre et le moment où elle se déroule vraiment. Un délai qu’Orange voudrait bien voir raccourcir. Car, au-delà de 2023, l’opérateur a annoncé vouloir accélérer la fin du cuivre pour 100 % du territoire d’ici à 2030. A cette date, le décommissionnement du cuivre devrait être totalement achevé. Concrètement, dès lors qu’un foyer se verra débranché du réseau historique, exit la fameuse prise en T, il se verra proposer un nouveau raccordement et un petit boitier à interposer entre la prise et le téléphone. Pour ceux qui auront conservé leur bon vieil abonnement ADSL, la box sera alors branchée sur le câble de la fibre pour un meilleur service. Orange indique en tout cas avoir commencé à compacter et retirer 80 000 tonnes de cuivre de son réseau lors des quatre dernières années. « A un certain moment, ce n’est tout simplement plus rentable », martèle l’entreprise désireuse de parvenir à un modèle 100 % fibre.

 

La fibre : un réseau beaucoup plus performant

 
Avec un coût moyen d’entretien de 500 millions d’euros par an rien que pour le cuivre, on comprend mieux l’empressement d’Orange. D’autant plus que la fibre a de nombreux atouts pour elle. Plus récente, elle serait surtout d’après l’opérateur moins vulnérable à l’humidité et son réseau serait aussi beaucoup plus robuste. Le premier fournisseur d’accès à Internet tablerait ainsi sur un nombre de dysfonctionnements divisé par 2 au regard du cuivre. Pourtant, du côté de l’usager, le gain est aussi réel. La fibre promet des gains moyens de débit de l’ordre de cent à mille fois supérieurs à l’ADSL. Avec un débit montant largement boosté ainsi qu’un temps de latence considérablement réduit, ce sont de nouveaux usages de l’Internet qui ont toutes les chances d’aboutir : maison connectée et pilotage à distance en première ligne… La communication de l’opérateur historique met notamment en exergue le gain potentiel espéré par les foyers situés en zones semi-urbaines ou semi-rurales. Là où le signal s’affaiblit considérablement avec la distance sur les lignes en cuivre, la fibre a pour propriété de peu dégrader la qualité du signal reçue en fonction de la distance entre le nœud de raccordement et le domicile du client.
 

De quoi laisser vraiment espérer à un territoire 100 % couvert d’ici une dizaine d’années ?

 

Un territoire 100 % couvert d’ici à 2030 ?

En 2013, un gigantesque chantier officiel était lancé et promettait le très haut débit partout en France dès 2022. Depuis, les prétentions ont été revues à la baisse et la Cour des Comptes a elle-même estimé que le coût des travaux serait d’environ 15 milliards d’euros supplémentaires, comparés aux 20 prévus initialement. Il convient de rappeler que le déploiement de la fibre optique repose sur de nombreux réseaux d’initiative publique, et donc financés par l’Etat et les collectivités locales, là où la densité de la population ne convainc pas les opérateurs à déployer un nouveau réseau. Un chantier titanesque qui laisse certains circonspects. Emmanuel Macron lui-même estimait en 2017 qu’il « ne faut pas mentir aux gens », semblant balayer d’un revers de main l’hypothèse d’un territoire fibré « jusqu’au dernier kilomètre, dans le dernier hameau ». En tout cas pas avant plusieurs décennies. En réalité, l’objectif n’est plus tant aujourd’hui de fibrer tout le territoire que de lui offrir une solution de très haut débit notamment grâce à un mix de technologies. Pour ce faire, les regards sont notamment tournés vers la 4G et bientôt vers la 5G. La cinquième génération de technologie mobile, de par ses performances, laissent beaucoup à espérer pour les territoires ruraux qui ne seraient pas encore immédiatement raccordés par le réseau fibré.

Aujourd’hui, les plus grands opérateurs (en passant par Free), se mettent tous à raccorder des box 4G/5G. Encore, faut-il que les zones blanches propres à la téléphonie mobile aient toutes disparu… Autant de zones d’ombre qui peuvent laisser à penser que le bon vieux réseau cuivre n’aura peut-être pas encore totalement disparu du territoire français en 2030. Avant cela, Orange risque aussi de devoir faire face à de nombreuses poches de résistance.

 

La fin du téléphone fixe ?

 

La fin du cuivre n’est en effet pas sans susciter quelques inquiétudes de la part des 20 millions de foyers français encore dépendants pour la moitié d’entre eux du cuivre pour téléphoner ou accéder à l’ADSL. Et parmi eux, nul doute que des familles peu technophiles ne franchiront le pas que contraintes et forcées. L’opérateur historique le sait et a donc décidé de procéder par étapes. La vieille téléphonie fixe par RTC (sans box ADSL) a certes cessé d’être commercialisée sans pour autant mettre un terme à tous les abonnements en cours et déjà souscrits. Dans de nombreux quartiers du territoire, le réseau fibre cohabite aujourd’hui avec le cuivre. Plus que le fait d’acter la fin d’une technologie, Orange devra aussi faire preuve de pédagogie. « Ce n’est pas la fin du fixe [mais] sa modernisation », insiste l’opérateur. A partir de 2023, lorsque les premiers foyers seront déconnectés du cuivre, l’association de consommateurs Que Choisir croit ainsi savoir que les actuels abonnés au RTC pourront alors opter pour un petit boîtier sans obligation d’y connecter un ordinateur ou d’opter pour un forfait plus cher.

La marche forcée des abonnés à l’ADSL
 


Si le sort des abonnés au fixe par RTC reste encore à préciser lorsque le décommissionnement sera acté, celui des abonnés à l’ADSL ne fait plus guère de doute : ce sera la marche forcée vers la fibre. A la clé, chaque client devra aussi opter pour l’une des nouvelles formules d’abonnement de son opérateur. Sauf que la fibre est généralement vendue un peu plus chère que son homologue ADSL : comptez ainsi deux euros de plus chez Bouygues Telecom, cinq euros chez Orange ou SFR et même dix euros chez Sosh en passant par sept du côté de Red by SFR. Seul Free propose en réalité les deux technologies sans différenciation tarifaire. A la nuance que l’ensemble des forfaits proposés au catalogue ainsi que leur box associée ne sont pas forcément tous compatibles avec l’ADSL. Abonnés à la Freebox Crystal, passez votre chemin, vous devrez ainsi forcément opter pour la Freebox Mini 4K moyennant un surcoût mensuel de 10 euros. De fait, plus que l’installation en elle-même, chaque fournisseur risque bien de voir ses fameux revenus moyens par abonné croître de manière substantielle.







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le statut de « zone fibrée » se précise
« Réponse #17 le: 27 septembre 2020 à 08:13:38 »
Bonjour,

A ce Lien :

https://www.arcep.fr/actualites/les-communiques-de-presse/detail/n/tarifs-du-degroupage.html

Très haut débit
Tarifs du dégroupage

L'Arcep propose un nouvel encadrement tarifaire pour 2021-2023 pour accompagner la transition du cuivre vers la fibre
11 septembre 2020



L'Arcep lance aujourd'hui une consultation publique sur le projet d'encadrement du tarif d’accès au dégroupage total de la boucle locale cuivre, applicable pour les années 2021 à 2023.

Depuis 2016, dans un contexte de transition technologique vers le très haut débit et d'investissements importants à réaliser, l’Autorité a mis en place un encadrement pluriannuel du tarif d’accès au dégroupage de la boucle locale cuivre afin de donner davantage de prévisibilité aux acteurs du secteur sur ce tarif, qui constitue l’élément le plus structurant du marché de l’accès local. Pour la période 2021-2023, comme elle le précise dans son projet d'analyse du marché de l'accès local en position déterminée [1], l’Autorité souhaite conserver ce principe d’encadrement tarifaire et continuer d’accompagner la transition technologique du réseau cuivre vers le réseau en fibre optique.

Pour construire cet encadrement tarifaire, l’Arcep s’est appuyée sur la modélisation d'un réseau de boucle locale optique mutualisée.

De 2006 à 2017, les tarifs du dégroupage étaient régulés sur la base de la comptabilité réglementaire d’Orange, utilisant la méthode des coûts courants économiques. Lors du précédent encadrement tarifaire 2018-2020, afin de prendre en compte la transition technologique vers le très haut débit, l’Autorité a introduit, en sus de cette comptabilité réglementaire, une nouvelle méthode d’appréciation des coûts fondée sur la modélisation d’un réseau de boucle locale optique mutualisée. Ce modèle développé par l’Arcep simule le tracé, l'architecture et les coûts d'un réseau d'accès en fibre déployé par un opérateur efficace sur le territoire national. Il fournit ainsi une estimation des coûts de la future infrastructure de référence.

Du fait de l’accélération du vidage du réseau cuivre, la méthode s’appuyant sur la comptabilité réglementaire ne permet plus de donner un signal tarifaire stable et prévisible. L’Autorité fait le choix de s’appuyer, pour le présent encadrement tarifaire, sur la modélisation qu’elle a développée, qui permet d’introduire dans les tarifs un signal de long terme.

Dans une démarche de transparence, ce modèle a fait l’objet de deux consultations publiques, en 2017 et en avril dernier, à l’occasion desquelles ont été publiées une description fonctionnelle et technique ainsi que l'intégralité du code source développé par les équipes de l'Arcep.

Le document mis en consultation ce jour tient compte des réponses à ces consultations et présente, sous forme de fourchette, les coûts estimés par le modèle. L'Autorité publie également le modèle mis à jour et la description des modifications apportées depuis la précédente consultation.

L’Autorité a également pris en compte, pour la fixation de ce tarif, un nouveau taux réglementaire de rémunération du capital, applicable à compter de 2021.

L’Autorité avait mis en consultation publique en juin 2020 [2] un projet de décision, prenant en compte la méthodologie fixée par la Commission européenne dans sa communication du 6 novembre 2019. A la suite des réponses des acteurs ainsi que de la publication par le Berec des paramètres applicables dans le cadre de cette méthodologie, l’Autorité prévoit de fixer à 4,8% à compter de l’année 2021 le taux de rémunération du capital pour la détermination du tarif du dégroupage.

La méthode et les hypothèses retenues par l’Arcep la conduisent à proposer un plafond du tarif récurrent mensuel d’accès au dégroupage total de 9,65 € par mois sur la période 2021-2023.

Dans le contexte de la transition vers le très haut débit, l’Arcep considère également qu’il n’est plus pertinent que les coûts relatifs à la mise en service soient recouvrés pour partie par le tarif récurrent. L’Autorité propose donc de relever le plafond tarifaire applicable aux frais d’accès au service de 50 € à 70 €.

Le projet de décision encadre aussi certains tarifs annexes - frais de résiliation, tarif du SAV+ - ainsi que le tarif du dégroupage partiel et celui de la composante accès du bitstream.

Enfin, le projet de décision prévoit que le tarif puisse être ajusté à la hausse, y compris au cours du cycle 2021-2023, en cas de présentation par Orange d’un plan concret et ambitieux de fermeture de son réseau cuivre apportant des garanties suffisantes.


Alors que le développement des réseaux en fibre optique a fortement progressé, la coexistence et l'exploitation simultanée sur une grande partie du territoire de deux boucles locales, l'une en cuivre et l'autre en fibre, présentent un caractère inefficace pour le secteur en présence de coûts fixes et devraient rester limitées dans le temps, tout en garantissant une migration des clients dans de bonnes conditions.

Orange a annoncé le 4 décembre 2019, dans le cadre de son plan stratégique à l’horizon 2025, la fermeture de son réseau cuivre sur la période 2023 – 2030. Il a également fait part à l’Arcep de son intention d’utiliser, dès le début de l’année 2021, les possibilités prévues par le projet de décision d’analyse du marché 3a relatives à la fermeture commerciale du réseau pour les offres grand public. Il entamera très rapidement sous l’égide de l’Arcep des concertations avec les opérateurs sur les modalités de cette fermeture. Le plan de fermeture technique du réseau reste quant à lui à définir.

L’Arcep estime donc pertinent d’inciter à la fermeture du réseau cuivre en introduisant la possibilité d’une révision à la hausse du tarif, y compris au cours du cycle 2021-2023, en cas de présentation concrète par Orange d’un plan de fermeture du réseau cuivre et en fonction des garanties qu'il présenterait quant à la rapidité de la transition entre cuivre et fibre.

La présente consultation publique est ouverte jusqu'au 12 octobre 2020.



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le statut de « zone fibrée » se précise
« Réponse #18 le: 02 octobre 2020 à 20:54:43 »
Bonjour,

https://www.banquedesterritoires.fr/le-cap-du-100-fibre-trace-les-modalites-restent-preciser

Le cap du 100% fibre tracé, les modalités restent à préciser

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Publié le 29 septembre 2020 par Lucas Boncourt pour Localtis dans INFRASTRUCTURES NUMÉRIQUES, DONNÉES

Le gouvernement a promis la fibre pour tous en 2025 et affecté une rallonge supplémentaire au plan THD dans le cadre du plan de relance. Un changement de stratégie salué par l'Avicca sous réserve que le cahier des charges associé aux subventions de l’Etat soit révisé. L’association s’inquiète aussi du cadre de régulation de l’Arcep qui maintient la possibilité d’échecs de raccordement FTTH


La crise sanitaire aura eu raison des réticences gouvernementales sur la fibre pour tous. Désormais l’objectif est d’offrir à l’ensemble des Français, à de très rares exception près, la fibre à domicile d’ici à 2025. Un engagement qui s’est traduit dans le plan de relance par l’affectation de 240 millions d’euros supplémentaires au Fonds national d’aménagement numérique (notre article), venant s’ajouter aux 280 millions d'euros débloqués fin 2019 et aux 30 millions ajoutés par les sénateurs. Soit 550 millions d'euros, en deçà des 680 millions évalués par les acteurs de la filière mais qui devraient permettre de raccorder une large partie des 3 millions de foyers qui restent à couvrir.

Un cahier des charges à remettre à plat

Si la nouvelle a été saluée par l’Avicca, il faut maintenant que les règles de subventionnement des collectivités soient (re)précisées. Le 25 septembre, l’association a envoyé ses propositions au gouvernement.  "Nous avons demandé de revenir au cahier des charges initial avec quelques ajustements marginaux comme l’arrêt du subventionnement de la montée en débit", explique son délégué général Ariel Turpin. Fin 2019, l’association avait en effet dénoncé haut et fort "l’hypocrisie" du nouveau cahier des charges associé à la réouverture du guichet THD, qui se traduisait par une réduction drastique des aides aux collectivités. L’association espère ainsi que le taux de financement par prise va être revu à la hausse, les dernières prises à construire étant par définition les plus onéreuses. La liste des logements éligibles aux aides de l’Etat pourrait également être élargie. "Le subventionnement du raccordement à la fibre des résidences secondaires ne paraît par exemple plus aussi aberrant maintenant que le confinement est passé par là", explique le délégué. Idem pour le pré-raccordement des foyers, où la fibre est installée dans l’habitation sans attendre que l’habitant en fasse la demande. "Cette stratégie a permis à un département comme la Loire de continuer à engranger des abonnements pendant le confinement, aucune intervention n‘étant nécessaire dans le logement pour l’activer".   

Les oubliés de la fibre en ville

Le 100% fibre n’est cependant pas qu’une affaire de financement. L’association s’inquiète aussi du nouveau cadre de régulation de l’Arcep. L’autorité a en effet publié en juin 2020 une seconde mouture de son "cycle de régulation 2021-2024 applicable aux infrastructures fixes. Ce document, qui couvre le laps de temps sur lequel le gouvernement s’est engagé à fibrer la France, ne satisfait pas pleinement l’association. Il serait même en "recul" par rapport à la première version comme elle l’a fait savoir dans une note publiée mi-septembre. L’association s’inquiète ainsi "de la complétude des déploiements", notamment en zone très dense, là où les obligations des opérateurs sont minimales. "Aujourd’hui, ce raccordement est laissé au bon vouloir des opérateurs", explique Ariel Turpin délégué de l’Avicca. Aussi, au cœur des grandes métropole une part significative de la population (5% à Paris, beaucoup plus en province) connaît des "échecs de raccordement". Une aberration que l’autorité avait prévu de réduire drastiquement dans la version du cadre datant de février 2020. Or cette "obligation inconditionnelle de construction/rénovation des adductions manquantes ou inutilisables" a été supprimée dans la version de juin. Orange serait largement responsable de cette suppression. "Je peux comprendre l’opérateur historique car c’est lui qui finance la plupart de ces raccordements mais il y avait sans doute moyen de trouver un système pour que ces frais soit répartis équitablement entre tous les opérateurs", regrette l’Avicca. En attendant les métropoles sont assaillies de requêtes d’habitants - d’autant plus mécontents que le confinement et l’obligation de télétravail sont passés par là – et ne peuvent que les renvoyer vers les opérateurs.

Arrêt du cuivre : les RIP derniers servis ?

Elle note aussi des reculs sur les modalités d’arrêt du cuivre du réseau cuivre (notre article), principale avancée du nouveau cadre de régulation. On rappellera que cette opération, qui repose sur le bon vouloir d’Orange puisque le réseau cuivre lui appartient, s’opérera par "plaques". Elle aura pour préalable une migration massive des usagers vers la fibre, dont elle sera à la fois un moteur (grâce à la fixation d'une échéance) et un point d’aboutissement. L’Arcep propose de conditionner la bascule vers la fibre à la présence commerciale des 4 grands opérateurs nationaux (dits Ocen). Une clause qui devrait faire des RIP les derniers à bénéficier de la migration puisque aujourd’hui ils ne comptent en moyenne que 2 grands opérateurs contre 4 en zone AMII. Par ailleurs, en exigeant la présence des 4 Ocen, "c’est faire peu de cas des petits opérateurs qui sont là depuis le début sur les RIP". Orange pourrait même être tenté de jouer la montre dans les endroits où la concurrence est la moins développée… L’association note enfin que la régulation du marché entreprise, en privilégiant des offres fibre mutualisées – proche de celle du grand public mais avec des services en plus – pourraient nuire aux RIP pro des collectivités.  L’Avicca s’étonne "du peu de cas qui est fait de ces réseaux publics par le régulateur (…), et qui conduit à une dévalorisation de l’image et de l’attractivité de ces réseaux
".


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le statut de « zone fibrée » se matérialise et se réalise
« Réponse #19 le: 13 décembre 2020 à 00:26:45 »
Bonsoir,

A ce lien

https://www.zdnet.fr/actualites/extinction-du-cuivre-l-arcep-consacre-les-premieres-zones-100-fibrees-dans-l-hexagone-39914615.htm

Par Pierre Benhamou | Modifié le jeudi 10 déc. 2020 à 16:17

La bascule du cuivre vers la fibre vient de connaître une avancée majeure. L'Arcep a en effet attribué début décembre le statut de "zone fibrée" à deux territoires (regroupant 23 communes dans la Loire et 51 communes dans l'Aisne), qui seront les premiers à pouvoir profiter de ce statut pour accélérer leur transition vers le tout-fibre. Dans les faits, l'attribution de ce statut signifie que ces zones disposent désormais de réseaux à très haut débit en fibre optique entièrement déployés et opérationnels et présentent à ce titre des conditions favorables à une migration de masse du réseau cuivre vers la fibre.

« Le statut de "zone fibrée" doit permettre de qualifier les territoires où le réseau de fibre jusqu’à l’abonné (FttH) remplit les prérequis nécessaires à une migration de masse afin de déclencher sur ces territoires des mesures incitant à cette migration », indique-t-on du côté du régulateur, qui voit dans l'attribution de ce statut « une première étape de la transition vers le très haut débit ». Reste que l'attribution de ce "label" indispensable à l'extinction du cuivre ne se fait pas sans condition : l'ensemble des logements et locaux professionnels des territoires candidats doivent être raccordés à la fibre et éligibles à au moins une offre de détail.

L'obtention de ce statut s'impose comme un atout important – sans être indispensable – pour accélérer l'extinction du réseau cuivre sur un territoire donné. Ce n'est en effet qu'avec ce précieux sésame que les territoires peuvent s'exonérer de l’obligation d’équiper en cuivre les nouveaux bâtiments d’habitation. De quoi rendre plus facile la bascule, d'autant que ce "label" donne à Orange, délégataire du service universel, la possibilité de réduire son délai de prévenance – fixé sinon à cinq années – avant la fermeture de son réseau cuivre.

En février dernier, le régulateur envisageait en effet de limiter ce délai de prévenance à un mois pour les offres grand public et six mois pour les offres spécifiques aux entreprises. Seules conditions requises : « que le déploiement du réseau FttH sur la zone soit achevé pour que les habitants des locaux qui ne pourront plus souscrire d’offres sur cuivre puissent souscrire des offres sur fibre à un tarif raisonnable et que les opérateurs commerciaux aient eu le temps de venir se raccorder au réseau FttH sur la zone de fermeture »

Vers une hausse des tarifs du cuivre en zone fibrée
[/b][/color] ?[/b]

Si cette définition semble correspondre aux attendus du statut de "zone fibrée", c'est sur ce deuxième point que le bât blesse. En effet, si l'obtention de ce sésame constitue un atout important pour les territoires concernés – notamment en termes d'image – il ne garantit pas l'émergence d'un écosystème concurrentiel à long terme comprenant la mise à disposition d'un panel d'offres fibre. La faute à des tarifs d'accès au cuivre qui continuent encore à faire de l'ombre au FttH en raison de prix toujours concurrentiels.

Pour l'organisation Infranum – qui regroupe les industriels de la fibre – seule la mise en place par l'Arcep d'un mécanisme incitatif de régulation tarifaire renforcée du cuivre – traduisez la hausse des prix d'accès au cuivre – permettra d'accélérer significativement la migration du cuivre vers la fibre. Et de proposer que l'obtention de ce label – que l'Arcep attribuera désormais par vague tous les six mois – donne en outre droit à un financement public anticipé pour « sécuriser la pérennité du nouveau réseau fibre » ainsi qu'à des outils de communication « soutenus à l'échelle nationale » pour mieux valoriser l'attractivité des "zones fibrées".

Si le régulateur des télécoms avait indiqué en 2017 ne pas vouloir « mettre en œuvre, à ce stade, une telle évolution de la régulation tarifaire de la boucle locale cuivre », il n'a jamais fermé la porte à un encadrement renforcé des tarifs d'accès au cuivre pour les territoires détenteurs du statut de "zone fibrée". Interrogé sur une éventuelle modification à la hausse des tarifs de dégroupage du cuivre en zone fibrée par la rédaction de ZDNet, le régulateur n'avait pas encore répondu à l'heure où ces lignes sont écrites.

Pour rappel, Orange a indiqué en décembre 2019, lors de la présentation de son plan stratégie, son intention de fermer progressivement son réseau cuivre, qui devrait peu à peu s'éteindre, à compter de 2023, pour disparaître complètement à l'horizon 2030. « Il faut que chacun comprenne qu'on ne va pas garder indéfiniment deux réseaux fixes en France : un réseau de fibre optique avec une boucle locale et un réseau cuivre », faisait valoir Stéphane Richard l'an passé, lors d'une audition au Sénat, alors que l'opérateur historique déclarait investir pas moins de 500 millions d'euros par an dans l'entretien de ce réseau cuivre vieillissant
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« Modifié: 13 décembre 2020 à 09:49:00 par haut de france 59140 »

haut de france 59140

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le statut de « zone fibrée » se matérialise et se réalise
« Réponse #20 le: 04 août 2021 à 22:31:06 »
Bonjour,
https://www.01net.com/actualites/10-millions-de-foyers-concernes-par-l-arret-commercial-de-l-adsl-des-cette-annee-2040893.html

10 millions de foyers concernés par l’arrêt commercial de l'ADSL dès cette année
09/04/2021 à 15h15

Orange accélère l’extinction de son réseau cuivre. Après plusieurs expérimentations, il lancera la fin de la commercialisation de cette technologie immeuble par immeuble dans quelques mois.


« Nous avons l’ambition de fermer d’ici la fin de l’année 2021 10 millions de foyers », a déclaré le Secrétaire Général d’Orange Nicolas Guérin ce jeudi 4 avril lors de la conférence de l’Arcep sur les territoires connectés. Il s’agit de procéder à ce qu’Orange appelle « une fermeture à l’adresse » de la commercialisation du cuivre. Cela correspond à un arrêt immeuble par immeuble des mises en service d’offres téléphonique ou Internet (ADSL) reposant sur ce réseau.

Les immeubles devront impérativement être fibrés

« La fermeture technique se fera plutôt en 2022 », a précisé Nicolas Guérin. Le préalable, c'est que les habitations concernées soient fibrées et que les quatre gros opérateurs y soient présents. Une étape importante pour montrer un engagement irréversible vers la fermeture du cuivre et la transition vers la fibre, d’après l’opérateur historique.


Trois autres expérimentations de démantèlement

Le porte-parole d’Orange a précisé que quatre autres tests de démantèlement total, en plus de celui de Lévis Saint Nom, seraient lancés au deuxième trimestre. « Il faut une expérimentation sur une ville plus grande, sans doute en Ile-de-France. Il en faut aussi sur des villes où il y a des RIP, en Outre-Mer et dans des zones où il y a plus d’entreprises », a annoncé le Secrétaire Général d’Orange. Les quatre communes restent à identifier.
Concernant l’ensemble du territoire, l’opérateur historique a promis de présenter au plus tard au mois de septembre un plan de long terme pour échelonner la fin du cuivre entre 2021 et 2030.
                                                                                                                                                       Amélie CHARNAY
                                                                                                                                                       Journaliste


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le statut de « zone fibrée » se matérialise et se réalise
« Réponse #21 le: 07 août 2021 à 08:38:52 »
Bonjour,

A ce lien :

https://www.01net.com/actualites/adsl-pourquoi-c-est-le-debut-de-la-fin-et-pourquoi-c-est-pour-le-mieux-2043031.html



ADSL : pourquoi c'est le début de la fin, et pourquoi c'est pour le mieux
23/05/2021 à 15h15


Cette technologie lancée en 1999 dans notre pays a permis à des millions de Français d'accéder à Internet. Mais la couverture avancée de notre territoire en fibre permet aujourd'hui d'envisager son arrêt progressif.

Le 31 mars dernier a marqué une étape historique dans l'histoire des télécommunications. La petite commune de Lévis-Saint-Nom dans les Yvelines a dit adieu à son réseau cuivre, ainsi qu'au service téléphonique et ADSL qui y étaient associés.
Il ne s'agissait que d'une expérimentation mais cela préfigure bien ce qui va se passer partout en France à partir de 2023. C'est donc le début de la fin pour l'ADSL, cette technologie d'accès à l'Internet fixe lancée en 1999 dans notre pays et qui compte encore 16 millions de foyers utilisateurs, d'après les derniers chiffres de l'Arcep.


L'ADSL, qu'est-ce que c'est ?

L'ADSL est une technologie utilisant les lignes téléphoniques en cuivre pour échanger des données numériques. Elle a représenté un progrès considérable, car elle a permis de découpler le service téléphonique du service Internet.
Auparavant, il fallait choisir entre l'un ou l'autre. Ces utilisations ont pu être faites en parallèle et en simultané en exploitant des bandes de fréquence différentes, le tout sans risque d'interférence.

L'ADSL a aussi permis de bénéficier du haut débit, facilitant l'adoption d'Internet et l'accès à de nouvelles applications. Cette technologie a ensuite beaucoup évoluée d'un point de vue commercial, en France, où les opérateurs ont lancé le triple play (Internet + Téléphone + TV).
Des évolutions technologiques, comme le VDSL, ont également amélioré, quelques années plus tard, les performances et notamment le débit.
Pourquoi va-t-elle disparaître ?

Le déploiement de la fibre optique progresse rapidement en France. Le gouvernement a promis que tous les foyers en bénéficieraient d'ici 2025. Or, le réseau cuivre coûte plus de 500 millions d'euros par an.

Il est vieillissant puisqu'il repose sur des lignes qui ont été installées il y a plus de cinquante pour apporter le téléphone aux Français. Sans compter sa vulnérabilité aux orages et aléas météorologiques.

Orange, qui a pour mission de l'entretenir, est souvent confronté à des incidents, sans compter les nombreux vols de câble. L'opérateur historique se retrouve sans cesse interpellé par les élus locaux et l'Arcep pour intervenir plus rapidement lors des interruptions et maintenir une meilleure qualité de service. L'Etat et Orange n'ont donc aucun intérêt à conserver le réseau cuivre en doublon de la fibre optique, d'autant plus qu'il est énergivore.
Un départ en douceur

La fin de l'ADSL va se faire très progressivement. D'autre expérimentations en dehors de celle de Lévis-Saint-Nom sont en cours en France. Une nouvelle étape sera franchie avant la fin de l'année avec l'arrêt de la commercialisation de nouvelles lignes pour 10 millions de Français.
Une fermeture à l'adresse qui se fera immeuble par immeuble. La condition sine qua non étant bien entendu que la fibre optique soit proposée par les quatre opérateurs.

Une fermeture technique devrait suivre en 2022. Il s'agira enfin de procéder au démantèlement, c'est-à-dire au retrait des lignes de cuivre. L'opération se fera zone par zone jusqu'en 2030. Le chantier est énorme puisqu'il s'agit de retirer 1,1 million de câbles, dont 60% en sous-terrain.
Quels changements pour les utilisateurs ?


Les abonnés seront prévenus bien en amont de la fermeture du réseau cuivre. Ceux qui ne disposent que d'une ligne téléphonique ne seront pas contraints de souscrire à un abonnement Internet. Leur accès IP sera juste basculé de l'ADSL à la fibre optique sans surcoût.


En revanche, ceux qui veulent continuer à bénéficier d'un accès à Internet n'auront pas le choix : ils devront souscrire à un abonnement en fibre optique. Tout l'enjeu sera donc de les convaincre d'y passer.
                                                                                                                                                              Amélie CHARNAY
                                                                                                                                                              Journaliste


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le statut de « zone fibrée » se matérialise et se réalise
« Réponse #22 le: 10 août 2021 à 18:51:25 »
Bonjour,

ADSL : des millions de foyers n’y auront plus accès fin 2021

Lien :

https://www.sitegeek.fr/article-technologie/adsl-des-millions-de-foyers-ny-auront-plus-acces-fin-2021/


Alors que la course pour le déploiement de la 5G est toujours en cours, le secrétaire général d’Orange, Nicolas Guérin, a annoncé ce début avril pendant la conférence de l’Arcep que d’ici fin 2021, 10 000 000 de foyers n’auront plus accès à l’ADSL en France. En effet, tous les foyers répondant aux critères n’auront plus la possibilité de s’abonner à l’ADSL.

Orange met fin à son réseau cuivré

Orange tient à prendre un tout autre tournant et vise à moderniser tous ses réseaux. En effet, déjà en tête des opérateurs français à avoir activé le plus d’antennes 5G, Orange ne s’arrête pas là. L’opérateur historique annonce que les offres ADSL qui sont raccordées aux lignes de cuivre de la téléphonie fixe seront fermées. L’ex-France Télécom a pour objectif de procéder immeuble par immeuble dans les villes afin d’accélérer la transition vers la fibre et remplacer son réseau cuivre vieillissant. Ce projet commence dès fin 2021 et doit s’étendre sur 9 ans. De ce fait, Orange confirme à terme l’abandon total du réseau cuivre ADSL. Pour ça, l’opérateur français va démanteler des milliers de kilomètres de câbles.

Le démantèlement des lignes téléphoniques va engendrer la fin de la commercialisation des abonnements ADSL par les opérateurs français. L’objectif de cette manœuvre est de favoriser la souscription d’offres internet prenant en charge le très haut débit via la fibre. D’après Orange, l’arrêt des ventes des abonnements ADSL, limités au haut débit, prendra effet dès 2023. Si les usagers disposant déjà d’un abonnement ADSL pourront le conserver, aucune nouvelle mise en service ne sera possible.

Un projet titanesque qui s’étend sur le long terme

Pour commencer, Orange a annoncé récemment que pour mettre fin à l’offre ADSL d’une habitation, celle-ci devait être raccordée à la fibre et pouvoir bénéficier d’offres de la part des 4 grands opérateurs (Orange, Free, SFR et Bouygues Télécom) afin de laisser la liberté aux consommateurs de comparer les différentes offres internet. Leur objectif de 10 000 000 de foyers devrait rapidement être atteint étant donné que les grandes villes et des immeubles entiers sont concernés. Pour ce qui est des zones plus rurales, la fibre est encore en cours de déploiement, elles restent donc dépendantes du réseau téléphonique.


L’opérateur français veut commencer par démanteler le réseau cuivre dans une commune des Yvelines en guise de test. Par la suite, d’autres tests seront programmés pour le deuxième trimestre de 2021. En effet, Orange veut également faire des expérimentations sur une région plus grande comme l’Ile-de-France, dans des villes où des réseaux d’initiative publique sont présents, en Outre-mer ainsi que dans des zones où des entreprises sont implantées.

D’après le responsable de l’opérateur français, la fermeture technique se fera plutôt en 2022. La fin des lignes cuivrées étant programmée pour 2030, Orange présentera un plan sur le long terme en septembre afin de détailler les échéances à venir pour mener à bien ce projet.



Gwen