La Fibre
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Actus SFR Altice => Discussion démarrée par: BadMax le 05 mars 2015 à 11:21:39
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Le groupe de Patrick Drahi, SFR-Numericable, cumule les pertes
SFR-Numericable a publié, jeudi 5 mars, ses premiers résultats depuis le rachat du deuxième opérateur français par le câblo-opérateur en novembre 2014. Même si, de l’avis même de ses dirigeants, ceux-ci ne reflètent pas encore tout à fait la nouvelle entité, ils donnent une photographie de départ de sa situation.
Et elle n’est pas excellente. En 2014, le groupe a enregistré une perte nette de 175 millions d’euros, en raison de « frais financiers » dus au rachat. Des dépenses qui n’ont pas été compensées par les revenus de SFR. Le chiffre d’affaires a lui aussi baissé de 5 % pour atteindre 11,43 milliards d’euros, contre 12 milliards en 2014 (obtenu en cumulant les revenus des deux opérateurs en 2013).
Cette chute est due à « l’érosion des revenus mobiles », précise l’entreprise. Le revenu moyen par abonné a ainsi baissé de 5,9 % entre 2013 et 2014 : il a atteint 22,50 euros en raison d’une année où l’opérateur au logo rouge a multiplié les promotions pour contrer la pression concurrentielle. Ce revenu moyen résiste cependant dans le fixe, où il n’a baissé que de 0,6 %, à 34,10 euros. Principalement grâce à Numericable, dont l’offre très haut débit a crû de 4,5 % atteignant 1,54 million de clients.
LA CONFIANCE DEMEURE
Pour autant, les dirigeants du groupe semblent confiants : « SFR devient un opérateur de fibre et nous améliorons constamment les offres », explique Jérôme Yomtov, secrétaire général du groupe. Si les deux marques coexistent encore, l’opérateur commercialise aujourd’hui des offres de très haut débit fixe badgées SFR mais reposant sur le réseau et la box de Numericable. Un service qui, couplé aux offres mobiles du deuxième opérateur de France, devrait, selon le responsable, permettre d’attirer de nouveaux clients.
A cela s’ajoutent les mesures d’économies obtenues grâce aux synergies entre les deux entités : « Nous sommes au point de départ de nos 15 chantiers de synergies », explique M. Yomtov. Parmi eux, la simplification du réseau informatique ou la diminution du nombre de sous traitants. « SFR coupe très fortement les coûts, ce qui accrédite la possibilité de succès de ces chantiers ; le vrai challenge est de gagner des clients dans un tel contexte de tension budgétaire », explique Stéphane Beyazian, analyste chez Raymond James.
Très endetté, le nouveau groupe a besoin de revenir aux bénéfices pour supporter son passif. Surtout s’il souhaite poursuivre sa politique de rachat. Et faire une offre sur sa prochaine proie : Bouygues Telecom. D’autant que la maison mère, Altice, a annoncé elle aussi jeudi un déficit : le holding de Patrick Drahi a perdu 413 millions d’euros en 2014.
Aujourd’hui les analystes estiment que le ratio dette sur Ebidta de la holding est encore tenable. Mais qu’en sera-t-il s’il ne restaure pas vite la situation de SFR-Numericable et qu’il continue à perdre de l’argent ? Ou encore si une nouvelle guerre des prix éclate en France, forçant l’opérateur à baisser encore plus ses marges ? Les observateurs auront un début de réponse aux résultats du premier trimestre 2015, premier moment de vérité pour les nouvelles équipes.
Source : Le Monde (http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/05/le-groupe-de-patrick-drahi-cumule-les-pertes_4587641_3234.html), le 5 mars 2015 par Sarah Belouezzane
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Le déclin du mobile pèse sur les résultats de Numericable SFR
Le nouvel ensemble accuse une perte nette de 175 millions d'euros, due aux frais financiers. La baisse du nombre de clients et du revenu moyen par abonné mobile a aussi pesé sur la rentabilité.
Les effets de l'acquisition de SFR par Numericable sont déjà très marqués sur les résultats 2014 du nouvel ensemble fusionné, même si l'ex-filiale de Vivendi n'est consolidée que sur un mois. Le nouveau groupe Numericable SFR affiche ainsi une parte nette de 175 millions d'euros sur l'exercice, due essentiellement aux frais financiers : le groupe a dû lever la dette d'acquisition dès avril-mai et payer des intérêts alors que la contribution au résultat du numéro deux français des télécoms n'a été effective qu'au 1er décembre. Il va en outre devoir payer 1,9 milliard d'euros supplèmentaires pour racheter les 20% résiduels de Vivendi, qui aura cédé tout SFR pour 17 milliards d'euros.
Les chiffres sont difficilement lisibles et comparables : le parc de clients mélange ceux de Numericable, ceux de SFR et ceux de Virgin Mobile, également acheté au même moment. Toutefois, la mauvaise année de SFR dans le mobile a clairement pesé sur les résultats.
Sur l'ensemble de l'année, le chiffre d'affaires pro forma de Numericable-SFR s'est établi à 11,43 milliards d'euros, en baisse de 5%, essentiellement due « à l'érosion des revenus mobile tant dans le segment du résidentiel que dans celui de l'entreprise », une baisse partiellement compensée par le plan de réductions de coûts mis en place par le management précédent. Du coup, le résultat brut d'exploitation (Ebitda) ajusté et pro forma est en recul de 11% à 3,1 milliards d'euros, reflétant la dégradation de l'ARPU le revenu moyen par abonné mobile, tombé à 22,5 euros (-5,9%). La marge brute opérationnelle a diminué de 1,8 point à 27,1%.
« Carence d'investissements patente » de SFR
Le parc de clients grand public dans le mobile a diminué de 4,7%, à 16,2 millions, ce qui inclut les 14 millions de SFR environ, les 1,7 million de Virgin et le solde venant de Numericable (MVNO).
La refonte des tarifs dans le mobile sera annoncée avant le mois de mai, l'objectif étant de « stopper la décroissance du mobile, dans un marché extrêmement concurrentiel » a souligné le directeur financier, Thierry Lemaître. Il a évoqué les problèmes de qualité de réseau rencontrés par SFR l'an dernier, venant d'une « carence d'investissements assez patente, en particulier au troisième trimestre » : sur l'année, les investissements de SFR ont diminué de 150 millions d'euros.
Malgré ses plans ambitieux de déploiement dans la fibre (jusqu'au pied d'immeuble) et dans la 4G, le nouveau groupe n'a pas l'intention d'augmenter le niveau global d'investissement en 2015 en jouant sur « la maîtrise des coûts. » Si SFR a « fortement » amélioré sa couverture 4G à 50% fin 2014, c'est en fait en partie grâce à l'itinérance, partielle et temporaire, accordée par Bouygues Telecom dans le cadre du contrat de mutualisation signé par les deux opérateurs, a reconnu la direction de Numericable SFR.
Priorité au réseau câblé
Patrick Drahi, le principal actionnaire d'Altice, la maison-mère de Numericbale-SFR, avait prévenu dès le printemps dernier que son mot d'ordre était « investir mieux c'est investir plus. »
L'accent reste mis sur le réseau câblé rénové en fibre de Numericable qu'il faut remplir.
« Depuis fin novembre 2014, les ventes brutes de Numericable-SFR ont été 2,5 fois supérieures à celles de Numericable sur la même période en 2013. Cette dynamique se confirme sur les deux premiers mois de 2015 et laisse présager que 2015 sera bien l'année de la fibre » se félicite ainsi le groupe dans son communiqué de résultats.
Le parc de clients ADSL a diminué de 1,4% à 5,03 millions et cette décroissance « va se poursuivre en 2015 au bénéfice d'une migration de ces clients vers le réseau Très haut débit du groupe. » Le revenu moyen par abonné a légèrement baissé « en raison d'une politique de forte remise de SFR sur le FTTH », la fibre jusqu'à l'abonné, à laquelle Numericable a mis fin : il vient d'ailleurs d'augmenter de 2 à 3 euros le prix des abonnements de ses clients fixe.
« Nous préférons avoir des clients à valeur, nous leur proposons du très haut débit » a fait valoir Thierry Lemaître, qui se réjouit qu'il n'y ait « pas de cannibalisation, et le taux de churn (désabonnement) de Numericable diminue. » Le parc d'abonnés très haut débit a progressé de 4,5% sur l'année à 1,54 million de clients.
A 10h ce jeudi, l'action Numericable-SFR gagne un peu plus de 3% à la Bourse de Paris.
Source : La Tribune (http://www.latribune.fr/technos-medias/20150305tribf881e90f5/le-declin-du-mobile-pese-sur-les-resultats-de-numericable-sfr.html), le 5 mars 2015 par Delphine Cuny
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Après calcul, sur l'ensemble des clients fixe (ADSL + FTTB + FTTH), Numéricable-SFR perd 66 000 clients. Ce chiffre prend en compte la perte des clients du cuivre et l'augmentation du nombre de client en câble.
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La publication des graphes de recrutement bruts est intéressante, après celle de Martin Bouygues.
Le churn est pas triste, ici aussi, si la tendance est la même sur une année pleine.
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Tous ces "mauvais" chiffres sont plutôt bien accueuillis par les investisseurs, actuellement +4% :)
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Quel sort va être réservé aux abonnés SFR FTTH ?
Eux aussi devraient croître dans les zones sans câble où SFR va forcèment venir (que ce soit en tant qu'opérateur d'immeuble ou en mutualisant avec Orange).
Pour eux, toujours pas de La Box (qui à présent comporte une connexion WLAN, compatible avec un boîtier ONT si j'ai bien compris)?
On reste sur l'affreuse box Evolution?
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Lors de la conférence de présentation des résultats, ils annonçaient moins de promos à l'avenir afin de stabiliser l'arpu dans le fixe même si ça fait augmenter le taux de churn et fait baisser le nombre de clients bruts récupérés.
Par rapport au graphe que tom pouce parle, ça doit faire environ +166 000* abonnés brut "fibre" entre la semaine 46 (2014) et 07 (2015).
* à +/- 5k
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Tous ces "mauvais" chiffres sont plutôt bien accueuillis par les investisseurs, actuellement +4% :)
Oui, c'est naturel et les "mauvais" trimestres risquent encore de s'enchaîner quelque peu d'un point de vue commercial vu les changements stratégiques : arrêt des promos à outrance et hausse des prix générale. Chez SFR, ça fera un choc et les abonnés qui y venaient pour les prix très négociables iront sans doute chez Martin. Mais si ça permet de tirer le CA vers le haut et de se débarrasser de clients volatils, tant mieux !... et il n'y a pas que le B2C.
D'une part la dynamique ne s'inverse pas en quelques semaines, d'autre part le plan de fusion a l'air de bien se porter.
@Skender : laissons-leur un peu de temps. Rien que SFR à Paris intra-muros ça doit être 200 à 300k abonnés... à migrer sur du FTTH ou du FTTLA (il y en avait 360 chez Free). Et à plus long terme, l'un des 2 réseaux en doublon à gérer.
Je pense que le port WAN n'est pas là pour rien, reste à voir s'ils feront du RFOG comme ailleurs ou de la vraie fibre qui aurait vraiment de la gueule. NC n'est peut-être pas un champion de l'investissement réseau mais Drahi est un expert de l'optimisation financière et un grand des télécoms, il le montre tous les jours :)
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Le business plan annoncé par P. Drahi sur 2015 prévoit des pertes d'abonnés et une baisse des résultats si je me souviens bien. 2016 est supposé être l'année du renouveau.
De toute façon, les 15 plans stratégiques lancés vont mettre du temps à se lancer et à donner des résultats. Cela ne se fait jamais en un claquement de doigt.
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Je pense que Bouygues a une opportunité à saisir sur les clients à récupérer de SFR tant sur le fixe que le mobile.
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Pas que Bouygues :D
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C'est pas Free et sa vieille V5 à 32€ qui va récupérer des clients.
Je penche plutôt pour bouygues aussi ;)
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Sauf s'ils lancent d'ici 1 mois la nouvelle box promise au T1.
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À 20 euros ?
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Pour autant, les dirigeants du groupe semblent confiants : « SFR devient un opérateur de fibre et nous améliorons constamment les offres », explique Jérôme Yomtov, secrétaire général du groupe. Si les deux marques coexistent encore, l’opérateur commercialise aujourd’hui des offres de très haut débit fixe badgées SFR mais reposant sur le réseau et la box de Numericable. Un service qui, couplé aux offres mobiles du deuxième opérateur de France, devrait, selon le responsable, permettre d’attirer de nouveaux clients.
J'ai bien aimé la phrase humouristique du 1er article "SRF devient un opérateur de fibre" ::)
Moi j'ai vu le contraire ;D
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Surtout, SFR reste un opérateur fibre (en plus de l'ADSL et du mobile) et devient aussi opérateur câble.
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À 20 euros ?
Ou avec une innovation commerciale qu'on ne connaît pas, façon mobiles inclus ou appels vers le Maghreb à une époque.
A voir ce qu'ils vont inventer, ils n'ont pas le choix s'ils veulent récupérer leur part du gâteau non ?
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Surtout, SFR reste un opérateur fibre (en plus de l'ADSL et du mobile) et devient aussi opérateur câble.
C'est ds la façon dont c'est dit, avant il ne faisait pas de fibre et mnt avec le câble ils le deviennent ;)
Bel humour. ;D
Il faut vraiment trouver des journalistes compétant sur les nouvelles techno.
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Comment le total THD de SFR+NC du T3 (avant fusion) qui était de 1332k est devenu 1520K après fusion ? 188k de différence ! Le VDSL2 doit être compté, mais pas que cela...
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Ou avec une innovation commerciale qu'on ne connaît pas, façon mobiles inclus ou appels vers le Maghreb à une époque.
A voir ce qu'ils vont inventer, ils n'ont pas le choix s'ils veulent récupérer leur part du gâteau non ?
En tous cas, la seule innovation que je constate, c'est que Free se remet à diffuser largement son spot TV pub "Freebox 1giga" en ce moment, histoire d'occuper le terrain médiatique et de laisser penser que le "1 giga" se développe...
Alors que pas vraiment!
Sans même parler de l'incapacité de la Freebox Révolution à assurer du 1giga en mode routeur...
Free et l'art de la com' ;)
Mais finalement, tant qu'ils n'assistent pas à une régression de leur chiffre d'affaires, ils n'ont pas besoin de faire des efforts.... Le succès est toujours au rendez vous!
La nouvelle box au T1 j'y crois pas trop.
En tous cas, pas une box premium (c'est pour fin 2015 ça).
Ils peuvent jouer que sur le prix, pour faire chier SFR ;)
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Ils jouent déjà sur les prix via les VP, plus nombreuses que jamais...
La box premium est annoncée en retard, pour l'instant silence radio sur la box de base.
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Ouep mais les VP c'est très temporaire et en plus c'est valable qu'un an...
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Ils peuvent jouer que sur le prix, pour faire chier SFR ;)
Ou proposer 2 Gb/s en FTTH...
Tant que le débit fait vendre...
Un jour peut-être que les personnes comprendront que le ping, le débit montant et le peering sont aussi essentiels.
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La Révolution fait vendre aussi et c'est vrai que c'est une bonne box.
Mais maintenant y a en face La Box de SFR-NC qui reste toujours une bonne box.
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Mais maintenant y a en face La Box de SFR-NC qui reste toujours une bonne box.
Probablement meilleure, pour beaucoup de monde. Elle a pas mal de plus par rapport à la Freebox, il lui manque peut-être les fonctions de Freebox OS.
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Un jour peut-être que les personnes comprendront que le ping, le débit montant et le peering sont aussi essentiels.
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