Auteur Sujet: Michel COMBES PDG de SFR - France Inter 2016-09-06  (Lu 8650 fois)

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obinou

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Michel COMBES PDG de SFR - France Inter 2016-09-06
« Réponse #24 le: 12 septembre 2016 à 09:42:36 »
Personnellement je trouve que ces chiffres 1 % versus 0,01 % tiennent de la divination. Ça vient d'où ?
(et puis 0,01 % des sociétés, mettons que c'est le réel pourcentage, ça correspond à combien en valeur pécuniaire d'impôt ?)

C'était pour illustrer.
Remplace-les par les chiffres que tu veux ça change rien à la logique. D'ailleurs tu le montre toi-même juste en dessous en comparant l'IR à la TVA ( ce serais intéressant de comparer ça à l'IS.... même si c'est bien plus difficile que ça car l'IS ne représente qu'une petite partie des sommes engagés - comme l’impôt sur le revenu ne représente pas la totalité des sommes dues à l'état par un individu , quand on y intègre les taxes locales).

D'autre part une bonne partie des revenus retourne illico dans la sphère privée via les marchés publics, les DSP, .... (histoire de revenir au sujet de ce forum, mais bien sur ces montages ne sont pas que là).
Du coup c'est moins une histoire de pognon qu'une histoire de qui et comment est gérer la masse d'argent.
Et *à mon avis personnel* l'état a démontré qu'il n'était pas la structure idéale (en tous cas dans ses structures administrative et décisionnelles actuelles) pour disposer de cette masse monétaire, notamment à cause d'une inertie & complexité administrative qui fini par bloquer les buts recherchés (sans qu'il n'y ait de responsabilité individuelles - c'est "juste" la sclérose des process à l'heure où il y a une attente pour plus de légèreté, au moins au quotidien - ex : Uber (Ce qui plait dans Uber, c'est pas l'arnaque aux charges sociales, c'est la simplification et l'efficacité du système).

Après, le problème c'est que je suis d'accord pour dire que ce ne sont pas les sociétés privés , et encore moins les grandes , qui vont améliorer les choses dans l'intérêt général, c'est le moins que l'ont puisse dire.
Donc aujourd'hui, à mon avis, ce qui manque c'est un système différent - et on est loin d'en prendre le chemin.