Ils feront comme pour Noos. La marque SFR commence à avoir une image trop négative, à force d'être épinglée par l'UFC que choisir et d'autres organismes pour son service client.
Dès que le service client aura été un peu amélioré, il abandonneront la marque SFR pour Altice. Dans l'idée, ça permettra de faire table rase du passé.

Pas pour moi. Altice n'est pas une marque neuve, c'est le nom du holding financier de Patrick Drahi, qui a servi à racheter SFR (par l'intermédiaire de Numericâble). Or depuis le rachat, les plaintes des clients se sont multipliées. Je ne pense pas que l'image d'Altice soit meilleure que celle de SFR, au contraire.

Ce qui me parait cohérent à moi, c'est de réunir tous les achats successifs d'Altice (SFR, MEO Portugal, Suddenlink, Cablevision, Orange Dominique), sous le même nom. Et il y avait donc un intérêt financier, obtenir des royalties de l'utilisation de la marque Altice.

Mais bon, en début d'année 2017, les actionnaires avaient refusé ce système et imposé au moins pour l'année un système de stock options, liées aux résultats d'Altice, qui semblait aussi une bonne affaire aussi pour P. Drahi. Mais avec la chute en bourse, ce ne l'est plus du tout.

Il doit y avoir beaucoup moins de monde connaissant Altice par rapport à SFR.

Pas pour moi. Altice n'est pas une marque neuve, c'est le nom du holding financier de Patrick Drahi, qui a servi à racheter SFR (par l'intermédiaire de Numericâble). Je ne pense pas que l'image d'Altice soit meilleure que celle de SFR, au contraire.

C'est une recette qui a déjà été appliquée...
Numéricable n'était pas non plus une marque neuve, lorsqu'elle a remplacé Noos.
Le nom de la holding est très peu connu, à part pour les gens qui s'intéressent aux télécoms (tout comme Illiad...). L'image du nom Altice n'est pas négative, elle est juste inexistante et à construire.

Sinon, pourquoi y avoir renoncé, si cela doit ramener des abonnés par une meilleure image de marque ?

Parce que c'est une cartouche que l'on ne peut pas griller trop souvent... il faut le faire au bon moment.
À l'époque de Numéricable, le bon moment c'est quand les problèmes d'unification des réseaux ont commencé à être résolus.
À l'époque d'Altice, ce sera peut-être quand le service client sera enfin à la hauteur.

Je ne crois pas que les clients souhaite ce changement de nom ?

Moi, je suis persuadé que les clients s'en moquent totalement mais alors 

On veux surtout un meilleur service client en France .

On veut le beurre et l'argent du beurre, on veut des prix bas et une hotline en France etc etc. Pourquoi croyez-vous donc que Free licencie par centaines dans ses centres d'appels ?

Oui, pour préciser la citation :

Mais au-delà du désir de bâtir un groupe unifié, Patrick Drahi a un intérêt matériel à faire disparaître SFR, Hot, Cablevision… La marque Altice ne fait pas partie des actifs du groupe, mais appartient au fondateur en personne. Bon prince, jusqu’en 2015, l’entrepreneur mettait cet actif immatériel à disposition du groupe gracieusement.
Bronca au sein des actionnaires minoritaires

Changement de pied l’année suivante, au moment où l’ancien élève de Polytechnique réfléchit à rebaptiser ses actifs. L’entrepreneur signe avec son groupe un nouveau contrat – payant cette fois – pour l’utilisation d’Altice. « Le groupe a le droit d’utiliser de manière exclusive la marque Altice dans le monde entier dans ses activités de télécommunications, de contenus et de médias », dit le rapport annuel 2016.

Utiliser Altice coûtera au groupe éponyme 0,2 % des revenus, plus une part variable de 5 % calculée sur l’amélioration des « cash flow » (flux de trésorerie). Combien cela représente-t-il ? 41,3 millions d’euros en 2016 alors même que la marque Altice n’a pas encore d’existence commerciale. Ensuite « 700 millions d’euros sur cinq ans », a calculé un actionnaire minoritaire.

La suite dans un du Capital d'Août 2017 :

Mais aussi une belle opération financière pour le tycoon, qui a déposé la marque Altice à l’Inpi dès 2001. Pour son utilisation, et sa prestation de chef, il a proposé d’être rémunéré en royalties en fonction des bénéfices. "Trop facile", a rétorqué un actionnaire minoritaire sous les approbations. La nouvelle formule est plus aléatoire, mais offre des chances de gain plus élevées : 30 millions de stock-options lui ont été accordées, via sa holding luxembourgeoise Next Alt. Un tiers lui est déjà acquis, et le reste dépendra de la Bourse. Soit 360 millions d’euros dans sa poche si le cours double d’ici fin 2021, et 1,1 milliard s’il triple !

https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-montage-qui-permet-a-drahi-de-se-faire-une-fortune-avec-altice-1240867

Mais pour l'instant l'action n'a ni doublé, ni triplé...