Auteur Sujet: Le torchon brûle entre SFR et la région Grand Est  (Lu 18775 fois)

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tdamienjd

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Le torchon brûle entre SFR et la région Grand Est
« le: 28 juin 2017 à 20:23:53 »
La région Grand Est s’apprête à sélectionner NGE-Altitude pour déployer le très haut débit dans sept départements. SFR, qui était candidat, menace de déployer son propre réseau en concurrence avec celui de la région Grand Est.

Le déploiement de la fibre optique en France, ce vaste chantier lancé par François Hollande qui promet de couvrir l'Hexagone en très haut débit d'ici à 2022 est tout, sauf un long fleuve tranquille. Et dans certaines régions, il déchaîne même les passions. La région Grand Est en est une belle illustration, vu la bataille qui vire au bras de fer avec SFR.

L'opérateur du tycoon Patrick Drahi s'est porté candidat à l'appel d'offres lancé par cette région en vue d'obtenir la délégation de service public pour y déployer l'Internet à très haut débit dans sept départements (Ardennes, Marne, Haute Marne, Meurthe et Moselle, Meuse, Vosges). Ce n'est pas n'importe quel type de contrat. Avec 900.000 prises de fibre optique, pour un coût de chantier atteignant 1,3 milliard d'euros, c'est le plus gros « RIP » de France, ces réseaux d'initiative publique cofinancés par les collectivités territoriales et les opérateurs privés, pour déployer la fibre dans les zones les moins denses du territoire.

SFR, Orange et Axione, perdants de l'appel d'offres

Seulement voilà : a priori, SFR est plutôt mal parti pour le remporter. Orange et Axione, qui avaient aussi postulé, ont été éliminés dès le premier tour. Et selon nos informations, c'est NGE-Altitude qui, pour l'heure, a les faveurs de la région Grand Est. La procédure est toujours en cours : il ne manque plus qu'un vote de la commission permanente pour confirmer ce choix, le 13 juillet prochain.

Apprenant la nouvelle, le président de SFR Michel Combes, furieux, s'est fendu d'un courrier adressé dimanche à Philippe Richer, président du conseil régional du Grand Est, où il met en cause la procédure de sélection. « D'après certaines informations, l'analyse des offres ne se ferait pas dans les conditions d'objectivité et de neutralité indispensables à toute procédure visant l'obtention d'une concession de service public », pointe-t-il, dans sa lettre, dont « Les Echos » ont eu connaissance, se réservant la possibilité d'un recours.

Déclarez-nous vainqueur, sinon on plante votre réseau !

Et ce n'est pas tout. Il menace même carrèment de construire son propre réseau, à côté de celui de NGE-Altitude, sans subventions publiques donc. Normalement,dans les zones les moins denses du territoire, il est prévu qu'un seul réseau soit construit. Il est ensuite ouvert aux opérateurs télécoms (SFR, Orange, Free...) pour qu'ils y commercialisent leurs offres (Internet, téléphonie, télévision).

Mais pour SFR, il est hors de question d'utiliser le réseau d'un autre. « Si notre offre n'était pas retenue, nous vous informons que le groupe SFR ne sera pas client de votre éventuel réseau, écrit Michel Combes, et entreprendra dans les prochains jours des déploiements FTTH (fibre jusqu'à l'abonné, NDLR) sur fonds propres pour couvrir l'intégralité du territoire concerné d'ici à la fin 2020. »

Mieux encore, il ajoute qu'Orange et le Crédit Mutuel, partenaire financier de SFR, « ont confirmé vouloir être clients de notre réseau, ce qui signifie que les business plans soumis par notre concurrent (NGE-Altitude, NDLR) à votre appel d'offres ne sont probablement pas atteignables. » Orange dèment cependant tout engagement de ce type dans une telle hypothèse. Mais le message de SFR est clair : déclarez-nous vainqueur, sinon on plante votre réseau ! Une méthode plutôt cavalière. « Nous avons un sentiment de Far West », disait récemment Sébastien Soriano, président de l'Arcep, sur la manière dont se déploie le très haut débit sur le territoire. Un bon résumé de la situation, manifestement.


Source : Fabienne Schmitt, Les Echos, le 28/06/2017

alain_p

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Le torchon brûle entre SFR et la région Grand Est
« Réponse #1 le: 28 juin 2017 à 22:44:55 »
Oui, c'est un courrier très étrange. S'il y a eu des problèmes sur les procédures de marché public, qu'il porte plainte. Quand à financer un tel RIP, sur fonds propres, 1.3 milliard d'€, quand on a déjà 15 milliards de dettes, et que l'on est dans le rouge financièrement, c'est peu crédible... Cela fait mauvais perdant.

frederic09

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Le torchon brûle entre SFR et la région Grand Est
« Réponse #2 le: 29 juin 2017 à 08:34:14 »
C'est du grand n'importe quoi de la part de SFR.

vivien

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Le torchon brûle entre SFR et la région Grand Est
« Réponse #3 le: 29 juin 2017 à 09:11:39 »
le Crédit Mutuel, partenaire financier de SFR, va lancer des offres FTTH ?

C'est une info exclusive ou un loupé ?

Nico

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Le torchon brûle entre SFR et la région Grand Est
« Réponse #4 le: 29 juin 2017 à 09:23:13 »
C'est du grand n'importe quoi de la part de SFR.
C'est important de s'inspirer des meilleurs ;).

octal

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Le torchon brûle entre SFR et la région Grand Est
« Réponse #5 le: 29 juin 2017 à 18:07:44 »
Internet à très haut débit : le torchon brûle entre SFR et la région Grand Est
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/030416630107-internet-a-tres-haut-debit-le-torchon-brule-entre-sfr-et-la-region-grand-est-
La région Grand Est s’apprête à sélectionner NGE-Altitude pour déployer le très haut débit dans sept départements.SFR, qui était candidat, menace de déployer son propre réseau en concurrence avec celui de la région Grand Est.

Le déploiement de la fibre optique en France, ce vaste chantier lancé par François Hollande qui promet de couvrir l'Hexagone en très haut débit d'ici à 2022 est tout, sauf un long fleuve tranquille. Et dans certaines régions, il déchaîne même les passions. La région Grand Est en est une belle illustration, vu la bataille qui vire au bras de fer avec SFR.

L'opérateur du tycoon Patrick Drahi s'est porté candidat à l'appel d'offres lancé par cette région en vue d'obtenir la délégation de service public pour y déployer l'Internet à très haut débit dans sept départements (Ardennes, Marne, Haute Marne, Meurthe et Moselle, Meuse, Vosges). Ce n'est pas n'importe quel type de contrat. Avec 900.000 prises de fibre optique, pour un coût de chantier atteignant 1,3 milliard d'euros, c'est le plus gros « RIP » de France, ces réseaux d'initiative publique cofinancés par les collectivités territoriales et les opérateurs privés, pour déployer la fibre dans les zones les moins denses du territoire.
SFR, Orange et Axione, perdants de l'appel d'offres

Seulement voilà : a priori, SFR est plutôt mal parti pour le remporter. Orange et Axione, qui avaient aussi postulé, ont été éliminés dès le premier tour. Et selon nos informations, c'est NGE-Altitude qui, pour l'heure, a les faveurs de la région Grand Est. La procédure est toujours en cours : il ne manque plus qu'un vote de la commission permanente pour confirmer ce choix, le 13 juillet prochain.

Apprenant la nouvelle, le président de SFR Michel Combes, furieux, s'est fendu d'un courrier adressé dimanche à Philippe Richert, président du conseil régional du Grand Est, où il met en cause la procédure de sélection. « D'après certaines informations, l'analyse des offres ne se ferait pas dans les conditions d'objectivité et de neutralité indispensables à toute procédure visant l'obtention d'une concession de service public », pointe-t-il, dans sa lettre, dont « Les Echos » ont eu connaissance, se réservant la possibilité d'un recours.
Déclarez-nous vainqueur, sinon on plante votre réseau !

Et ce n'est pas tout. Il menace même carrèment de construire son propre réseau, à côté de celui de NGE-Altitude, sans subventions publiques donc. Normalement,dans les zones les moins denses du territoire, il est prévu qu'un seul réseau soit construit. Il est ensuite ouvert aux opérateurs télécoms (SFR, Orange, Free...) pour qu'ils y commercialisent leurs offres (Internet, téléphonie, télévision).

Mais pour SFR, il est hors de question d'utiliser le réseau d'un autre. « Si notre offre n'était pas retenue, nous vous informons que le groupe SFR ne sera pas client de votre éventuel réseau, écrit Michel Combes, et entreprendra dans les prochains jours des déploiements FTTH (fibre jusqu'à l'abonné, NDLR) sur fonds propres pour couvrir l'intégralité du territoire concerné d'ici à la fin 2020. »

Mieux encore, il ajoute qu'Orange et le Crédit Mutuel, partenaire financier de SFR, « ont confirmé vouloir être clients de notre réseau, ce qui signifie que les business plans soumis par notre concurrent (NGE-Altitude, NDLR) à votre appel d'offres ne sont probablement pas atteignables. » Orange dèment cependant tout engagement de ce type dans une telle hypothèse. Mais le message de SFR est clair : déclarez-nous vainqueur, sinon on plante votre réseau ! Une méthode plutôt cavalière. « Nous avons un sentiment de Far West », disait récemment Sébastien Soriano, président de l'Arcep, sur la manière dont se déploie le très haut débit sur le territoire. Un bon résumé de la situation, manifestement.
Fabienne Schmitt

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tdamienjd

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Le torchon brûle entre SFR et la région Grand Est
« Réponse #6 le: 01 juillet 2017 à 12:20:17 »
Très haut débit : la région Grand Est refuse de céder au chantage de SFR

Philippe Richert, le président de la région Grand Est, n’a pas apprécié les menaces proférées par SFR. L’opérateur redoute de perdre un appel d’offres pour déployer le très haut débit dans cette région.

Nouvel épisode dans le bras de fer entre SFR et la région Grand Est. Philippe Richert, le président de la région Grand Est, n'a pas apprécié la réaction de Michel Combes, président de SFR. Celui-ci, comprenant qu'il est plutôt mal parti pour remporter un appel d'offres de la région visant à y déployer le très haut débit dans sept départements, s'est fendu d' un courrier adressé dimanche à Philippe Richert, avec menaces et chantage à l'appui, révélé par « Les Echos ».

Dans cette lettre, SFR menace de déployer son propre réseau très haut débit dans la région Grand Est, si sa candidature n'est pas retenue. En clair, il serait en concurrence avec le vainqueur de l'appel d'offres dans une zone où il a été établi (par l'Etat, organisateur du plan Très haut débit), dès le départ, qu'un seul réseau devait être construit. Pire, il menace même de prendre des mesures pour planter le réseau de la région Grand Est...

Frappé par cette attitude très cavalière, Philippe Richert a choisi d'y répondre de manière ferme, opposant une fin de non-recevoir à SFR dans une lettre envoyée vendredi à Michel Combes, dont « Les Echos » ont eu connaissance. « Vous comprendrez que je n'envisage pas de donner quelle que suite que ce soit à votre courrier », y indique-t-il, parlant d'une « tentative d'interférence dans une procédure d'attribution parfaitement réglementée. »

Un appel d'offres majeur

L'appel d'offres en question est majeur, puisqu'il concerne 900.000 prises de fibre optique, pour un coût de chantier atteignant 1,3 milliard d'euros. Cela en fait le plus important « RIP » de France, ces réseaux d'initiative publique cofinancés par les collectivités territoriales et les opérateurs privés, pour déployer la fibre dans les zones les moins denses du territoire. Preuve que SFR y accorde une importance particulière, Patrick Drahi, propriétaire de SFR, est, fait rare, venu en personne, défendre la candidature de son opérateur, auprès de la région Grand Est.

Or, pour l'heure, c'est NGE-Altitude qui tient la corde pour remporter l'appel d'offres, selon nos informations. Ce qui n'est pas du goût de Michel Combes qui, dans sa lettre, met en cause la procédure de sélection. Il estime ainsi qu'elle « ne se ferait pas dans les conditions d'objectifvité et de neutralité indispensable à toute procédure visant l'obtention d'une concession de service public. » SFR menace de déposer un recours en justice.

« Il s'agit là d'une accusation particulièrement grave en ce qu'elle suggère des agissements susceptibles de recevoir une qualification pénale », accuse Philippe Richert, dans sa réponse à Michel Combes. « J'ose espérer que vous en mesurez toute la gravité » ajoute-t-il, contestant toute irrégularité.

Même pas peur...

Le président de la région Grand Est n'entend d'ailleurs pas céder à la menace de SFR de construire son propre réseau, si sa candidature devait être rejetée. Et de tout faire pour réduire à néant le réseau du vainqueur de l'appel d'offres. Dans sa réponse, Philippe Richert s'étonne de ces « mesures de rétorsion, dans l'objectif avoué de nuire à un projet d'intérêt général qui constitue un enjeu majeur pour l'aménagement du territoire. »

Michel Combes avait notamment embarqué Orange dans son aventure en indiquant que l'opérateur historique, ainsi que le Crédit Mutuel, partenaire financier de SFR, avaient « confirmé vouloir être clients » de son réseau. « Ce qui signifie, poursuivait-il, que les business plans soumis par notre concurrent (NGE-Altitude, NDLR) à votre appel d'offres ne sont probablement pas atteignables. » Orange a cependant dèmenti tout engagement de ce type.

« Vos propos, allégations et menaces, ne peuvent être analysés que comme une tentative d'intimidation à l'encontre de personnes dépositaires de l'autorité publique ou investie d'un mandat électif public », écrit encore Philippe Richert, à Michel Combes, estimant qu'un « tel comportement pourrait relever de l'article 433-3 du code pénal qui sanctionne les menaces et actes d'intimidation commis contre les personnes exerçant une fonction publique. »



Source : Fabienne SCHMITT, Les Echos, 30/06/2017

EDT : 18h40 : Rectification du premier paragraphe. Merci alain_p ;)
« Modifié: 01 juillet 2017 à 18:39:42 par tdamienjd »

alain_p

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Le torchon brûle entre SFR et la région Grand Est
« Réponse #7 le: 01 juillet 2017 à 17:50:35 »
Il manque un bout de phrase au premier paragraphe (à l'origine un lien url), qui gêne la compréhension de l'article :

"...s'est fendu d' un courrier adressé dimanche à Philippe Richert, avec menaces et chantage à l'appui..."

Sinon, je trouve effectivement la lettre de menaces d'un grand patron envers un élu choquante. S'il y a un problème de procédure de marché public, il peut se contenter de le souligner avec des faits précis, et menacer de porter plainte si ce n'est pas rectifié. Là, il n'y a aucun fait précis reproché, sauf la menace de casser le réseau concurrent qui serait mis en place.

Cela pourrait effectivement tomber sous le coup de la loi, et donc de l'article 433-3 " Des menaces et actes d'intimidation commis contre les personnes exerçant une fonction publique". C'est bien que Philippe Richert ait répondu à Michel Combes de la sorte. Il est probable que les deux courriers aient été transmis aux Echos par le Conseil Régional, pour les mettre sur la place publique. Ce n'est pas une très bonne publicité pour SFR, surtout vis à vis des autres élus. Je suis étonné que Michel Combes ait commis l'imprudence d'écrire de tels propos dans un courrier. Sentiment d'être intouchable d'un grand patron polytechnicien ? Frustration de penser être en passe de perdre un marché, pas encore notifié, qui comptait semble-t-il beaucoup pour SFR ?

jack

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Le torchon brûle entre SFR et la région Grand Est
« Réponse #8 le: 01 juillet 2017 à 20:23:33 »
Seul le fou confonds menace et avertissement;

Philoutix

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Le torchon brûle entre SFR et la région Grand Est
« Réponse #9 le: 02 juillet 2017 à 13:05:52 »
Juridiquement, un opérateur peut-il décider de lui-même de construire un réseau concurrent à un RIP ? Je n'aborde pas la question économique mais juridique ? Je n'ai jamais rien lu l'interdisant même si cela semble illogique.

PS : J'ai déjà quelques échos de certains RIP qui aimeraient être repris par Orange, à priori certains ont surestimé leur capacité financière et technique ... Il a raison Soriano, le développement de la fibre est assimilable au far west.

eruditus

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« Réponse #10 le: 02 juillet 2017 à 13:51:40 »
Oui

Pour ton PS, le sens de l'histoire fera que les RIPs seront repris / vendus à terme aux opérateurs.

alain_p

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Le torchon brûle entre SFR et la région Grand Est
« Réponse #11 le: 02 juillet 2017 à 15:27:39 »
Mais historiquement, les RIPs, des zones moins denses, n'ont pas intéressé les opérateurs, ils ne se sont pas portés candidats pour les reprendre en AMII. Donc déclarer maintenant que l'on va déployer une grande région rurale, où le prix à la prise doit être élevé (1.3 milliard/900.000 prise ~1400 euros la prise), sur fond propre, bof...

SFR comme les autres aurait bien besoin des subventions publiques pour cela (et cela lui ferait une bonne rentrée financière). Mais bon, le Crédit Mutuel, partenaire financier de SFR, va peut-être leur prêter un milliard supplèmentaire pour cela ? Ils ne sont plus à cela prêt...

Peut-être que dans le futur, les RIPs seront revendus à petit prix aux opérateurs, après avoir été subventionnés par de l'argent public, mais pour l'instant, il faut encore les déployer.

P.S : je crains, de façon réaliste, que cela se limiterait, à l'exemple d'Orange pour Bourg en Bresse, à ne déployer que quelques zones plus denses et plus rentables, pas en AMII, pour casser le modèle économique du RIP, et à laisser tout le reste en jachère.