La Fibre
Forum : => La Fibre FTTH (Fiber To The Home) =>
Raccordement de l'immeuble a la fibre => Discussion démarrée par: vivien le 21 mai 2008 à 07:50:45
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Si on fait un résumé FAI par FAI :
Orange :
Technologie utilisée sur ses propres immeubles : Gpon 2,4 Gb/s (sans possibilité de "dégroupage" au NRO)
Compatibilité de la Livebox FTTH : Gpon 2,4 Gb/s (possibilité technique d'en faire une P2P rapidement)
Orange ne souhaite pas acheter de la bande passante à un concurrent pour faire son offre d'où son refus d'être sur le Pau Broadband Country.
Immeubles fibrée par Free en P2P, Neuf en P2P / Gpon :
=> Pas d'offre Orange à court terme avec une présence d'Orange à coté des NRO de Free / Neuf
=> Pas d'offre Orange à court terme avec un achat de bande passante a Free / Neuf
=> Offre possible en amenant la fibre directement dans l'immeuble et en se raccordant au point de flexibilité opérateur tiers. Pour rappel, Orange a déjà des fourreaux arrivant dans l'immeuble.
Immeubles fibrée par Numericable en FTTLA :
=> Pas d'offre Orange à court terme.
Immeubles du Pau Brodaband Country :
=> Refus d'Orange depuis toujours.
Neuf-SFR :
Technologie utilisée sur ses propres immeubles : P2P, Gpon selon les zones (et VDSL2 pour les immeubles Erenis)
Compatibilité de la NeufBox v5 : ADSL2+, VDSL2, P2P et Gpon
Neuf semble vouloir être partout où c'est financièrement réalisable en s'adaptant au réseau. Il en résulte une offre qui n'est pas homogéne en terme de débit (a Paris les immeubles VDSL2 on un débit plus faible que les immeubles P2P) et en terme de Prix (l'offre fibre optique est proposée avec 5€ de plus sur les différentes offres sur le réseau Axione)
Immeubles fibrée par Free en P2P :
=> Offre Neuf imminente
Immeubles fibrée par Orange en Gpon :
=> Offre possible dès que le régulateur (ARCEP) aura forcé Orange à avoir des tarifs abordable. Il s'agira sûrement d'une offre en Gpon sur les infrastructure d'Orange (achat de bande passante)
Michel Paulin a mentionné des "différents" avec Orange sur leurs discussions d'interopérabilité.
"Orange refuse de le faire dans ses conditions qu'on considère suffisamment concurrentielles", a déploré le dirigeant.
Immeubles fibrée par Numericable en FTTLA :
=> Non à court terme. Demande entre autre une évolution réglementaire. Numericable ne peut utiliser ses fibre pour faire du Gpon.
Immeubles du Pau Brodaband Country :
=> Neuf est le seul FAI grand public ayant accepté de venir sur le PBC (avec un supplèment tarifaire de 5€/ mois)
Free :
Technologie utilisée sur ses propres immeubles : P2P
Compatibilité de la FreeBox optique : FTTH P2P uniquement (il n'est pas possible de la brancher en Gpon même en branchant un SFP dans le port disponible)
Free souhaite maîtriser les équipements actifs ce qui exclut un achat de la bande passante à un concurrent pour faire son offre.
Immeubles fibrée par Orange en Gpon et Neuf en Gpon :
=> Pas d'offre Free à court terme avec un achat de BP a Orange
=> Offre possible en amenant la fibre directement dans l'immeuble et en se raccordant au point de flexibilité opérateur tiers. Toutefois Free devant faire des travaux lourd et négocier avec le syndic pour arriver dans l'immeuble cette solution ne semble pas envisagée aujourd'hui.
Immeubles fibrée par Neuf en P2P :
=> Offre Free imminente
Immeubles fibrée par Numericable en FTTLA :
=> Pas d'offre Free à court terme.
Immeubles du Pau Brodaband Country :
La réponse de Free :
Date: Sun, 10 Dec 2006 23:30:37 +0100
Subject: Re: [FRnOG] Re: [FRnOG] Re: [FRnOG] Re: [FRnOG] RE: [FRnOG] Content Delivery Network (CDN) à la francaise
From: Alexandre Archambault
Selon Vivien GUEANT (citeFibre) le 8/12/06 13:08:
> > Ce modèle est déjà présent par exemple sur Pau en FTTH :
> > http://eco.agglo-pau.fr/Initiatives/PBC/pbc.asp (http://eco.agglo-pau.fr/Initiatives/PBC/pbc.asp)
> > 5FAI sont déja présents…
Ahem, Pau à la base c’était une bonne idée, simplement, il se trouve qu’il y
a pas mal de points bloquants au regard de l’architecture retenue par Free,
ce qui ne veut pas dire pour autant que d’autres n’y trouveront pas leur
compte.
En (très) gros, d’une part le modèle de Pau ne garantit par une continuité
directe entre l’abonné et le NRO, et d’autre part le maillage retenu est un
peu délirant avec pratiquement autant de NRO que pour une ville comme Paris
qui compte quand même un peu plus d’abonnés à raccorder, et pour couronner
le tout des NRO pas vraiment adaptés pour la colocalisation des équipements
des opérateurs qui souhaiteraient maitriser l’actif.
Alec,
Date: Sun, 10 Dec 2006 22:31:37 +0100
Subject: Re: Re: [FRnOG] Re: [FRnOG] RE: [FRnOG] Content Delivery Network (CDN) =?ISO-8859-1?B?4CA=?=la francaise
From: Alexandre Archambault
Selon Laurent GUERBY le 8/12/06 23:02:
>> Donc en resumé l’isp est surtout intéressé par des infra “passive”
>> fibre, pop….
>
> Est-ce que le (ou les) point de vue des ISP majeurs en France sur le
> sujet (quoi deployer au niveau d’infrastructure fibre sur argent public
> pour que cela soit interessant a exploiter par l’ISP, par exemple le
> nombre de liaison par PoP, …) est exprimé publiquement quelque part ?
Oui.
En ce qui concerne Free, tout ce qui ne s’insère pas harmonieusement dans le
réseau (traduire : tout ce qui n’est pas passif et non optimisé au niveau
local, coucou Pau) et/ou revient plus cher qu’un déploiement + exploitation
en propre, no way.
Alec,
Source : Alexandre Archambault dans FRnOG, repris par le Journal du Freenaute (http://www.journaldufreenaute.fr/12/12/2006/ftth-les-chances-de-voir-free-a-pau-semblent-compromises.html)
Numericable :
Compatibilité de la Box Numericable : DOCSIS v2.0, DOCSIS v3.0
Numericable a le plus grand réseau de fibre optique arrivant à l'entrée des immeubles et fait du FTTLA (Fiber To The Last Amplifier) .
A Paris, la fibre Numericable utilise les fourreaux FT et France Telecom à Interdit d'utiliser ces fibres pour en faire du FTTH Gpon.
Toutefois on peut penser qu'il y aura une évolution réglementaire afin de permettre a Numericable de faire du Gpon sur son réseau.
Numericable ne semble pas intéressé par les offres des concurrents actuellement (il faut dire que Numericable est déja présent en FTTLA dans beaucoup d'immeuble ou ses concurents déploie le FTTH)
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Vivien, peux-tu citer tes sources, stp?
Plusieurs affirmations nécessitent (à mon avis) plus de précision:
* Offre imminente de Neuf sur les réseaux Free (alors que Free n'y est même pas!)
* offre imminente de Free sur réseau Neuf
* impossibilité de la freebox de faire du GPON (surprenant)
* Numéricâble ne peux pas utiliser ses fibres pour faire du GPON. Nécessite une évolution réglementaire.
Merci d'avance.
Leon.
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* Offre imminente de Neuf sur les réseaux Free (alors que Free n'y est même pas!)
* offre imminente de Free sur réseau Neuf
Il y a une forte pression de syndic pour que les opérateurs prouvent qu'ils sont Interopérabilité.
Certains propriétaires d'un grand nombre d'immeuble (type OPAC) ont démarré des expérimentations de ce type : 3 immeubles tests sont fibrés par Orange / Neuf / Free. Cela permet de valider les offres des 3 FAI sur le terrain. L'opérateur qui sera retenu doit prouver qu'il est Interopérabilité en proposant des offres sur les 3 immeubles. Avec Orange les problèmes sont nombreux mais avec Free et Neuf il semble que cela pourrait se débloquer sous la pression. Je n'ai malheureusement pas de "preuves" à t'apporter.
* impossibilité de la freebox de faire du GPON (surprenant)
On ne gère pas le pas le GPON comme on gère une connexion ethernet. Il ne suffit pas de remplacer le SFP 100 Mb/s par un SFP 2.4 Gb/s pour passer en GPON. Le GPON inclus une électronique complexe qui n'est pas inclus dans la Freebox optique. Les réseaux PON intègrent en standard des solutions de cryptage et d’authentification pointues (Le G-PON est crypté seulement dans le sens descendant puisqu’il est diffusé à tous. Dans le sens montant, il est reçu uniquement par le Central, en théorie du moins)
Un autre casse tête concerne l'émission qui doit etre gérée finement pour ne pas avoir de colision :
Des règles régissant le partage de la fibre optique entre le coupleur et l’OLT sont nécessaires, dans le sens descendant pour que chaque abonné ne reçoive que les informations qui le concernent, et dans le sens montant pour que l’OLT soit en mesure de recevoir distinctement les signaux provenant de chaque ONT.
- dans le sens descendant : les données envoyées par l’OLT sont étiquetées en fonction de leur destinataire. Tous les ONT reçoivent toutes les données mais seul l’ONT concerné les retransmet dans le réseau interne de l’abonné. Le débit instantané du PON est partagé entre tous les abonnés qui reçoivent des données. Si un seul abonné télécharge, il peut disposer de tout le débit maximum autorisé par le PON (sauf limitation mise en place par l’opérateur, par choix commercial ou technique vis à vis de son réseau de collecte).
- dans le sens montant : le coupleur étant passif, et les ONT èmettant tous dans la même longueur d’onde, si les signaux émis par deux ONT parvenaient simultanèment au coupleur, ils ressortiraient sous la forme d’un mélange illisible par l’OLT. On utilise donc un partage du "temps de parole". L’OLT attribue à tour de rôle à chaque ONT un intervalle de temps (de l’ordre de quelques microsecondes) pendant lequel cet ONT est seul autorisé à èmettre. Si un ONT a beaucoup de données à transmettre, alors l’OLT lui attribue davantage de temps de parole, et inversement elle le réduit pour les ONT qui èmettent peu. Une autre solution de partage dans le sens montant consiste à utiliser une longueur d’onde par ONT (multiplexage en longueur d’onde), chacun disposant alors d’un « couloir étanche » jusqu’à l’OLT ; cette solution est toutefois encore trop coûteuse pour que les opérateurs envisagent des déploiements à grande échelle (elle est en revanche utilisée, dans une moindre mesure, afin que les données puissent être envoyées et reçues simultanèment (full-duplex) sur une même fibre, chaque sens employant une longueur d’onde distincte).
Maintenant je suggère une autre piste si Free voulait faire du Gpon : la freebox v5 adsl qui a un switch 4 port ethernet + 1 port ethernet supplèmentaire séparé qui pourrait sûrement être programmé pour être relié à un ONT....
Ce pourrais être le cas pour "Obtain a Bitstreamoffer from FT to guarantee fair competition"
(https://lafibre.info/images/free/FreeCollecteFtthOrange.png)
Source : http://www.iliad.fr/en/finances/2008/ILIAD_RA_2007.pdf (http://www.iliad.fr/en/finances/2008/ILIAD_RA_2007.pdf)
* Numéricâble ne peux pas utiliser ses fibres pour faire du GPON. Nécessite une évolution réglementaire.
Là j'ai été un peu vite : Numericable peut utiliser les fibre qui passe dans ses fourreaux pour faire ce qu'il veut.
Numericable ne peut pas utiliser les fibre qui passent dans les fourreaux France Telecom (ce qui est le cas de ce déploiement dans le 15ème : https://lafibre.info/index.php/topic,2216.0.html (https://lafibre.info/index.php/topic,2216.0.html)) pour faitre ce qu'il veut (FT a eu l'idée géniale pour lui d'interdire dans le contrat avec Numericable l'utilisation de ses fourreaux pour du FTTH)
Il faut que je recherche ma source...
Numéricable utilise principalement les fourreaux FT dans toutes les villes du plan câble => 50 plus grosses ville
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Je ne comprends pas ce que recouvre 'inter-opérabilité' ! Ok bien sûr pour les boucles Neuf en FTTH P2P, mais cela comprend-il aussi du GPON/P2P ?
Si tu as le temps et la patience de me répondre, l'approche de Neuf me semble parfaitement claire : les conditions imposées par Orange pour un dégroupage ne sont pas concurrentielles. En revanche la pensée magique des Free roquets est très troublante : "le dégroupage au NRO Orange n'a pas de sens".
Il me semble pourtant que le dégroupage de réseaux PON et P2P sur du PON est une réalité opérationnelle, par exemple aux USA. Donc si l'ARCEP impose à Orange ce dégroupage, qu'est-ce qui gêne Free ?
1 - des contraintes techniques imposées par Orange qui ne permettraient pas à l'offre de Free de passer par le réseau Orange sans dégradation ?
2 - Free n'a pas besoin des NRO Orange puisque - sur Paris en tous cas - ses propres NRO ont assez de fibres pour atteindre tous les pieds d'immeubles et connecter leurs clients en continuité.
3 - Ailleurs qu'à Paris, partout où les égoûts ne le permettent pas, je comprends que Free ne pourra pas déployer de réseau bon marché donc devra passer par des NRO concurrents. Mais a priori cela ne concerne toujours pas les NRA où sa part de marché est inférieure à 15 ?
4 - Si Orange ouvre ses NRO à des FAI alternatifs, ce qui me semble inéluctable tôt ou tard, Free ne les aura pas comme clients !
Autrement dit suis-je méchant en supposant que le "dégroupage qui n'a pas de sens" n'a rien à voir avec une incompatibilité technique mais avec les objectifs commerciaux de Free ?
Il est tout de même assez audacieux pour Free de se faire le défenseur des petits et de la réduction de la fracture numérique tout en limitant son projet aux NRA les plus rentables, 15% mais en fait 20% à Paris... Je doute que les politiques tombent dans ce panneau !
Pour le P2P / Gpon de Neuf ma source est la suivante :
Olivier Tailfer, responsable pôle accès et service grand public nous explique que Neuf va déployer du FTTH P2P en Île de France (la vidéo montre un Cisco Catalyst 4510R) et du FTTH Gpon (avec arbre à 2.5 Gb/s) en province.
Pourrais tu me détailler ce que tu appel dégroupage de réseaux PON et P2P sur du PON ?
Je ne comprend pas "P2P sur du PON." c'est 2 topologies physique différentes :
Schéma d'un réseau FTTH point-à-point
(https://lafibre.info/images/tuto/schema_FTTH_P2P.png)
Schéma d'un réseau FTTH PON
(https://lafibre.info/images/tuto/schema_FTTH_Gpon.png)
1 - des contraintes techniques imposées par Orange qui ne permettraient pas à l'offre de Free de passer par le réseau Orange sans dégradation ?
Orange propose aux autres opérateurs de venir se raccorder à un point de flexibilité qui est dans l'immeuble. Cela impose a l'opérateur tiers d'entamer une négo avec le syndic (vote a l'assemblé générale, ..) bref parcourt du combattant qui va lui vers perdre tellement de temps que Orange aura raflé tous les abonnés voulant la fibre pendant ce temps. De plus il faut apporter la fibre en bas d'immeuble, ce qui est complexe si il n'y a pas d'égouts visitable comme a Paris (et attention à Paris certains égouts ne sont pas ouvert au fibrage car pouvant être dangereux par exemple si relié a une piscine qui peut brutalement rejetter beaucoup d'eau)
Donc Free ne peut pas matiriser l'actif donc Free ne proposera pas d'offres.
l'approche de Neuf me semble parfaitement claire : les conditions imposées par Orange pour un dégroupage ne sont pas concurrentielles.
Si raccorder l'immeuble au point de flexibilité pose problème a Free, il en pose également à Neuf qui ne dispose pas de ses propres fourreaux en bas d'immeuble (contrairement a Orange et de temps en temps Numericable). Bref ce ne devrais pas être la solution retenu par Neuf (présentement, j'ai pas de preuve) pour proposer des offres sur le réseau Orange serait une offre type collecte IP-ADSL : On utilise l'infra d'Orange et Orange livre le trafic des abonnés au NRO (ou a un point régional ou national selon le prix que l'on y met)
Cette solution se rapprocherais de ce qui se passe pour l'offre Neuf sur Pau : c'est de la collecte sur le réseau Axione : https://lafibre.info/index.php/topic,2031.0.html
Donc dés qu'Orange proposera des conditions tarifaires permettant de monter une offre, Neuf sera présent. Le différent n'étant que financier, une simple intervention de l'ARCEP pourrait le résoudre.
2 - Free n'a pas besoin des NRO Orange puisque - sur Paris en tous cas - ses propres NRO ont assez de fibres pour atteindre tous les pieds d'immeubles et connecter leurs clients en continuité.
Cette affirmation me parait complètement erronée, tu as des sources ?
Ce n'est pas les quelques NRO que Free tente d'ouvrir qui va lui permettre de couvrir tout paris (ou même 1/10ème de Paris).
3 - Ailleurs qu'à Paris, partout où les égoûts ne le permettent pas, je comprends que Free ne pourra pas déployer de réseau bon marché donc devra passer par des NRO concurrents. Mais a priori cela ne concerne toujours pas les NRA où sa part de marché est inférieure à 15 ?
Contre exemple a Montpellier, là ou les premiers abonnés de Free ont eu la Fibre optique (avant Paris) :
(https://lafibre.info/images/free/FreeMontpellier.jpg)
Voici une photo pour prise à Lyon, dans une rue qui sépare lyon 6 de villeurbanne :
(https://lafibre.info/images/free/PlaquesFree1.jpg)
4 - Si Orange ouvre ses NRO à des FAI alternatifs, ce qui me semble inéluctable tôt ou tard, Free ne les aura pas comme clients !
Le problème en Gpon c'est qu'il n'y a qu'une fibre qui arrive au NRO. La solutions ce serait qu'Orange apporte également des fibres Gpon pour ses concurrents (1 fibre pour Orange, 1pour Neuf , 1 pour Free) mais je ne crois pas que ce soit au programme.... ;D
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Immeubles fibrée par Numericable en FTTLA :
=> Pas d'offre Orange à court terme.
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Immeubles fibrée par Numericable en FTTLA :
=> Non à court terme. Demande entre autre une évolution réglementaire. Numericable ne peut utiliser ses fibre pour faire du Gpon.
...
Immeubles fibrée par Numericable en FTTLA :
=> Pas d'offre Free à court terme.
...
Numericable a le plus grand réseau de fibre optique arrivant à l'entrée des immeubles et fait du FTTLA (Fiber To The Last Amplifier) .
...
Juste pour dire que 'en immeuble fibré par Numericabe en FTTLA' est un non sens, car justement l'immeuble n'est pas fibré ;D
Donc forcement AUCUN des trois autres ne PEUT proposer d'offre 'FTTH' la dessus ::)
Le FTTLA, c'est la fibre qui arrive en bas d'immeuble, ensuite Numéricable fait du 'câble coax' dans l'immeuble.
Donc de toute façon, le premier des trois autres 'FAI' devra fibrer l'immeuble ...
Parler d'utiliser le réseau fibre de Numéricable jusqu'à l'immeuble, oui (mais encore c'est du signal 'docsis' dessus, pas de la fibre 'neutre'), mais pas de l'immeuble fibré par Numéricâble ... (à moins qu'ils s'y mettent, mais je ne pense pas, leur techno c'est du câble coax et des 'décodeurs'/'box' pour 'câble coax' sosu 'docsis', je doute qu'ils en changent ...)
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On peut penser que derrière ses opération de fibrage en masse, Numericable a dans l'idée de faire du Gpon....
Chacun se positionne aujourd'hui. Numericable profite de pouvoir faire entrer la fibre dans les immeubles sans demander d'authorisation mais elle pourrait servir a d'autres choses que le FTTLA dans l'avenir.
Numericable propose déjà des offres de location de fibre noire....
rayer Numericable des opérateur FTTH car aujourd'hui il ne fait que du Gpon n'est pas une bonne idée.
Aujourd'hui nous avons Orange et Numericable qui ont leur propre fourreaux, des entrées dans les immeubles et qui avancent rapidement dans le fibrage des immeubles. Free et Neuf y vont lentement (surtout Neuf si on exclu les rachat d'Erenis et MediaFIbre)
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je n'ai pas dit de 'rayer' Numéricable des opérateurs FTTH (je dirai alors plutôt 'opérateur FTTH potentiel' dans leur cas) mais que ta présentation vis à vis des offres potentielles des autres opérateurs utilisant l'immeuble fibré par Numéricable n'est pas possible parce que Numéricâble ne 'fibre' jsutement pas les immeubles ;)
(comme dit ça peut changer, mais à aujourd'hui ni demain 'proche' ce ne sera probablement pas le cas. Peut être avec Alice s'ils l'obtiennent ? mais alors sur quel 'réseau vraiement FTTH', toujours pas celui de Numéricable lui même, fibre + coax )
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Neuf Cegetel et Numéricable s’associent pour la fibre optique. C’est ce qu’annonce Le Figaro / AFP dans un article aujourd’hui qui évoque un partenariat à venir entre Neuf Cegetel et Numéricable pour raccorder pas moins de 140 000 foyers en fibre optique.
Grâce à cet accord “nous allons apprendre à travailler ensemble” aurait déclaré Jacques Veyrat le Président Directeur Général de Neuf Cegetel.
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Il faut bien voir que Vivien n'a parlé que de partage des infrastructures jusqu'à l'abonné. Et a mon avis, en faisant ça, il a oublié une grande partie du dégroupage possible des réseaux. En fait je ne sais pas trop ce dont vous voulez parler derrière le terme "interopérabilité". Ré-utilisation complète d'un réseau par un autre opérateur? Dégroupage possible? Mais alors dans quelle proportion? Il y a autant de dégroupages possibles que de parties distinctes d'un réseau! (fourreau, poteau, fibre d'accès, fibre de collecte, raccord d'abonné, armoire de rue, puissance électrique, laison de donnée...). Et là, toutes les solutions sont techniquement possibles, entre tous les opérateurs.
Pour le FTTH, tous les opérateurs français prévoient un point de flexibilité regroupant quelques dizaines d'abonnés. La partie terminale (les 100 derniers metres) sont donc techniquement partageable entre les différents acteurs. Le reste, pour moi, tous les communiqués, c'est du bluff d'opérateur pour séduire les investisseurs et les syndics. Les opérateurs ne sont clairement pas sincères, et nous ne pouvons donc pas y voir clair.
Il faut encore signaler l'accord entre Neuf et Numericable signé le mardi 11 mars 2008, concernant un accord pour déployer la fibre optique, limité à 140.000 foyers :
https://lafibre.info/index.php/topic,3207.msg25415.html#msg25415
L'accord Neuf - Numéricâble porte apparemment uniquement sur le partage du réseau "horizontal" (je n'aime pas ce terme mais bon). Vu que Numéricâble est en avance sur les autres dans ce domaine il me semble logique pour un opérateur de faire appel à lui! Quand on pose de la fibre, on en pose plus que nécessaire, alors autant utiliser cet excédent.
Il me semble (à vous de me le confirmer) qu'à Pau, l'horizontal est de temps en temps également partagé entre numéricâble et le PBC! J'ai cru comprendre que le PBC utilisait pas mal les infrastructures de numéricâble: fibres, fourreaux, armoires de rue.
Le partage des infrastructures a toujours existé dans les réseaux quels qu'il soient. Numéricâble n'utilise pas que ses fourreaux/poteaux, mais aussi ceux des collectivités, d'opérateurs divers.
Ensuite, ça m'énerve toujours qu'on parle uniquement d'immeubles. Les maisons, ça existe! La notion d'horizontal / vertical n'existe plus. En FTTLA, la fibre ne va pas forcèment jusqu'à un pied d'immeuble, mais jusqu'à une armoire de rue, où pourra être implanté un "point de flexibilité" permettant à d'autres opérateurs de venir se raccorder.
On peut penser que derrière ses opération de fibrage en masse, Numericable a dans l'idée de faire du Gpon....
Je ne vois pas pourquoi numéricâble ferai du GPON, au moins dans les 5 ans à venir. (De toutes façon, après 5 ans, impossible de prévoir quoi que ce soit). Il n'en n'a pas besoin. S'il le voulait, son offre "fibre" (qui est en fait du coax) pourrait concurrencer le FTTH (inexistant aujourd'hui). Il faut bien voir que l'idée "très haut débit = FTTH" est complètement fausse, et qu'il n'y a (en gros) qu'en France et en Asie qu'on raisonne comme ça! Mais c'est un autre débat.
Leon.
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Il faut bien voir que Vivien n'a parlé que de partage des infrastructures jusqu'à l'abonné. Et a mon avis, en faisant ça, il a oublié une grande partie du dégroupage possible des réseaux. En fait je ne sais pas trop ce dont vous voulez parler derrière le terme "interopérabilité". Ré-utilisation complète d'un réseau par un autre opérateur? Dégroupage possible? Mais alors dans quelle proportion? Il y a autant de dégroupages possibles que de parties distinctes d'un réseau! (fourreau, poteau, fibre d'accès, fibre de collecte, raccord d'abonné, armoire de rue, puissance électrique, laison de donnée...). Et là, toutes les solutions sont techniquement possibles, entre tous les opérateurs.
Pour le FTTH, tous les opérateurs français prévoient un point de flexibilité regroupant quelques dizaines d'abonnés. La partie terminale (les 100 derniers metres) sont donc techniquement partageable entre les différents acteurs. Le reste, pour moi, tous les communiqués, c'est du bluff d'opérateur pour séduire les investisseurs et les syndics. Les opérateurs ne sont clairement pas sincères, et nous ne pouvons donc pas y voir clair.
Ici je pense qu'on parle plus de l'interopérabilité 'verticale', au moins dans le comparatif de Vivien (d'où ma réserve sur 'Numéricable)
L'accord Neuf - Numéricâble porte apparemment uniquement sur le partage du réseau "horizontal" (je n'aime pas ce terme mais bon). Vu que Numéricâble est en avance sur les autres dans ce domaine il me semble logique pour un opérateur de faire appel à lui! Quand on pose de la fibre, on en pose plus que nécessaire, alors autant utiliser cet excédent.
Absolutly, et de toute façon, Neuf aura à fibrer les immeubles, puisque Numéricable ne fibre sont réseau que jusqu'au pied d'immeuble (ensuite coax)
Il me semble (à vous de me le confirmer) qu'à Pau, l'horizontal est de temps en temps également partagé entre numéricâble et le PBC! J'ai cru comprendre que le PBC utilisait pas mal les infrastructures de numéricâble: fibres, fourreaux, armoires de rue.
Oui, il y a effectivement 'partage' des fourreaux en 'général', mais pas la fibre puisque à aujourd'hui à Pau Numéricable c'est toujours coax pur partout (sauf évolution récente). La fibre PBC est au PBC (d'ailleurs peut être que les 'fourreaux' utilisés par Numéricable sont à la ville aussi ...)
Le partage des infrastructures a toujours existé dans les réseaux quels qu'il soient. Numéricâble n'utilise pas que ses fourreaux/poteaux, mais aussi ceux des collectivités, d'opérateurs divers.
Ensuite, ça m'énerve toujours qu'on parle uniquement d'immeubles. Les maisons, ça existe! La notion d'horizontal / vertical n'existe plus. En FTTLA, la fibre ne va pas forcèment jusqu'à un pied d'immeuble, mais jusqu'à une armoire de rue, où pourra être implanté un "point de flexibilité" permettant à d'autres opérateurs de venir se raccorder.
Oui, le problème est juste 'déplacé' un peu plus loin dans la rue pour les maisons.
Je ne vois pas pourquoi numéricâble ferai du GPON, au moins dans les 5 ans à venir. (De toutes façon, après 5 ans, impossible de prévoir quoi que ce soit). Il n'en n'a pas besoin. S'il le voulait, son offre "fibre" (qui est en fait du coax) pourrait concurrencer le FTTH (inexistant aujourd'hui). Il faut bien voir que l'idée "très haut débit = FTTH" est complètement fausse, et qu'il n'y a (en gros) qu'en France et en Asie qu'on raisonne comme ça! Mais c'est un autre débat.
Leon.
Certe, THD n'est pas exclusif de la fibre.
Cependant, passer une fibre ou un coax n'est pas le même 'boulot' (rien qu'en diamètre de câble), et enfin, même si les techniques évoluent pour faire passer plus, exemple sur le cuivre), la fibre reste quand même le moyen techniquement 'simple' pour évoluer vers d'autres débits autrement plus importants (pour les gros consommateurs plutôt entreprises) car elle le peut 'intrinsèquement'.
(Si à Pau par exemple Numéricable 'ex Noos' 'ex 'lyonnaise cable' je crois) avait proposé de l'internet AVANT la création du PBC, probablement que celui ci n'aurait jamais vu le jour. et je serais probablement en TDH 'coax')
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Immeubles fibrée par Orange en Gpon et Neuf en Gpon :
=> Pas d'offre Free à court terme avec un achat de BP a Orange
=> Offre possible en amenant la fibre directement dans l'immeuble et en se raccordant au point de flexibilité opérateur tiers. Toutefois Free devant faire des travaux lourd et négocier avec le syndic pour arriver dans l'immeuble cette solution ne semble pas envisagée aujourd'hui.
Normalement, il n'est pas nécessaire pour le 2° opérateur à venir se raccorder sur le "vertical" du 1° opérateur, de re-signer avec le syndic. La convention du 1° opérateur avec le syndic (si elle est bien faite) donne autorisation à un autre opérateur de pénétrer l'immeuble.
Exemple avec la convention syndic d'Orange fibre:
http://media.abonnez-vous.orange.fr/medias//pdf/pdf-convention-syndic.pdf (http://media.abonnez-vous.orange.fr/medias//pdf/pdf-convention-syndic.pdf)
Le Propriétaire autorise France Télécom et les opérateurs FTTH bénéficiaires de la mutualisation de la fibre optique, à pénétrer dans les parties communes de l’immeuble, à poser et à exploiter les nouveaux câbles à fibres optiques dans les gaines et passages existants, ainsi que le cas échéant un ou plusieurs points de connexion optique en parties communes.
Est-ce que ça n'était pas pareil pour les conventions "CitéFibre"?
Leon.
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Normalement, il n'est pas nécessaire pour le 2° opérateur à venir se raccorder sur le "vertical" du 1° opérateur, de re-signer avec le syndic. La convention du 1° opérateur avec le syndic (si elle est bien faite) donne autorisation à un autre opérateur de pénétrer l'immeuble.
Le fait que chaque FAI qui veuille utiliser le point de flexibilité doit négocier avec le syndic est un argument des anti-point de flexibilité en bas d'immeuble que j'ai repris sans vérification. C'est sympa de la part d'Orange d'éviter à ses concurrents de se taper la plus grosse partie du travail, qui est de convaincre les assemblées de co-propriétaires.
Cela reste quand même une solution très onéreuse d'obliger chaque FAI à apporter sa fibre au niveau de chaque point de flexibilité
Est-ce que ça n'était pas pareil pour les conventions "CitéFibre"?
CitéFibre n'a pas installé de points de flexibilité dans les immeubles qu'il a fibré.
Voici la description d'une installation citéFibre :
Dans l'appartement le câblage est fait en Ethernet, car il permet des rayon de courbure supérieur a la fibre et est moins fragile.
On passe en fibre juste avant de rentrer dans le fourreau utilisé par le téléphone ou la TV qui amène dans le pallier. La fibre est ensuite tirée jusqu'à un boîtier de distribution (environ un boîtier de distribution tous les 3 étages, relié sur la même fibre).
Les fibres des différentes cage d'escalier sont ensuite reliées dans un boîtier de distribution dans lequel les fibres sont soudées (donc pas de possibilité a un autre opérateur de venir) :
Exemple d'un ensemble de 2 immeubles avec 2 gaines techniques par cage d'escalier :
(https://lafibre.info/images/free/balard1.jpg)
D'autres photos sont ici (https://lafibre.info/index.php/topic,3020.msg24578.html#msg24578)
Les 4 câbles bleu vont vers les 4 gaines techniques :
Le câble noir va vers les égouts.
Le point suivant est dans les égouts, avec un boîtier d'égout collectant plusieurs immeubles sur un câble 288 FO :
(https://lafibre.info/images/free/lancrenon2.jpg) (https://lafibre.info/images/free/lancrenon1.jpg)
Source : Photos citéFibre publiés dans Le Journal du Net (http://www.journaldunet.com/itws/it_lancrenon.shtml) dans un article intitulé "Nous allons couvrir tout Paris en fibre optique dès 2008" (http://www.journaldunet.com/itws/it_lancrenon.shtml)
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Tout cela doit évidemment être amodié par les textes de la consultation de l'ARCEP. Les zones d'ombre et les bluffs des lascars vont devoir passer au tamis du régulateur et il n'est pas du tout certain que ce qui paraît évident aujourd'hui le soit en septembre, quand les conclusions seront publiées (en espérant que ce délai soit le bon!).
Quant aux AG qui ont déjà signé avec un opérateur d'immeuble, elles devront probablement revoter pour valider la convention que l'ARCEP va imposer, ce qui pourrait bien ralentir le déploiement vertical...
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Le fait que chaque FAI qui veuille utiliser le point de flexibilité doit négocier avec le syndic est un argument des anti-point de flexibilité en bas d'immeuble que j'ai repris sans vérification. C'est sympa de la part d'Orange d'éviter à ses concurrents de se taper la plus grosse partie du travail, qui est de convaincre les assemblées de co-propriétaires.
Mais qui sont les "anti point de flexibilité" dont tu parles? Des opérateurs? Des syndics?
En tout cas, les 2 autres opérateurs mettent des clauses semblables:
Le Syndicat autorise expressèment NEUF CEGETEL à céder ou à transférer tout ou partie des droits issus de la présente convention à toute société du groupe NEUF CEGETEL ou à tout autre opérateur de communications électroniques.
[...]
L’utilisation des installations techniques de NEUF CEGETEL déployées dans l’immeuble sera interopérable avec tous les opérateurs de communications électroniques qui souhaiteraient déployer un réseau très haut débit dans l’emprise de l’immeuble, sous réserve de compatibilité technique.
Le Gestionnaire et/ou Propriétaire autorise en outre FREE INFRASTRUCTURE à mettre à disposition les ressources nécessaires existantes entre le point d'adduction et le point de terminaison du réseau situé dans les locaux desservis à destination de tout opérateur autorisé au titre de l'article L.32-1 du code des postes et communications électroniques et ayant dûment contractualisé, au titre de la mutualisation de la partie terminale du réseau optique, avec FREE INFRASTRUCTURE qui en informera le Gestionnaire et/ou Propriétaire.
Cela reste quand même une solution très onéreuse d'obliger chaque FAI à apporter sa fibre au niveau de chaque point de flexibilité
Et tu vois une autre solution pour mutualiser une infrastructure PON comme celle d'Orange (sans revendre de l'accès complet)? Plus onéreux que quoi? Introduire un point de flexibilité est quelque chose de tout à fait souhaitable.
Leon.
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Mais qui sont les "anti point de flexibilité" dont tu parles? Des opérateurs? Des syndics?
J'ai entendu à plusieurs reprise des discours de personnes souhaitant un point de flexibilité au niveau du NRO et non au niveau de l'immeuble. Ces personnes demande à reproduire le schéma utilisé pour le cuivre aujourd'hui qui a permis aux concurrents de l'opérateur historique de se développer.
Un exemple : Je suppose que le petit FAI FTTH FDN ( http://www.fdn.fr/-FTTH-.html ) ne souhaite pas de point de flexibilité au niveau de l'immeuble mais au niveau du NRO.
Ce dégroupage au NRO pose problème pour l'infrastructure PON. Peut être qu'un moyen est d'obliger les opérateur PON à connecter leurs concurrents sur des arbres PON distincts. Plusieurs opérateurs sur le même arbre me semble problématique, En collecte sur un arbre Pon le Mo risque d'être cher, de plus quand l'opérateur historique décide de changer l'arbre pon a 2.4 Gb/s par un arbre à xx Gb/s, il change simultanèment ses ONT et OLT mais quid des concurrents ? Pour ne pas avoir de coupure c'est à l'opérateur historique de changer les ONT de ses concurrents.... des problèmes à prévoir....
Vivien.
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J'ai entendu à plusieurs reprise des discours de personnes souhaitant un point de flexibilité au niveau du NRO et non au niveau de l'immeuble. Ces personnes demande à reproduire le schéma utilisé pour le cuivre aujourd'hui qui a permis aux concurrents de l'opérateur historique de se développer.
Un exemple : Je suppose que le petit FAI FTTH FDN ( http://www.fdn.fr/-FTTH-.html ) ne souhaite pas de point de flexibilité au niveau de l'immeuble mais au niveau du NRO.
Ce n'est pas une raison! Ce n'est pas parce que le point de flexibilité n'est pas adapté à tous les opérateurs qu'il faut le supprimer! Ca serait idiot! Si ça permet à un opérateur de faire des économies en n'ayant qu'à déployer l'horizontal et que ça ne coute pas beaucoup plus cher à l'opérateur initial, alors il n'y a aucune raison de ne pas en installer!!!
En fait, dans la plupart des réseaux télécom d'accès existant (non FTTH), de tels points de flexibilités existent quasi systématiquement. Certes, ils n'ont jamais réellement été utilisés pour accueillir la concurrence. Les sous répartiteurs cuivre, les boites de répartition câble (sur lesquels sont rajoutés des filtres). Beaucoup d'opérateurs FTTH (Vérizon) ajoutent de telles armoires de jartiérage pour ajuster leur réseau au gré des évolutions. Je ne parle pas des boites d'épissure qui (en optique ou en cuivre) n'apportent qu'une faible flexibilité: complexité de la moindre opération, risque d'erreur...
De plus, quand on parle de point de flexibilité, c'est justement pour avoir un réseau le plus dégroupable à un niveau le plus fin possible. Le NRO n'est pas un point de flexibilité: il n'apporte aucune flexibilité à la boucle locale.
Ce dégroupage au NRO pose problème pour l'infrastructure PON. Peut être qu'un moyen est d'obliger les opérateur PON à connecter leurs concurrents sur des arbres PON distincts. Plusieurs opérateurs sur le même arbre me semble problématique, En collecte sur un arbre Pon le Mo risque d'être cher, de plus quand l'opérateur historique décide de changer l'arbre pon a 2.4 Gb/s par un arbre à xx Gb/s, il change simultanèment ses ONT et OLT mais quid des concurrents ? Pour ne pas avoir de coupure c'est à l'opérateur historique de changer les ONT de ses concurrents.... des problèmes à prévoir....
Plusieurs opérateurs sur le même arbre PON, c'est possible: sur des longueurs d'onde différentes. En fait un PON utilise déjà 2 ou 3 longueurs d'ondes CWDM. Accueillir un autre opérateur, ça nécessite un mux-démux optique au NRO, ça rajoute un petit peu d'atténuation, mais ça reste raisonnable. Les équipements PON sont livrables dans différentes longueurs d'ondes. Je ne sais pas si c'est déjà utilisé dans le monde.
Pour l'opérateur initial qui créé des arbres PON pour ses concurrents, ça me parait complexe: combien d'arbres créer? Les opérateurs PON peuvent vouloir se distinguer par le nombre de foyer par arbre... comment procéder dans ce cas?
Sais-tu si ça existe dans le monde? De plus, on perd l'intérêt du PON qui est d'économiser le nombre de fibres.
Leon.
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je pense 'simplement' que la flexibilité doit pouvoir se faire à au moins deux endroits :
- En pied d'immeuble (ou entrée de quartier résidentiel pour ce qui est des 'maisons' individuelles) :
Permet à celui qui veut gérer SON réseau horizontal de bout en bout quelque soit sa techno (p2p, gpon, ...) d'y amener sa/ses fibres
- Au point le plus éloigné de 'rassemblement des fibres individuelles des abonnés' :
Evite de retirer autant de fibres vers les abonnés en mutualisant celles-ci celles-ci au plus loin tout en restant indépendantes les une des autres (forcement il y en a une par abonné à ce niveau), donc une partie 'horizontale' ainsi que le vertical
Permet à partir de ce point de récupérer telle fibre individuelle pour la raccorder à son réseau (gpon, ou p2p peu importe)
Soit aux points suivants :
--Techno en gpon : derniers splitters optiques au plus près des abonnés
--Techno en p2p : Au NRO p2p
Le principe est le même donc suivant les réseaux déjà en présence, qu'ils soient en P2P ou Gpon, on peut soit se raccorder 'au plus bas' (côté privé) soit au plus prêt 'individuel' là ou arrivent de toute façon les fibres 'individuelles' par abonné.
On choisi en fonction des réseaux existants en présence et 'affinités', le tout sans 'discrimination'
Je ne vois pas pourquoi on se casse la tête la dessus ::)
Après c'est une question de 'technique' (quels connecteurs 'normalisés' à utiliser en ces points quelque soit le réseau initial sous jacent gpon ou p2p, place à prévoir pour opérer ces raccordements, ...)
Ensuite, au dessus de tout cela, il reste, pour ceux qui ne veulent pas se casser la tête, les solutions de collectes (soit aux nro p2p ou olt/ont gpon ou carrement au plus haut)
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En fait, dans la plupart des réseaux télécom d'accès existant (non FTTH), de tels points de flexibilités existent quasi systématiquement. Certes, ils n'ont jamais réellement été utilisés pour accueillir la concurrence.
Un exemple d'utilisation : Erenis à Paris qui utilise les dernier mettre de la paire de cuivre qui appartient à l'immeuble et non à France Telecom.
Maintenant si la seule possibilité de faire de l'ADSL pour un concurrent de France Telecom était soit de faire de la collecte soit de se connecter a ce point de flexibilité en bas d'immeuble ou en bout de rue pour les zones résidentielles, on aurait des tarifs semblable à la Belgique (cf https://lafibre.info/index.php/topic,3244.0.html)
--Techno en gpon : derniers splitters optiques au plus près des abonnés
--Techno en p2p : Au NRO p2p
Donc moins de concurrence pour les immeubles en GPON car les FAI qui refusent la collecte (ils sont nombreux, on le voit avec le PBC ou seul neuf est venu) et qui n'ont pas les moyens de développer un réseau horizontal qui coûte très cher ne seront pas présent dans ces immeubles (ou quartiers).
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Pour moi si pas de "dégroupage" dans le NRO alors seulement les zones avec un fort taux de population pourrons choisir le FAI de leurs choix. Sinon, faire des réseaux parallèle c'est d'une stupidité absolue.
Quand au PBC, rien n'empêche un autre FAI de venir, rien car on voit bien que suivant les FAI ou DSP les techno serons différentes donc le modèles de FREE par exemple devra être optimiser suivant ces technos, ce que fait déjà Neuf.
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Quand au PBC, rien n'empêche un autre FAI de venir, rien car on voit bien que suivant les FAI ou DSP les techno serons différentes donc le modèles de FREE par exemple devra être optimiser suivant ces technos, ce que fait déjà Neuf.
L'offre Axione dans son ensemble empêche Free de venir à Pau:
* tarif trop élevé (d'où les 35€ de Neuf et non 30€)
* impossibilité de dégrouper. Il faut bien voir que Free n'achète JAMAIS d'accès tout fait avec collecte, sauf pour les non dégroupés (là où il n'y a pas d'autre solution). Free utilise systématiquement ses propres équipements actifs, dans tous les réseaux en DSP qu'il utilise en ADSL.
Donc moins de concurrence pour les immeubles en GPON car les FAI qui refusent la collecte (ils sont nombreux, on le voit avec le PBC ou seul neuf est venu) et qui n'ont pas les moyens de développer un réseau horizontal qui coûte très cher ne seront pas présent dans ces immeubles (ou quartiers).
C'est évident qu'un réseau PON accueillera moins facilement la concurrence qu'un réseau P2P.
A Paris, (la zone où il y a 50% des foyers intéressant les opérateurs) le dégroupage des derniers metres pourra être largement utilisé à mon avis. Ailleurs, là où les technologies PON se justifient encore plus, il faudra utiliser le dégroupage par longueur d'onde ou revendre de l'accès complet.
Cependant le débat est devenu surprenant: personne ne s'est jamais insurgé contre l'absence de concurrence sur les réseaux câblés classiques. Pourtant, des solutions techniques pourraient exister. Personne ne parle de dégrouper le réseau d'accès qui a le plus de capacité aujourd'hui en France: celui de Numéricâble... Pourtant le potentiel est énorme! Mais tout le monde regarde ailleurs, sur ce qui n'existe pas encore. C'est étrange, non? Pourquoi fait-on tout ce bruit sur le dégroupage des réseaux FTTH sans parler du câble? Pourquoi personne n'a jamais obligé un opérateur câble à vendre des offres de gros? Le PON et le câble ont des similitudes plus que troublantes: les architectures se ressemblent entre un réseau HFC FTTLA et un réseau PON.
Aux US et ailleurs, quand 2 réseaux câbles sont en concurrence sur une même zone, tout est déployé en double, que ce soit en fibre ou en coax!
Leon.
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L'ARCEP apporte des pistes pour une solution dans son document Le déploiement et la mutualisation de la partie terminale des réseaux en fibre optique (https://lafibre.info/images/doc/consult-ftth-mutualisation-mai08.pdf) :
Si la mutualisation de la fibre située dans le domaine privé est nécessaire, sa mise à disposition en limite de propriété privée n’est cependant pas une réponse suffisante à elle seule. En particulier, si la mutualisation se faisait uniquement au niveau du pied d’immeuble, elle impliquerait en pratique que tous les opérateurs déploient leurs propres réseaux jusqu’à chaque immeuble ce qui, si tant est que ce soit économiquement envisageable, ne saurait se faire de façon concomitante.
C’est dans cette optique que l’Autorité a proposé en novembre dernier la mise en place, en complèment de la mutualisation en pied d’immeuble, d’une mutualisation transitoire de la boucle locale fibre jusqu'au nœud de raccordement optique (NRO), qui regroupe de l’ordre de plusieurs milliers de lignes. Il s’agissait d’éviter à court terme les situations de monopoles locaux tout en favorisant à moyen terme la concurrence par les infrastructures.
Au terme des travaux menés depuis lors, il ressort que cette mutualisation transitoire au NRO n’est pas adaptée en pratique. D’une part, elle suppose la définition des conditions d’interopérabilité entre les réseaux, processus qui peut s’avérer difficile compte tenu de l’hétérogénéité des choix technologiques entre opérateurs et de l’évolutivité des solutions possibles, notamment sur les réseaux PON (Ethernet, WDM). D’autre part, le caractère transitoire peut conduire à des frais de migration significatifs pour les opérateurs, entre la mutualisation au NRO et la mutualisation au pied d’immeuble, susceptibles de détériorer l’équation économique du très haut débit.
Ce constat amène l’Autorité à faire évoluer sa proposition initiale :
Premièrement, il semble que la mutualisation en pied d’immeuble puisse être suffisante dans certains cas. Il s’agit d’abord des grands ensembles, qui rassemblent des poches d’habitats importantes et où l’installation d’un point de brassage paraît peu problématique. Il s’agit ensuite de Paris intra-muros, où la présence d’égouts visitables et la densité de population rendent crédible le déploiement de plusieurs boucles locales optiques en parallèle jusqu’au pied de la plupart des immeubles.
Deuxièmement, la seule mutualisation en pied d’immeuble ne suffira pas partout, car lorsque la densité décroît, il devient économiquement difficile d’envisager un deuxième déploiement sur une zone, ou un déploiement complèmentaire si le premier opérateur n’a équipé que les habitations les plus rentables. Le risque serait alors grand de voir persister des situations de monopoles locaux et
des trous de couverture, y compris en zones denses. Dans ce cas, il est envisageable de mutualiser la fibre sur une partie plus importante de la boucle locale que celle située dans le domaine privé, par exemple à l’échelle d’un pâté de maisons ou de quelques rues, sans pour autant remonter jusqu’au NRO. Cela suppose l’installation de points de mutualisation intermédiaires rassemblant quelques dizaines ou centaines de foyers, où les opérateurs pourraient raccorder leurs réseaux dans des conditions économiques et opérationnelles plus
favorables que la mutualisation en pied d’immeuble.
[...]
La mutualisation à un niveau intermédiaire consiste à rassembler les fibres point-à-point desservant plusieurs immeubles et habitation en un même point de mutualisation, généralement situé sur le domaine public (armoire de rue, chambre souterraine, etc.), mais pouvant également être situé sur le domaine privé (local de l’opérateur, cave d’un immeuble à partir de laquelle plusieurs immeubles sont
desservis, etc.).
Lorsqu’il est situé en dehors du pied d’immeuble, les contraintes liées à la pose d’un boîtier de brassage sont supportées par le premier opérateur et dépendent de sa localisation :
- - pour un boîtier de brassage installé sur le domaine public (armoire de rue, chambre souterraine, etc.), les contraintes sont essentiellement liées à l’obtention de l’autorisation de la collectivité gestionnaire du domaine public pour l’installation d’un tel équipement ;
- - pour un boîtier de brassage installé sur le domaine privé, les contraintes sont liées à la recherche et à l’aménagement de l’espace ou du local.
En PON la situation actuelle donne ceci :
(https://lafibre.info/images/presse/ArcepPon1.png)
Toujours en PON, la situation deviendrais celle-ci :
(https://lafibre.info/images/presse/ArcepPon2.png)
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C'est marrant ça : j'ai posté ici mon 'idée' sur la mutualisation alors même que je n'avais pas encore connaissance des propositions de l'Arcep.
C'est à peut prêt ce que je proposait, à ceci près que je vais 'au plus loin' où s'arrêtent les fibres individuelles, en particulier dans le cas d'un réseau sous jacent P2P, au nro p2p donc car pour s'arrêter avant et faire des frais inutiles à 'casser' les fibres qui normalement arrivent alors directement du nro vers chaque abonné pour y remettre du 'brassage' ? Je ne pense pas que la distance abonné-nro P2P gênerait un opérateur pon en installant au nro son 'dernier' splitter optique plutôt que à quelques centaines de mètres des abonnés.
Enfin la solution que je pense idéale pour limiter au maximum les couts (et éviter trop de fibres tirées en double pour rien jusqu'aux pied d'immeubles, ...) c'est de TOUJOURS amener au plus loin la fibre individuelle des abonnés. Donc mettre ce fameux point de 'rassemblement' à la distance maximale que peuvent supporter toutes les techno fibres actuelles (la plus limité je crois est actuellement le pon, distance max à respecter entre le dernier splitter et l'abonné)
A ce fameux point de 'rassemblement' on crée un NRO mixte 'P2P'/'PON' (les fibres abonnés y arrivent, à chacun d'y mettre soit son switch soit son splitter pour récupérer les fibres de ses abonnés ...)
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Cependant le débat est devenu surprenant: personne ne s'est jamais insurgé contre l'absence de concurrence sur les réseaux câblés classiques. Pourtant, des solutions techniques pourraient exister. Personne ne parle de dégrouper le réseau d'accès qui a le plus de capacité aujourd'hui en France: celui de Numéricâble... Pourtant le potentiel est énorme! Mais tout le monde regarde ailleurs, sur ce qui n'existe pas encore. C'est étrange, non? Pourquoi fait-on tout ce bruit sur le dégroupage des réseaux FTTH sans parler du câble? Pourquoi personne n'a jamais obligé un opérateur câble à vendre des offres de gros? Le PON et le câble ont des similitudes plus que troublantes: les architectures se ressemblent entre un réseau HFC FTTLA et un réseau PON.
Aux US et ailleurs, quand 2 réseaux câbles sont en concurrence sur une même zone, tout est déployé en double, que ce soit en fibre ou en coax!
Leon.
J'ai en son temps déjà soulevé le problème du 'câble' en France :
- C'est devenu un MONOPOLE : je ne comprend pas comment l'EU et même l'état ont accepté cette situation en France où tout a été racheté par un seul ... qu'est ce qui fait que pour le 'câble' cela ai pû passer ?
- La mutualisation du réseau : c'est que jusqu'à présent 'personne' (arcep ? état ? têtes pensantes ? ...) n'a considéré le 'câble' comme étant un RESEAU mais juste une prise 'télévision' ::) Ils ont oublié que le câble c'est d'abord du CUIVRE ! Oui monsieur comme le cuivre de votre téléphone ! MAIS nettement plus 'évolué' ...
Mais bon, la faute à qui la situation du "réseau" câble en France vis à vis des autres technos (adsl, fibre, ...) ?
A Noos/UPC/... eux seuls en fait (avant même Numéricâble) ils n'ont pas franchement poussé dans le sens 'réseau', réseau qui effectivement est bien supérieur à ce qui peut se faire en adsl, mais ils ne pensaient pas que cela bougerai avant longtemps en France et qu'ils avaient 'le temps'. Et c'est là l'erreur ! ils ont déjà raté la porte "casser l'adsl" !
Ils se réveillent surtout maintenant (Numéricable), en voyant 'la fibre' des autres comme concurrents à leur 'réseau' qu'ils n'ont pas fait évolué tant en offres concurrentes à l'adsl qu'au niveau marketing, en parlant essentiellement que de 'tv'.
Donc maintenant pour essayer de rattraper le coup et "casser de la fibre", ils en arrivent à dire des 'co....' plus grosses les une que les autres ("on fait du ftth", ...) qui n'ont pas lieu d'être et les décrédibilisent. Côté communication/marketing/offre c'est zéro pointé (l'offre actuelle, elle ne rivalise "qu'à peine" avec l'adsl ... alors rivaliser avec le ftth des 'autres' ...).
Je pense que c'est déjà trop tard pour eux. Leur seul échapatoire : convertir rapidos les quelques derniers metres en fibre pour faire comme les autres (vrai FTTH), et là s'ils font VITE (et ils peuvent, c'est que 'quelques metres'), là ils peuvent gagner avant les 'autres'.
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Je pense que c'est déjà trop tard pour eux. Leur seul échapatoire : convertir rapidos les quelques derniers metres en fibre pour faire comme les autres (vrai FTTH), et là s'ils font VITE (et ils peuvent, c'est que 'quelques metres'), là ils peuvent gagner avant les 'autres'.
Pas si sur que toi. Ce n'est pas trop tard, à mon avis, il leur reste encore facilement 2 ans (voire plus) pour remonter la pente, à Numéricâble, avant de voir une offre FTTH réelle de la part des concurrents (j'entend avec un nombre d'abonné significatif). Il faut bien voir qu'on n'a pas encore réellement commencé à fibrer (au sens FTTH) la France de manière significative. On a tout juste fini le stade d'expérimentation, et les opérations de fibrage vont tout juste commencer. Il est donc encore possible pour Numéricable de lancer une vraie offre en rupture, avec de vrais débits en rupture par rapport à l'ADSL (genre 100Mb/s en download et 10Mb/s en upload pour tous) pour raffler un max de clients. Après ces 2 ans, ça commencera vraiment à sentir le roussi, mais pas avant.
Certes, ils n'ont pas une offre de services aussi fournie que les concurrents. Le rapport qualité/prix n'est pas le meilleur. Mais on progresse doucement: les progrès en 2 ans sont tout de même remarquables! Tant au niveau technique (pour les clients "fibrés" je l'entend) qu'au niveau commercial (enfin une offre tripple play à 30€ même après x mois). Numéricâble n'est pas un acteur "tout feu tout flamme" comme Free, ils sont plus lents. Normal quand on est un vrai opérateur de réseau physique...
Certes, ils accumulent les erreurs de marketting, les offres pas toujours claires, etc... Mais dans 2 ans, ils auront (à priori) le seul réseau d'accès de grosse capacité couvrant une grosse portion de la population: plus de 10 Millions de foyers. On ne sera pas au niveau de performance d'une offre FTTH, mais la capacité restera énorme, et la couverture infiniment plus grande! Un réseau FTTLA en DOCSIS3.0 et avec moins de 200 de foyer par noeud (comme chez Numéricâble) pourrait avoir la capacité de faire du 160Mb/s en down et 80Mb/s en up. Tout dépend des équipements d'accès (malheureusement plus cher qu'en PON). Je rappelle que le potentiel physique d'un réseau FTTLA est de plus de 3Gb/s par branche (les 200 foyers). Ce n'est pas avec DOCSIS3.0 qu'on atteindra cela, mais tout de même... Ca n'est pas du tout négligeable, non? Ca laisse un peu de marge et quelques années pour concurrencer le FTTH.
Numéricâble est clairement assis sur une mine d'or! Ils n'en exploitent pas pleinement le potentiel aujourd'hui, mais ça peut peut-être changer demain. On peut s'attendre à des rachats d'opérateurs, vu la capacité financière du groupe. Et dans ce cas, ils vont peut-être acquérir la capacité de faire du vrai tripple play à bon prix, avec un vrai accès Internet.
Personnellement, je leur laisse 2 ans. Et j'ai clairement envie d'y croire.
Leon.
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- C'est devenu un MONOPOLE : je ne comprend pas comment l'EU et même l'état ont accepté cette situation en France où tout a été racheté par un seul ... qu'est ce qui fait que pour le 'câble' cela ai pû passer ?
Il ne faut pas oublier qu'il y a quelques années les câble était moribond. Débit inférieur à l'ADSL, forfait avec une limite en download ou en upload, pas de téléphonie illimité...
Je crois que l'élèment déclencheur a été la fermeture d'un réseau Câble en île de France, non rentable (c'est un réseau câble qui ne proposait que la TV, il ne pouvait pas proposer Internet sans gros investissements)
La France a supprimé la limitation d'un opérateur câble à une zone géographique donnée (qui avait été créée pour éviter les monopoles nationaux) pour tenter de sauver le câble. Je me souviens d'un article de journal qui disait que c'était trop tard et que le câble allait mourir. Aujourd'hui il est bien dynamique.
Ils se réveillent surtout maintenant (Numéricable), en voyant 'la fibre' des autres comme concurrents à leur 'réseau' qu'ils n'ont pas fait évolué tant en offres concurrentes à l'adsl qu'au niveau marketing, en parlant essentiellement que de 'tv'.
Je pense qu'on peut mettre cela au passé.
Perso chez moi les offres du Cable sont bien plus attractives que l'ADSL :
ADSL (+ de 4 Km de cable dans mon quartier) :
- 5 Mb/s down 1 Mb/s up
- pas de TV
- 30 € / mois
Cable :
- 100 Mb/s down 5 Mb/s up
- offre TV de qualité
- 30 € / mois
Mais Noos a longtemps été cher avec de nombreuses options. Les offres bon marché triple play sont récentes et les incidents de facturation et de coupure ont refroidis beaucoup de personnes comme moi qui hésitent à franchir le pas.
Je remarque aussi qu'il y a peu/pas de publicité locale disant "oui vous êtes couvert par la fibre optique 100 Mb/s"
Mon immeuble et mes voisins sont tous en ADSL....
Il y a encore 6 mois je déconseillais Numericable mais ma préconisation pourrait changer.
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Cependant le débat est devenu surprenant: personne ne s'est jamais insurgé contre l'absence de concurrence sur les réseaux câblés classiques. Pourtant, des solutions techniques pourraient exister. Personne ne parle de dégrouper le réseau d'accès qui a le plus de capacité aujourd'hui en France: celui de Numéricâble... Pourtant le potentiel est énorme! Mais tout le monde regarde ailleurs, sur ce qui n'existe pas encore. C'est étrange, non? Pourquoi fait-on tout ce bruit sur le dégroupage des réseaux FTTH sans parler du câble? Pourquoi personne n'a jamais obligé un opérateur câble à vendre des offres de gros? Le PON et le câble ont des similitudes plus que troublantes: les architectures se ressemblent entre un réseau HFC FTTLA et un réseau PON.
Aux US et ailleurs, quand 2 réseaux câbles sont en concurrence sur une même zone, tout est déployé en double, que ce soit en fibre ou en coax!
Tu as donné des idées au Conseil de la concurence :
PARIS (AFP) — Le Conseil de la concurrence souhaite que le câblo-opérateur Numericable, qui bénéficie d'un vaste réseau, soit soumis aux mêmes obligations que France Télécom en matière de déploiement de l'internet à très haut débit, dans un avis publié mercredi par "Les Echos".
Si le conseil obtient satisfaction, Numericable devra ouvrir son réseau aux autres opérateurs, France Télécom, Free et Neuf Cegetel, relève le quotidien économique. Ce dernier souligne que cette position est "contraire aux préconisations" de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).
L'Arcep rétorque qu'"au contraire", elle souhaite "imposer à Numericable les mêmes obligations" qu'aux autres opérateurs et est ainsi "tout à fait en phase" avec l'avis du Conseil de la concurrence.
Dans son avis remis au gouvernement, le gendarme de la concurrence affirme "qu'il convient de s'assurer que le cadre réglementaire envisagé par le projet de loi (loi sur la modernisation de l'économie - LME) ainsi que les obligations qui s'y rattachent trouvent pleinement à s'appliquer aux réseaux reposant sur une architecture utilisant à la fois la fibre optique et le câble coaxial (soit Numericable) à l'instar des déploiements des réseaux en seule fibre optique".
Hérité du Plan câble, un programme lancé dans les années 1980 à grand renfort d'argent public, Numericable, qui a racheté ces dernières années tous les acteurs du câble, dispose d'un réseau auquel sont connectés plus de 9 millions de foyers.
Depuis plusieurs mois, ce réseau est en cours de rénovation afin de proposer des services plus gourmands en débit, comme la télévision haute définition.
La LME, actuellement discutée à l'Assemblée nationale, prévoit dans son article 29 des mesures en faveur du développement du très haut débit par fibre optique. La mutualisation des réseaux sera l'une des questions abordées.
Source : AFP (http://afp.google.com/article/ALeqM5gWji2DqpsKFB5zzPjFxnw864dBiA), le 4 juin 2008
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Dans le principe des deux points de mutualisation (pied d'immeuble et 'nro') que j'ai évoqué (et à la demande de vivien qui m'a demandé de livrer aux yeux du monde mes qualités extraordinaires de 'graphiste à main levée et au pif' ;D), je vous présente LE (n'ayont pas peur des mots 8) ) 'schéma type' de ce que devrait être ce 2e point de mutualisation que j'appele du doux nom de 'NRO MIXTE' apte à recevoir aussi bien des opérateurs ayant choisi le 'p2p' que le 'pon' :
(https://lafibre.info/images/presse/NroMixte.png)
Ce NRO MIXTE sera donc vu soit en tant que simple 'lieu' de brassage, soit lieu d'installation de ses équipements :
Soit pour l'opérateur GPON :
- Son lieu d'installation de ses splitters optiques, les fibres en sortie de ses splitters repartent alors vers son olt hébergé 'ailleurs'
- Son lieu d'installation 'total' (splitters et olt les desservant), la(les) fibre(s) en sortie de(s) olt(s) repart(ent) alors vers son backbone
Soit pour l'opérateur P2P :
- Son lieu d'installation de son NRO (actifs switchs et routeurs) la sortie allant à son backbone
- Son lieu de 'brassage' des fibres abonnés vers ses propres fibres sortant du nro mixte vers son propre nro 'ailleurs' (oublié sur le schéma :-X) (pour plaire à Free :) )
Ainsi TOUT LE MONDE EST CONTENT, UNE SEULE FIBRE ABONNÉ accessible en mutualisation soit en pied d'immeuble (ou de quartier résidentiel pour les maisons), soit au NRO MIXTE, qui devra être placé au plus loin possible pour éviter de tirer plein de fibres au plus près des abonnés (cas p2p) et pourra de surcroit desservir plusieurs quartiers d'immeubles ou résidentiels (et il est plus économique de monter une 'grande salle' que de montrer plein de 'petits' sous-répartiteurs avec les inconvénients de 'place dispo', alim, sécurité, ...)
Ce schéma garantie la neutralité quelque soit la techno 'opérateurs' sans avoir à en déployer ni trop ni pas assez.
Voilà mon 'intime' conviction sur ce que devrait être la mutualisation 'fibre' (à défaut de plaire aux opérateurs, c'est un schéma de principe qui me semble utile aux collectivités, si l'envi (que j'espère intense) leur venait de les 'monter' pour faire avancer la 'fibre partout'. (un seul, voir deux, peut suffire pour un 'gros village' ...)
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En tout cas, il ne faut clairement pas "imposer" ce type de schéma que tu proposes, feyb64. Ca serait anticoncurrentiel: un opérateur qui aurait décidé de déployer du PON en perdrait l'avantage principal: la mutualisation d'une fibre entre plusieurs dizaines d'abonnés. Et dans certains cas (zones peu denses ou faible capacité des fourreaux), la différence de prix sur le réseau passif risque d'être énorme entre un réseau PON et un réseau P2P. Certes, comme tu le dis, en terme d'atténuation, ça ne change rien. L'atténuation totale sera uniquement fonction du nombre de splitters traversés (jusqu'à 3 maximum en général) et de la longueur totale de fibre.
Ca n'est pas parce qu'à Paris, et dans tous les cas où c'est rentable et/ou pas trop compliqué techniquement, Free se vante ouvertement de procéder ainsi, qu'il faut généraliser.
Ce schéma fonctionne bien dans les zones denses. Mais même là, je pense qu'il ne faut surtout pas obliger les opérateurs à procéder ainsi.
Ailleurs (où il n'y aura pas de FTTH de si tôt) c'est bof bof...
Leon.
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En tout cas, il ne faut clairement pas "imposer" ce type de schéma que tu proposes, feyb64. Ca serait anticoncurrentiel: un opérateur qui aurait décidé de déployer du PON en perdrait l'avantage principal: la mutualisation d'une fibre entre plusieurs dizaines d'abonnés. Et dans certains cas (zones peu denses ou faible capacité des fourreaux), la différence de prix sur le réseau passif risque d'être énorme entre un réseau PON et un réseau P2P. Certes, comme tu le dis, en terme d'atténuation, ça ne change rien. L'atténuation totale sera uniquement fonction du nombre de splitters traversés (jusqu'à 3 maximum en général) et de la longueur totale de fibre.
Ca n'est pas parce qu'à Paris, et dans tous les cas où c'est rentable et/ou pas trop compliqué techniquement, Free se vante ouvertement de procéder ainsi, qu'il faut généraliser.
Ce schéma fonctionne bien dans les zones denses. Mais même là, je pense qu'il ne faut surtout pas obliger les opérateurs à procéder ainsi.
Ailleurs (où il n'y aura pas de FTTH de si tôt) c'est bof bof...
Leon.
En quoi mon 'nro mixe' est 'anti-concurrentiel' pour un opérateur pon ?
Tirer une fibre de l'olt vers un splitter placé à moins de 1km des 64 abonnés raccordés à ce spillter, ou tirer un câble intégrant 64 fibres du splitter plus éloigné vers les abonnés, c'est à très peu de choses le même cout et un encombrement 'câbles' quasi identique. Je ne vois pas en quoi c'est 'anti-concurrentiel' ...
Au pire, s'il y avait une 'différence' significative pour ce câblage horizontal abonné à l'encontre de l'opérateur pon premier présent, la régulation au niveau des tarifs de location de ces fibres pourrait en tenir compte (légèrement supérieure au tarif régulé appliqué à la fibre horizontale abonné au nro mixte lorsque l'opérateur initial des P2Piste).
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En quoi mon 'nro mixe' est 'anti-concurrentiel' pour un opérateur pon ?
Tirer une fibre de l'olt vers un splitter placé à moins de 1km des 64 abonnés raccordés à ce spillter, ou tirer un câble intégrant 64 fibres du splitter plus éloigné vers les abonnés, c'est à très peu de choses le même cout et un encombrement 'câbles' quasi identique. Je ne vois pas en quoi c'est 'anti-concurrentiel' ...
Quasi identique? En terme de tarif, de complexité des épissures? Un câble 700 fibres, ça fait 25 à 35mm de diamètre, et un câble d'une trentaine de fibres en fait autour de 12mm. Très grosse différence, donc. Difficile de faire passer 25mm dans un fourreau déjà occuppé, alors que c'est en général faisable avec 12mm. Orange l'a bien compris!
Quand au tarif, pourquoi réguler en augmentant le prix de revient? Ca ne me parait pas trop envisageable. Ca voudrait dire qu'on force un opérateur PON à investir plus que nécessaire, et donc à couvrir une zone moins importante que si on l'avait laissé libre... Ca n'est pas comme ça qu'on va réussir à fibrer ailleurs que dans les zones denses!
Leon.
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Ou donc vois tu des épissures ? Si dans le nro mixte toutes les fibres abonnés arrivent alors sur des bandeaux de brassage avec connecteur au bout. Idem à l'autre bout de la fibre côté abonnés (pied d'immeuble ou armoire de rue pour les maisons)
Aucune epissure que celles nécessaires ensuite de toute façon au niveau des splitters (qu'ils soient proches ou pas des abonnés), et même c'est probablement plus 'facile' de les faire dans un espace plutôt 'large' qu'offre le nro mixte que dans une 'chambre' en pleine rue (faut tenir compte des conditions météo, pas facile d'en faire sous la pluie, chambre pleine d'eau, moins de mauvaises épissures au final, d'où des couts plus bas par gains de temps et efficacité)
Enfin qui te parle de câbles de 700 fibres ?
En gpon, depuis le dernier splitter tu atteind 64 (voir 128) abonnés, donc jusqu'au dernier splitter dans le nro mixte ce n'est pas 700 fibres qui partent vers l'endroit ou en 'pon' pur on aurait mis le splitter (près des abonnés). grosso modo quif quif bourico côté taille de câble donc.
Tout est une question de 'distance' d'équilibre à trouver entre le nro mixte et les abonnés, le nombre d'abonnés qu'il desservira, en tenant compte des contraintes de terrain pour y passer les câbles.
S'il faut à certains endroits que l'on fasse un 'mini mro-mixte' car pas assez de place pour en sortir les fibres si plus loin, ben alors, on met un 'petit' nro-mixte plus prêt. Le tout est de toujours essayer de le mettre le plus loin possible pour desservir le plus d'abonnés possibles (et donc concentrer en un minimum de points les arrivés abonnés pour concentret aussi les équipements à mettre au bout des fibres abonnés, switchs ou splitters)
En tout cas, du pon avec splitters à tous coins de rues en villages et petites villes, est très probablement plus cher à mettre en oeuvre que ma solution 'nro mixte', ne serai ce par le nombre de 'chambres' nécessaires à aménager pour acceuillir les splitters à proximité des abonnés.
Au contraire, le 'nro mixte' permet des économies au 'pon', en permettant de regrouper les splitters et olt au même endroit.
(en plus sécurisé, à l'abri des 'travaux' inmanquables dans la rue ou dans la chambre occupée par autre chose, ...)
Que des 'bénéfices' pour l'opérateur pon (encore une fosi ce n'est pas 'la fibre' au mettre qui coute le plus mais les travaux nécessaires pour les passer, aménager les 'chambres', ...)
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feyb64, je soutiens ton idée de pouvoir faire avec un même réseau du P2P ou du Gpon.
C'est un peu l'idée proposée dans la consultation actuellement en cours de l'ARCEP
(https://lafibre.info/images/presse/ArcepPon2.png)
Concernant le nb de fibres dans un câble, le P2P impose l'utilisation de câble de 288 ou 720 fibres.
Par contre il existe des technologies qui évitent épissure / soudure a intervalle régulier :
(https://lafibre.info/images/presse/P2P_1.png)
La fibre qui est en rouge est coupée et inutilisable.
(https://lafibre.info/images/presse/P2P_2.png)
Il faut avec cette techno des soudures dans les égouts à intervalles réguliers. De ces boîtiers repartent des câbles vers les immeubles à proximité + un câble vers le point de soudure suivant. Vu le coût de soudure d'une fibre on n'utilise pas de câble de 720 fibres.
Photo d'un boîtier nécessaire pour l'ancienne technologie :
(https://lafibre.info/images/free/lancrenon2.jpg)
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Ou donc vois tu des épissures ? Si dans le nro mixte toutes les fibres abonnés arrivent alors sur des bandeaux de brassage avec connecteur au bout. Idem à l'autre bout de la fibre côté abonnés (pied d'immeuble ou armoire de rue pour les maisons)
Aucune epissure que celles nécessaires ensuite de toute façon au niveau des splitters (qu'ils soient proches ou pas des abonnés), et même c'est probablement plus 'facile' de les faire dans un espace plutôt 'large' qu'offre le nro mixte que dans une 'chambre' en pleine rue (faut tenir compte des conditions météo, pas facile d'en faire sous la pluie, chambre pleine d'eau, moins de mauvaises épissures au final, d'où des couts plus bas par gains de temps et efficacité)
Enfin qui te parle de câbles de 700 fibres ?
Désolé, mais tu sembles méconnaitre le monde des réseaux. Quel que soit le réseau, il est évident qu'il faut des épissures, et que ce n'est pas le même câble qui part de ta maison et qui rentre dans le répartiteur. C'est vrai en téléphonie, mais dans tous les autres réseaux. Les câbles qui sortent d'un transfo basse tension n'ont pas la même section que ceux qui rentrent dans ta maison. Pareil pour les fils du téléphone: les câbles arrivant dans un répartiteur regrouppent un très grand nombre de paires. Entre les 2, pour aboutter des câbles de différentes capacité, il faut des épissures et des boites d'épissures. Il est inconcevable de faire rentrer dans un répartiteur des câbles de faibles capacité. Immagine: il faudrait un millier de câbles de 30 paires pour un répartiteur de 30 000 prises, ce qui couterait excessivement cher et nécessiterai une capacité en fourreaux délirante. Alors on fait des câbles de plus de 700 paires. C'est exactement pareil pour la fibre! Les épissures sont indispensables dans un réseau de distribution. De plus, les longueurs de câble livrés dépassent rarement les 1 à 2km voire moins selon leur capacité (limités par la capacité des tourets). Des câbles plus longs seraient difficiles voire impossibles à poser avec les techniques classiques. Pour arriver à atteindre des distances supérieures sur un tronçon de capacité constante, il faut aboutter les câbles, et donc faire encore une fois des épissures. Et les épissures, en fibre, ça coute cher à réaliser. Le PON permet de limiter la capacité des câbles fibre à utiliser, et donc la capacité de fourreaux à occupper, mais aussi le nombre total d'épissures à réaliser dans un réseau.
S'il faut à certains endroits que l'on fasse un 'mini mro-mixte' car pas assez de place pour en sortir les fibres si plus loin, ben alors, on met un 'petit' nro-mixte plus prêt.
En ADSL, les opérateurs en concurrence ne déploient quasiment jamais d'équipements actifs dans de trop petits répartiteurs.
En tout cas, du pon avec splitters à tous coins de rues en villages et petites villes, est très probablement plus cher à mettre en oeuvre que ma solution 'nro mixte', ne serai ce par le nombre de 'chambres' nécessaires à aménager pour acceuillir les splitters à proximité des abonnés.
Euh, tu as bien vu à quoi ressemble un splitter? 2mm de diamètre par 3cm de long... De plus, dans le cas d'un réseau enterré, les chambres sont indispensables. Indispensables pour réaliser les opérations de tirage, tout d'abord. Indispensables pour relier les différents fourreaux entre eux. Mais indispensables aussi pour y loger les boites d'épissures. Tu sais, les boiboites d'épissures qui sont infiniment plus grosses en P2P qu'en PON (boites d'épissure pouvant héberger des plitters) pour la même quantité d'abonnés desservis! Dans tous type de réseau de desserte enterré, les chambres de tirage sont espacées de quelques centaines de mètres les unes des autres. Ca en fait des chambres...
Au contraire, le 'nro mixte' permet des économies au 'pon', en permettant de regrouper les splitters et olt au même endroit.
(en plus sécurisé, à l'abri des 'travaux' inmanquables dans la rue ou dans la chambre occupée par autre chose, ...)
Si ton architecture de réseau permettait réellement de faire des économies, ne crois-tu pas que Orange l'aurait choisie il y a longtemps? Et en quoi une boite hébergeant des splitters serait-elle plus sensible aux travaux qu'une boite d'épissure?
Leon.
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Non, je ne sais pas qu'il faut des épissures ::) où es je la tête ;D
Bien sûr que oui, il y en a à faire, plus certainement mais l'emplacement du 'nro mixte' est comme je l'ai dis à conditionner par les possibilités du terrain, des distances, et contraintes techniques.
Je dis simplement que "plus c'est loin" plus c'est 'ouvert' et rentable sur plusieurs poins car plus 'centralisé'.
Le schéma Arcep reprend mon idée, mais la 'densité' est somme toute trop 'faible', avec leur schéma, il faut un nro 'mixte' pour peu de desservis (128 correspondant à un/deux splitters gpon), soit des coups de 'montage' pour Mr P2P bien plus élevés (il a aussi un pb de 'place' dans les fourreaux après les nro arcep) que de faire des épissures par ci par là. Et comme le dit Vivien il y a des câbles 'fibres' constitués de 'sous-câbles' facilement 'ouvrables' et des techniques évitant les épissures.
Enfin, là ou il y a des fourreaux, il y a déjà des chambres. Le splitter est certe 'petit' et y tiens largement, le pb c'est la 'taille' de ses chambres pour permettre à des opérateurs P2P de venir y placer soit un boitier de dérivation pour renvoyer les fibres abonnés. S'il est 'seul' à venir, c'est probablement ok pour pas mal de chambres, mais quand ils vont vouloir y aller à 3/4 ou 5 (sans compter les 'autres' réseaux y passant), ça sent l'encombrement maxi (rien qu'à voir les photos prises ici ou là, c'est déjà le 'bordel' dans ces chambres ... et même en 'normalisant' côté câblage réseaux fibres, va bouger les 'autres' pour y faire du 'ménage' ...), les risques de 'casses', ...
Enfin ai je dis que le 'nro mixte' devait avoir des capacités de 30000 prises ? Tu te base sur le schéma Free, là, l'Arcep semble se baser sur le 'plus petit dénominateur commun' côté abonnés, soit le 'splitter' pon, moi je me base sur un 'compromis' p2p/pon fonction de la densité maximale possible en fonction des distances, le terrains, les fourreaux dispos, les couts de mise en oeuvre.
Tiens, réflexion faite, je me demande s'il ne faudrait pas commencer par remplacer toutes ses paires de cuivre 'téléphoniques' jusqu'aux sous-répartiteurs par des fibres ... Rien que ça, on ferai d'une pierre deux coups (une fibre par abonné du central ft jusqu'au sr), on gagnerai énormement de place dans les fourreaux, on ferai le ménage dans les chambres, et en plus on ferai écologique en récupérerant du cuivre 'couteux' et poluant ...
On aurait peut être dû commencer par là en s'y mettant tous (ft, autres fai, collectivités ...) avec rétrocétion finale à un 'gie' national de ces fibres sous l'autorité de l'arcep.
L'emplacement du nro serait alors vite trouvée : le même que pour l'adsl, aux centraux téléphoniques. Un seul réseau fibre jusqu'à l'abonné à l'identique du réseau 'cuivre' (rien n'empêche Mr pon de n'utiliser qu'un fibre du central et mettre ses splitters au sr, Mr p2p mettant ses actifs dans le nro).
Peut être l'arcep devrait se pencher aussi sur ce 'concept' ?
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Le schéma Arcep reprend mon idée, mais la 'densité' est somme toute trop 'faible', avec leur schéma, il faut un nro 'mixte' pour peu de desservis (128 correspondant à un/deux splitters gpon),
Mais pourquoi parles-tu de NRO pour le schéma de l'ARCEP? Ce que propose l'ARCEP, ce sont des sous-répartiteurs, des "points de flexibilité". Ca n'est absolument pas un noeud d'accès, ni un noeud de raccordement: il n'y a pas d'équipement actif, juste du passif. Que ce soit en P2P ou en PON. Toi, tu proposes des noeuds de raccordement avec des équipements actifs. C'est très très différent!
Enfin, là ou il y a des fourreaux, il y a déjà des chambres. Le splitter est certe 'petit' et y tiens largement, le pb c'est la 'taille' de ses chambres pour permettre à des opérateurs P2P de venir y placer soit un boitier de dérivation pour renvoyer les fibres abonnés. S'il est 'seul' à venir, c'est probablement ok pour pas mal de chambres, mais quand ils vont vouloir y aller à 3/4 ou 5 (sans compter les 'autres' réseaux y passant), ça sent l'encombrement maxi (rien qu'à voir les photos prises ici ou là, c'est déjà le 'bordel' dans ces chambres ... et même en 'normalisant' côté câblage réseaux fibres, va bouger les 'autres' pour y faire du 'ménage' ...), les risques de 'casses', ...
les points de flexibilité proposés seront dans des armoires de rue / d'immeuble. Exactement comme pour le téléphone ou le câble aujourd'hui. Ca ne pose pas de problème.
Enfin ai je dis que le 'nro mixte' devait avoir des capacités de 30000 prises ? Tu te base sur le schéma Free, là, l'Arcep semble se baser sur le 'plus petit dénominateur commun' côté abonnés, soit le 'splitter' pon, moi je me base sur un 'compromis' p2p/pon fonction de la densité maximale possible en fonction des distances, le terrains, les fourreaux dispos, les couts de mise en oeuvre.
pour réduire les couts, il faut centraliser au maximum (comme partout). Dans les zones denses, on arrive assez vite à plusieurs dizaines de milliers de foyer par noeud de raccordement pour des réseaux de téléphonie ou de câble. La fibre permet en théorie de centraliser encore plus que le cuivre, du fait des faibles pertes au km. En PON, je vois mal les opérateurs répartir leurs équipements un peu partout, bien au contraire. Il n'y a que dans les réseaux non conçus pour être rentables et largement subventionnés (le PBC) qu'on procède autrement et qu'on répartit les équipements actifs FTTH un peu partout. C'est une réalité!
Tiens, réflexion faite, je me demande s'il ne faudrait pas commencer par remplacer toutes ses paires de cuivre 'téléphoniques' jusqu'aux sous-répartiteurs par des fibres ... Rien que ça, on ferai d'une pierre deux coups (une fibre par abonné du central ft jusqu'au sr), on gagnerai énormement de place dans les fourreaux, on ferai le ménage dans les chambres, et en plus on ferai écologique en récupérerant du cuivre 'couteux' et poluant ...
On en a déjà discuté... Mais comment brancher un simple téléphone en fibre? Plus de la moitié des lignes de téléphones en France ne supportent justement que du téléphone classique. Les transférer en fibre, ça couterai très très cher! Et personne pour payer...
Pour finir, vouloir localiser au même endroit physique les OLT et les splitters (comme tu le proposes), c'est une grosse erreur qui fait perdre quasiment tous les avantages du PON. D'ailleurs, je ne connais pas un seul opérateur dans le monde qui procède ainsi!
Leon.
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Justement parce que ce qui est proposé par l'Arcep ('nro' abus de language de ma part pour ces 'SR', mon idée va effectivement plus loin), ce schéma estArcep au alors désavantage aux opérateurs 'P2P' qui devront tirer des masses de fibres 'très loin' depuis ces 'sr' Arcep pour aller jusqu'à leur NRO.
Donc ce schéma 'Arcep' fait exactement la même chose que quand tu dis que le 'nro mixte' ferait en défaveur des opérateurs 'pon'.
Or, pour ce qui est du 'nro mixte' tout est dans le placement adéquat en distance (en particulier) pour permettre justement de 'répartir' équitablement les couts de mutualisation entre les opérateurs pon et p2p.
Synthétiquement dans l'optique de mutualiser au maximum les infra fibres pour réduire les couts actuellement on a deux schémas :
- Si on laisse le 1er opérateur 'Pon' mettre ses 'points de concentration (là ou il mettra ses 'splitters' en fait) au plus près des abonnés (grosso modo au même emplacement que le 'sr mixte' de l'Arcep), cela désavantage les opérateurs p2p car ils devront alors tirer un max de fibres P2p depuis là vers leurs nro 'et si les fourreaux sont 'bouchés', comment il fait ? des travaux tout le long ?).
- Si on laisse le 1er opérateur P2p mettre ces nro (pour raison de concentration) au plus loin des abonnés , cela désavantage les opérateurs pon qui devront louer des 'longueurs' jusqu'aux abonnés alors qu'ils auraient pû s'en passer.
On voit que, en voulant toutefois imposer une mutualisation de la partie fibre individuelle jusqu'à l'abonné, le 1er sur place 'impose' forcement des couts à l'autre de techno différente.
Le 'nro mixte' (ou si tu veux on peut aussi faire que du 'sr mixte' si on pense vraiment qu'un nro mixte favoriserai les p2p vis à vis des pon), permet, en choisissant convenablement la distance 'optimale' de ne privilégier ni l'un ni l'autre.
Mais bon, on verra bien ce que nous pondra l'Arcep ...
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Le choix d'Amsterdam : Un Pau Brandband Country Amélioré ?
" Une topologie multi V-LAN sur l'accès, permet à l'abonné de disposer de 4 adresses IP sur autant de ports affectés à quatre sous réseaux locaux pouvant chacun accueillir un plan de services indépendant" n'est pas sans rappeler le PBC qui utilise également les VLAN pour séparer les services (Une IP public sur un Vlan pour Internet (avec du NAT sur ETH3 et ETH4), une IP public sur un autre Vlan pour la VoIP interne à la box, plus 2 ports (ETH1 et ETH2) bridgés sur 2 VLAN différents pour d'autres applications (TV / tel SIP)
La cité hollandaise est à l'initiative d'un réseau optique présenté comme le standard de référence. Il permet la cohabitation de plusieurs opérateurs techniques et de plusieurs fournisseurs de services. Un exemple dont ferait bien de s'inspirer le régulateur français.
Amsterdam est devenue la destination à la mode pour les touristes férus de haute technologie, du large bande et du tout optique. La ville préfigure le réseau idéal sur lequel l'abonné a réellement le choix. Lancé en 2001, CityNet est un projet PPP (partenariat public privé) qui a réellement démarré en 2006, dans le quartier rénové de Zeeburg. Il aura du subir auparavant un tir de barrage systématique des opérateurs en place avant d'obtenir le feu vert du parlement néerlandais puis de Bruxelles.
Deux fibres optiques par abonné
Suite à un appel d'offres européen, la construction du réseau a été confiée au consortium constitué par l'entreprise de travaux publics BAM et le câblier Draka, sous l'autorité du propriétaire, la société mixte Glasvezelnet Amsterdam ou GNA. GNA regroupe la ville d'Amsterdam, des gestionnaires immobiliers et des investisseurs (dont la banque ING) à raison de trois tiers apportant chacun 6 millions d'euros, pour un financement total de 18 millions d'euros donc. BBned (Broadband Nederland), une filiale de Telecom Italia, a été choisi comme premier opérateur technique. Le réseau a une structure passive et ouverte. Il n'existe aucun équipement optoélectronique actif sur la liaison d'abonné, entre le point de raccordement et le boîtier de connexion constituant la prise. Chaque liaison est composée d'une paire de fibres continues de point à point correspondant à une architecture Ethernet-FTTH.
Un réseau multi-opérateurs
GNA affirme ainsi que son réseau est conçu selon le modèle à trois couches (passive, active, service) et qu'il est réellement multi opérateur et multiservice. La première tranche de 40 000 raccordements résidentiels et TPE s'organise autour de quatre points de présence (POP). Ceux-ci concentrent plusieurs dizaines de milliers de prises pour un taux de raccordement potentiel de 110% (les 10% sont en réserve pour répondre à l'évolution de l'habitat). Chaque POP possède des baies de brassage optiques permettant de sélectionner les fournisseurs de services choisis par les abonnés. Cette partie du projet CityNet est évalué à 30 millions d'euros.
Quatre fournisseurs de services indépendants
BBned, l'un des premiers FAI ADSL des Pays-Bas, est l'opérateur technique de la première étape de CityNet, avec une clause d'exclusivité limitée dans le temps. La filiale de Télécom Italia est restée fidèle à Cisco pour déployer la partie active Ethernet et FTTH. Une topologie multi V-LAN sur l'accès, permet à l'abonné de disposer de 4 adresses IP sur autant de ports affectés à quatre sous réseaux locaux pouvant chacun accueillir un plan de services indépendant.
Un débit symétrique de 100 Mbit/s
L'infrastructure Cisco comprend des routeurs Catalyst 7600 et des commutateurs Catalyst 4506. BBned a également sélectionné l'offre du constructeur néerlandais Genexis qui lui délivre ses passerelles d'abonnés FiberXport, adaptées aux services multiples. Ce boîtier peut fournir, sur un débit symétrique de 100 Mbit/s, des offres voix, données et images ainsi que de la visiocommunication ou de la vidéosurveillance. BBned a calculé son retour sur investissement sur quatre ans et sur la base d'une offre à 50 € (prix réparti en 3 X 14 € entre les trois « couches »). Les fournisseurs de services ne sont pas encore connus.
Source : Reseaux-Telecoms (http://www.reseaux-telecoms.net/actualites/lire-a-amsterdam-citynet-le-bon-eleve-du-degroupage-optique-integral-18393.html)
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L’ARCEP réunit les principaux opérateurs impliqués dans le déploiement de la fibre, ainsi que deux délégataires de service public, en vue d’accélérer le développement de la fibre en France.
L’ARCEP a réuni aujourd’hui les principaux opérateurs impliqués dans le déploiement de la fibre en France, France Télécom, SFR, Free et Numéricâble, ainsi que deux délégataires de service public, Axione et Sequalum. Cette réunion s’inscrit dans le prolongement des orientations arrêtées par le Premier ministre lors de la réunion des ministres le 12 janvier dernier, en vue d’accélérer le développement de la fibre en France.
Signature par les opérateurs de conventions d’expérimentation en vue du déploiement de la fibre dans les immeubles
Les opérateurs ont confirmé devant le Collège de l’Autorité leur engagement à réaliser d’ici au 31 mars 2009 des expérimentations pour déployer la fibre dans les immeubles et de participer à un processus d’évaluation sur la base d’une méthodologie partagée.
Après plusieurs réunions techniques sous l’égide de l’Autorité, les opérateurs ont signé les conventions nécessaires à la mise en œuvre des expérimentations et ont arrêté une première liste d’une quinzaine de sites sur Paris (presque 2 000 foyers). A la demande de l’Autorité, les opérateurs se sont engagés à fournir d’ici au 31 janvier, une liste complèmentaire incluant des sites en région ainsi que des sites dont le point de mutualisation se situe en dehors des immeubles.
C’est au vu de ces expérimentations que les choix sur les conditions de mutualisation de la fibre au sein des immeubles pourront être arrêtés par l’Autorité. Ces retours d’expérience lui permettront également de déterminer les cas spécifiques dans lesquels, comme le prévoit la loi, le point de mutualisation pourra se situer à l’intérieur des immeubles.
Publication régulière d’un tableau de bord " Fibre "
Les opérateurs transmettront à l’ARCEP les informations nécessaires à la publication, dès le 31 mars, d’un premier tableau de bord sur le déploiement de la fibre en France qui sera progressivement enrichi.
Préparation du cadre réglementaire pour mi-2009
Le Collège s’est félicité de la publication des trois premiers décrets d’application de la loi de modernisation de l’économie relatifs à la fibre et de l’annonce par le Premier ministre de la publication prochaine des deux derniers décrets.
Les participants à la réunion ont pris acte de la mise en œuvre effective de l’offre de référence de France Télécom sur l’accès à ses fourreaux en application de la décision de l’ARCEP de juillet 2008. L’Autorité a indiqué qu’elle continuera de suivre l’évolution de cette offre et les conditions de sa mise en œuvre.
Par ailleurs, les échanges sur les modalités d’intervention des collectivités territoriales dans le déploiement de la fibre seront intensifiés dans le cadre du Comité des réseaux d’initiative publique (CRIP).
Les opérateurs et le Collège de l’Autorité ont procédé à un échange général sur les enjeux et les modalités du déploiement de la fibre. Plusieurs séances du Collège sont programmées dans les prochaines semaines pour poursuivre ce dialogue et préparer les décisions.
Sur la base des retours d’expérience et de ce dialogue, l’Autorité précisera le cadre règlementaire de la mutualisation pour mi 2009.
Source : ARCEP (http://www.arcep.fr) Paris, le 20 janvier 2009
Rappelons qu'Orange qui s'est associé à SFR et Numericable soutient la technologie monofibre tandis que Free qui refuse de rejoindre ses concurrents opte pour la technologie multifibres (4 fibres par appartement).
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Plusieurs opérateurs sur le même arbre PON, c'est possible: sur des longueurs d'onde différentes. En fait un PON utilise déjà 2 ou 3 longueurs d'ondes CWDM. Accueillir un autre opérateur, ça nécessite un mux-démux optique au NRO, ça rajoute un petit peu d'atténuation, mais ça reste raisonnable. Les équipements PON sont livrables dans différentes longueurs d'ondes. Je ne sais pas si c'est déjà utilisé dans le monde.
Est-ce que cela n'augmente pas significativement le prix des équipements?
Peut-on régler un laser comme on règle une radio? :D
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En théorie, ce que j'imaginais il y a 2 ans est tout à fait possible. Des lasers qui èmettent sur des longueurs d'ondes (couleurs) différentes, c'est largement utilisé. Pour le PON, et plus généralement pour toutes les liaisons mono-fibre (99% des offres FTTH) on travaille déjà avec 2 (ou 3) longueurs d'ondes différentes: une pour un sens (download), et un pour l'autre sens (upload).
Mais vu le déploiement actuel, ça ne se fera pas. Je pensais initialement que le déploiement du PON se ferait comme le déploiement d'un réseau câblé. Je pensais qu'on raccorderai tous les "foyers raccordables" à un "arbre PON". Mais ça n'est pas du tout le cas aujourd'hui: on ne raccorde réellement les foyers sur un arbre PON que quand ils sont réellement abonnés. Une prise installée dans un foyer ne sera pas forcèment raccordée au réseau, à l'arbre PON. C'est donc très différent des réseaux câblés, où tout les foyers de la zone de couverture sont raccordés, même s'ils ne bénéficient d'aucune offre. J'ai par exemple chez moi une prise Noos réellement câblée mais qui ne me sert à rien du tout.
Dans ces conditions, ma proposition n'a absolument aucun intérêt: il suffit de faire des arbres PON différents par opérateur, et de bidouiller les raccordements au niveau du "point de flexibilité" (armoire de brassage au bas de l'immeuble).
Leon.
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Est-ce facile de déconnecter/reconnecter?
S'il y a des soudures à faire, est-ce que ça limite le nombre de changements d'arbre?
Je pense en particulier à un logement qui serait en location. Chaque nouveau locataire voudrait prendre son FAI habituel. Prenons une location pour étudiants : un étudiant qui loue pour une l'année, ça fait 0,75 changement de FAI par an (s'il y a 4 FAI FTTH xPON).
La durée de vie d'un réseau filaire étant de quelques décennies (j'espère), cela peut faire une belle quantité de déconnexions/reconnexions.
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Les connexions/déconnexions se font avec des connecteurs optiques. Il n'y a pas d'opération de soudure. C'est donc très rapide, et ça peut être fait autant de fois que nécessaire. Par contre, ça nécessite à chaque fois le déplacement sur place d'un opérateur, pour aller bidouiller dans l'armoire de rue/d'imeuble. Et puis, des opérations de connexion/déconnexion, passage de câble, tu en as aussi quand tu changes d'opérateur ADSL.
Un exemple ci dessous:
(https://lafibre.info/images/altice/200903_install_sfr_gpon_11.jpg)
Leon.
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Plusieurs opérateurs sur le même arbre PON, c'est possible: sur des longueurs d'onde différentes. En fait un PON utilise déjà 2 ou 3 longueurs d'ondes CWDM. Accueillir un autre opérateur, ça nécessite un mux-démux optique au NRO, ça rajoute un petit peu d'atténuation, mais ça reste raisonnable. Les équipements PON sont livrables dans différentes longueurs d'ondes. Je ne sais pas si c'est déjà utilisé dans le monde.
L'avenir du GPON c'est probablement le WDM PON (Wavelength Division Multiplexing) qui consiste à illuminer la fibre optique, non pas avec une seule source laser, mais simultanèment avec plusieurs sources en utilisant pour chacune d’entre elles une longueur d’onde différente, ce qui permet le transport en parallèle (et non pas séquentiellement comme dans le PON classique) d’autant de flux de données, chacun d’entre eux avec un débit identique à celui qui serait possible sans cette technologie. L’utilisation de 32 longueurs d’ondes différentes permettra par exemple la desserte de 32 abonnés à partir d’une seule et unique fibre. Le dispositif s’apparente globalement à une infrastructure de type point à point ou P2P avec les avantages inhérents : pas de partage de la bande passante et sécurité des données, chaque élèment terminal ne recevant que ses propres données.
WDM-PON
Wavelength Division Multiplexing PON, or WDM-PON, is a non-standard type of passive optical networking, being developed by some companies.
The multiple wavelengths of a WDM-PON can be used to separate Optical Network Units (ONUs) into several virtual PONs co-existing on the same physical infrastructure. Alternatively the wavelengths can be used collectively through statistical multiplexing to provide efficient wavelength utilization and lower delays experienced by the ONUs.
There is no common standard for WDM-PON nor any unanimously agreed upon definition of the term. By some definitions WDM-PON is a dedicated wavelength for each ONU. Other more liberal definitions suggest the use of more than one wavelength in any one direction on a PON is WDM-PON. It is difficult to point to an un-biased list of WDM-PON vendors when there is no such unanimous definition. PONs provide higher bandwidth than traditional copper based access networks. WDM-PON has better privacy and better scalability because of each ONU only receives its own wavelength.
Advantages: The MAC layer is simplified because the P2P connections between OLT and ONUs are realized in wavelength domain, so no P2MP media access control is needed. In WDM-PON each wavelength can run at a different speed and protocol so there is a easy pay-as-you-grow upgrade
Challenges: High cost of initial set-up, the cost of the WDM components. Temperature control is another challenge because of how wavelengths tend to drift with environmental temperatures.
Source : Wikipedia (https://en.wikipedia.org/wiki/Passive_optical_network)
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Intéressant, cela nécessite-t-il de remplacer certains éléments des fibres déjà tirées par SFR/Orange/Completel? Du genre coupleurs, ou seul le matériel au NRO est à changer?
Merci.
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Vivien
Serais t il possible d'en un avenir proche , de dégrouper le GPON , tu parles de plusieurs longueurs d'ondes sur un meme arbre PON
Une longueur d'onde pour Orange , une pour SFR , une pour Bouygues ?
Possible ou pas ?
Un degroupage des flux tout simplement , qui permettrait de déployer plus rapidement ....
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Le WDM-PON permet d'avoir une longueur d'onde par abonnée. Je pense qu'il est aussi compliqué que le Gpon actuel pour le "dégroupage". La solution de Leon_m (voir citations ci-dessous) est intéressante pour dégrouper un arbre Gpon a condition d'avoir des opérateurs avec une part de marché proche.
Plusieurs opérateurs sur le même arbre PON, c'est possible: sur des longueurs d'onde différentes. En fait un PON utilise déjà 2 ou 3 longueurs d'ondes CWDM. Accueillir un autre opérateur, ça nécessite un mux-démux optique au NRO, ça rajoute un petit peu d'atténuation, mais ça reste raisonnable. Les équipements PON sont livrables dans différentes longueurs d'ondes. Je ne sais pas si c'est déjà utilisé dans le monde.
En théorie, ce que j'imaginais il y a 2 ans est tout à fait possible. Des lasers qui èmettent sur des longueurs d'ondes (couleurs) différentes, c'est largement utilisé. Pour le PON, et plus généralement pour toutes les liaisons mono-fibre (99% des offres FTTH) on travaille déjà avec 2 (ou 3) longueurs d'ondes différentes: une pour un sens (download), et un pour l'autre sens (upload).
Mais vu le déploiement actuel, ça ne se fera pas. Je pensais initialement que le déploiement du PON se ferait comme le déploiement d'un réseau câblé. Je pensais qu'on raccorderai tous les "foyers raccordables" à un "arbre PON". Mais ça n'est pas du tout le cas aujourd'hui: on ne raccorde réellement les foyers sur un arbre PON que quand ils sont réellement abonnés. Une prise installée dans un foyer ne sera pas forcèment raccordée au réseau, à l'arbre PON. C'est donc très différent des réseaux câblés, où tout les foyers de la zone de couverture sont raccordés, même s'ils ne bénéficient d'aucune offre. J'ai par exemple chez moi une prise Noos réellement câblée mais qui ne me sert à rien du tout.
Dans ces conditions, ma proposition n'a absolument aucun intérêt: il suffit de faire des arbres PON différents par opérateur, et de bidouiller les raccordements au niveau du "point de flexibilité" (armoire de brassage au bas de l'immeuble).
Comme le dit bien leon_m, on ne raccorde que les abonné connectés à l'arbre. Il suffi donc de faire 3 arbres Gpon en bas d'immeuble : un pour Orange, un pour SFR et un pour Bouygues Telecom. Ensuite on part vers le NRO si possible en mutualisant les fibres. C'est ce que souhaitent faire SFR et Bouygues Telecom en concluent un accord de co-investissement (https://lafibre.info/bbox-fibre/fibre-bouygues-et-sfr-concluent-un-accord-de-co-investissement/)
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Pour répondre a la question sur le Gpon utilisé aujourd'hui : le dégroupage n'est pas possible. Il est possible de faire de la collecte en récupérant du flux IP mais il y a un seul OLT par arbre (comme en zone non dégroupé avec FT ou les opérateurs tiers récupère le flux IP ou ATM des DSLAM de France Telecom)
En France on s'oriente vers un arbre PON dédié par opérateur (sauf pour Free qui préfère le point à point en zone dense et l'active Ethernet en zone non dense, ce qui consiste à mettre un petit switch dans le point de mutualisation là ou les autres opérateurs mettent leurs coupleurs Gpon)
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Pour répondre a la question sur le Gpon utilisé aujourd'hui : le dégroupage n'est pas possible. Il est possible de faire de la collecte en récupérant du flux IP mais il y a un seul OLT par arbre (comme en zone non dégroupé avec FT ou les opérateurs tiers récupère le flux IP ou ATM des DSLAM de France Telecom)
Ce que les américains appellent "LLU" = "logical loop unbundling" = "dégroupage logique de la boucle locale", et les français le non-dégroupage!
le flux IP ou ATM des DSLAM de France Telecom)
À propos, qui utilise collecte en Ethernet de France Telecom?
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France Telecom propose "ATM" (option 3) ou "IP" (option 5) dans son catalogue. Dans ce dernier cas (IP), effectivement, la couche en dessous, c'est de l'Ethernet.
Dégroupage = option 1
Le dégroupage (option 1) se fait NRA par NRA.
La collecte option 3 en ATM se fait plaque par plaque.
La collecte option 5 (IP / Ethernet) est plus cher et se fait sur un unique point pour tout le france.
Tout ca c'est de mémoire...
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Hello,
j ai une petite question concernant la mutualisation d un immeuble cable par orange.
Etant donne qu ils sont en GPON, est il difficiel pour free de venir se raccorder au point de mutualisation ?
Merci
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Non, la technologie (Gpon, point à point ou active Ethernet) ne change pas grand chose car on est en point à point de l'abonné au point de mutualisation.
Il y a une fibre soudée de chaque logement et le point de mutualisation (+généralement une ou 3 autres fibres non soudées)
Là en regardant le point de mutualisation tu ne sais pas si c'est du Gpon ou du point a point la partie "module opérateur".
(https://lafibre.info/images/altice/200903_install_sfr_gpon_11.jpg)
Ce qui pose problème entre Free et les autres opérateurs c'est que Free ne souhaite pas se déplacer dans chaque immeuble pour connecter ses abonnés. Il souhaite faire cette opération au NRO et non en bas de l'immeuble comme les 3 autres.
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OK merci pour l info.
A part harceler Free Infra, rien à faire pour acceler les choses ?
L immeuble est cable par orange et les deux immeubles mitoyens par free!
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A noter que dans son document de référence, Free annonce avoir testé le premier cas de mutualisation effective en décembre 2010, et que ce sera lancé progressivement en 2011.
Donc niveau interopérabilité il reste encore du chemin, mais on a confirmation que la situation est apparemment débloquée.
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On m a dit par telephone qu il attende quelqun pour s occuper du dossier mutualisation courrant mai...
Bref je les rappelerai encore et encore :)
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En un an, le nombre d'immeubles équipés en FTTH a augmenté de près de 50 % pour atteindre 50 500 au 31 mars 2011. La part de logements éligibles via la mutualisation a fait un bond de 525 % sur un an. Ils représentent 250 000 foyers, soit plus de 21 % du parc de logements éligibles au FTTH.
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Eligible !!!!!!!!!!!!= elu :)
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Il serait bien de pourvoir faire une petite mise à jour de ce topique pour savoir où l'on en est!
Il me semble que la mutualisation est de plus en plus effective. Vivien, peux tu nous faire un topo des techniques utilisées par Orange SFR et Free (numéricable FTTH) pour voir les évolutions et l'interopérabilité?
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Hors des zones très denses et dans les nouvelles zones très denses fibrées par aucun opérateur (encore très nombreuses), un seul opérateur déploie une infrastructure mono-fibre (une fibre entre chaque appartement / maison et le point de mutualisation). Le point de mutualisation fait plus de 1000 lignes et permet à tous les opérateurs de venir. Une alimentation électrique est mise en place pour que Free puisse poser un switch là ou les autres opérateurs mettent leurs coupleurs passifs Gpon.
Dans les zones très denses déjà partiellement couvertes, le point de mutualisation est dans chaque immeuble et chaque appartement est relié par 4 fibres au point de mutualisation. Chaque FAI doit venir se raccorder sur ces petits points de mutualisation. Il n'est pas exclu une modification des règles, le quadri-fibre étant obligatoire mais plus nécessaire aujourd'hui.
- Choisir Orange en opérateur d'immeuble permet la venue des 3 autres opérateurs.
- Choisir Free en opérateur d'immeuble permet la venue d'Orange (SFR / BouyesTelecom serait possible mais je n'ai pas d'exemple).
- Choisir SFR en opérateur d'immeuble permet la venue d'Orange / Bouygues Telecom (Free serait possible, mais je n'ai pas d'exemple)
- Pas de retour des immeubles ayant choisit Numericable en opérateur d'immeuble.
Aujourd’hui la mutualisation est possible techniquement dans tous les cas, mais si tous les opérateurs sont en bonne relation avec Orange, les tensions Free <=> Bouygues Telecom et Free <=> SFR sont importantes et cela pourrait avoir des répercussions sur les accords de mutualisation.
Point de mutualisation nouvelle génération sous forme d'armoire de rue regroupant au minimum 300 lignes :
(https://lafibre.info/images/orange/201206_point_mutualisation_orange_1.jpg)
(https://lafibre.info/images/orange/201110_point_de_mutualisation_pmz_orange.jpg)
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Aucune nouvelle sur le dégroupage de la fibre dédiée à Free Infra?
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Aucune nouvelle sur le dégroupage de la fibre dédiée à Free Infra?
Tu veux les bonnes ou les mauvaises ? ;D
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Ben la vérité!