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Forum : => La Fibre par département => Pyrénées-Atlantiques (64) => Discussion démarrée par: vivien le 17 juin 2012 à 11:31:36

Titre: Net64 / WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: vivien le 17 juin 2012 à 11:31:36
Net64 / WiMax : "une bombe à retardement"
dans les Pyrénées-Atlantiques, le Lot-et-Garonne, la Meuse et dans l'Aveyron


(https://lafibre.info/images/free/WIMAX-BTS-samsung-35000euros.jpg)
Une des première antenne WiMax (en 2006)

Les difficultés de Net 64,  filiale du groupe Altitude Infrastructure comme WiBox, qui équipe les zones blanches en Wimax inquiètent le Département des Pyrénées-Atlantiques.

Pour le président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, c'est "une bombe à retardement."  Si elle explosait, la déflagration aurait de lourdes conséquences sur les finances de l'assemblée départementale. En cause: la société Net 64, filiale du groupe Altitude Infrastructure, à qui a été confié en 2007, via une délégation de service public (une DSP), ce marché du haut débit. L'assemblée départementale des Pyrénées-Atlantiques a décidé le 15 juin 2012 de provisionner 2,8 millions d'euros en 2012 pour anticiper une possible défaillance de la filiale du groupe Altitude Infrastructure.

Net 64 ne recense à ce jour que....1 338 abonnés sur les Pyrénées-Atlantiques. "Or il lui en faudrait 6 000 pour être à l'équilibre. Et il y a un potentiel de 10 000 dans le département." En 2010, selon les comptes déposés au tribunal du commerce, Net 64 a enregistré une perte de 847 000 euros. Et en 2009, de 587 352 euros. "Ils sont venus nous voir pour nous faire part de leurs problèmes [...] Il y a un vrai risque financier". Le conseil général des Pyrénées-Atlantiques s'attend à devoir jouer les pompiers et pallier une défaillance possible de Net 64. La délégation de service public remportée par la filiale du groupe Altitude Infrastructure est prévue pour courir jusqu'en 2024. Une échéance qui augure d'un joli trou si rien n'est fait.


Une bombe nationale - d'autres départements sont concernés par des défaillances des filiales WiMax d'Altitude Infrastructure :

Ce dossier pourrait désormais prendre une dimension nationale. Au sein de l'Association française des départements, Georges Labazée a identifié des situations similaires. "Net 47 dans le Lot-et-Garonne, Net 55 dans la Meuse, Net 12 dans l'Aveyron..." Ces homologues de Net 64, issus tous du même groupe, traversent eux aussi des tempêtes et ont alerté leurs exécutifs départementaux respectifs. Les conseils généraux s'interrogent donc sur le modèle économique mis en place par Altitude Infrastructure. Et sans que l'on parle encore de recours juridique, Georges Labazée laisse entendre qu'à ce jour, cette option n'est pas impossible.
Source : La république des Pyrénées (http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/06/16/les-difficultes-de-net-64-inquietent-le-departement,1087564.php) le 16 juin 2012 par Eric Normand.


(https://lafibre.info/images/wibox/201206_WiMax_schema.png)

ZTE plaide pour l'abandon du WiMax et la réutilisation des fréquences avec un dérivé du LTE


ZTE, un des grand constructeur mondiaux, considère que le WiMax est une technologie sans avenir et propose de le remplacer par de la 4G sur les mêmes fréquences :

Comment sortir de l'ornière du WiMax en France ? Comme chacun le sait, le WiMax a perdu la guerre du haut débit mobile, faute d'équipements compatibles. Mais les licences ont bien été distribuées.

Deux ans et demi après la distribution des 22 licences régionales, "le déploiement (est) toujours modeste au regard des engagements pris", souligne le régulateur des télécoms.

Traduction : excepté ces réseaux d'initiative publique, très locaux, aucun projet à grande échelle n'a été lancé malgré la position de certains acteurs comme Bolloré Telecom qui disposent de plusieurs licences régionales constituant de fait une couverture nationale. Ce dernier n'aurait déployé que 12% des 427 sites d'antennes promis en Ile-de-France et n'aurait réalisé quasiment aucun déploiement dans les autres régions où il détient une licence.

En 2008, les détenteurs de licence s'étaient engagés à couvrir 3 562 sites en un an. Résultat, l'Arcep a mis en demeure 7 opérateurs détenteurs de licence qui n'ont pas respecté leurs obligations.

Mais sans écosystème viable, point de salut. La situation semble donc bloquée. Pour autant, les solutions alternatives existent. Pour Bolloré, l'idée est de convaincre le régulateur de réutiliser les fréquences à travers une autre technologie, à, savoir le LTE.

Des clés dédiées et des routeurs dès la fin de l'année

Un avis partagé par le chinois ZTE. Interrogé par ZDNet.fr, Pierre Eisenmann, directeur de la division sans fil de l'équipementier, détaille cette possible transition. "Il faut savoir que les licences attribuées ne sont pas associées à une technologie en tant que telle mais à des fréquences. Rien n'empêche donc les détenteurs de ces licences d'exploiter les fréquences avec une autre technologie".

Cette technologie serait le TD-LTE, un dérivé du LTE qui sera utilisé en France pour la 4G mobile. Issu de la même famille, le TD-LTE diffère du SD-LTE (utilisé par la 4G) à travers l'utilisation des fréquences.

Le TD-LTE aurait la même vocation que le WiMax : offrir du haut débit fixe dans les foyers peu ou pas couverts par l'ADSL. "Il est très similaire au WiMax", ajoute le spécialiste.

Le débit pratique tournerait autour de 30 Mb/s tout en offrant une couverture par antenne supérieure de 20% à celle du WiMax, affirme ZTE.

Il pourrait même être utilisé en mobilité, comme la 4G, "mais les licences attribuées interdisent le hand-over [la possibilité de basculer de cellule en cellule lorsque l'utilisateur est en mouvement, NDLR], il a donc vocation à offrir un réseau fixe", explique Pierre Eisenmann.

Les équipements réseaux sont prêts

La migration n'entraînerait donc pas de problèmes réglementaires et les opérateurs détenteurs de licences n'auraient pas à retourner devant l'Arcep. Techniquement, ZTE explique que les équipements réseaux (stations de base) sont prêts et que des réseaux pilotes seront déployés fin 2012. "Nous sommes capables de fournir massivement", souligne le responsable.

Reste la question de l'équipement final qui a plombé l'essor du WiMax. Il faudra au minimum des clés dédiées pour connecter son PC à ce réseau spécifique ou encore des routeurs pour connecter en Wi-Fi smartphones autres tablettes. Et ces clés ne pourront pas être les mêmes que les clés 4G qui s'apprêtent à déferler en France l'année prochaine.

Sur ce point, ZTE affirme qu'il existera bien une offre suffisante. Grand spécialiste des clés 3G et bientôt 4G, l'équipementier promet des dongles TD-LTE ou encore des box-routeurs pour le 3e ou le 4e trimestre de cette année.

Reste à convaincre les détenteurs de licences, notamment les plus gros. "Nous discutons beaucoup avec Bolloré mais rien n'est signé pour le moment. Des opérateurs spécialisés comme Altitude Infrastructure ou Axione pour les DSP locales regardent ça également de très près", conclut Pierre Eisenmann.

Source : ZDNet (http://www.zdnet.fr/actualites/wimax-zte-plaide-pour-la-reutilisation-des-frequences-avec-un-derive-du-lte-39771938.htm) le mardi 22 mai 2012 par Olivier Chicheportiche.
Utilisé également pour rédiger ce post, des articles de la république des Pyrénées d'Eric Normand.
Titre: WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: vivien le 19 juin 2012 à 18:31:32
J'ai rencontré un expert du domaine et voici ce qu'il me dit :

Je trouve lamentable ce système de DSP avec, en cas de réussite, l’entreprise privée qui encaisse la plus-value et en cas de pertes, aller demander à la collectivité de payer.

Surtout que la grosse partie des pertes des filiales d’Altitude Infrastructure finit dans les poches... d’Altitude Infrastructure :

ALTITUDE INFRASTRUCTURE HOLDING (http://www.societe.com/bilan/altitude-infrastructure-holding/431958313201012311.html) RCS Nanterre B 431 958 313
Résultat net 2010 + 2.798.400 €
Résultat net 2009 + 3.900.000 €

ALTITUDE INFRASTRUCTURE (http://www.societe.com/bilan/altitude-infrastructure/403112667201012311.html) RCS Evreux B 403 112 667
Résultat net 2010 + 562.800 €
Résultat net 2009 + 100.000 €

ALTITUDE INFRASTRUCTURE EXPLOITATION (http://www.societe.com/bilan/altitude-infrastructure-exploitation/509662052201012311.html) RCS Nanterre B 509 662 052
Résultat net 2010 + 551.100 €
Résultat net 2009 + 70.000 €
Titre: WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: corrector le 23 juin 2012 à 21:30:23
Est-ce que WiMax est une mauvaise techno finalement?
Titre: WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: vivien le 24 juin 2012 à 06:59:45
Le Wimax est une techno qui commence a prendre de l'age et donc l'efficacité (nombre de bit/s transporté par Hz du spectre utilisé) est bien plus faible que la 4G / LTE.

L'impossibilité de faire des portables avec le Wimax est peut être ce qui a fait que la techno a été assez peu utilisée (comparée à la 3G)
Titre: WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: corrector le 24 juin 2012 à 13:12:19
Le Wimax est une techno qui commence a prendre de l'age et donc l'efficacité (nombre de bit/s transporté par Hz du spectre utilisé) est bien plus faible que la 4G / LTE.
Pour quel SNR?

L'impossibilité de faire des portables avec le Wimax
Pourquoi pas?
Titre: WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: thenico le 25 juin 2012 à 01:39:31
Interdiction légal du roaming inter-cellule.
Titre: WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: corrector le 25 juin 2012 à 03:59:04
Ah, ça... c'est pas mal débile.

Pourquoi pas une interdiction de parler pour ne rien dire sur le mobile, aussi?
Titre: WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: Nico le 25 juin 2012 à 07:25:44
Disons qu'au prix où les licences ont été vendues, le handover est interdit. C'était fait pour faire du fixe, pas du mobile.

Par contre j'approuve totalement ta proposition corrector !
Titre: WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: corrector le 25 juin 2012 à 16:57:59
Disons qu'au prix où les licences ont été vendues, le handover est interdit. C'était fait pour faire du fixe, pas du mobile.
Tu veux dire que les fréquences ont été bradées?

Par contre j'approuve totalement ta proposition corrector !
Merci.

Les gens se parlent trop.
Titre: WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: Nico le 25 juin 2012 à 17:15:54
Tu veux dire que les fréquences ont été bradées?
Pour des fréquences sans HO, ça me choque pas. Mais comparé aux fréquences pour le mobile il n'y a pas photo niveau prix.
Titre: WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: Nico le 25 juin 2012 à 20:56:33
Désolé c'était un peu au dessus mais pas forcement clair. HO=HandOver donc.
Titre: WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: corrector le 04 juillet 2012 à 08:25:05
Pour des fréquences sans HO, ça me choque pas. Mais comparé aux fréquences pour le mobile il n'y a pas photo niveau prix.
Donc la valeur intrinsèque de ce domaine immatériel a été diminuée artificiellement en interdisant les ions hydroxyles (HO).

Donc je maintiens :
1) domaine public bradé
2) c'est pas mal débile.
Titre: WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: vivien le 25 octobre 2012 à 18:00:27
C'est un peu (beaucoup) en contradiction avec l'article La république des Pyrénées :
Ce dossier pourrait désormais prendre une dimension nationale. Au sein de l'Association française des départements, Georges Labazée a identifié des situations similaires. "Net 47 dans le Lot-et-Garonne, Net 55 dans la Meuse, Net 12 dans l'Aveyron..." Ces homologues de Net 64, issus tous du même groupe, traversent eux aussi des tempêtes et ont alerté leurs exécutifs départementaux respectifs. Les conseils généraux s'interrogent donc sur le modèle économique mis en place par Altitude Infrastructure. Et sans que l'on parle encore de recours juridique, Georges Labazée laisse entendre qu'à ce jour, cette option n'est pas impossible. Source : La république des Pyrénées (http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/06/16/les-difficultes-de-net-64-inquietent-le-departement,1087564.php) le 16 juin 2012 par Eric Normand.

Voici le communiqué de presse d'Altitude Infrastructure que j'ai reçu il y a 10minutes :

Montée en débit Wimax sur les réseaux haut débit de plusieurs départements

Pour mieux desservir les particuliers en haut débit au travers des réseaux d'initiative publique qu'il a mis en œuvre, Altitude Infrastructure a procédé à de nouveaux investissements sur ses plaques et à la modification de ses règles d'ingénierie radio.

Au total 6 départements (Aveyron, Calvados, Eure, Ile et vilaine, Orne, Vendée) et une région (Bourgogne - hors Nièvre) vont relayer la montée en débit WiMAX à 4 Mbps déployée pendant l'été par l'opérateur. Par le biais des fournisseurs d'accès Internet déjà en place (Wibox, Ozone, Alsatis et Vivéole), les usagers vont pouvoir profiter d'offres plus performantes dès le mois de novembre.

En parallèle, l'opérateur lance un grand projet de montée en débit à 10 Mbps. La première DSP à en bénéficier sera le département de la Meuse.

L'objectif selon David El Fassy, Président d'Altitude Infrastructure est que «  les zones grises d'aujourd'hui ne soient pas les zones blanches de demain ».

En effet, même si la couverture DSL progresse, l'opérateur se préoccupe aussi des quelques 222.500 foyers qui sont actuellement en zones grises sur ces territoires, avec des débits inférieurs à 1 Mps. Compte tenu de l'évolution des usages, ces débits seront vite insuffisants et ces abonnés se retrouveront à nouveau en situation de « fracture » numérique.

Par ailleurs, Altitude Infrastructure mise sur son expertise radio pour accompagner les collectivités à monter en débit progressivement, de façon pragmatique et économique avant d'atteindre à terme le Très Haut Débit via la technologie fibre optique.

Les investissements ont été réalisés via les DSP ou marchés de services mais aucun coût supplèmentaire n'incombe à la collectivité. Aucune gêne non plus pour les habitants de ces territoires puisque la technologie radio ne nécessite pas de génie civil et permet de programmer les travaux à des heures de faible connexion.

Les débits sont donc poussés de 2 à 4 Mbps. Les fournisseurs d'accès Internet, WiBox, Ozone, Alsatis et Vivéole devraient relayer ces montées en débit dans leurs offres très prochainement. Les FAI annoncent d'ores et déjà qu'ils maintiendront les tarifs de leur gamme. Les abonnés actuels n'auront pas besoin de changer leurs équipements (CPE) mais devront faire la demande de migration de leur offre.

Bientôt 10 Mbps en WiMAX
Le Conseil général de la Meuse vient de confirmer son accord pour le lancement d'une montée en débit à 10 Mbps sur son réseau Net55. Altitude Infrastructure va donc procéder à l'optimisation et à l'augmentation de la qualité et de la capacité du réseau, ainsi qu'au renforcement de l'équipe Net55. Les travaux débuteront dès la notification du marché. Au cours de l'été 2013 les clients finaux pourront bénéficier d'offres 10 Mbps (WiMAX pour les particuliers et faisceau hertzien pour les professionnels) de la part des fournisseurs d'accès en place pour un coût équivalent aux offres à 2 Mbps actuelles.


A propos d'Altitude Infrastructure :
Altitude Infrastructure accompagne les collectivités depuis plus de 10 ans pour construire, développer, exploiter et commercialiser des réseaux de télécommunications alternatifs. Avec 16 RIP (réseaux d'initiative publique) exploités et 3 en cours de déploiement, Altitude Infrastructure figure parmi les leaders français de l'aménagement numérique du territoire. En tant qu'opérateur d'opérateurs, il propose un catalogue de services ouvert à tous les opérateurs télécoms sur les réseaux déployés, et est reconnu pour la neutralité de ses choix technologiques.

Source : Altitude Infrastructure, le 25 octobre 2012
Titre: WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: tgassilloud le 17 décembre 2012 à 22:39:29
quoi ? tu crois les journalistes ?
Titre: Net64 / WiMax : "une bombe à retardement"
Posté par: vivien le 21 janvier 2013 à 14:29:59
Internet : chargée de résorber les zones blanches, Net 64 mise hors jeu

La société Net 64, chargée de résorber les zones blanches (là où lnternet ne passe pas), connaît de grosses difficultés financières. Le conseil général a voté la fin de sa délégation de service public dans un an.

Unanimes tous groupes confondus, les élus du département ont voté vendredi la fin de la délégation de service public (DSP) confiée à la société Net 64. Une décision prise lors d'une session plénière convoquée en urgence au Parlement de Navarre, en réponse aux difficultés croissantes de cette société chargée, depuis fin 2007, de la résorption des zones blanches et du développement du haut-débit dans les Pyrénées-Atlantiques.

Un chèque de 1,4 million

Basée à Saint-Pierre d'Irube, filiale du groupe Altitude, Net 64 n'a jamais pu trouver son équilibre économique. "Alors qu'il leur faudrait 6 000 abonnés, ils en ont 1298" a indiqué Georges Labazée. Conséquence, éloignée de ses objectifs, la société a terminé 2011 avec un passif de 2,7 millions d'euros, a continué dans la même veine en 2012 et est aujourd'hui tout près du dépôt de bilan. Le tribunal de commerce de Bayonne a d'ailleurs été saisi.

"Net 64 est venue nous voir pour nous faire part de ses difficultés" révèle l'élu d'Oloron Jean-Pierre Domecq, qui suit les dossiers du numérique au sein de l'assemblée. La technologie du wimax, promue par Net 64, n'a en effet jamais séduit les utilisateurs.

La catastrophe financière qui guettait, et les conséquences induites pour les abonnés - dont les laboratoires départementaux de Lagor et la clinique d'Aressy - ont incité le département à agir. La fin de la délégation de service public, qui courrait initialement jusqu'à 2026, prendra effet au 1er janvier 2014. Pour s'autoriser cette sortie anticipée, le conseil général va quand même signer un chèque de 1,4 million d'euros. Cette somme sera prélevée sur la provision de 2,8 millions d'euros inscrite l'an dernier dans le budget départemental. Le conseil général sera donc, dans moins d'un an, propriétaire du réseau de Net 64. L'entreprise s'engage en échange à rendre à la puissance publique un réseau en bon état.

Et après ? Pour l'instant, rien de définitif. Jean-Pierre Domecq note que des alternatives sont à trouver pour mettre fin aux zones blanches. La mise en place d'un schéma départemental du numérique, actuellement en cours d'élaboration, devrait y contribuer.

==> Pas d'accord sur la réforme cantonale au conseil général

La motion proposée par le président du groupe Forces 64, Jean-Jacques Lasserre, a été rejetée. Si l'UMP a voté comme les centristes, le PS s'est opposé au texte. Jean-Jacques Lasserre souhaitait sensibiliser l'assemblée à la réforme des cantons, qui vient d'être discutée au Sénat et va désormais être examinée à l'Assemblée. Pour l'élu de Bidache, le texte débattu au Parlement met à mal la représentation du territoire, qui sera "bouleversée et affaiblie." Contre cette motion, Georges Labazée a indiqué que le conseil général serait saisi du dossier une fois la loi votée, mais qu'il n'était pas encore temps de débattre de ce sujet.


Source : La République des Pyrénées (http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/01/21/chargee-de-resorber-les-zones-blanches-net-64-mise-hors-jeu,1114325.php), le 21 janvier 2013.

Site web de Net64 le 21 janvier 2013 :
(https://lafibre.info/images/wibox/201301_net64_site_web.png)