Auteur Sujet: Accord à l'arraché entre le cinéma et les FAI sur la vidéo à la demande  (Lu 3383 fois)

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lepalois

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[h1] Accord à l'arraché entre le cinéma et les FAI sur la vidéo à la demande[/h1]
Par Hélène Puel, 01net.

Voilà plus d"un an que l"industrie du septième art et les fournisseurs d"accès Internet cherchent un terrain d"entente sur la vidéo à la demande (VOD). C"est chose faite. Les deux parties ont signé un accord sous l"égide de Renaud Donnedieu de Vabres, au ministère de la Culture, ce mardi après-midi 20 décembre.

Ce protocole régule pour les douze prochains mois le développement d"une offre de VOD légale sur Internet. Il précise notamment le délai entre la sortie d"un film en salle et sa diffusion en ligne, point sur lequel portait l"essentiel des divergences entre FAI et professionnels du cinéma. Les premiers espéraient que la fenêtre de la VOD s"alignerait sur celle de la vidéo locative, soit six mois après la sortie en salle. Les seconds militaient pour une fenêtre plus longue, entre neuf et douze mois, afin de ne pas court-circuiter les éditeurs et les loueurs de vidéo.

Finalement, la diffusion des œuvres cinématographiques en ligne interviendra entre la location de vidéo et le pay per view (paiement à la séance) « dans un délai de 33 semaines [huit mois et demi, NDLR] à compter de la sortie des films en salle ».

Les opérateurs Internet et les professionnels du cinéma ont également trouvé un accord sur le préfinancement du septième art. A l"instar des chaînes de télévision qui financent des films en échange d"un droit de diffusion, les plates-formes légales et autres diffuseurs devront participer à la production d"œuvres cinématographiques. Ceux qui réalisent entre 1,5 et 3 millions d"euros de chiffre d"affaires devront par exemple en reverser 5 % à la création européenne, dont 3,5 % pour les films en langue française.

Accord sur la riposte graduée

Côté mode de commercialisation, le protocole laisse les coudées franches aux diffuseurs de contenu. Ils pourront choisir entre la location d"un film (en téléchargement ou en streaming), les offres groupées et l"abonnement mais ils« s"interdisent toute offre gratuite d"œuvre cinématographique ».

Cet accord soudain entre les FAI et l"industrie du cinéma doit beaucoup au calendrier. C"est en effet mardi soir 20 décembre que l"Assemblée nationale devait débattre de la transcription en droit français de la directive européenne sur les droits d"auteur. L"un des amendements de ce projet de loi concerne la riposte graduée contre le téléchargement illégal de films sur les réseaux d"échange peer to peer. Afin de favoriser son adoption, l"industrie du cinéma devait montrer sa bonne volonté à la constitution d"une offre de VOD.

« D"ici quelques mois, nous allons voir comment ceux qui possèdent les tuyaux et ceux qui maîtrisent la diffusion de contenu vont se répartir les rôles. Les accords entre les producteurs et les diffuseurs ne devraient pas être exclusifs, aussi les futurs catalogues promettent-ils d"etre riches et variés. Certains vont poursuivre leur intégration verticale comme Canal+ avec Canal Play. D"autres prestataires vont également apparaître »,prédit Michel Gomez, délégué général de l"ARP (société civile des Auteurs réalisateurs producteurs).

Pour observer ce marché, un comité de suivi va être constitué. Il devra étudier les pratiques commerciales des prestataires et la pertinence des rémunérations minimales de la création cinématographique prévues par l"accord… avant de remettre ses conclusions pour de nouvelles négociations l"année prochaine.

La chronologie des médias

Les délais de diffusion des films sont encadrés par la loi. Après l"obtention de son visa d"exploitation, un film peut être :
- loué ou vendu sous forme de vidéo (six mois après sa sortie en salle)
- diffusé sur des plates-formes légales de VOD (huit mois et demi, soit 33 semaines)
- acheté à la séance en pay per view, soit le paiement d"une séance à heure fixe (neuf mois)
- diffusé sur les chaînes à péage (12 mois)
- diffusé sur les chaînes en clair (24 mois dans le cas d"une coproduction)


Source : http://www.01net.com/editorial/298884/telechargement/accord-a-l-arrache-entre-le-cinema-et-les-fai-sur-la-video-a-la-demande/

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Accord à l'arraché entre le cinéma et les FAI sur la vidéo à la deman
« Réponse #1 le: 21 décembre 2005 à 19:03:13 »
Citation de: lepalois
[h1] (...)La chronologie des médias

Les délais de diffusion des films sont encadrés par la loi. Après l"obtention de son visa d"exploitation, un film peut être :
- loué ou vendu sous forme de vidéo (six mois après sa sortie en salle)
- diffusé sur des plates-formes légales de VOD (huit mois et demi, soit 33 semaines)
- acheté à la séance en pay per view, soit le paiement d"une séance à heure fixe (neuf mois)
- diffusé sur les chaînes à péage (12 mois)
- diffusé sur les chaînes en clair (24 mois dans le cas d"une coproduction)


Source : http://www.01net.com/editorial/298884/telechargement/accord-a-l-arrache-entre-le-cinema-et-les-fai-sur-la-video-a-la-demande/
La VOD aura donc 2 mois et demi de retard par rapport à une sortie de film dans un vidéo club en DVD ! Pour être vraiment compétitif, il sera interressant de suivre l'évolution des prix...

lepalois

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Accord à l'arraché entre le cinéma et les FAI sur la vidéo à la deman
« Réponse #2 le: 21 décembre 2005 à 20:35:09 »
Citer
Après plus d'un an de négociations, les FAI, les professionnels du cinéma et les chaînes de télévision ont finalement réussi à se mettre d'accord face au ministère de la Culture pour mettre en place les fondations et les recommandations qui permettront de développer les services de vidéo à la demande (VOD) en France comme CanalPlay (photo ci-contre).

Au niveau des délais, les différents protagonistes se sont mis d'accord sur une période de 33 semaines (8 mois environ) entre la sortie d'un film en salle et sa disponibilité sur un service de VOD sur Internet. Les films proposés en vente ou en location sur internet seront donc disponibles deux mois après leurs sorties en DVD et 4 mois avant leurs diffusions sur les chaînes de télévision payantes.

Plusieurs types d'offres pourront être proposées : paiement pour chaque visionnage, achats groupés ou encore abonnements limité à 15 films/mois. Concernant les prix, ils seront de 4 euros pour l'accès aux nouveautés et de 3 euros pour l'accès aux autres titres un peu moins récents.

Les firmes qui seront derrières les services de VOD devront toutefois s'acquitter d'une rémunération minimale des ayants droit et participeront au financement du cinéma français et européen de la façon suivante : verser 5 % de leur chiffre d'affaires s'il se situe entre 1,5 et 3 millions d'euros et jusqu'à 10% s'il dépasse les 5 millions d'euros.
Source : http://www.clubic.com/actualite-30290-video-a-la-demande-en-france-delais-et-prix.html