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Actus Orange => Discussion démarrée par: NBQG1304 le 15 mai 2014 à 17:20:10
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Lettre ouverte de la CFE-CGC de Bouygues Télécom et d'Orange à destination du Premier Ministre Manuel Valls :
Sauvons les emplois chez Bouygues Telecom par un rapprochement avec Orange !
Paris, le 14 mai 2014.
Monsieur le Premier ministre,
Ce début de semaine, le Ministre du Redressement productif s'est alarmé de la perspective de 1500 à 2000 suppressions d'emplois chez Bouygues Telecom, et a rappelé le souhait du gouvernement de revenir à 3 opérateurs de télécoms en France [1].
Les mesures prises pendant la mandature de Nicolas Sarkozy ont en effet déclenché un séisme dans le secteur des télécoms. La concurrence exacerbée s'est traduite par la casse des prix, dont les premiers bénéficiaires ont été les plus gros consommateurs de téléphonie mobile, tandis que plus de 10 000 suppressions d'emplois dans la filière sont venus gonfler les chiffres du chômage depuis 2 ans. Nous avons à l'époque alerté l'État et les organismes de régulation du marché... malheureusement sans succès [2].
Dans le contexte actuel, rapprocher Bouygues et Orange permettrait non seulement de sauver les emplois immédiatement menacés chez Bouygues Telecom, mais aurait également du sens en termes de synergie industrielle.
Fusionner les équipes télécom de Bouygues et d'Orange permettrait d'éviter les licenciements dans les premières, et de rajeunir la pyramide des âges dans les secondes. Rappelons que les départs naturels chez Orange représentent actuellement près de 5 000 postes par an.
Rassemblés, les réseaux 4G des deux opérateurs offriraient immédiatement un réseau d'excellence, en termes de couverture comme de qualité de service, bénéfique pour les consommateurs comme pour l'économie nationale.
Avoir l'appui d'un groupe de BTP pour déployer son réseau de fibre permettrait à Orange d'accélérer et de remplir plus rapidement ses engagements de couverture du territoire en très haut débit.
A l'international, les deux Groupes se développent, l'un en BTP, l'autre dans les télécoms, sur des territoires communs. Allier leurs capacités leur permettrait d'affronter avec succès les défis imposés par la mondialisation libérale, et de prendre une place significative sur le marché mondial des télécommunications, éloignant du même coup le risque d'une prédation externe sur leur marché domestique.
Si Bouygues devient actionnaire de référence de l'opérateur historique, il sera en outre enfin possible, en y joignant les forces de l'actionnariat salarié, de retrouver une stratégie d'entreprise orientée vers le développement de l'activité, plutôt que par le versement d'un dividende abusif, toujours exigé par l'actionnaire majoritaire d'Orange, qui obère aujourd'hui le dynamisme économique de l'entreprise. L'ADEAS (Association de défense de l'épargne et de l'actionnariat des salariés des télécoms) se joint d'ores et déjà à notre démarche.
Espérant que l'urgence de la situation et la sauvegarde de l'emploi primeront sur l'idéologie de la concurrence, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de notre très haute considération.
[1] http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/05/12/01007-20140512ARTFIG00337-montebourg-veut-marier-bouygues-telecom.php (http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/05/12/01007-20140512ARTFIG00337-montebourg-veut-marier-bouygues-telecom.php) et http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/05/13/97002-20140513FILWWW00207-montebourg-le-retour-a-3-operateurs-se-fera.php (http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/05/13/97002-20140513FILWWW00207-montebourg-le-retour-a-3-operateurs-se-fera.php) ou http://pro.01net.com/editorial/619620/montebourg-incite-bouygues-telecom-a-sallier-avec-un-autre-operateur/ (http://pro.01net.com/editorial/619620/montebourg-incite-bouygues-telecom-a-sallier-avec-un-autre-operateur/)
[2] http://www.cfecgc-orange.org/201209213346/lettre-epargne-et-actionnariat/lettre-epargne-actionnariat-salaries-rentree-2012-numero-special-free-mobile.html (http://www.cfecgc-orange.org/201209213346/lettre-epargne-et-actionnariat/lettre-epargne-actionnariat-salaries-rentree-2012-numero-special-free-mobile.html)
Signée par Sébastien Crozier (Président CFE-CGC Orange), Patrice Brunet (Président ADEAS) et William Benavent (CFE-CGC Bouygues Telecom)
Copie : Stéphane Richard, Martin Bouygues et le Ministère du Redressement productif
[Source (http://www.espacedatapresse.com/fil_datapresse/consultation_cp.jsp?ant=reseau_2783852)]
Communiqué de Presse d'Orange du 15/05/2014 :
Orange examine les opportunités qu’offre la recomposition du paysage français des télécoms
Paris, le jeudi 15 mai 2014
Orange estime qu’une consolidation du marché mobile français serait positive à long terme tant pour l’investissement que pour le consommateur.
Orange explore les opportunités qu’offre la recomposition en cours du paysage français des télécoms, tout en rappelant que sa position de leader lui permet une totale indépendance.
Orange agira dans le seul intérêt de ses actionnaires, de ses salariés et de ses clients et sera particulièrement attentif à la création de valeur et aux risques juridiques d'une éventuelle opération.
[Source : Communiqué de presse d'Orange 15/05/2014 (http://www.orange.com/fr/presse/communiques/communiques-2014/Orange-examine-les-opportunites-qu-offre-la-recomposition-du-paysage-francais-des-telecoms)]
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Avoir l'appui d'un groupe de BTP pour déployer son réseau de fibre permettrait à Orange d'accélérer et de remplir plus rapidement ses engagements de couverture du territoire en très haut débit.
Ça a l'air bien vu comme ça. C'est vraiment trop bête que Bouygues Telecom n'en ai pas profité !
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Cet appel a beaucoup de sens industriel. Donner la possibilité à 2 grands groupes de pouvoir chasser en meute à l'international, plutôt sympa comme idée. :)
Et si cela permet d'accélérer le déploiement de la fibre en France, j'applaudis des 2 mains.
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Ce serait un sacré coup encore ;)
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Breaking news des Échos. Orange étudierait le rachat de BT ! :o
Orange étudie un rachat de Bouygues Telecom
Les actionnaires du groupe Bouygues monteraient au capital d’Orange. Le projet serait soumis à l’accord des autorités européennes de la concurrence.
Interdit de mariage, l’opérateur historique ? Ce n’est pas l’avis de tout le monde. Selon nos informations, Orange discute avec Bouygues pour racheter Bouygues Telecom. Le Pdg de l’opérateur historique Stéphane Richard et Martin Bouygues en ont parlé en direct à plusieurs reprises. Le gouvernement a été tenu au courant. « On évalue nos options, mais personne ne m’a demandé du côté de l’Etat d’étudier le rachat de Bouygues Telecom », précise toutefois Stéphane Richard, contacté par « Les Echos ». L’initiative revient en effet aux deux dirigeants.
Une superbe sortie par le haut pour Martin Bouygues
Le principal bénéficiaire de cette opération serait Martin Bouygues, qui se désole de n’avoir pu racheter SFR, et qui cherche une solution pour sa filiale en perte de vitesse. L’acheteur naturel, Free, ne lui propose pas un bon prix pour ses télécoms : 4 ou 5 milliards d’euros alors que Martin Bouygues en voudrait 8 milliards. Dans l’opération en question, la valorisation de Bouygues Telecom s’élèverait à au moins 6 milliards d’euros.
Surtout, le groupe Bouygues et son partenaire JCDecaux (qui détient 10 % de Bouygues Telecom) profiteraient de la vente de cet actif pour se faire payer en actions, et donc monter au capital d’Orange. En versant une partie en cash, ils pourraient avoisiner 10 % du capital. Ils deviendraient ainsi le premier actionnaire derrière l’Etat d’un groupe international, de premier rang parmi les opérateurs mondiaux, trop gros pour faire faillite et non-opéable. Une superbe sortie par le haut pour les actionnaires du petit opérateur aujourd’hui dans un cul-de-sac, faute d’avoir investi dans un réseau fixe et de détenir suffisamment de clients mobiles.
L’épouvantail de la casse sociale
L’Etat, actionnaire à 27 % d’Orange, a plusieurs préoccupations. D’abord, éteindre l’incendie sociale qui semble couver dans les télécoms, en raison d’une vive concurrence par les prix. Bouygues Telecom agite deux épouvantails : un plan de suppression d’emplois qui pourrait toucher 2000 personnes sur un peu moins de 9.000 ; et une guerre des prix dans le fixe qui risque de se traduire elle aussi par des réductions d’effectifs chez tous les opérateurs.
Si Orange avalait Bouygues Telecom, le plan de 2.000 suppressions d’emplois n’aurait plus lieu d’être, explique Sébastien Crozier, à la CFE-CGC d’Orange : « 2.000 emplois, c’est quatre mois d’attrition naturelle chez nous. En gardant ces emplois on ne ferait que retarder de 4 mois le plan de départs d’Orange... et nous serions très contents de voir arriver ces salariés qui rajeuniraient notre pyramide des âges. »
Un syndicat d’Orange favorable à la fusion
Le syndicaliste a d’ailleurs publié aujourd’hui une lettre ouverte au Premier Ministre Manuel Valls appelant à fusionner les deux opérateurs. La CFE-CGC entretient des relations suivies avec la direction du groupe Bouygues - une source d’inspiration en matière d’actionnariat salarié (les salariés de Bouygues détiennent 25 % du capital de leur entreprise). Olivier Roussat, le Pdg de Bouygues, invité à l’université d’été du syndicat, avait été chaleureusement applaudi par les militants d’Orange !
Selon la CFE-CGC, une telle fusion serait bénéfique à Orange car « avoir l’appui d’un groupe de BTP pour déployer son réseau de fibre permettrait à Orange d’accélérer et de remplir plus rapidement ses engagements de couverture du territoire en très haut débit. » A l’international, de même, le BTP et les télécoms pourraient avancer main dans la main. « Si Bouygues devient actionnaire de référence de l’opérateur historique, il sera en outre enfin possible, en y joignant les forces de l’actionnariat salarié, de retrouver une stratégie d’entreprise orientée vers le développement de l’activité, plutôt que vers le versement d’un dividende abusif », plaide la CFE-CGC.
Arnaud Montebourg pousse le deal Alstom-Siemens
Le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg est très impliqué dans l’affaire. Il a une obsession : retourner à un équilibre de trois opérateurs télécoms, pour mieux mettre fin à la guerre des prix. Il a indiqué que l’Etat serait moteur dans la consolidation de Bouygues avec « un autre opérateur », et déclaré à ce propos : « Ca tombe bien, nous sommes actionnaires d’un opérateur et pas le moindre, donc nous sommes parfaitement intéressés au bon achèvement de ce grand chantier national. » Un rachat par Orange plutôt que par Free permettrait d’éviter une casse sociale massive.
Par ailleurs, Arnaud Montebourg pense disposer là d’un levier pour prendre sa revanche sur l’affaire Alstom. Le ministre avait été heurté que le Pdg du conglomérat Patrick Kron, et son grand actionnaire Martin Bouygues, lui cachent les négociations en cours pour vendre Alstom à General Electric. Arnaud Montebourg est partisan d’un rachat par Siemens, et pourrait se servir de la négociation en cours entre Orange et Bouygues pour faire passer un deal Alstom-Siemens.
Une fusion à haut risque concurrentiel
Reste à savoir dans quelle mesure un mariage Orange-Bouygues Telecom est réalisable. La plupart des acteurs du marché n’y croient pas. Le nouvel ensemble pèserait la moitié du marché du mobile français (en volume de cartes SIM), et 44 à 45 % du marché fixe. Orange est déjà le seul opérateur historique d’Europe de l’Ouest avec Telefonica à être demeuré leader du marché, et il se renforcerait encore ? Il est peu probable que les autorités de Bruxelles, qui seront compétentes sur l’opération, laissent passer un tel mariage sans demander d’énormes concessions en contrepartie (des « remèdes »).
Selon nos informations, Bouygues a prévu de céder le réseau mobile de Bouygues Telecom et des fréquences pour 1,8 milliard d’euros à Free Mobile - exactement ce qui était prévu dans le cadre d’une fusion Bouygues-SFR. Cela permettrait de renforcer le quatrième opérateur. Les négociateurs sont également convaincus qu’il faudra céder les 2 millions de clients fixes de Bouygues Telecom, voire des clients mobiles. Même en faisant ces efforts, le risque concurrentiel demeure élevé. Pour Stéphane Richard, la prudence s’impose : « je ne veux pas engager Orange dans une aventure », explique-t-il aux « Echos ».
En parallèle, Orange continue à étudier une autre option, beaucoup plus « raisonnable » au plan concurrentiel : le partage des infrastructures de réseau mobile avec Bouygues, si possible en mutualisant les fréquences et en revendant une partie des antennes à Free Mobile, tout en louant le réseau fibre d’Orange à Bouygues Telecom. Une façon pour Bouygues de couper ses liens avec SFR-Numericable (mutualisation mobile, location de fibre), et pour Orange de mutualiser avec quelqu’un d’autre que Free.
Le groupe Bouygues contacté par « Les Echos » a répondu : « Bouygues reste évidemment attentif à l’ évolution du secteur des télécoms en France. Cette évolution conduit tous les opérateurs du marché à réfléchir à toutes les hypothèses et opportunités. Bouygues réaffirme que sa filiale Bouygues Telecom est en mesure de poursuivre sa stratégie stand alone. »
Orange dit « examiner les opportunités »
Dans un communiqué envoyé ce jeudi soir, Orange souligne qu’une consolidation du marché serait bénéfique pour l’ensemble des acteurs mais rappelle qu’il dispose de la surface suffisante pour demeurer indépendant. « Orange estime qu’une consolidation du marché mobile français serait positive à long terme tant pour l’investissement que pour le consommateur », dit le groupe français.
« Orange explore les opportunités qu’offre la recomposition en cours du paysage français des télécoms, tout en rappelant que sa position de leader lui permet une totale indépendance (...) Orange agira dans le seul intérêt de ses actionnaires, de ses salariés et de ses clients et sera particulièrement attentif à la création de valeur et aux risques juridiques d’une éventuelle opération. »
Source : Les Echos (http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203499275052-orange-etudie-un-rachat-de-bouygues-telecom-671192.php), le 15 mai 2015 par Solveig Godeluck
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Cela ne se fera pas, trop de risques concurrentiels. Cela a du être étudié et puis c'est tout.
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Si ça se fait BT devra lâcher son réseau mobile comme c'était prévu avec SFR je suppose ?
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Je ne comprends même pas comment on peut envisager une telle solution en sachant que cela sera immédiatement invalidé ou avec tellement de contraintes de revente que cela n'aurait plus aucun sens. :)
Le seul sens que l'on peut trouver à cela, c'est une volonté de revenir à 3 sur le marché mobile français et de vouloir faire payer cette consolidation par l'opérateur le plus puissant, tout en faisant entrer un actionnaire de référence privé très important. Si c'est une volonté de l'actionnaire "état", l'idée n'est guère brillante ! >:(
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Peut être pas un rachat mais une synergie entre eux ?
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Tant que l'accord avec SFR reste, on voit mal quoi.
Un dépeçage de By entre tous les acteurs (Free le réseau mobile, ? les clients... ?)
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Avec presque 50% de clients non engagé, à mon avis la base clientèle d'un opérateur en France ne vaut plus grand chose. ;D
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Moi, je trouve que cet accord avec Orange (rachat ou partage du réseau) explique pas mal des événements depuis l'échec du rachat de SFR.
Je ne comprenais pas pourquoi Bouygues Telecom cherchait à tout pris à sortir de l'accord avec SFR, car que la suite soit en solo ou avec Free, l’accord avec SFR était bon à prendre.
Maintenant je pense que le plan B était déjà décidé, peu de temps après l'échec du rachat de SFR par Numericable.
Pour rappel, il y a un peu plus d'un mois :
Chaud et froid sur l'accord d'itinérance ?...
Ces tergiversations vont elles avoir simplement des conséquences sur le calendrier ou remettre totalement en cause la création de la co-entreprise.
Mutualisation : SFR menacerait de réclamer 1 milliard d’euros à Bouygues
Déçu, le groupe de BTP pourrait remettre en cause l'accord de partage de réseaux mobiles signé fin janvier avec SFR, qui a préféré se marier à Numericable. Les travaux sont au point mort depuis un mois.
Parfum de divorce dans les télécoms. Depuis que Vivendi a choisi définitivement de marier SFR à Numericable il y a une semaine, la rumeur court que Bouygues Telecom, éconduit, pourrait en représailles casser l'accord de mutualisation des réseaux mobiles qu'il avait signé avec SFR. Un accord scellé le 31 janvier dernier et qui devait générer 300 millions d'euros par an d'économies en investissements et en dépenses opérationnelles en créant un réseau commun en dehors des 32 plus grande villes françaises.
Altice, la maison-mère de Numericable, a assuré que l'accord continue car il n'y a pas de clause prévoyant de rupture en cas de changement d'actionnaire. Ce que confirme Bouygues. Cependant, « la confiance est rompue, on se sent trahis » confie une source proche du groupe de BTP, qui a commencé à regarder les autres options stratégiques. Des contacts informels ont eu lieu avec Orange pour étudier la possibilité d'un partage de réseaux, comme l'ont révélé Les Echos, « à un stade très préliminaire » nuance-t-on chez l'opérateur historique.
« Ce n'est pas un sujet très chaud, il faut nous laisser souffler » temporise une source chez Bouygues. « L'analyse qui a conduit à conclure cet accord, la nécessité de mutualiser pour une meilleure couverture et moins de coûts, reste valable. Après, dans le business, il y a un peu de rationalité et un peu d'affect » relève une autre.
Un milliard d'indemnités ?
L'avenir de cet accord inquiète aussi certains salariés de SFR, qui ont posé la question à leur PDG, Jean-Yves Charlier, qui a rencontré toutes les équipes cette semaine. « Charlier nous a dit que SFR pourrait réclamer 1 milliard d'euros à Bouygues en cas de rupture de l'accord » confie un salarié qui a assisté au séminaire des salariés d'Ile-de-France mercredi aux Docks de Saint-Denis. « Charlier a dit que ça coûterait très cher à Bouygues de sortir de l'accord » confirme une autre salariée.
Le PDG « a répondu sur le ton de la plaisanterie que l'on pourrait demander 200-500 millions d'euros, voire un milliard » relativise un proche du dirigeant. Des montants à considérer avec réserve au regard des synergies attendues de l'accord, 200 millions d'euros par an pour SFR, 100 millions pour Bouygues. Des montants qualifiés de « fantaisistes » par une source proche du groupe de BTP.
S'il n'y aurait pas de clause prévoyant une sortie pure et simple pour « mésentente » ou autre changement d'humeur, « il existe des clauses de désengagement si les objectifs de déploiement ne sont pas atteints, il y a plusieurs jalons prévus » explique un proche des discussions. SFR pourrait donc être fondé à demander un dédommagement en cas de non-respect du calendrier, mais pas forcèment dans les proportions évoquées. Un accord amiable pourrait aussi être négocié si Bouygues préférait s'associer à un autre acteur, Orange ou Free.
Coup d'arrêt depuis un mois
« En 4G, Bouygues Telecom possède un plus grand réseau que nous, il peut y avoir des économies d'échelle intéressantes » observe une source chez Orange, « et entretenir un réseau, ça coûte cher avec les usages qui explosent. » La mise en œuvre de l'accord de mutualisation avec SFR, qui prévoit le démontage de 7.000 sites, nécessite des investissements importants, de « plusieurs centaines de millions d'euros » avait indiqué Jean-Yves Charlier : Bouygues a donc intérêt à réfléchir avant d'aller plus loin, avant les premières installations de sites communs programmées au quatrième trimestre. Et ce, même si l'accord est réversible : « on a prévu le tricotage et le détricotage » avait précisé Olivier Roussat, le PDG de Bouygues Telecom.
Or « depuis un mois, tout est gelé, repoussé, au ralenti du côté de SFR, du fait de la vente » selon des sources concordantes chez les deux parties. Mais des deux côtés on espère tout de même que « l'on n'a pas bossé six mois en pure perte ! »
Source : La Tribune (http://www.latribune.fr/technos-medias/20140411trib000824927/mutualisation-sfr-menacerait-de-reclamer-1-milliard-d-euros-a-bouygues.html)
SFR sera un grand perdant en cas de rapprochement de Bouygues Telecom et Orange : De nombreux clients sur le fixe passeraient du réseau SFR ou Numericable sur le réseau Orange (ADSL ou FTTH) et en plus SFR devrait assumer seul une couverture nationale sur le mobile. Free sera favorable, car il récupérerait ce qu'il souhaite : un réseau mobile avec une bonne couverture 4G pour pas trop cher, lui permettant d'arréter l'itinérance Orange.
SFR deviendrait l'opérateur a la traîne en terme de couverture 4G avec un handicap au niveau de l'endettement.
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Ce rachat me parait un peu improbable.
Que va faire Orange du réseau mobile de Bouygues ? En garder une partie et revendre le reste a Free ? Tout revendre a Free ?
Et si Free refuse d'acheter, Orange fait quoi ?
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Cette saga de concentration des télécoms en France est décidèment palpitante: personne n'aurait imaginé qu'Orange finisse par racheter Bouygtel :)
Voilà comment on pourrait imaginer le futur paysage des télécoms:
-Orange et Bouygues ensemble constitueraient un duo de choc pour le déploiement de la fibre et la qualité du réseau mobile d'Orange (3G, 4G) vient compléter le tableau.
Mais Orange pourrait-il absorber les clients mobiles de Bouygues alors que ce dernier céderait son réseau à Free? (à moins que cette cession implique que les clients Bouygues basculent sur Free et non sur Orange).
Enfin, le point faible de l'ensemble, ce serait la box: Bouygues et surtout Orange n'ont pas une box (en particulier le décodeur TV) à la hauteur de la Freebox Révolution par exemple.
-Free, justement, se retrouverait avec un réseau mobile confortable composé de son propre réseau et celui de Bouygues (avec probablement le portefeuille de clients de Bouygues).
En plus, il propose la box la plus aboutie du marché.
Par contre, il serait complètement isolé dans la course à la fibre, qu'il avait déjà un peu laissée de côté depuis un moment.
Mais s'il récupère le réseau mobile de Bouygues, il pourrait réorienter ses investissements sur la fibre...
-SFR serait en guerre frontale sur le terrain de la fibre contre le duo Orange/BT avec l'avantage de bénéficier du réseau étendu de Numéricâble et de son volontarisme de déploiement FTTH dans les zones non câblées.
Il bénéficierait en plus de l'expertise de NC dans la télévision (décodeur TV, qualité technique, offre.... si tant est que tout cela ne soit pas remis en cause par l'autorité de la concurrence).
En revanche, il serait affaibli côté mobile car il perdrait la mutualisation avec Bouygues et son réseau 4G est à la traîne (à peine plus déployé que celui de Free).
A moins que Free et SFR négocient ensemble pour conserver la mutualisation Bouygues/SFR transformée pour le coup en Free/SFR (puisque Bouygues aurait cédé son réseau mobile à Free)...
Tout cela pourrait tenir la route si on y réfléchit bien: tout le monde y trouverait son compte, que ce soit sur le fixe comme sur le mobile!
Qu'en pensez-vous?
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C'est bien la meilleure solution à prendre si on ne veut pas que le secteur des télécoms soit un vrai carnage. En tout cas c'est vraiment inattendu comme nouvelle mais bon c'est toujours quand on s'y attend le moins que ça frappe. :D
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Ce rachat me parait un peu improbable.
Que va faire Orange du réseau mobile de Bouygues ? En garder une partie et revendre le reste a Free ? Tout revendre a Free ?
Et si Free refuse d'acheter, Orange fait quoi ?
Cette accord s'il se fait sera du même ordre qu'à l'époque : BT cédera ses antennes à Free !
L'accord BT/Orange permettrait aussi de garder plus d'emploi car Orange peut se le permettre !
Le plus grand perdant sera SFR et tant mieux, ils ont merdé avec BT en prenant un PDG destructeur qu'est Numericable ! C'est mon avis mais voila ^^
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En fait ce que je comprend pas c'est en quoi la situation finale et différente que se soit Free ou Orange qui rachète Bouygues.
Car dans les 2 cas Free récupère le réseau mobile de Bouygues, quand au réseau fixe de Bouygues j'ai cru comprendre que il n'était pas si conséquent que ça, donc que se soit Free ou Orange qui le récupère ça ne va pas changer grand chose.
Je vois pas pourquoi Orange voudrais racheté Bouygues, alors que Free a mon avis doit être plus intéressé.
Orange achèterait pour revendre ensuite, où est la logique ? De plus Quid des boutiques en double suite a la fusion Bytel-Orange que vont elles devenir, et les emplois ?
Si Free peut acheter le réseau mobile de Bouygues il peut acheter Bouygues Tel en entier et donc avoir un réseau de boutique a moindre coût.
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Cette accord s'il se fait sera du même ordre qu'à l'époque : BT cédera ses antennes à Free !
L'accord BT/Orange permettrait aussi de garder plus d'emploi car Orange peut se le permettre !
Le plus grand perdant sera SFR et tant mieux, ils ont merdé avec BT en prenant un PDG destructeur qu'est Numericable ! C'est mon avis mais voila ^^
SFR n'a pas choisi son nouvel actionnaire, c'est Vivendi qui a pris la décision.
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Free n'est pas intéressé par le rachat de BT en entier (fixe + mobile).
Par contre, il avait déjà négocié avec BT pour récupérer son réseau mobile dans l'hypothèse où BT rachète SFR.
Donc il pourrait très bien récupérer le réseau mobile de BT (je parie que ça va se finir comme ça ;)).
Orange a tout intérêt à racheter BT pour s'imposer dans le THD, Free n'étant pas (plus?) dans le coup sur ce point.
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SFR n'a pas choisi son nouvel actionnaire, c'est Vivendi qui a pris la décision.
Et en matière de THD, je pense que les duos SFR/NC et BT/Orange sont pertinents.
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SFR n'a pas choisi son nouvel actionnaire, c'est Vivendi qui a pris la décision.
Pardon oui c'est Vivendi (mais SFR est derrière aussi)...mais quand on sait les manoeuvres "degeulasse" du groupe....
Numericable tiendra peut être pas et d'ici quelques années, SFR/numericable sera à nouveau à vendre qui sait !
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Et si Free refuse d'acheter, Orange fait quoi ?
Ce n'est pas Ornage qui vend le réseau mobile, mais Bouygues Telecom et le rachat par Orange serait conditionné à la vente du réseau mobile à Free.
Free a besoin d'un réseau mobile et de fréquences avant la fin de l'itinérance, car la couverture du réseau en propre de Free n'est pas continue : il y a de grande chance qu'en se déplaçant la conversation coupe, faute de réseau.
Sans fréquences supplèmentaire, le débit offert par Free va peu à peu baisser, car il à peu de fréquences en 3G et les fréquences 4G ont une faible portée et il n'est pas possible de couvrir de grandes étendues avec (sauf à mettre bien plus d'antenne que ce que fait Orange).
Quand on regarde le prix de vente du réseau de Bouygues Telecom et surtout de ses licences achetées à prix d'or, peu de chance que Free refuse...
Achat du réseau de Bouygues Telecom + ses fréquences : 1,8 milliards d'euros
Location de réseau d'Orange : 1 milliard d'euro par an
Le rachat du réseau de Bouygues Telecom par Free est rentabilisé en 18 mois !
Pour rappel :
On continue avec le communiqué de presse (http://iliad.fr/presse/2014/CP_090314.pdf) d'Iliad.
(https://lafibre.info/images/free/201404_bouygues_cession_reseau_mobile_a_free.png)
Itinérance : ce qu'Orange va perdre si Free récupère le réseau de Bouygues
S'il obtient le réseau de Bouygues Télécom, Xavier Niel n'aura plus besoin du soutien technique d'Orange. Au total, l'itinérance lui aura coûté 4 milliards.
Orange va-t-il couper le robinet de l'itinérance à Free Mobile dès la signature du contrat entre Bouygues Telecom et Iliad pour la vente du réseau du groupe de Martin Bouygues à celui de Xavier Niel ?
"Pas du tout, assure-t-on place rue Olivier de Serres (Paris), au siège d'Orange : les revenus du contrats ne sont pas impactés en 2014 ni en 2015, date de l'expiration du contrat". Techniquement, celui-ci peut être reconduit, mais il sera caduc en 2016 (il prévoit simplement une "possibilité d'extension" pour la voix seulement jusqu'en 2018) -une date martelée par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg qui, notamment lors de ses voeux à la Fédération des Télécoms, le 31 janvier 2014, avait asséné qu'à cette date, l'itinérance de Free par Orange devait avoir cessé. Or d'ici à 2015, si Vivendi consent à lui vendre SFR, Bouygues Télécom aura bel et bien transféré son réseau à Free qui n'aura plus besoin du soutien d'Orange.
Free aura versé 4 milliards à Orange
Ce contrat d'itinérance aura alors, au total, rapporté environ 4 milliards d'euros à Orange, selon une source interne à l'opérateur, soit 1 milliard d'euros par an en moyenne (plus de 1 milliard au départ en 2012, un peu moins ensuite, au fur et à mesure que Free pouvait s'appuyer sur son propre réseau). Selon La Tribune, qui cite Oddo Securities, ce sont par exemple 800 millions d'euros qu'Orange devrait encore recevoir de Free en 2014 pour l'itinérance.
Au final, l'opérateur historique se sera tiré sans trop de casse du "tsunafree": la perte de ses revenus du mobile au cours des deux dernières années (environ 1,5 milliard d'euros de CA mobile en moins sur deux ans) est largement compensée par ces 4 milliards d'euros. D'autant plus que le groupe Orange, bien implanté à l'international, avait limité la casse financière: le bénéfice 2013 avait doublé par rapport au bénéfice 2012, qui s'élevait tout de même à 820 millions d'euros.
Edit : la perte des revenus du mobile avait été estimée à 500 millions dans une version précédente, elle est plus proche en fait d'1,5 milliard d'euros : baisse de 523 millions en 2012 par rapport à 2011, et 957 millions en 2013 par rapport à 2012)
Source : Challenges (http://www.challenges.fr/high-tech/20140310.CHA1349/itinerance-ce-qu-orange-va-perdre-si-free-recupere-le-reseau-de-bouygues.html), le 11 mars 2014 par Par Laurent Calixte.
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Cela ne se fera pas pour les mêmes raisons que la fusion BT/SFR ne s'est pas faite.
En tout cas, cela éclaire d'un autre jour les propos nébuleux d'Arnaud Montebourg sur le fait que BT devait fusionner avec un autre opérateur. Toute la presse pensait qu'il conseillait à BT de fusionner avec Iliad.
Que nenni, c'était avec Orange qu'il travaillait son fumeux retour à 3 opérateurs en France.
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Orange a tout intérêt à racheter BT pour s'imposer dans le THD, Free n'étant pas (plus?) dans le coup sur ce point.
Parce que ByTel l'est plus ? Ah.
Globalement Orange récupérerait quoi ? Une base d'abonnés ? Vous voyez autre chose ?
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c est inquiétant tout ça pour Orange , il n'y a aucune synergie d'entreprise dans ce rachat qui est un total non sens
sauf repasser à 3 opérateurs ... mais pour 5 ou 6 milliard + 9000 emploi ... ça fait très cher et compliqué à digérer
Je suis atterré par la possibilité de ce rachat . ce n'est pas bon pour Orange
Tout va être en doublon :
- le réseau mobile
- le SI réseau , le SI commercial
- les équipes MKT, commerce + intervention
- les marques (B&Y, BB)
- stratégies opposées (Lowcost ... peu d'invest sur la fibre ..etc)
EN plus cela couterait hyper cher pour fusionner les process / SI des entreprises ... bref n'importe quoi alors que l'urgence du moment c'est de préparer l'arrivée du concurrent principal d'Orange : SFR-numéricable.
Orange encore plus endetté .. pour gains néants
le grand gagnant cela serait encore free par rapport aux compensations obligatoires suite à cette fusion (genre donner le réseau ..;etc)
Clairement un non sens industriel ... mais politiquement intéressant pour le gouvernement
sauf s'il y a une compensation politique que l'on ne connait pas , par exemple l'arrêt de la concurrence par l'infrastructure sur les réseaux fixe fibre (avec orange opérateur de déploiement fibre national) ou truc du genre
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Le réseau mobile n'est pas en doublon, il serait revendu à Free pour 1,8 milliards d'euros.
Avec Bouygues Telecom, Orange récupère :
- Un nouvel investisseur : Bouygues qui rajouterait du cash (issue de la vente d'Alstom) avec des possibilités de réponse conjointe pour des appels d'offre à l'International.
- La fin de la guerre des prix et le retour à 3 opérateurs mobile.
- La satisfaction de son principal actionnaire : l’état.
- 2,2 millions de clients fixe et peut-être des clients mobile en fonction de ce que décidera l'autorité de la concurrence.
- Un rajeunissement de sa pyramide des age.
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EN plus cela couterait hyper cher pour fusionner les process / SI des entreprises ... bref n'importe quoi alors que l'urgence du moment c'est de préparer l'arrivée du concurrent principal d'Orange : SFR-numéricable.
A la limite, on pourrait imaginer que les clients passeraient purement et simplement sur le réseau Orange et des offres Orange... L'intérêt de récupérer le SI sans récupérer de réseau est plus limité non ?
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En cas de rachat, le SI Bouygues serait probablement arrêté après migration vers le SI Orange.
Le SI n'est pas un point fort de Bouygues, que ce soit sur le mobile ou sur le fixe (SI racheté à Neuf, issu de Club-Internet et conçu pour 600 000 clients, pas 2 millions)
La marque Bouygues Telecom serait sans doute arrêté à terme pour ne garder que la marque Orange (comme les abonnés Neuf qui ont changé de marque pour SFR)
Si vous voulez un abonnement à 15,99€/mois (Box B&You en dégroupage total avec les appels vers les fixes et mobile illimité) je vous conseille de souscrire avant le rachat ferme, car il est sur que les offres low-cost de Bouygues Telecom vont être supprimées de la vente, mais les anciens clients ne seront pas résiliés.
Ce que les abonnés Bouygues Telecom pourraient regretter, c'est la qualité des peering de Bouygues Telecom et les petits plus, tel que l'IP fixe. Là aussi, il me semble évident que ce ne sera pas conservé.
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Le réseau mobile n'est pas en doublon, il serait revendu à Free pour 1,8 milliards d'euros.
Avec Bouygues Telecom, Orange récupère :
- Un nouvel investisseur : Bouygues qui rajouterais du cash (issue de la vente d'Alstom) avec des possibilités de réponse conjointe pour des appels d'offre à l'International.
- La fin de la guerre des prix et le retour à 3 opérateurs mobile.
- La satisfaction de son principal actionnaire : l’état.
- 2,2 millions de clients fixe et peut-être des clients mobile en fonction de ce que décidera l'autorité de la concurrence.
- Un rajeunissement de sa pyramide des age.
mouais avec 90000 employés pour la france , heureusement que la pyramide des ages n'est pas bonne , sans ça il y aurait longtemps qu'un plan de licenciement aurait été réalisé (ou de reclassement pour les fonctionnaires)
sachant qu'il est facile de recruter
2,2 millions de clients fixe ... jouais , pour 5 milliards . + 500 millions de fusion ... Je ne vois pas la rentabilité dans l'opération
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En cas de rachat, le SI Bouygues serait probablement arrêté après migration vers le SI Orange.
Le SI n'est pas un point fort de Bouygues, que ce soit sur le mobile ou sur le fixe (SI racheté à Neuf, issu de Club-Internet et conçu pour 600 000 clients, pas 2 millions)
certe mais pour avoir déjà fait ce genre d'opération , c'est de très gros coûts, compliqués juridiquement , au niveau de SI, ...etc pour gains faibles
A noter qu' il y a des bonnes choses dans le SI de bouygues ;)
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A la limite, on pourrait imaginer que les clients passeraient purement et simplement sur le réseau Orange et des offres Orange... L'intérêt de récupérer le SI sans récupérer de réseau est plus limité non ?
oui la meilleure solution mais tu ne peux pas obliger les clients donc , il faut en gros faire ça:
- définir la stratégie de migration des offres en prenant en compte : l'engagement des clients, l'offre détenue, les contrats ... les offres cibles, provisionner et changer 2,2 de Box (Aie), voir ce que l'on fait des droits des mobile sous marques BB ...etc
- contacter chaque client , lui faire une offre qu'il peut refuser, ... réitérer , gérer les réfractaires
- redimensionner le réseau Orange
- ...etc
Au final pas mal de perte de clients BB dans l'histoire (Orange en récupère 50% ?)
dans le temps gérer 2 SI, 2 réseaux
et puis qd on fait ça , on fait pas autre chose
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Pour changer les clients de réseau, si la box et les services restes identique, pas besoin de l'accord des clients. SFR l'a fait pour des clients club-internet en les migrant vers son réseau.
Pour l'IP fixe (systématique chez Bouygues Telecom en ADSL, même en collecte), elle n'est pas dans le contrat de Bouygues Telecom, donc rien n’empêche de la retirer.
Maintenant, si cela se trouve un rachat pur et simple sera impossible et ce sera un accord, qq chose de moins ambitieux.
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c est inquiétant tout ça pour Orange , il n'y a aucune synergie d'entreprise dans ce rachat qui est un total non sens
sauf repasser à 3 opérateurs ... mais pour 5 ou 6 milliard + 9000 emploi ... ça fait très cher et compliqué à digérer
Je suis atterré par la possibilité de ce rachat . ce n'est pas bon pour Orange
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C'est le seul sens de ce scénario, mais à quel prix ! ::)
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Montebourg confirme les discussions entre Bouygues Telecom et Orange
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203502428133-montebourg-confirme-les-discussions-entre-bouygues-telecom-et-orange-671469.php (http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203502428133-montebourg-confirme-les-discussions-entre-bouygues-telecom-et-orange-671469.php)
Cela confirme mon impression que l'idée a été soufflée à S.R par son actionnaire principal. En bon petit soldat, il étudie la possibilité, et publie le communiqué qui va bien.
PARIS, 15 mai (Reuters) - Orange déclare jeudi examiner les opportunités qu'offre la recomposition du paysage français des télécoms, marqué par le rachat de SFR par Numericable et la volonté de l'Etat de voir le nombre d'opérateurs revenir à trois au lieu de quatre.
...
"Orange estime qu'une consolidation du marché mobile français serait positive à long terme tant pour l'investissement que pour le consommateur", dit le groupe français.
"Orange explore les opportunités qu'offre la recomposition en cours du paysage français des télécoms, tout en rappelant que sa position de leader lui permet une totale indépendance."
"Orange agira dans le seul intérêt de ses actionnaires, de ses salariés et de ses clients et sera particulièrement attentif à la création de valeur et aux risques juridiques d'une éventuelle opération."
http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/telecoms-orange-dit-examiner-les-opportunites-972847.php (http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/telecoms-orange-dit-examiner-les-opportunites-972847.php)
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Le fait que Bouygues Telecom laisse Virgin Mobile à Numericable/SFR alors qu'il était en bonne position pour le rachat est aussi peut être un signe de la volonté de se rapprocher d'Orange.
=> Numericable Group entre en négociations exclusives avec OMEA Telecom pour le rachat de Virgin Mobile (https://lafibre.info/adsl/virgin-mobile/)
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On peut aussi penser que BT veut faire d'abord des économies de 300 millions et qu'un rachat de 325 millions aurait du mal à passer.
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Ce rachat serait une ânerie, quoiqu'en dise Crozier, il y a un sureffectif monstre à Orange et justement ces départs vont permettre de le traiter. De plus, je rejoins ce qui a été dit au-dessus, doublons à tous les étages et pas forcèment dans les services où l'age est élevé, bien au contraire et je suis bien placé pour le savoir.
Il n'y a aucun intérêt pour Orange à faire cela sauf à servir sur un plateau un réseau et des clients supplèmentaires à Free. Croire que les clients Bouygues vont rester Orange est une plaisanterie. Il pourrait même tous fuiter. Au final, Orange récupère des salariés, pas de réseau et peu de clients. A cela s'ajoutera les doublons à gérer. Bonjour la galère dans une entreprise au mode de fonctionnement extrèment rigide. Cela ne "mappe" pas. Je vous fais grace du réseau commercial complétement surdimensionné qui en résultera, c'est déjà le cas pour celui d'Orange.
Je ne parle pas de l'actionnaire Orange qui lui sera le dindon de la farce.
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Pourtant Sebastien Crozier, le responsable du Syndicat CGC à Orange qui est aussi Directeur des activites Orange Horizons défend publiquement un rachat de Bouygues Telecom par Orange dans une lettre adressé au premier Ministre Manuel Valls, à Stéphane Richard et à Martin Bouygues (cf 1er message de ce post).
Pour ceux qui ne connaissent pas Sebastien Crozier, je vous invite a regarder ses vidéos :
Nouvelle Analyse du marché télécom (http://tv.cfecgc-orange.org/Seminaire-02-2014-Actualites-du-secteur-des-telecoms_v144.html) par Sebastien Crozier datant de Février. Toujours aussi intéressant.
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Il peut penser ce qu'il veut, à ce niveau il n'est pas dans le jeu. ;)
utilise-t-il le canal syndical pour cela ?
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Oui, la lettre est signée en tant que Président CFE-CGC Orange et il y a aussi William Benavent (CFE-CGC Bouygues Telecom) et Patrice Brunet (Président ADEAS) qui ont signés.
Je ne parle pas de l'actionnaire Orange qui lui sera le dindon de la farce.
ADEAS = Association de défense de l'épargne et de l'actionnariat des salariés des télécoms, donc une partie de l’actionnaire semble soutenir le rachat de Bouygues Telecom par Orange et pas seulement le premier actionnaire (l'état).
Moi aussi j'ai un peu de mal a comprendre l’intérêt pour les actionnaires d'Orange, mais visiblement il y a des poids lourds qui se prononcent pour ce rachat, j'imagine qu'ils ont de bonnes raisons...
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http://www.boursorama.com/actualites/orange-lance-une-operation-d-actionnariat-salarie-80c4bea6ee1e9fc9cb2b9dbf46ecdf1a (http://www.boursorama.com/actualites/orange-lance-une-operation-d-actionnariat-salarie-80c4bea6ee1e9fc9cb2b9dbf46ecdf1a)
Je comprend mieux ceci a présent (ça date de y'a 3 jours) et personne a l'air d'en parler.
Ce rachat serait une ânerie, quoiqu'en dise Crozier, il y a un sureffectif monstre à Orange et justement ces départs vont permettre de le traiter. De plus, je rejoins ce qui a été dit au-dessus, doublons à tous les étages et pas forcèment dans les services où l'age est élevé, bien au contraire et je suis bien placé pour le savoir.
Il n'y a aucun intérêt pour Orange à faire cela sauf à servir sur un plateau un réseau et des clients supplèmentaires à Free. Croire que les clients Bouygues vont rester Orange est une plaisanterie. Il pourrait même tous fuiter. Au final, Orange récupère des salariés, pas de réseau et peu de clients. A cela s'ajoutera les doublons à gérer. Bonjour la galère dans une entreprise au mode de fonctionnement extrèment rigide. Cela ne "mappe" pas. Je vous fais grace du réseau commercial complétement surdimensionné qui en résultera, c'est déjà le cas pour celui d'Orange.
Je ne parle pas de l'actionnaire Orange qui lui sera le dindon de la farce.
Je rejoins Philoutix, je pense qu'il y a anguille sous roche.
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Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que les journalistes découvrent qui est derrière tout cela. ;D
« Ce sont des fuites téléguidées du cabinet de Montebourg » avance un proche du dossier. « La rumeur circule depuis dix jours. J'étais très sceptique mais des banquiers m'ont affirmé que le sujet était étudié » confie un dirigeant d'opérateur. On voit pourtant mal comment un tel rachat du numéro trois par le grand leader, créant un nouvel ensemble pesant plus de la moitié du marché mobile et 45% du marché fixe, ne serait pas bloqué par l'Autorité de la concurrence, alors que le même gendarme avait signifié à Free qu'il ne pourrait pas racheter le numéro deux, SFR, en novembre 2012. Selon Les Echos, Bouygues envisagerait alors de céder son réseau et ses fréquences à Free, pour 1,8 milliard d'euros comme il s'y était engagé en cas de rachat de SFR. Voire davantage : une partie des clients, dans le fixe notamment, peut-être aussi. « Il y aurait des remèdes, des demandes de céder des pans entiers d'activité mais ce ne serait pas pour autant impossible » assure une source du dossier.
« Je ne veux pas engager Orange dans une aventure », a d'ailleurs indiqué Stéphane Richard aux Echos.
http://www.latribune.fr/technos-medias/20140515trib000830208/un-rachat-de-bouygues-telecom-orange-ne-serait-pas-contre-.html (http://www.latribune.fr/technos-medias/20140515trib000830208/un-rachat-de-bouygues-telecom-orange-ne-serait-pas-contre-.html)
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Sur ce coup, Crozier fait de la politique avec son association d'actionnaires qui ne représente que lui et les quelques syndiqués de son organisation syndicale. Il est dans une croisade anti-dividende, cela sert sa cause. Je pense surtout qu'il a du avoir ouïe des discussions du cabinet de Montebourg pour sauter dessus.
Je peux vous assurer qu'en interne Orange, 100% des personnes sont contre ce rachat. Enfin, toutes celles à qui j'ai dit bonjour aujourd'hui, ce qui en fait un certain nombre. Toutes sont conscientes des difficultés, voir de l'impossibilité d'absorber un tel achat dans l'entreprise. Une chose est certaine, cela démontre qu'Orange n'est pas une entreprise privée. Comme quoi Orange reste une administration centrale aux ordres du ministre. D'un autre coté, rien que la vue des membres du conseil d'administration aide à comprendre ...
Sur cette affaire, si Montebourg, qui décidement n'est plus à une ânerie prêt, obtient gain de cause, on n'est reparti pour 10 ans de crise interne Orange. En fait, à vouloir pourrir la vie de Niel, cet idiot lui sert sur un plateau un réseau et des clients comme Xavier n'en aura jamais rêvé. Ressortons mon post dans deux ans si l'affaire se conclut. Mettez-vous une minute à la place d'Illiad, ils doivent franchement rigoler.
Déjà aujourd'hui, l'action Orange prend 0,5% pendant que celle de Bouygues en prend plus de 4. C'est sympa les télécoms, venait faire du business pendant 15 ans, goinfrez-vous et lorsque l'affaire périclite, faite-là absorber par la poubelle de service, Orange.
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Pour l'instant la dernière fois que Montebourg a voulu quelque chose (Rachat de SFR par Bytel) il c'est passé l'inverse, il y a plus qu'à attendre de voir si l'histoire se répète ;)
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C'est pour cela que FH garde Montebourg au gouvernement : il lui sert à savoir ce qu'il ne faut pas faire.
Par contre, il ne sait pas non plus ce qu'il faut faire ;D
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Parce que ByTel l'est plus ? Ah.
Globalement Orange récupérerait quoi ? Une base d'abonnés ? Vous voyez autre chose ?
Bouygtel est pas moins à la ramasse que Free sur le THD, certes mais son expertise dans le bâtiment peut être utile à Orange (sans parler de la puissance financière du groupe Bouygues).
Orange récupérerait une base d'abonnés, c'est déjà pas mal non?
Vu comme ça, à quoi servirait à NC de racheter Virgin mobile si ce n'est pour récupérer une base d'abonnés?
Personnellement, j'aurais plus vu un rapprochement Free/BT mais Orange/BT peut très bien coller aussi.
Mais je me demande comment l'absorption (administrative, technique) pourra se faire sans complications...
Et puis dans quelle mesure tout cela relève d'un "complot gouvernemental".
Ce qui est sûr c'est que ça nous promet des rebondissements croustillants ;)
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Quel intérêt pour Orange de récupérer une base clientèle volatile par définition, puisque nous sommes proches sur le marché français d'avoir 50% des abonnés non engagés, surtout vu le prix évoqué.
De plus, vu les parts de marché, le patrimoine de fréquence ainsi obtenu, aucune chance que cela se fasse sans ventes de clients et cession de fréquences. Pour Orange, avoir 20 MHz de largeur de bande en 800 MHz serait un rêve merveilleux, mais tellement anti-concurrentiel qu'il ne se réalisera jamais. :)
Un peu de lecture devrait calmer assez rapidement les ardeurs de ceux qui ont envie d'y croire.
http://www.latribune.fr/technos-medias/20140516trib000830422/mariage-orange-bouygues-telecom-trop-beau-pour-etre-vrai-.html (http://www.latribune.fr/technos-medias/20140516trib000830422/mariage-orange-bouygues-telecom-trop-beau-pour-etre-vrai-.html)
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Quel intérêt pour Orange de récupérer une base clientèle volatile par définition, puisque nous sommes proches sur le marché français d'avoir 50% des abonnés non engagés, surtout vu le prix évoqué.
100% des clients ne sont pas volatiles, loin de là!
Beaucoup de clients restent chez un opérateur très longtemps, parce qu'ils n'ont pas envie de se prendre la tête, ils ne savent pas forcèment comment on fait pour changer. Ou alors ils changent tous les 5 à 10 ans.
Leon.
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Je t'encourage à suivre (si on a les infos) l'intégration des clients Virgin mobile au seul réseau SFR. Cela va être un test grandeur nature d'un rachat de clientèle dans l'état actuel du marché.
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Pour cela, il faudrait que les clients de Virgin mobile et de Bouygues soient les mêmes, représentent les mêmes "catégories socio-professionnelles", et aient le même comportement!
Et je ne pense pas. Une grosse partie de la population refuse de prendre un MVNO, car ils ne sont pas sérieux à leur yeux. Et c'est sans doute cette même population qui ne change que très rarement de forfait!
Leon.
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ça devient n'importe quoi cette histoire...
http://www.bbox-actus.com/voir_news.php?article=2693&filtre=all (http://www.bbox-actus.com/voir_news.php?article=2693&filtre=all)
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Martin Bouygues veut transformer une déroute en succès en se payant sur la bête, Orange, avec l'aide de Montebourg qui lui ne rêve que de faire repasser à trois opérateurs le marché Français. La douloureuse est connue, approximativement 5Md€. Pour cela, il fera payer Orange qui sortira affaibli et renforcera Free. En fait les deux grands vainqueurs seront M.Bouygues et X.Niel au détriment des actionnaires d'Orange.
Ce type est fou, il s'est pris un camouflet avec l'affaire SFR, il va s'en prendre un second avec l'affaire Alstom et il est prêt à faire n'importe quoi pour qu'on ne dise pas jamais deux sans trois.
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Je pense aussi que le consolidation qu'on observe dans les télécoms correspond à une volonté globale du gouvernement de renforcer les entreprises françaises afin d'éviter leur émiettement qui pourrait conduire à des rachats par des étrangers.
Ca expliquerait l'attitude de Montebourg.
Mais du coup ça explique pas pourquoi se faire racheter par Orange et pas par Free.
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Tout simplement pour éviter la casse sociale. Voir ce que Niel a fait lors du rachat d'Alice ...
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ouep mais du coup c'est Free qui se retrouverait isolé et affaibli (surtout dans la course au THD fixe)
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L'équation est assez simple d'un point de vue concurrentiel.
Orange qui rachète Bouygues Telecom, ce sera tout simplement NIET par l'adlc ou la commission européenne.
D'un point de vue concurrentiel, en admettant que Bouygues veuille effectivement vendre, les seuls choix possibles pour Bouygues sont :
- une solution franco-française avec Free Mobile. Le vendeur et l'acheteur ne sont pas d'accord sur le prix visiblement.
- une solution étrangère, et là, il y a aussi quelques possibilités.
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Isolé et affaibli ? Avec le réseau du Bouygues racheté pour une poignée de cacahouètes ? Free aura profité d'un sous-investissement flagrant sur les deux dernières années à tel point que l'Arcep l'a mis sous surveillance et cette stratégie aura été profitable en se payant sur la dépouille de BT. D'ailleurs, dans son rapport sur le marché des Telecom l'Autorité de la concurrence a bien notifié le risque que Free affaiblisse les concurrents pour en racheter un à vil prix. Je fais grâce des clients que Free récupéra.
Non, le plus affaibli sera Orange qui devra gérer un personnel dont il n'a pas besoin et des clients qui ne manqueront pas d'aller voir ailleurs n'appréciant pas forcèment d'être rattachés de force à Orange. Affaibli aussi si Orange doit en passer par une augmentation de capitale pour racheter Bouygues. C'est marrant on n'entend pas Silicani ces jours ...
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Tout simplement pour éviter la casse sociale. Voir ce que Niel a fait lors du rachat d'Alice ...
Citéfibre est probablement un exemple plus pertinent : Free s'est débarrassé des employés parisiens (sauf quelques uns choisis, genre Olivier Gravelle, quelques têtes du réseau TIF) mais a gardé et a énormèment exploité ce qui faisait la force d'Alice sur sa fin, le SAV : en particulier, call centers de Bordeaux et Marseille ont été conservés (et ils ont récemment déménagé parce qu'ils devenaient trop petits).
Quand j'étais chez Free, les 'historiques' de Free se plaignaient plutôt de la dégradation de leurs conditions de travail du fait de l'arrivée des process d'Alice, des méthodes de management qualité d'Alice, qui certes rendait les choses plus efficaces mais aussi beaucoup moins fun (et vu l'ancienneté surprenante dans ce call center, les gens s'y plaisaient). Ca a du se tasser avec le temps...
Mais Niel lui-même a été clair au moment où le rachat du réseau By a été évoqué : en cas de rachat du réseau, il ne souhaitait pas hériter des équipes associées chez By qui sont nettement plus conséquentes que ce qui se ferait dans sa boite.
Effectivement ce rachat ne fait pas vraiment sens parce qu'à part faire ch*er Drahi et faire jubiler XN qui pourra faire sa hyène sur 2 charniers au lieu d'un (By + SFR au lieu de SFR seul) et gagner un réseau sur un plateau d'argent, le gain apparaît assez hypothétique pour les 2 parties... Ou alors c'est une manoeuvre pour pousser à un rapprochement avec quelqu'un d'autre...
Je n'aimerais pas bosser chez By en ce moment : l'ambiance doit être exécrable. Bon courage aux 9000 galériens ;)
- une solution étrangère, et là, il y a aussi quelques possibilités.
Des boites qui ont les moyens oui, mais ça ne sera pas sans casse sociale vu qu'elles vont probablement rechercher un ROI important. Les analystes disaient le marché français trop concurrentiel pour être intéressant... dans les 2 cas (Free ou étranger) le plan de départs rendrait la mariée plus séduisante, reste à voir où il faudra aller.
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Ou tout simplement de nouveau très profitable à l'issue de sa transformation.
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Bouygues va certainement se donner un peu de temps. Si il arrive à récupérer quelques milliards de sa vente d'Alstom, cela va lui permettre de voir venir et de se relancer.
Le 12 avril dernier, lors d'une interview (Le Figaro (http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/04/11/01007-20140411ARTFIG00457-rachat-de-sfr-martin-bouygues-regle-ses-comptes.php)) Martin Bouygues déclarait : "Dans un marché à quatre opérateurs, nous savons que nous devons continuer à diminuer nos coûts et à innover fortement. Bouygues Telecom peut rester seul car il peut compter sur le groupe Bouygues, qui peut lui fournir des moyens importants pour gagner la rude bataille qui s'annonce."
Cela devrait d'actualité quelques mois, quitte à se mettre sous la protection d'Orange.
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Reste qu'il n'a pas intérêt à poursuivre les manoeuvres en cours avec SFR et Numéricable s'il voit les choses autrement.
La déclaration de Martin peut tout aussi bien être stratégique pour rassurer ses employés et/ou les marchés (nonnon, je ne cherche pas du tout à me débarrasser du bébé et de l'eau du bain).
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Quand un patron veut s'adresser à ses salariés et les "rassurer", généralement il passe par une note interne, car c'est quand même plus direct.
Sinon c'est de la psychologie à deux balles. D'autant que Martin Bouygues a plutôt l'image d'un patron un peu "paternaliste".
Pour l'arrêt de l'accord avec SFR et Numericable, c'est une option. Mais ce serait plus simple pour Bouygues de travailler sur ces accords. Après, le fait d'avoir été un lièvre pour SFR complique les relations.
D'ailleurs, on peut aussi se demander, si Bouygues et Orange ne font monter la facture pour Free. Qui lui est vraiment intéressé par un rachat de Bouygues Telecom. Free a aussi intérêt d'avoir un Bouygues Telecom en position de faiblesse.
Que de conjectures...
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Quand un patron veut s'adresser à ses salariés et les "rassurer", généralement il passe par une note interne, car c'est quand même plus direct.
Vu que les notes internes ont pu être dèmenties par les faits du jour au lendemain, je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure option.
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C'est à dire que les 9000 salariés de Bouygues ne doivent pas tous lire Le Figaro non plus.
Dans toutes les grosses boites ou je suis passé, la communication importante envers les salariés se fait par le canal interne, pas par la presse. Parce que quand cela est fait, cela touche moins de monde. Et c'est quand même moins bien vu.
Après, ces dernières semaines, c'est un speed, mais les lignes directrices ne bougent pas. A part confidentialité comme ce qui failli être un accord entre Martin et Xavier. Mais là, c'est de l'exceptionnel, tout le monde l'a appris après.
Mais bon, tout cela est relativement anecdotique par rapport à l'avenir de Bouygues. Comment se différencier et reprendre des couleurs ?
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Vu que les lignes directrices ne changent pas, je vais les rappeler :
Fixe
- offre adsl à 19,99 avec dégroupage de nouveaux NRAs
- offre fibre à découvrir en Juin
Mobile
- capitaliser sur le réseau 4G
- LTE-A en Juin
- passage de 10 MHz à 15 MHz sur le 1800 durant l'été
A venir :
300 millions d'économies sur 2 ans
Simplification des offres, disparition de la marque Bouygues Telecom pour B&You (?), fermeture de boutiques, plan social.
Les incertitudes :
- contrat de mutualisation avec SFR
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C'est vrai que pour le coup, je me demande se que Bouygues va proposer comme offre Fibre en Juin, car si ils cassent les prix comme sur leur offre ADSL, ça peu vraiment être intéressant.
Car il est vrai que les offres de réductions faites par Orange sont intéressante, mais ça reste des offres sur 12 mois. Quid de comment ça se passe après, une remonté à 40€, ou une réduction pour rester sur un prix attractif. Dans un sens au lieu de grosse réduction, autant qu'ils trouvent un juste milieu pour un prix attractif sur la durée.
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C'est vrai que pour le coup, je me demande se que Bouygues va proposer comme offre Fibre en Juin, car si ils cassent les prix comme sur leur offre ADSL, ça peu vraiment être intéressant.
Intéressant oui mais l'offre sera loin d'être disponible partout: pour le moment, l'offre FTTH de Bouygues est très confidentielle (si cette offre ne concerne que le réseau FTTH de Bouygues et non le réseau étendu grâce au partenariat avec Numéricable sur le FTTLA).
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Oui, avant de voir l'offre, faudrait voir sur quel réseau ?
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Suffit de lire ce sujet (1 millions de prises existantes actuellement, 1,4 millions à la fin de l'année éligible à la future offre)
https://lafibre.info/bbox-les-news/bouygues-resultats-financiers-du-t1-2014/msg140083/#new
/Fin du HS
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J'ai vraiment du mal à comprendre que dans un contexte ou Bouygues Télécom doit réduire ses coûts de fonctionnement pour restaurer son bénéfice qui a été mis à mal par la réduction de son chiffre d'affaire, il soit autant question de dénoncer l'accord de mutualisation avec SFR - qui devait lui permettre d'économiser 100 millions d'euros par an ! D'autant plus que cet accord a mis un an à être mis en place et a quand même dû nécessiter un investissement conséquent...
Dans cette optique, on pourrait penser qu'une vente de Bouygues Télécom est vraiment le scénario nominal envisagé désormais (plutôt que l'entrée au capital d'un investisseur étranger ou autre) - et que Bouygues Télécom veut garder un réseau mobile "entier" de manière à pouvoir le revendre...
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Ou qu'un accord avec Orange est négocié.
Stéphane Richard sur Next Inpact (https://www.nextinpact.com/news/87607-stephane-richard-orange-parle-bouygues-securite-et-neutralite-net.htm) le 20 mai 2014 :
Interrogé sur la faisabilité d'un rapprochement capitalistique entre Bouygues Telecom et Orange, l'homme d'affaires précise que « ce n'est pas une opération évidente ». Stéphane Richard évoque par contre un changement de discours depuis quelque temps du côté de Bruxelles et ce qui n'était pas possible il y a dix ans pourrait l'être maintenant, sous certaines conditions bien évidemment.
Stéphane Richard reprend l'exemple des États-Unis et de la Chine qui ne comportent que trois ou quatre opérateurs alors qu'on en dénombre plus de 120 sur le vieux continent. Pour le PDG d'Orange, « il faut que l'Europe s'organise comme un véritable espace unifié en matière de communications électroniques, et donc que les 450 millions d'habitants en Europe soient considérés comme un vrai marché unique, où on efface les frontières, où on a un régulateur et une autorité de la concurrence ».
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Si changement de dogme il y a du côté de Bruxelles, on en aura une petite idée en Juillet.
Bruxelles repousse encore la décision sur Telefonica-KPN
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203507080343-bruxelles-repousse-encore-la-decision-sur-telefonica-kpn-672101.php (http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203507080343-bruxelles-repousse-encore-la-decision-sur-telefonica-kpn-672101.php)
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Les élections européennes vont peut être amener un changement de philosophie.
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Oui d'ailleurs j'ai entendu un homme politique (je sais plus lequel) dire qu'il militait pour une organisation européenne de certaines industries comme les télécoms (un seul régulateur, un réseau unifié etc.).
On se dirige apparemment vers cette philosophie là.
Dans ce cadre, un rapprochement BT/Orange serait pas vu d'un mauvais œil, au contraire.
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Dans ce cadre, un rapprochement BT/Orange serait pas vu d'un mauvais œil, au contraire.
Reste à voir si Martin voudra garder ByTel pendant tout le temps nécessaire pour que les conditions soient bien en place.
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On est vraiment certain qu'il veut s'en débarrasser au plus vite?
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C'est la question que je pose. Il n'a pas attendu la panique actuelle pour en parler.
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Il n'y a pas d'urgence pour vendre : Bouygues Telecom ne fait plus de bénéfices, mais il ne fait plus de pertes.
Le recrutement sur le fixe est plutôt bon et sur le mobile, ce n'est pas catastrophique.
Donc pas d'urgence...
Si le deal avec Orange n'est pas possible, Free pourrait par contre être plus intéressé (et donc proposer pus) dans quelques années, pressé par la fin du roaming Orange.
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Bon je comprend bien qu'il n'y a pas le marché pour 4, mais il n'y a que moi que ça inquiète ces regroupements ?
J'ai peur que les tarifs remontent fortements !
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Il n'y a pas d'urgence pour vendre : Bouygues Telecom ne fait plus de bénéfices, mais il ne fait plus de pertes.
Un peu comme SFR.
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SFR fait des bénéfices. Moins qu'avant, mais cela acceptable.
Bouygues ne doit son "salut" qu'au règlement de ses contentieux avec Orange. Sinon, le trimestre aurait été rouge de chez rouge.
Ce n'est pas le nombre d'acteurs qui compte, c'est le dynamisme. D'ailleurs, pourquoi 4 et pas 5 ou 6 ? Ceci dit les Mvno sont en train de crever gentiment et cela ne fait pleurer personne...
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Oui voilà.
Vivendu s'est débarrassé de quelque chose de "profitable mais pas assez pour lui". By pourrait très bien faire de même, et effectivement, d'une part les 100M sont exceptionnels, d'autre part je pense que si la migration des abonnés Bbox vers l'offre identique mais 12€ moins chère n'a été ouverte que le 4 avril (et non 1 mois avant) ce n'est pas pour rien : si les consommateurs s'y intéressent un peu à leur argent, ils vont perdre d'un coup autour de quelques millions de CA par mois (il y a les abonnés Ideo qui compensent heureusement, leur tarif changeant peu).
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Le règlement de contentieux avec Orange a rapporté 300 millions d'euros, sur T1 2014 ?
Ce qui est sur, c'est que l'année 2013 est aussi bénéficiaire (de presque rien)
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ils vont perdre d'un coup autour de quelques millions de CA par mois (il y a les abonnés Ideo qui compensent heureusement, leur tarif changeant peu).
Perdre du CA et de l'ARPU et gagner du quantitatif. Sauf qu'Idéo n'est plus vendu, ce qui une connerie manifeste.
Free fait pareil avec le 0/2€, sauf que les revenus du fixe permettent de voir la vie en rose , enfin pour le le moment. Il va lui falloir densifier son réseau et cela va lui coûter des sous.
Le règlement de contentieux avec Orange a rapporté 300 millions d'euros, sur T1 2014 ?
Cela doit être indiqué dans le communiqué. Le montant n'est pas précisé. Cela m'avait fait tiquer. ;)
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Une chose est sur, il n'y a pas toute la somme sur le T1. Seul 200 millions de revenus non récurrents sont indiqués, et aucun détail sur la somme effective issue de ce deal qui a été ventilée sur ce trimestre.
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Si j'en crois aussi ces tweets, l'affaire n'est pas aussi profitable pour FreeMobile, à ce rythme Xavier va se retrouver à poil Noel Prochain.
Jouer la montre est franchement le truc le plus intelligent à faire pour Stéphane ...
(https://lafibre.info/images/3g/201405_arpu_free_mobile_1.png)
(https://lafibre.info/images/3g/201405_arpu_free_mobile_2.png)
ça c'est plutôt drôle ;D
(https://lafibre.info/images/3g/201405_arpu_free_mobile_3.png)
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Une chose est sur, il n'y a pas toute la somme sur le T1. Seul 200 millions de revenus non récurrents sont indiqués, et aucun détail sur la somme effective issue de ce deal qui a été ventilée sur ce trimestre.
Sinon, d'ou peuvent venir ces 200 millions ? De toute façon, sans cela, le trimestre était catastrophique.
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(https://lafibre.info/images/3g/201405_arpu_free_mobile_3.png)
"essantiel" mouai ok...
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Si j'en crois aussi ces tweets, l'affaire n'est pas aussi profitable pour FreeMobile, à ce rythme Xavier va se retrouver à poil Noel Prochain.
Il a le fixe pour faire son beurre, le Xavier.
Et des coûts de réseau plus faibles avec un backbone unique (antennes mobiles raccordées au backbone fixe déjà déployé), et des coûts de personnel plus faibles, des coûts SI plus faibles, etc.; l'itinérance ajoute une charge, mais les coûts fixes liés au réseau propre sont encore faibles avec moins de 3500 antennes en place.
Bref, comparer l'ARPU de Free et l'ARPU des autres n'a de sens que si on met en regard les coûts respectifs et sur la totalité de l'entreprise, c'est tout aussi primaire que ce qu'a pu dire le même Xavier en traitant les autres opérateurs d'éleveurs de vaches à lait dans le même ordre d'idée.
Par exemple By gagn(ait) son pain sur le mobile et utilisait (avant) le fixe comme appât pour recruter de l'abonné mobile quitte à être peu rentable car en "itinérance" sur le réseau fixe de SFR (cf. Ideo qui a méchamment attaqué Free et son offre vieillissante en 2010).
Free a fait la même chose en inversant les 2 marchés, mais a mieux réussi son coup (coup de com', marché plus volatil probablement aussi) et les a pris en tenaille en 2012.... Martin a créé ses offres "0€" sur le fixe, avec les offres à 16 et 20€ (en retirant les taxes, les coûts FT de 9€ HT/mois + frais de câblage, etc. le profit provient là aussi du "hors forfait" type communications téléphoniques et options TV), mais pour l'instant il n'a pas encore trop fait chuter l'ARPU de ses concurrents et sur un marché moins volatil, ça sera probablement plus difficile.
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Il a le fixe pour faire son beurre, le Xavier.
Moi, je l'aime bien le Xavier, mais la première fibre qui passe dans le coin, je le quitte le Xavier, et comme il n'est pas près de me titiller avec sa fibre, ben il aura perdu un fixe. Si il continu comme çà (aucun fibrage), le beurre va devenir rance.
Je ne parle même pas du problème de peering qui avec ma connexion est quasi transparent. Mais avoir du 1gb/s sans pouvoir en profiter, je ne vois pas l’intérêt.
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Tant qu'il redémarre son déploiement fibre dans des délais acceptables pour ne pas être trop largué, ça ne devrait être ni trop compliqué, ni trop lent, ni trop cher de prendre quelques dizaines de Gbps de transit en plus, de peerer correctement, etc.
Je pense qu'il est suffisamment opportuniste et en tout cas suffisamment intelligent pour savoir repérer ça : Free avait bien mis sa cellule de rétention pour réagir aux "résiliations Youtube"... s'ils sentent le phénomène s'amplifier, je ne doute pas qu'ils fassent subitement preuve de bonne volonté, au moins en apparence (ie : pour les abonnés FTTH et 4G au moins, pour les sites les plus emblématiques, etc.)
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..., au moins en apparence.
Les autres freenautes feront ce qu'ils voudront, mais pour moi, les apparences ne suffiront pas. Seul le résultat comptera.
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Moi, je l'aime bien le Xavier, mais la première fibre qui passe dans le coin, je le quitte le Xavier, et comme il n'est pas près de me titiller avec sa fibre, ben il aura perdu un fixe. Si il continu comme çà (aucun fibrage), le beurre va devenir rance.
Ne fais pas de ton cas une généralité, dans ma résidence fibré par Orange depuis 2007, nous sommes seulement 7 logements à disposer de la fibre. De chez moi, en plein centre d'un des immeubles, je capte une vingtaine de freebox, 5 neufbox, 3 livebox (dont la mienne) et 1 bbox. Et ce n'est qu'un exemple de la situation de la fibre en France qui malgré son déploiement n'attire pas les foules.
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Mais elle sera probablement plus largement adoptée si Free et SFR la proposent aussi dans ton immeuble (et ccontactent le client pour la lui proposer). Il y aura toujours quelques réfractaires aux travaux mais ça sera sans doute bien plus marginal.
On s'écarte, ceci dit.
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Pour finir le HS, il y aurai surement plus d'inscrit si SFR, Free et Bouygues proposait également la fibre et si les techniciens qui posent la fibre arrêtent de faire n'importe quoi en proposant immédiatement de percer les parties communes alors que le syndic refuse catégoriquement.
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En effet le déploiement n'attire pas les foules, pour des questions d'usage sans doute, d'anti-Orange (ou autre opérateur) parfois, mais aussi je pense d'un manque de communication/publicité faite par les opérateurs à ce sujet.
Les opérateurs ont décidé de déployer principalement les villes/zones pour lesquelles le débit était déjà confortable i.e non loin d'un NRA, comment convaincre des personnes qui n'ont pas de souci de débit de migrer ? Alors qu'en commençant par les populations éloignées des NRA et en faisant une bonne campagne de publicité, d'explication, la fibre aurait sans doute eu beaucoup plus de clients :)
Les publicités présentes (à l'exception de NC) ne tournent jamais autour des usages, si ce n'est pour dire télécharger un film en 20sec au lieu de 10min (je caricature ;D), mais rien pour montrer que la fibre permet de créer, montrer, partager .
L'arrivée de Netflix va peut-être pousser via une communication différente ...
Pour l'éventuel rachat de Bouygues Tel par Orange, hormis de gros soucis de concurrence qui seraient examinés par la commission européenne, il ne faut pas oublier le poids de la dette d'Orange encore conséquent dans les comptes.
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Si l'on croit les différentes réactions de Stéphane ces derniers jours il donne l'impression de tempérer mais surtout démontre que cette histoire de rachat de Bouygues par Orange semble bien plus pilotée par Martin que par Arnaud. Ce dernier profitant de l'effet d'aubaine pour défendre sa marotte d'un retour à trois opérateurs.
L'ART et l'ARCEP semble complétement dépassée sur cette affaire. Il y a deux ans on aurait entendu Silicani et son collatéral de la concurrence montaient au créneau, aujourd'hui plus rien, l'effet Arnaud, Bruxelles ?
Dans tous les cas, dans son interview sur France Culture, Stéphane ne dèment pas la future casse sociale chez Bygt, rachetée ou pas par Orange .... cela ne changera rien.
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Pour l'éventuel rachat de Bouygues Tel par Orange, hormis de gros soucis de concurrence qui seraient examinés par la commission européenne, il ne faut pas oublier le poids de la dette d'Orange encore conséquent dans les comptes.
Ils sont loin du niveau de NC/SFR :P
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Ce n'est pas spécialement la dette qui compte. Ce qui importe c'est la capacité de remboursement.
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En effet le déploiement n'attire pas les foules, pour des questions d'usage sans doute, d'anti-Orange (ou autre opérateur) parfois, mais aussi je pense d'un manque de communication/publicité faite par les opérateurs à ce sujet.
Les opérateurs ont décidé de déployer principalement les villes/zones pour lesquelles le débit était déjà confortable i.e non loin d'un NRA, comment convaincre des personnes qui n'ont pas de souci de débit de migrer ? Alors qu'en commençant par les populations éloignées des NRA et en faisant une bonne campagne de publicité, d'explication, la fibre aurait sans doute eu beaucoup plus de clients :)
Les publicités présentes (à l'exception de NC) ne tournent jamais autour des usages, si ce n'est pour dire télécharger un film en 20sec au lieu de 10min (je caricature ;D ), mais rien pour montrer que la fibre permet de créer, montrer, partager .
L'arrivée de Netflix va peut-être pousser via une communication différente ...
Pour l'éventuel rachat de Bouygues Tel par Orange, hormis de gros soucis de concurrence qui seraient examinés par la commission européenne, il ne faut pas oublier le poids de la dette d'Orange encore conséquent dans les comptes.
Sur ma ville la fibre ce déploit et orange n'en fait pas la pub...
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C'est marrant, j'ai croisé une ou deux pub qui annonce l'arrivée de la Fibre by Orange dans ma ville, bien que la ville ne soit pas fibré...
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@Polynesia : J'indiquais en terme de souscriptions à des abonnements fibre et pas de déploiements. Il faut un "évènement", un "usage", un truc qui pousse les gens à s'abonner, Orange avait à la fin du T1 2014 un peu plus de 13% des foyers connectables qui avaient souscrit un abonnement, ce n'est pas énorme en pourcentage.
La dette d'Orange est entre 28-30Mds€, ce qui n'est pas rien et Orange en terme de notation est classé BBB+ chez S&P avec perspective négative et des perspectives stables chez Moodys et Fitch. Sa capacité à se financer à moindres coûts est faible, et on peut se poser la question des ventes des filiales récentes, St-Domingue (qui était profitable) et en Ouganda ....mais je ne suis pas dans le secret du directeur financier d'Orange ;D ;D
La mutualisation des réseaux est sans doute l'option la plus intéressante, mais comment faire passer cela auprès des autorités politiques (qui veulent pour certains un marché à 3) ?
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Pour que la fibre soit sexy il faudrait que la moitié des chaines de la TNT et des bouquets payants soient en 4K, la ligue 1 en 4k, etc ... et peut-être que les abonnements fibre décolleraient, le reste n'est que pis-aller. L'image en 4k est tellement bluffante que cela justifierait une généralisation rapide du très haut-débit pour le grand public, pas les geeks.
En attendant, cela donnerait une prime à ceux qui investissent et faciliterait pour ces derniers la consolidation, la croissance se lisant dans leurs comptes. C'est un peu l'histoire du serpent qui se mord la queue. Pas de services innovants, pas d'abonnement, pas de croissance, pas d'investissement, pas de services innovants, etc ... et accessoirement pas d'€ pour consolider le marché.
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Commençons par de la HD propre à la limite...
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Commençons par de la HD propre à la limite...
ce déjà bien... tout le monde n'a pas de TV 4K ;)
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ce déjà bien... tout le monde n'a pas de TV 4K ;)
Voir meme personne en fait.
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Après c'est comme avec le débit de la fibre, faut-il avoir la techno avant d'avoir de quoi l'utiliser ?
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tant qu'à faire mieux faut avoir la fibre avant le 4k...
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Pas « de place en France pour 4 opérateurs » selon Stéphane Richard (Orange)
Stéphane Richard explique aussi tout ce que peux apporter Bouygues Telecom à Orange, qui est un opérateur de "plein exercice" (sous entendu contrairement à Free) :
- Fréquences radio
- Ressources humaines
- Base client (bas de marché avec la marque B&You et haut de marché avec la marque Bouygues Telecom)
« Le seul objectif d’Orange c’est de voir si dans cette recomposition à venir il y a une opportunité pour nous à la fois de nous renforcer et en même temps de contribuer à redonner un peu de stabilité, de sérénité et de capacité d’investissement aussi au marché »
La vente de Bouygues Teleocm serait inéluctable selon Stéphane Richard. Il ne le dit pas comme ça mais l'explique en deux parties :
1/ - « Ce qui est important dans ce dossier, c’est de bien comprendre que le marché français ne pourra probablement pas continuer avec quatre opérateurs. A partir de là, il faut qu’il y ait une réorganisation qui se fasse. Cette réorganisation, je pense qu’elle est inéluctable »
- « Nous sommes un certain nombre à penser que la situation n’est pas supportable à moyen terme »
- « il n’y a pas de place en France pour quatre opérateurs avec quatre réseaux indépendants »
2/ une autre qui explique que c'est Bouygues Telecom qui va être au centre, soit par un rachat par Orange soit par Free).
Stéphane Richard explique aussi qu'aucun rapprochement n'est possible entre Orange et Free, les autorité de la concurrence l'interdirait ce qui n'est pas forcèment le cas avec Bouygues Telecom.
C'est à partir de la 4ème minute sur la vidéo et cela dure 4 minutes :
http://videos.lesechos.fr/news/invite-des-echos/la-recomposition-du-secteur-se-fera-autour-de-bouygues-3589822384001.html (http://videos.lesechos.fr/news/invite-des-echos/la-recomposition-du-secteur-se-fera-autour-de-bouygues-3589822384001.html)
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L'autorité de la concurrence refuserait une fusion Orange/Free et pas Orange/BT?
C'est curieux... Free est pourtant plus fragile structurellement (réseau mobile pas fini, réseau thd faible), par contre commercialement plus puissant que BT (plus de clients).
Ce serait pas plutôt Xavier Niel qui empêcherait une fusion Orange/Free? Je suppose qu'il a aucune envie de se faire gober par plus gros que lui et perdre ainsi tout contrôle...
Mais ce qui semble acquis, en lisant cette déclaration de Stéphane Richard, c'est que le rachat de BT est imminent ou en tous cas en bonne voie...
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Je ne veux pas refroidir les fantasmes de Stéphane Richard, mais les dernières décisions de la CE ne vont pas tout à fait dans son sens.
Télécoms : Bruxelles se pose en garant d'une concurrence forte
http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0203530774435-telecoms-bruxelles-se-pose-en-garant-d-une-concurrence-forte-674679.php (http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0203530774435-telecoms-bruxelles-se-pose-en-garant-d-une-concurrence-forte-674679.php)
Vu les remèdes demandés en Irlande, les rares bienfaits imaginés par le PDG d'Orange à la disparition d'un MNO se réduisent comme peau de chagrin et se paieront très chers !
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Visiblement, Montebourg est toujours à la manoeuvre. Par contre, pas sûr que la cathédrale ait de bonnes fondations. De ce que je lis, les énormes problèmes de concurrence de ce scénario sont toujours là et non résolu. :)
Bercy pousse Free à investir dans la fibre avec Orange
Le rachat de Bouygues Telecom par Orange est la clef.
Free accélérerait dans la fibre en échange d'un réseau.
Les plans de la cathédrale sont déjà dessinés. Pour offrir un beau réseau en fibre optique aux Français, Bercy a prévu un édifice audacieux. Selon nos informations, la clé de voûte en est le mariage entre Orange et Bouygues Telecom, un projet qu'étudient sérieusement les deux groupes, même si toutes les options restent ouvertes et si les dirigeants concernés multiplient les précautions oratoires.
L'objectif de cette construction intellectuelle est d'accélérer le déploiement du très haut débit, afin de remplir l'objectif présidentiel : couvrir toute la population d'ici à 2022, dont 80 % en fibre optique jusqu'à l'abonné (FTTH). Si le manque de moyens financiers est un souci lancinant, c'est la fusion SFR-Numericable qui a alerté le gouvernement. Orange et SFR devaient co-investir dans les zones dites « moyennement denses », celles qui peuvent être rentables à condition de ne pas dupliquer les infrastructures. Mais SFR préférera concentrer ses efforts sur la commercialisation de son nouveau réseau câble. Et Orange a déjà annoncé qu'il le marquerait à la culotte, en investissant massivement... au même endroit. Les 6 ou 7 millions d'habitants de la partie des zones moyennement denses où il n'y a pas de câble risquent donc d'attendre longtemps le très haut débit. C'est pour éviter ce scénario catastrophe que Bercy échafaude un projet alternatif.
Première phase de ce plan : l'opérateur historique rachèterait le numéro trois et le groupe Bouygues monterait au capital d'Orange, éventuellement en rachetant des actions sur le marché pour détenir une minorité de contrôle.
Deuxième étape, Orange revendrait le réseau mobile de Bouygues Telecom et une partie de ses fréquences à Free Mobile. Comme le montage imaginé dans le cadre du mariage raté entre Bouygues Telecom et SFR, cela permettrait à la fois de faire rentrer un peu d'argent dans les caisses et de rendre l'opération de concentration plus présentable auprès du gendarme de la concurrence. Alors que la transaction s'élevait à 1,8 milliard d'euros dans le cadre de l'opération SFR, Orange essaie, selon nos informations, de négocier une somme de 2,2 à 2,3 milliards d'euros, dont environ 1,5 milliard pour le réseau et 800 millions pour les fréquences.
Free pourrait faire un effort financier, car ce serait la configuration idéale. Le quatrième opérateur mobile est pauvre en fréquences et il se plaint des contraintes techniques qui freinent ses déploiements. Il récupérerait d'un seul coup un réseau complet pour une somme qui reste raisonnable. Et cela sans mettre en danger sa structure low cost - l'opérateur n'avait pas voulu reprendre les techniciens réseau de Bouygues lors du précédent accord.
Montages audacieux
Le groupe de Xavier Niel pourrait aussi acheter Bouygues Telecom entièrement à la place d'Orange, mais il lui faudrait détruire des milliers d'emplois, et donc se mettre à dos les pouvoirs publics, pour conserver son agilité. Couronnant l'édifice, Free s'engagerait à co-investir en FTTH aux côtés d'Orange. Selon des informations qui n'ont pas été confirmées par les deux opérateurs, Free serait prêt à s'engager par contrat à dépenser 300 millions d'euros sur cinq ans. Soit 1,5 milliard au total, le prix à payer pour le réseau mobile de Bouygues.
Cette association pourrait aussi prendre la forme d'une coentreprise. Le projet dit « Coquelicot » de joint-venture entre Orange et la Caisse des Dépôts n'est pas enterré, il resurgit juste sous une autre forme : une coalition associant Orange, Free, la Caisse des Dépôts, voire des fonds d'investissement privés, qui déploieraient dans la zone non câblée et dont la puissance de frappe combinée permettrait de transformer une partie de la zone non rentable en zone rentable. On ne pourra pas taxer l'Etat architecte de frilosité...
Source : Les Echos (http://www.lesechos.fr/journal20140604/lec2_high_tech_et_medias/0203539905620-bercy-pousse-free-a-investir-dans-la-fibre-avec-orange-1009241.php?C7xzq87xoOZZTZ4Y.99) le 4 juin 2014 par Solveig Godeluck
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Comme une bonne partie va être revendue à Free, le deal sera presque parfait et il restera à revendre quelques clients et à associer les Mvno...
Un vrai partage des familles :P
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On en donne un bout à SFR aussi et tout le monde est content. :)
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Et d'ici deux ans, le cours de l'action Orange tombe à 5€et l'on recommence avec un plan social déguisé. On parie combien ? Comme d'habitude l'état ne réfléchit pas à plus de 6 mois. Richard sera le fossoyeur d'Orange. J'attends avec impatience les discours lénifiants de la direction pour faire avaler la pillule au personnel d'Orange, cela risque d'être Grand.
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Cool ! Ce n'est que ... ;D ;)
L'objectif de cette construction intellectuelle ...
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Comme d'habitude l'état ne réfléchit pas à plus de 6 mois. Richard sera le fossoyeur d'Orange. J'attends avec impatience les discours lénifiants de la direction pour faire avaler la pillule au perosnnel s'Orange, cela risque d'être Grand.
Si les syndicats aident la direction en plus...
Tu es méchant avec l'Etat : l'échéancier, c'est le mandat, donc 5 ans (enfin 3 ici).
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L'autre hypothèse c'est que Free rachète BT et que les investissements en fibre soient "rationalisés" en poussant le FTTB au lieu du FTTH.
Car dans ce cas, Orange, isolé dans son déploiement, abandonnera le FTTH et SFR poussera le FTTB.
Quant à Free, il comptera les points et misera sur le VDSL tout en profitant du réseau mobile de Bouygues pour continuer à engranger des clients!
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A voir si Free ne serait pas contraint ou incité lors du rachat à s'engager sur le FTTH.
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Quoiqu'en pense le ministère de l'Economie, ce type de mécano risque d'être compliqué à faire passer auprès de l'Autorité de la Concurrence européenne avec une enquête qui risque de durer plusieurs mois/années ...
L'Etat devrait organiser les marchés pour qu'il y ait concurrence, pas de développer la concurrence ... déjà qu'il arrête de demander des dividendes à toutes les entreprises qu'il contrôle 8)
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Ce que veut c'est juste satisfaire Bouygues qui veut se débarrasser de sa division, mais je ne vois pas pourquoi le développement de la fibre optique serait accélérée. Orange il n'est peut-être pas assez endetté.
Il faut coute que coute trois opérateurs
Quid de l'ouverture à la concurrence du réseau de Numericable ?
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Un réseau câblé, avec des ressources mutualisées et limitées, se prête mal à l'ouverture à la concurrence.
Pour le développement du FTTH, c'est simple : Le gouvernent dit oui, sous contrainte d'engagement de couverture FTTH (un peu comme sur le mobile où il y a des engagements à tenir)
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Un réseau câblé, avec des ressources mutualisées et limitées, se prête mal à l'ouverture à la concurrence.
Oui, vu la politique de Free avec la connectivité on pourrait presque les imaginer migrer un max de monde dessus juste pour reporter la faute "meh mon débit est moisi" sur NC :P
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Vu les finances de l'état, difficile à l'état de ne pas demander des dividendes ou vendre ses parts. Dans cette affaire, le grand gagnant sera Martin Bouygues qui aura fait de l'argent pendant une quinzaine d'années pour se voir reprendre sa coquille à moitié vide pour le prix d'une pleine. Xavier récupérera un réseau mais aura quand même du boulot pour connecter le sien. Pendant ce temps, Patrick pourrait bien dicter le prix des offres ...
Affaibli, Orange aura fort à faire avec deux patrons, Xavier et Patrick, rompus au Low Cost avec leur guéguerre en Israël. Golan Telecom Vs Hot. Un conseil, évitez d'acheter des actions Orange.
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Pour moi le gagnant c'est Free : Il a demandé a pouvoir rentrer sur le marché du mobile en demandant une 4ème licence, il a construit un réseau qui ne s'est pas fait remarqué par sa qualité, mais plus par le fait qu'une antenne couvre plusieurs communes et il va réussir à évincer Bouygues Telecom et récupérer son réseau pour pas cher.
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par le fait qu'une antenne couvre plusieurs communes
Héhé :)
La com' sélective/délicieusement imprécise de Free est toujours aussi efficace pour hérisser les connaisseurs :P
(c'est marrant, c'était la même chose avec le dégroupage ADSL il y a quelques années, chez Free et chez Neuf).
Pendant ce temps, Patrick pourrait bien dicter le prix des offres ...
Patrick a un travail d'intégration sensiblement plus lourd que celui de 15000 antennes dans son réseau.
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En effet, le dindon de la farce est Orange sur le long terme (quoiqu'en pense S.Richard) qui va garder sa dette abyssale qui aura du mal à être résorbée, sera au moins aussi mal noté par les agences de notation, ne pourra plus continuer à se développer à l'international ...mais par la grâce du décret miracle ne sera jamais racheté par une entreprise étrangère.
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Vainqueurs :
- Free, comme Vivien l'a écrit, mais Free devra s'endetter.
- Orange va récupérer des parts de marché et des fréquences et rester au centre du jeu. Sa dette, oui, car elle va augmenter et non, car les prix devraient se stabiliser sur le long terme.
Futur vainqueur : -Numericable/SFR.
Vaincu : Bouygues contre un joli chèque.
Les jeunes loups ultra libéraux aux dents longues (Drahi, Niel) auront viré les ex jeunes loups libéraux aux dents longues (SFR/ M.Bouygues).
Après la dette, tant que tu peux rembourser, ce n'est pas vraiment un problème. Ce qui compte c'est la stabilité du CA.
Free non plus ne sera jamais acheté par une entreprise étrangère. Pour Orange, aucun Etat fort ne saurait le permettre de toute façon.
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Heureusement pour les actionnaires d'Orange, c'est de la politique fiction. :)
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Où ça de la politique fiction ? Si je n'ai pas mis Free grand vainqueur c'est que j'estime que Xavier n'a cessé d'investir dans son réseau fixe pendant des années et qu'au final il est normal qu'il récupère le réseau d'un Martin qui n'aura pas fait grand chose pendant une quinzaine d'années si ce n'est profiter d'une dissymétrie sur les appels entrants pour remonter des dividendes plantureux à la maison mère. Il aurait investi dans un réseau fixe, il n'en serait pas là. Actuellement, il casse le marché du fixe mais c'est le chant du signe, il gonfle le torse pour se montrer plus beau qu'il n'est. Et au final, il va toucher un chèque de 5mds € alors qu'on serait aux states sa boite serait liquidée sans un dollar pour sa poche. C'est pas beau ça, avec son chèque Martin pourra aller jouer ailleurs, pire, il récupéra au moins 10% de capital d'Orange et devra rentier vu les dividendes.
L'idiot des Cévennes, Stéphane, n'a pas compris que sitôt vendu à Xavier, il faudra à ce dernier moins de deux ans pour lui pourrir la totalité de son marché mobile sans qu'il ne puisse rien y faire. Le plus drôle étant que l'état l'obligera Xavier à déployer un réseau FTTH qui finira par lui faire gagner des parts de marché malgré lui. Lorsqu'on connait le fonctionnement interne d'Orange, la pack de simplification n'est pas connu, on peut facilement savoir comment cela va se terminer .... Stéphane perdra les clients de Martin et son réseau mais se retrouvera avec des salariés en total doublon avec les siens, magnifique. Ne pas croire les stupidités de Crozier de la CGC qui lui fait de la politique.
Patrick sera très rapidement mettre SFR en ordre de marche, beaucoup plus que certains pourraient croire, il n'y a qu'à voir le boulot fait sur hot en Israel. Au final, J'ai bien peur qu'Orange ne finisse qu'en "RFF" ... dans le meilleurs des cas. On avait déjà eu Michel (Bon) Enarque de sont état qui a plombé la boite pour 10 ans, on aura Stéphane Enarque aussi de son état qui l'achèvera.
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Tout simplement parce qu'Orange n'achètera pas BT. :)
Tiens juste quelques petites questions qui concernent les fondations de la cathédrale échafaudée sur des allumettes par les services de Montebourg.
Comment Orange peut il acheter BT alors qu'un contrat de mutualisation existe entre BT et SFR ?
Comment dénouer cet accord ? Un dédit à payer à SFR ?
Comment l'adlc ou la commission européenne vont gérer cette éventualité ? En mode express ou en mode E-plus/telefonica (2 ans et demi que cela dure...) ? Les contreparties demandées ne seront elles pas colossales ?
En Irlande, le nouvelle opérateur va devoir céder 30% de sa capacité aux VNOs avec tarifs régulés si j'ai bien compris !
Etc...
Et tout cela pour n'avoir que comme contre-partie, une promesse d'Iliad d'investir 300 millions d'euro par an pendant 5 ans sur le FTTH et avoir Bouygues disposant d'une minorité de blocage dans les pattes !!! Restons sérieux 5 minutes ;D
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Avec les politicards, tout est possible, il érige la bêtise en art. Eruditus, ton analyse est rationnelle et pertinente mais avec un Montebourg et un Richard aux commandes, on peut s'attendre à tout, plus c'est gros, plus ils croient que cela passe :-\
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Nous ne sommes plus à l'époque où l'état était seul maître à bord de France Telecom, ni édictait les règles du secteur. Il n'y a que des coups à prendre à se lancer dans une telle aventure, entre autre se retrouver comme en Irlande avec des MVNOs et des tarifs régulés sur une partie de la capacité du réseau d'Orange. ::)
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Les MVNOs en France ne représentent plus non plus une part de marché énorme et sont très morcelés...
On verra peut-être une consolidation mais maintenant que le cas Virgin est réglé et que Numéricable s'en va du marché (donc 25% des abonnés MVNO qui disparaît), vu le morcellement du reste je ne pense pas que le risque soit énorme. Avec les tarifs très bas que l'on a déjà, je ne sais pas si quelqu'un se risquerait à favoriser un acteur qui pourrait proposer des tarifs encore plus bas... sauf des MVNO communautaires (appels à l'étranger) mais c'est une niche.
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Ce n'est pas un risque, c'est une certitude et ce sera imposé par la commission européenne, comme en Irlande. Le secteur telecom est un secteur économique fortement régulé partout en Europe.
Mais la nouvelle entité fusionnée s'est engagée à laisser entrer dans les mois à venir deux opérateurs virtuels (MVNO) - dont un avant même que le deal ne soit officiellement conclu - avec l'obligation de leur céder jusqu'à 30 % des capacités de son réseau. Ces conditions sont directement inspirées de celles qui avaient prévalu en décembre 2012 lors du feu vert au rachat d'Orange Autriche par Hutchison, mais en plus strictes encore puisque l'Autriche a connu depuis des hausses de prix. « C'est un modèle quasi structurel que nous proposons en Irlande. Les MVNO auront une incitation très forte à grandir et à devenir attractifs pour amortir la capacité qui va leur être cédée. Cela devrait éviter des hausses de tarifs », assure une source européenne. La nouvelle entité s'est également engagée à céder des fréquences aux MVNO, qui auront ainsi la possibilité de devenir des opérateurs à part entière. Enfin Hutchison a promis de poursuivre le partage de réseau existant avec Eircom, le troisième réseau de téléphonie mobile.
http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0203530774435-telecoms-bruxelles-se-pose-en-garant-d-une-concurrence-forte-674679.php (http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0203530774435-telecoms-bruxelles-se-pose-en-garant-d-une-concurrence-forte-674679.php)
Tout cela pour dire que si Stéphane Richard espère un retour à 3 MNOs en France pour pouvoir retrouver des niveaux de prix plus raisonnables, la CE ne l'entend pas du tout de cette oreille là, et l'a fait savoir avec cette décision. Plus qu'à attendre la décision pour eplus/telefonica pour refroidir totalement toute velléité de rachat de BT par Orange, et je pense que le message sera du même tonneau.
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Oui oui j'avais bien lu ça mais les MVNO en France ne sont pas en posture de faire de mal aux MNO actuellement... et le marché en Irlande est peut-être moins concurrentiel que le marché français aussi :)
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la CE a bati le même schéma pour l'Irlande et l'Autriche. Si Orange rachète Bouygues, il faudra faire de la place aux MVNO. Comme indépendant il y a encore CIC-Mobile et LycaMobile. Cela relancerait peut être ce secteur.
Pour les prix, ce ne sera pas forcèment plus "raisonnable", mais au moins "stable".
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Heureusement pour les actionnaires d'Orange, c'est de la politique fiction. :)
Le principal semble plutôt pour et tout cas, du coté d'Orange, le dossier est pris au sérieux. Le Figaro (http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/06/04/97002-20140604FILWWW00337-lazard-et-credit-suisse-mandates-par-orange.php) (04/06) annonce qu'Orange a mandaté deux banques : Lazard et Crédit Suisse pour étudier la faisabilité de la chose.
L'opération pourrait être de 6 milliards d'euros. A ce jour : "Les deux parties ne négocient pas activement pour le moment mais les discussions sont toutefois réelles et l'opération est une évidence pour Orange s'il parvient à la mener à bien. Les synergies potentielles sont énormes".
L'Etat actionnaire est pour, Orange est pour, Free est pour : récupérer un réseau et éliminer un concurrent. SFR/Numericable est pas contre : son dossier est du pipi de chat à coté et cela va lui enlever de la "pression".
Reste Martin Bouygues. Dans le montage financier, il pourrait devenir le premier actionnaire privé et la possibilité de faire bosser son secteur Construction pour la pose de la Fibre. Dans ses temps de disette budgétaire, il faut aussi le prendre en compte.
De toute façon, cela se tente, car après, il n'y aura plus d'opportunités pour consolider le secteur en France.
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la possibilité de faire bosser son secteur Construction pour la pose de la Fibre.
Il a déjà Axione qui bosse sur la fibre. Mais bon il ne faut pas faire trop vite un parallèle filiale -> sous-traitant privilégié. J'ai travaillé plusieurs fois avec Bouygues Telecom sur de la fibre, et jamais trouvé Axione comme sous-traitant !
(et c'est valable partout, dans tous les grands groupes)
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Pour compléter les infos de Hammett :
Orange a mandaté les banques Lazard et Credit Suisse pour étudier le bien-fondé d'un rachat de son concurrent Bouygues Telecom dans le cadre d'une opération représentant plus de six milliards d'euros, a-t-on appris de deux sources au fait du dossier.
Aucune décision n'a été arrêtée pour le moment et les discussions pourraient se terminer sans déboucher sur un accord, a précisé l'une des sources qui a requis l'anonymat.
"Les deux parties ne négocient pas activement pour le moment mais les discussions sont toutefois réelles et l'opération est une évidence pour Orange s'il parvient à la mener à bien. Les synergies potentielles sont énormes", a expliqué une troisième source au fait de la situation.
La filiale de Bouygues, qui est conseillée par Rothschild, fait l'objet de nombreuses conjectures depuis l'échec au printemps de sa tentative de rachat de l'opérateur SFR.
En perte de vitesse depuis l'arrivée de Free
Le numéro trois français du mobile est en perte de vitesse depuis l'arrivée de la filiale mobile de Free (Iliad) en janvier 2012 qui a entraîné une baisse généralisée des prix aux dépens des revenus et des marges des opérateurs en place.
Soucieux des conséquences de cette guerre des prix, notamment sur l'emploi et les investissements, le gouvernement a ouvertement plaidé pour un retour à trois opérateurs dans l'Hexagone où les tarifs du mobile sont désormais parmi les plus faibles en Europe.
Des sources ont dit à Reuters mi-mai que l'opérateur historique, dont l'Etat est le premier actionnaire avec environ 27% du capital, menait des discussions avec Bouygues Telecom portant entre autres sur l'opportunité d'un rapprochement capitalistique, mais aussi sur celle d'un partage d'infrastructures ou d'un accord de gros dans le fixe.
Tout juste reconduit à la tête d'Orange, le PDG Stéphane Richard a déclaré la semaine dernière qu'une consolidation du marché français du mobile, qu'il a présenté comme une "urgence", pourrait se concrétiser dans les prochaines semaines.
Les réticences des autorités de concurrence
Le scénario d'un mariage Orange-Bouygues Telecom continue cependant de laisser sceptique une grande partie des analystes et spécialistes du secteur qui s'attendent à de fortes réticences de la part des autorités de concurrence et jugent davantage pertinente l'hypothèse régulièrement évoquée d'un mariage avec le numéro quatre du mobile Free.
Le rapprochement, qui donnerait naissance à un ensemble doté d'une part de marché de 49% sur la téléphonie mobile, s'annonce d'autant plus compliqué qu'il serait examiné par le régulateur européen et non par l'Autorité de la concurrence française, en vue des règles de répartition en vigueur.
"Il existe des solutions, ce n'est pas du tout insurmontable", a toutefois précisé l'une des sources, sans vouloir en dire davantage sur les mesures à l'étude.
De nouvelles consolidations dans le secteur
Bruxelles a donné son feu vert la semaine dernière au projet de rachat de la filiale irlandaise de Telefonica par Hutchison Whampoa pour un milliard de dollars, ce qui pourrait donner le signal de nouvelles consolidations dans un secteur européen des télécoms en pleine restructuration.
Une autre décision importante concernant le rachat de l'allemand E-Plus par Telefonica est attendue début juillet qui permettra de mesurer si Bruxelles est effectivement davantage encline à permettre des rapprochements entre acteurs sur un même marché.
Selon une source proche du dossier, Orange souhaite aussi que Bouygues sorte de l'accord de mutualisation de réseaux qu'il a signé en février avec SFR dans la mesure où il réduirait les synergies potentielles d'un rachat de Bouygues Telecom.
Un porte-parole de Bouygues Telecom a dit mercredi que le groupe continuait de travailler avec SFR sur la mise en oeuvre de la mutualisation de réseaux et qu'aucune discussion n'était en cours pour y mettre fin.
Lazard, Credit suisse et Orange n'ont pas souhaité faire de commentaire.
(src :http://www.challenges.fr/high-tech/20140605.CHA4653/orange-etudie-un-possible-rachat-de-bouygues-telecom.html)
Un peu de tout et son contraire, entre la demande d'Orange à Bouygues de sortir du contrat de mutualisation avec SFR et le dèmenti de Bouygues qui indique continuer à bosser normalement :)
Quand on voit la durée de l'enquête de l'UE sur le rachat de E-Plus par Telefonica (minimum 90 jours), on peut imaginer avoir une durée quasi équivalente dans ce cas présent.
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D'ailleurs c'est bien connu, Vivendi / Universal utilisait sa filiale SFR pour faire fonctionner son MVNO Universal Mobile.... Ah non, c'était Bouygues qui était utilisé...
Je ne parle pas de Neuf qui porte plainte contre Canal+ et Canal+ qui porte plainte contre neuf alors qu'ils ont le même actionnaire.
On pourrait penser que DailyMotion, propriété à 100% d'Orange utilise les peering / transit d'Orange, mais non (et DailyMotion a un peering payant avec Free et SFR)
Idem pour TF1 / Wat.tv qui n'utilise pas le réseau de Bouygeus Telecom pour envoyer ses flux...
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Quand on voit la durée de l'enquête de l'UE sur le rachat de E-Plus par Telefonica, on peut imaginer avoir une durée quasi équivalente dans ce cas présent.
Il faudrait connaitre un peu plus précisèment les raisons de ce délais. Sans cela c'est difficile d'en tirer des conclusions définitives.
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Les médias tournent en boucle sur cette info. Certains journaux avaient déjà donné l'info qu'Orange avait mandaté le crédit suisse pour étudier ce dossier il y a 15 jours. S.R. fait ce que Montebourg lui a demandé de faire, étudier le dossier. Il n'est pas assez fou pour s'engager dans une telle aventure et au final, quand Montebourg sera calmé par les évidences, cela fera pschiiiittttt !
« Ce sont des fuites téléguidées du cabinet de Montebourg » avance un proche du dossier. « La rumeur circule depuis dix jours. J'étais très sceptique mais des banquiers m'ont affirmé que le sujet était étudié » confie un dirigeant d'opérateur. On voit pourtant mal comment un tel rachat du numéro trois par le grand leader, créant un nouvel ensemble pesant plus de la moitié du marché mobile et 45% du marché fixe, ne serait pas bloqué par l'Autorité de la concurrence, alors que le même gendarme avait signifié à Free qu'il ne pourrait pas racheter le numéro deux, SFR, en novembre 2012. Selon Les Echos, Bouygues envisagerait alors de céder son réseau et ses fréquences à Free, pour 1,8 milliard d'euros comme il s'y était engagé en cas de rachat de SFR. Voire davantage : une partie des clients, dans le fixe notamment, peut-être aussi. « Il y aurait des remèdes, des demandes de céder des pans entiers d'activité mais ce ne serait pas pour autant impossible » assure une source du dossier.
« Je ne veux pas engager Orange dans une aventure », a d'ailleurs indiqué Stéphane Richard aux Echos.
http://www.latribune.fr/technos-medias/20140515trib000830208/un-rachat-de-bouygues-telecom-orange-ne-serait-pas-contre-.html (http://www.latribune.fr/technos-medias/20140515trib000830208/un-rachat-de-bouygues-telecom-orange-ne-serait-pas-contre-.html)
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Montebourg se calmer ? Il est fou ce mec. Je l'ai croisé bien avant qu'il soit ministre Gare de Lyon à Paris. Il était seul, on ne voyait que lui. Il était au téléphone, gesticuler dans tous les sens faisant de grands mouvements avec ses bras. J'ai cru qu'il était atteint de la maladie de la vache folle mais bon ce n'est pas Jack Lang. J'ai plutôt mis ça sur un égo dèmesuré et un excitation impliquant une pathologie cérébrale.
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Bercy ou d'autres sauront le calmer. ;)
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Invoquer le passé (Free/SFR) pour préjuger du futur (Orange/Bouygues) est hasardeux. Depuis, cela a bougé (Numericable/SFR) et même la CE a évolué sur le sujet.
Des contraintes existent, mais ce n'est pas non plus insurmontable. Après, il faut un vendeur et un bon prix. Que Stéphane Richard refuse l'aventure est une évidence, qu'il travaille à réduire les risques si l'opportunité se présente est aussi une évidence.
Après, il reste le principal : il faut un vendeur et un bon prix.
Sinon, agiter le chiffon rouge Montebourg, le chiffon rouge Niel, le chiffon rouge duchmole, cela ne va marche qu'un temps...On se fait plaisir ou alors faut vraiment être gogolito pour y croire...
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Le retour de l'arlésienne européenne :
L'opérateur historique pourrait être tenté par un rapprochement avec Deutsche Telekom, une fois celui-ci sorti des États-Unis. Mais il regarde aussi le petit poucet français, Bouygues Telecom.
Une opération peut en cacher une autre. En cédant sa participation dans T-Mobile, l'allemand Deutsche Telekom ferait un fiancé tout à fait plausible pour Orange. Allégé de sa filiale américaine, l'opérateur allemand présenterait à la fois une structure financière plus attractive et surtout, une taille plus comparable à celle d'Orange. Stéphane Richard, son PDG, a déjà souligné à plusieurs reprises qu'une fusion ne serait envisageable que si elle pouvait avoir lieu entre égaux. Cette condition, nécessaire mais pas suffisante, semble en passe d'être remplie.
Un rapprochement entre ces deux groupes aurait le mérite de faire èmerger un «géant» européen des télécoms, capable de rivaliser, au moins sur le papier, avec les opérateurs américains. La création de champions transnationaux pouvant défendre les couleurs de l'Europe des télécoms fait partie des pistes privilégiées par la commission européenne. Bercy n'est pas non plus insensible aux charmes des mariages franco-allemands. (src:http://cpc.cx/9Tm)
Le gros souci de ce mariage serait encore et encore la dette, DT a une dette supérieure à Orange (qu'il réduirait via la vente de T-Mobile aux US) mais ce serait encore énorme.
Avantage, la fusion 50/50 serait possible (actuellement DT est plus fort qu'Orange), S.Richard en avait aussi parlé il y a quelques mois (http://cpc.cx/9Tn (http://cpc.cx/9Tn)).
A voir dans quelques mois, sachant que les deux opérateurs sont numéros un dans les 3 grands pays européens (France, Allemagne et Angleterre).
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Oui, la lettre est signée en tant que Président CFE-CGC Orange et il y a aussi William Benavent (CFE-CGC Bouygues Telecom) et Patrice Brunet (Président ADEAS) qui ont signés.
ADEAS = Association de défense de l'épargne et de l'actionnariat des salariés des télécoms, donc une partie de l’actionnaire semble soutenir le rachat de Bouygues Telecom par Orange et pas seulement le premier actionnaire (l'état).
Je suis le seul à trouver qu'il y a un mélange des genres assez fâcheux?
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Sans blague !!!
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Iliad aurait fait une offre pour Bouygues Telecom
Reprise des rumeurs concernant un éventuel rachat par free. Orange attend le plan social pour racheter ?
Iliad aurait fait une offre informelle en vue de racheter son concurrent Bouygues Telecom, selon Bloomberg. Mais le prix qu’il a proposé est inférieur à ce qu’attend Bouygues, la maison mère du troisième opérateur mobile français.
Les grandes manoeuvres se poursuivent dans la téléphone mobile en France. Ainsi, Iliad aurait, selon l’agence Bloomberg, fait une offre informelle en vue de racheter son concurrent Bouygues Telecom ces dernières semaines mais à un prix inférieur à ce que réclame Bouygues, maison mère du troisième opérateur mobile français.
Les discussions sont au point mort après qu’Iliad, maison mère de Free, a mis « entre 4 et 5 milliards d’euros sur la table pour racheter Bouygues Telecom, alors que Bouygues en demande un prix compris entre 7 et 8 milliards », rapporte mardi l’agence Bloomberg, citant des personnes proches du dossier. Il y a moins d’un mois, des sources ont évoqué des discussions entre Orange et Bouygues Telecom, discussions qui portaient notamment sur l’opportunité d’un rapprochement capitalistique.
« Le retour à trois opérateurs télécoms en France se fera », a déclaré le 13 mai le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, pour qui la concurrence que se livrent les quatre acteurs actuels est néfaste en termes d’investissement et d’emploi.
Plan social
L’annonce de négociations entre Iliad et Bouygues Telecom survient dans un contexte tendu. En effet, ce dernier _ dont les comptes sont retombés dans le rouge au premier trimestre _ a convoqué ce lundi un comité central d’entreprise (CCE), à l’occasion duquel il devrait dévoiler son nouveau plan stratégique et annoncer de nouvelles suppressions de postes qui pourraient être massives.
Le mois dernier, les syndicats évoquaient un plan portant sur 1.500 à 2.000 emplois, ce qui représente environ 20 % des effectifs du groupe (9.022 salariés). Le PDG de Bouygues Telecom, Olivier Roussat, qui a vu SFR lui échapper , a lui-même reconnu l’imminence d’un plan social dans l’entreprise.
Source : Les Échos (http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0203552595574-telephonie-iliad-a-fait-une-offre-pour-bouygues-telecom-1011111.php?xtor=RSS37), le 10 juin 2014.
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Orange abandonne visiblement l'idée de faire une offre d'achat sur Bouygues Telecom. C'était totalement prévisible vu les difficultés concurrentiels d'un tel achat.
BOUYGUES : Orange exclut d'être en première ligne dans une consolidation
PARIS, 12 juin (Reuters) - Orange ne pourrait pas être la seule partie prenante d'une éventuelle opération de consolidation du marché français du fait des difficultés qui naitraient de sa position de leader, a indiqué jeudi son directeur financier Gervais Pellissier.
Le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg a plaidé à nouveau ce jeudi pour un retour à trois opérateurs dans le mobile au lendemain de l'annonce de plus de 1.500 suppressions d'emplois chez Bouygues Telecom.
La filiale de Bouygues BOUY.PA> a expliqué qu'elle était contrainte de réduire la voilure pour adapter son modèle à un marché qui reste constitué de quatre acteurs, des discussions avec Orange et Free (Iliad ) n'ayant pas abouti.
"Orange ne pourrait pas être la seule partie prenante", a expliqué son directeur financier Gervais Pellissier lors d'une conférence sur les télécoms organisée par les Echos, évoquant les difficultés importantes que rencontrerait une éventuelle opération, en particulier vis-à-vis des autorités de concurrence.
L'opérateur historique pourrait en revanche participer à une opération conduite par d'autres acteurs, a-t-il dit.
"Ce serait tellement plus simple si les deux plus petits faisaient les choses", a glissé Gervais Pellissier, qui doit bientôt changer de fonctions au sein d'Orange, en faisant implicitement référence à une alliance entre Free et Bouygues Telecom. (Gwénaëlle Barzic, édité par Jean-Michel Bélot)
Source : Bourse - Les Échos (http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/orange-exclut-d-etre-en-premiere-ligne-dans-une-consolidation-979249.php), le 12 juin 2014
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Bouygues Telecom : les discussions avec Orange et Iliad se poursuivent
Selon nos informations, Orange étudie à présent un rachat en cash de Bouygues Telecom. Ce dernier affirme toutefois vouloir survivre en solo, et il a présenté au comité central d’entreprise cet après-midi son « plan de transformation », qui prévoit la suppression de 1.516 postes.
Retenez-moi ou je fais un malheur ! Personne n’a retenu le bras de Martin Bouygues et il va s’abattre sur l’échiquier des télécoms en France. Bouygues Telecom a présenté en comité central d’entreprise un plan de suppression de 1.516 emplois, soit 17 % des effectifs ! Il succède aux 556 départs volontaires de 2012. Pour la première fois en vingt ans d’existence, l’opérateur s’attend à des départs contraints. Le processus se déroulera en deux phases : un plan de départs volontaires et de reclassement interne sera mis en place du 15 novembre au 15 janvier 2014 ; il sera suivi d’un plan de sauvegarde de l’emploi, jusqu’au 15 mars.
Les 2.000 salariés des centres d’appels et les 2.500 personnes travaillant dans les boutiques sont épargnés. Résultat, le plan se concentre sur les fonctions centrales, environ 4.500 salariés, qui vont subir une vraie saignée. Les effectifs de la direction des services informatiques, soit 750 personnes, vont être réduits aux deux tiers et ceux du marketing, 250 employés, de 65 %. De nombreux cadres supérieurs et le management intermédiaire sont dans le viseur. Certains pourront se recycler au sein du groupe Bouygues, mais ce ne sera pas le cas de tout le monde. Si Martin Bouygues avait promis de sauvegarder l’emploi dans le cadre d’un rachat de SFR, la donne a changé depuis.
Discussions avec Orange
Par ailleurs, les discussions menées successivement avec les groupes Iliad (Free) et Orange pour un éventuel rachat de Bouygues Telecom « n’ont pas abouti », a indiqué mercredi Olivier Roussat, PDG de l’opérateur filiale du conglomérat Bouygues, lors d’une réunion avec des journalistes. A 17H09, l’action de Bouygues avait perdu 6,26%, et celle d’Iliad, de 7,42%.
Une déclaration qui laisse une marge d’interprétation, puisque le fait de ne pas avoir abouti ne signifie pas qu’il ne se passera plus rien sur ce front. D’ailleurs, l’opérateur historique vient de mandater le Credit Suisse et Lazard pour étudier le rachat de Bouygues Telecom. Selon nos informations, il y a bien eu un petit coup de froid entre les deux sociétés. Bouygues aurait fait pression sur Orange pour annoncer un accord de principe sur un rapprochement des deux entreprises hier. Objectif : éviter le plan social. Mais l’opérateur historique n’a pas accédé à cette demande, préférant prendre son temps.
Les discussions ne sont pas à l’arrêt, assure-t-on du côté d’Orange. Elles se seraient même transformées, assure aux « Echos » une source proche du dossier. Alors que Martin Bouygues souhaitait monter au capital d’Orange, Stéphane Richard envisagerait plutôt de racheter Bouygues Telecom en cash, avec l’aide d’un autre opérateur télécoms - Iliad, fortement intéressé par le réseau et les fréquences de Bouygues.
En attendant, pour les syndicats, les négociations sur le plan de restructuration commencent. Elles devraient durer tout l’été. Les représentants du personnel ne semblent toutefois pas arc-boutés sur le plan de restructuration qui leur a été présenté. « On va se battre pour reclasser le plus de monde possible au sein du groupe Bouygues, promet Bernard Allain, délégué FO chez Bouygues Telecom. Mais on est conscient qu’il faut faire évoluer le modèle de l’entreprise pour survivre sur un marché à quatre opérateurs. Il y a une vraie stratégie en place, contrairement au plan de 2012. »
Une mue en profondeur
Olivier Roussat, le PDG de la filiale télécoms, explique que l’heure n’est plus à la restructuration, mais à la transformation en profondeur de tous les processus. « En janvier, nous avons réalisé que le modèle économique ne tournait plus, a-t-il expliqué hier aux journalistes. Sur un marché saturé à quatre opérateurs, il était devenu impossible de faire du volume avec de nouvelles offres. » Les équipes du petit opérateur ont donc ouvert deux chantiers parallèles : le rachat de SFR – qui a échoué en avril – et la transformation du modèle économique.
C’est sur la deuxième voie que s’engage aujourd’hui Bouygues Telecom. Olivier Roussat a exposé son programme en trois points : continuer à se développer dans le mobile, notamment en accroissant les débits 4G via l’agrégation de fréquences, se renforcer rapidement dans le fixe, en cassant les prix, et transformer la relation client. Les investissements de 500 millions d’euros par an dans le réseau resteront au même niveau. L’objectif de Bouygues est de faire grossir rapidement sa part de marché fixe et de retrouver, dans deux ou trois ans, le même niveau de marge qu’avant Free Mobile.
Guerre des prix dans le fixe
Dans le fixe, Bouygues Telecom va accentuer la guerre des prix entamée avec le lancement d’une offre « triple play » à 19,90 euros. « Le marché ne peut plus rester au niveau de prix actuel, confie Olivier Roussat. Il n’y a pas assez de différenciation pour justifier les marges du secteur. » L’opérateur espère toucher Free au portefeuille, dont la marge d’Ebitda dans le fixe approche 40 %. « Ça prendra un, deux, voire trois ans, mais je tuerai Free », raconterait en privé Martin Bouygues. Des offres commerciales agressives seront dévoilées dans la fibre à la fin du mois. Et Bouygues va investir pour de bon dans le fixe, en dégroupant 1.500 nœuds d’accès ADSL d’ici à la fin 2015 et en co-investissant dans la fibre. Un accord a déjà été signé avec Orange pour les zones moyennement denses.
Les boutiques épargnées et modernisées
Bouygues Telecom cherche aussi à se démarquer par la qualité de sa relation client, et à échapper à l’étiquette de low cost. Le réseau de boutiques (environ 600 en France), au lieu de mincir, va être renforcé et modernisé, avec un doublement des investissements. Un concept de magasins plus grands sera expérimenté à République, à Paris, à la fin de l’année, avec de nouveaux rayons consacrés aux objets connectés. Les centres d’appels externalisés seront rapatriés en France afin d’améliorer le service. Tous les contrats migreront automatiquement vers le forfait le plus avantageux pour le client. Les efforts de simplification et de rationalisation serviront ainsi l’objectif de la réduction de coûts.
Avec ce plan de transformation, Bouygues Telecom veut « se donner les moyens d’assurer son avenir de façon autonome ». Mais le prix à payer est lourd pour les salariés.
Source : Les Echos (http://m.lesechos.fr/tech-medias/bouygues-telecom-les-discussions-avec-orange-et-iliad-se-poursuivent-0203556965591.htm), Solveig GODELUCK et Romain GUEUGNEAU le 11 juin 2014
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Bouygues ne supprimerait pas des postes pour pouvoir mieux revendre derrière ?
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Bouygues ne supprimerait pas des postes pour pouvoir mieux revendre derrière ?
C'est effectivement toute la question,
Dévaluation pour un meilleur achat ??
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Quoique Bouygues fasse et quelque soit l'opérateur rachetant, il y a toujours des doublons. Bouygues pourrait bien finir comme Alice ... et Montebourg n'y pourra rien.
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Fermez le ban, il n'y a plus rien à voir, Orange annonce ne pas vouloir participer à la reconfiguration du marché des telecoms en France (en l'état actuel) :
Orange a exploré les possibilités de participer à une opération de consolidation du marché français des télécoms, et juge que les conditions que le Groupe avait fixées ne sont pas réunies aujourd’hui pour y donner suite. (src : http://orange.com/fr/presse/communiques/communiques-2014/point-de-vue-du-Groupe-sur-la-consolidation-du-marche-des-telecoms-en-France (http://orange.com/fr/presse/communiques/communiques-2014/point-de-vue-du-Groupe-sur-la-consolidation-du-marche-des-telecoms-en-France))
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"les conditions que le Groupe avait fixées ne sont pas réunies aujourd’hui pour y donner suite. "
C'est peu être une stratégie pour négocier demain.
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On va discuter sur le "aujourd'hui". :)
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La réaction de Martin Bouygues à l'assemblée nationale sur le sujet est très intéréssante. Ses arguments sont indiscutables. La Vidéo (http://videos.assemblee-nationale.fr/video.5658.commission-des-affaires-economiques--m-martin-bouygues-pdg-de-bouygues-1-juillet-2014).
M. Martin Bouygues, pdg de Bouygues à Assemblée Nationale, le 1er juillet 2014 (https://www.youtube.com/watch?v=aVRFgwtrD0U#ws)
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Pas de rachat de Bouygues Telecom : le PDG d’Orange s’explique
Stéphane Richard, le PDG du groupe, a confié ce mercredi matin en exclusivité à La Tribune les raisons de l’abandon des discussions en vue d’un éventuel rapprochement avec Bouygues Telecom : un désaccord sur le prix et le faible engagement de Free.
Pourquoi Orange a-t-il refermé le dossier Bouygues Telecom ? L'opérateur a en effet annoncé ce mercredi matin dans un communiqué qu'après avoir « exploré les possibilités de participer à une opération de consolidation du marché français des télécoms », sa direction juge que « les conditions que le groupe avait fixées ne sont pas réunies aujourd'hui pour y donner suite. » Le PDG Stéphane Richard a confié ce mercredi matin en exclusivité à « La Tribune » les raisons de l'abandon des discussions.
« L'opération n'était pas évidente : elle devait concilier le passage devant l'Autorité de la Concurrence, et sans doute la Commission européenne, et créer incontestablement de la valeur pour Orange et ses actionnaires. Il fallait aussi trouver une valorisation correcte pour Bouygues Telecom et nécessairement un partenariat très fort avec Iliad [la maison-mère de Free].
Les conditions n'étaient pas réunies sur ces deux points : les demandes de Bouygues étaient trop élevées et Iliad ne voulait pas aller suffisamment loin dans sa participation à une opération. Nous avions exclu dès le départ qu'Iliad se contente de reprendre uniquement le réseau et les fréquences comme dans l'accord signé avec Bouygues en cas de rachat de SFR. »
La question du prix
Selon des rumeurs de presse, Martin Bouygues espérait en effet un montant de l'ordre de 7,5 à 8 milliards d'euros, soit peu ou prou la valeur brute des actifs corporels et incorporels de sa filiale télécoms, retraitée des dividendes versés au fil des ans. Or la valorisation de Bouygues Telecom par les analystes s'élève au mieux à 6 milliards d'euros. En mars dernier, Bouygues s'était entendu avec Free pour lui vendre son réseau mobile et un portefeuille de fréquences pour 1,8 milliard d'euros s'il réussissait à racheter SFR, finalement raflé par Numericable. Un prix bradé qu'Orange estimait trop bas.
Le dossier Bouygues Telecom est-il définitivement fermé chez Orange ? « Nous nous étions fixés avec Martin Bouygues la fin juin comme délai, car ce n'est jamais bon de laisser planer une incertitude » précise Stéphane Richard. Le PDG du groupe Orange n'exclut pas que le dossier se rouvre « peut-être dans six mois, mais ce ne sera pas à notre initiative. » Il envisage que d'autres parties prenantes s'intéressent au dossier, y compris SFR-Numericable...
Les investisseurs semblent déçus de voir s'éloigner la perspective d'une nouvelle consolidation du secteur, promesse d'apaisement de la guerre des prix. L'action Orange cède près de 4% mercredi après-midi, celle d'Iliad 4% également et le titre Bouygues recule de 2,4%.
Source : La Tribune (http://www.latribune.fr/technos-medias/20140702trib000838073/pas-de-rachat-de-bouygues-telecom-le-pdg-d-orange-s-explique.html), le 2 juillet 2014 par Delphine Cuny.
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Interview Xavier Niel : ’On est disposé à participer à toutes opérations de consolidation’
Xavier Niel a accordé une interview à l’occasion des 20 ans de Fidelity France, un des investisseurs qui est aux cotés d’Iliad depuis plusieurs années. Le fondateur de Free est revenu sur les dossiers chauds du moment.
Tout d’abord en ce qui concerne la contre-attaque de Bouygues Télécom dans le fixe, qui a baissé les tarifs de l’ADSL et de la fibre, Xavier Niel a déclaré « On a toujours vécu dans un métier dans lequel on essaye d’avoir autour de 50% de marges brutes. Là où ailleurs dans les télécoms c’est plutôt d’avoir 70 à 90% de marge brute. La France a toujours été un des marchés où l’Internet fixe est le moins cher au monde. A un moment donné, certains acteurs peuvent avoir des envies différentes, ou de lancer des opérations marketing non rationnelles, avec une arrière-pensée autre que de créer de la valeur. »
Mais c’est surtout sur la question du rachat de Bouygues Télécom que Xavier Niel était attendu. Il a assuré qu’il n’avait "pas envie que le marché se concentre" : "On est ravi d’un marché à 4 acteurs, on adore la concurrence. Donc quand on aime la concurrence, on n’a jamais envie que le marché se concentre. Maintenant il y a un certain nombre d’acteurs qui pour des raisons qui leur sont propres, ont envie que le nombre d’acteurs diminue, soit par ce qu’ils souhaitent acheter un acteur, soit par ce que certains acteurs souhaitent se vendre, par ce qu’ils n’ont plus de croissance, par ce qu’ils ont fait des erreurs stratégiques ».
Et Xavier Niel d’expliquer que si le marché devait se réduire il « se doit de regarder ce qu’il ce passe sur ce marché ». « Nous on avait souhaité racheter il y a 18 mois SFR, l’Autorité de la concurrence avait prévenu qu’elle n’accepterait pas ce rachat, non pas pour des raisons de parts de marché mais par ce qu’ils estiment qu’on est le maverick [NDLR : un franc-tireur] sur le marché français et qu’il faut nous armer mais nous laisser indépendant pour continuer à animer le marché. Ca, ça a été une de nos tristesses »
« On vit avec le fait qu’on soit l’acteur qui met de la concurrence sur ce marché et qui est donc souvent celui qui a le plus de mal à racheter ses concurrents. Mais quand quelque chose bouge, on est toujours là, et toujours disposé à participer à toutes opérations de consolidation sur ce marché là » a-t-il conclue
Source : Univers Freebox (http://www.universfreebox.com/article/26751/Interview-Xavier-Niel-On-est-dispose-a-participer-a-toutes-operations-de-consolidation) publié le 08 juillet 2014 par Olivier Viaggi
La vidéo : http://www.clubpatrimoine.com/partenaire/Fidelity/video/Xavier_Niel_Merci_a_Fidelity_France_de_nous_avoir_soutenu_quand_peu_de_gens_y_croyait-v1768.aspx (http://www.clubpatrimoine.com/partenaire/Fidelity/video/Xavier_Niel_Merci_a_Fidelity_France_de_nous_avoir_soutenu_quand_peu_de_gens_y_croyait-v1768.aspx)
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La réaction de Martin Bouygues à l'assemblée nationale sur le sujet est très intéréssante. Ses arguments sont indiscutables. La Vidéo (http://videos.assemblee-nationale.fr/video.5658.commission-des-affaires-economiques--m-martin-bouygues-pdg-de-bouygues-1-juillet-2014).
M. Martin Bouygues, pdg de Bouygues à Assemblée Nationale, le 1er juillet 2014 (https://www.youtube.com/watch?v=aVRFgwtrD0U#ws)
Ses arguments sont indiscutables : c'est de l'humour j'imagine.
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Faut demander aux salariés de Bouygues, pas à moi ;D
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Faut demander aux salariés de Bouygues, pas à moi ;D
L'image de leur direction a été sérieusement écornée depuis le lancement de Free Mobile.
Ses arguments sont indiscutables du point de vue du patron qui cherche à excuser son propre échec, sans doute.
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Sur la partie mobile, les arguments sont recevables, discutables mais recevables. Le vrai problème concerne le fixe où sa stratégie d'itinérance sur le réseau SFR et Numericable lui coûte très cher aujourd'hui.
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Clairement, et d'autres points sur le management interne.
En appliquant proprement la recette qui fait le succès de Free, qualité et coûts maîtrisés de son réseau mobile en plus, il aurait certes vu ses marges diminuer mais il ne serait pas dans la même situation...
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oui enfin sur la fibre , la politique de free me semble assez loin de ton constat tom pouce
Je dirai même que la politique de free qui a fait son succès (limiter investissement et charge de personnel) n'est peut être pas compatible avec le déploiement et la gestion d'un réseau de bout en bout
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Je dirai même que la politique de free qui a fait son succès (limiter investissement et charge de personnel) n'est peut être pas compatible avec le déploiement et la gestion d'un réseau de bout en bout
Ah ben on l'a bien vu non ? (et on le voit encore !...).
C'est clair que sans recrutement ils ne pourront pas assumer cette charge... ou alors ils vont faire une Noos : ils vont migrer massivement des clients sur leur fibre avec l'aide de sous-traitants, puis faute de SAV, ils vont se viander et se traîner une réputation lamentable pendant des années. On voit déjà assez de cas d'abonnés en rade pendant des mois, même avec quelques dizaines de milliers d'abonnés fibrés ! :-X
J'espère pour eux qu'ils ne seront pas assez cons pour ça, surtout après les gros efforts qu'ils ont fait sur le service client mobile qui est une belle vitrine.
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Au final Orange est en voie de racheter le 3ème opérateur Espagnol.