Auteur Sujet: Interxion: Conférence pour associer numérique et responsabilité environnementale  (Lu 1624 fois)

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vivien

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Faire face aux enjeux du numérique responsable. Êtes-vous prêts ?

Prétendre créer de la valeur en continuant d’émettre du carbone, c’est comme vouloir éteindre un incendie avec de l’essence ! Les entreprises qui dureront seront celles qui arrêteront de faire semblant d’agir en essayant d’améliorer des pratiques qui ne devaient même plus exister, la seule voie est de reconfigurer les modèles d’affaires en prenant comme principe préalable la sobriété en tout domaine !



Interxion organise le 30 juin 2022 de 18h30 à 19h30 un événement 100% digital
Inscription => https://event.inwink.com/www-innovation-day-ix-com




Conférence d'Interxion pour découvrir comment associer développement numérique et responsabilité environnementale

Au programme du débat, plusieurs enjeux :
- Comment répondre à la feuille de route gouvernementale propre au secteur du numérique ?
- Quelle bonnes pratiques mettre en place pour réduire son empreinte carbone ?
- Quels sont les enjeux autour de la chaîne de valeur et du Scope 3  ?

Découvrez un panel d'experts qui apporteront leurs témoignages et présenteront leurs stratégies RSE.

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Les intervenants :
- Fabrice Bonnifet - Directeur Développement Durable Du Groupe Bouygues, Président Du C3D (Collège des Directeurs du Développement Durable)
- ARNAUD DORÉ - Atos
- SANA DUBARRY - Microsoft
- RAPHAËL GUASTAVI - Ademe
- LINDA LESCUYER - Interxion



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La conférence vient de se terminer. Sur la forme, c'est le top du top (merci à BFM ;)).

Sur le fond, on avait des intervenants de qualités, avec des échanges (questions / réponses) pertinents. Ce n'est pas du convenu, dans les 5 dernières minutes, il y avait même un désaccord sur les puits de carbone (faire pousser des arbres pour stocker le carbone) entre Bouygues et Interxion.

On y apprend que les couloirs froids dans les data centers, c'est un gain immédiat de minimum 30% d'énergie pour refroidissement et que les couloirs froids chez Interxion sont à 24 °c. (Les couloirs froids, c'est cette séparation qui permet d'éviter que l’air des allées chaudes et des allées froides se mélangent. La température de reprise de l'air chaud bien plus élevée que s'il n'y a pas cette séparation)

Quelques chiffres donnés sur Interxion France et ses 12 datacenters en exploitation :
- Consommation d'énergie équivalente à celle de 53 000 habitants
- Consommation d'eau : équivalent de 2 000 habitants (refroidissement via une rivière souterraine à 15 °c n'est pas considéré comme de la consommation si j'ai bien compris)
- Empreinte carbone : équivalent de 200 habitants (scope 1 et 2 du cycle de vie)

Interxion a donc travaillé sur le poste le plus important : pour réduire la consommation d'énergie pour refroidir les data centres : La baisse est en moyenne de 8% par an.

Le replay :


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Le plateau vide et la régie dévoilée par Interxion :




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Pendant l'émission :


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Deux extraits de l'intervention de Sana Dubarry @SanaDubarry pour Microsoft :




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Pour ceux qui s'intéressent à la comptabilité carbone et notamment au scope 3.

Pour ceux qui se demandent ce que c'est que le scope 3, voici les périmètres :
- scope 1 : ce qui est directement par l'entreprise : le chauffage dans les locaux, les émissions des véhicules détenus par l'entreprise, etc.
- scope 2 : les émissions indirectes et liées à l'énergie : ce sont les émissions créées lors du processus de production.
- scope 3 : les émissions indirectes : achat de marchandise, de services, etc.
Le scope 3 est le plus important et le plus compliqué. Il faut compter les émissions des salariés pour venir travailler par exemple.

(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)


Face à la difficulté pour une entreprise de calculer les émissions carbone sur son scope 3, F. Meunier propose une partie de la solution dans le document PDF de 6 pages :

« Chaque entreprise inscrit dans ses factures client le contenu carbone du bien ou du service vendu. En pratique, la facture fait apparaître, à côté de la colonne où figurent les euros, une seconde colonne où l’on reporte les kilos ou tonnes d’équivalent CO2 contenu dans le bien ou le service vendu. Ainsi, par simple cumul de ses factures fournisseurs, l’immense majorité des entreprises, à savoir toutes les entreprises que ne sont pas productrices primaires d’énergie fossile ou de gaz à effet de serre, est en mesure d’établir son bilan carbone et de le faire connaître à ses clients. »

Cela faciliterait le calcul du scope 3 amont (émissions des fournisseurs), mais ne résoudrait pas le calcul du scope 3 aval (émissions des clients). Ce mécanisme semble pouvoir être adopté à grande échelle selon F. Meunier, car « les entreprises disposent déjà de toute une infrastructure de comptables et de contrôleurs de gestion, d’auditeurs internes et externes qui aident à répliquer dans de bonnes conditions le travail qu’ils font déjà sur les comptes en euros ».