Auteur Sujet: Google fait le bilan de Chrome et lui adjoint un bloqueur de pubs !  (Lu 1968 fois)

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Marco POLO

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Google fait le bilan de Chrome, qui passe au Material Design

Il faudra quand même le chercher un peu

Une semaine après Chrome 50, l’éditeur en profite pour résumer l’aventure de son navigateur en chiffres et pour introduire le Material Design dans Chrome OS. Sur le navigateur seul, la nouvelle apparence peut également être activée via un flag.

L’arrivée de Chrome 50 la semaine dernière a marqué chez Google l’arrivée du Material Design chez une partie des utilisateurs. Ceux qui utilisent Chrome OS viennent ainsi de voir débarquer le langage graphique, mettant à jour une partie des fenêtres pour mieux les aligner avec l’ensemble des services de l’éditeur (tout du moins une bonne partie).

Material Design : la fin des petits PNG

L’arrivée de ce design se fait via deux modes. Le premier est dit simplement "Material Design" et affiche donc le navigateur et le reste à la sauce Google: une apparence beaucoup plus plate et sobre, très peu d’effets, pas de textures, des icônes révisées et ainsi de suite. L’autre est appelé "Hybride" car il se destine aux appareils ayant à la fois un clavier et un écran tactile. Certains contrôles sont donc plus gros, notamment la barre de titre et les onglets.

Sous Linux, OS X et Windows, le Material Design n’est pas activé par défaut. Sa mise en place n’est pourtant pas compliquée: il suffit de se rendre à l’adresse chrome://flags et de chercher la ligne "Material Design dans le chrome supérieur du navigateur". De là, on pourra changer le réglage classique "Par défaut" en "Material" ou "Material Hybrid".

Sébastien Gabriel, responsable de ce renouvellement visuel, explique que Google a passé environ un an sur ce travail, qui n’implique pas seulement un changement d’apparence. L’interface est en effet calculée et non plus constituée d’un ensemble de petits fichiers à rassembler comme un puzzle. L’évolution se traduit par la suppression sous Chrome OS de 1 200 images PNG, avec à terme le même bénéfice pour Linux, OS X et Windows. Sur ce dernier, Gabriel indique d’ailleurs que le nouveau Chrome devrait être bien plus adapté aux changements d’échelle, selon les écrans.


Chrome 50 sous Windows à gauche, Chrome OS à droite

Avalanche de chiffres et fin du support pour de vieux systèmes

Rappelons également que Chrome a mis fin récemment au support de Windows XP, Windows Vista, OS X 10.6, OS X 10.7, et OS X 10.8, ainsi que de toutes les distributions Linux 32 bits. Traduction, il n’y aura plus aucune mise à jour de sécurité pour le navigateur sur ces systèmes. Les utilisateurs ont donc tout intérêt à en utiliser un autre, par exemple Firefox ou Opera, ce dernier utilisant le même moteur de rendu que Chrome (Blink).

Google profite de l’occasion pour donner en outre quelques chiffres résumant l’utilisation faite du navigateur. La version mobile est utilisée par un milliard de personnes tous les mois. Cette statistique, ajoutée à celle des ordinateurs et tablettes (qui n’est pas communiquée), permet le chargement mensuel de 771 milliards de pages. Et les chiffres s’agglutinent, toujours sur une base mensuelle:

  • 500 millions de caractères non écrits grâce à l’autocomplétion
  • 2 millions de gigaoctets économisés via la fonction idoine
  • 3,6 milliards de pages traduites automatiquement
  • 9,1 milliards de champs de formulaires et de mots de passe sauvegardés
  • 145 millions d’avertissements de sécurité sur des pages malveillantes
À ce rythme effréné viennent s’ajouter les 2,5 millions de dollars offerts aux découvreurs de failles de sécurité depuis la mise en place du programme de chasse aux bugs.

Source: NextINpact.com par Vincent Hermann le 21/04/2016
« Modifié: 26 avril 2016 à 05:21:46 par Marco POLO »

Marco POLO

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Google fait le bilan de Chrome et lui adjoint un bloqueur de pubs !
« Réponse #1 le: 26 avril 2016 à 05:20:46 »
...Et on aura tout vu:

Google étudie l'opportunité de bloquer les publicités intrusives dans Chrome

Google réfléchit avec les éditeurs de presse européens au meilleur moyen de dissuader les internautes d'utiliser un adblocker. L'interdiction sur le navigateur Chrome des formats publicitaires les plus horripilants est une piste explorée.

Les publicités trop intrusives pourraient un jour n'avoir plus droit de cité dans Chrome. En compagnie des éditeurs de presse européens, regroupés au sein de la Digital News Initiative (DNI), Google réfléchit à l'opportunité de bloquer, via son navigateur Internet, certains formats publicitaires jugés les plus dérangeants pour les internautes.

Pour Google, numéro un mondial de la publicité en ligne, il ne s'agit en aucun cas de mimer le comportement des bloqueurs de publicité traditionnels, mais au contraire de décourager leur installation. "L'idée est de trouver ensemble une approche de la publicité qui rende inutile pour l'internaute l'utilisation d'un adblocker", explique Carlo d'Asaro Biondo, président de Google Europe, auprès de l'Association des journalistes médias. "Nous pensons que les internautes ne sont pas contre la publicité, qu'ils savent nécessaire à la pérennité des médias gratuits. Ils sont en réalité contre certains types de formats publicitaires, notamment sur mobile, qui sont trop intrusifs." Des réflexions sont donc en cours, au sein de DNI, afin d'apporter la meilleure solution à ce problème.

Les "bons" et les "mauvais" formats

La plupart des adblockers ne font pas de distinction entre les "bons" et les "mauvais" formats (vidéos se lançant automatiquement avec du son, publicité recouvrant tout l'écran, croix de fermeture introuvable....). Ce qui pénalise tous les sites, y compris ceux attachés au confort de lecture de leurs visiteurs. Certaines extensions, comme AdBlock Plus, proposent toutefois aux éditeurs de s'inscrire sur une liste blanche et de laisser passer des "publicités acceptables", généralement contre rémunération. Les liens sponsorisés de Google sont inclus dans cette liste blanche.

Le président de Google Europe n'a pas précisé les modalités de cet éventuel blocage des publicités intrusives de Chrome, ni s'il ne concernerait que la version mobile. "Nous travaillons avec les éditeurs à une charte établissant ce qui est autorisé de ce qui ne l'est pas", indique Carlo d'Asarao Biondo. "Les besoins sont très différents d'un pays à un autre." Google est également en discussion avec l'IAB, organisation internationale regroupant les acteurs de la publicité en ligne. Cette dernière est également en train de préparer son plan de bataille contre les adblockers, qui prévoit notamment l'abandon de certains formats publicitaires. Google espère que les premières décisions de DNI seront prises cet été.

Google Chrome, comme nombre de navigateurs, empêche déjà depuis plusieurs années l'affichage des pop-ups, autre format publicitaire peu apprécié. L'internaute est prévenu qu'une fenêtre a été bloquée, et a la possibilité d'afficher tout de même le contenu, voire d'autoriser automatiquement les pop-ups de certains sites. Sur mobile, Google permet d'installer des navigateurs alternatifs bloquant les publicités, comme "Adblock Browser", mais s'est plusieurs fois attaqué aux extensions bloquant les publicités dans Chrome.


Source: LeFigaro.fr par  Chloé Woitier les 22-25/04/2016.

...Gageons que cet "adblocker" de Chrome ne bloquera pas les pubs de Google !

Marco POLO

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Google fait le bilan de Chrome et lui adjoint un bloqueur de pubs !
« Réponse #2 le: 26 avril 2016 à 05:37:21 »
...Une réponse à AdBlock Plus

Tirant la grande majorité de ses revenus de la publicité en ligne, la deuxième capitalisation boursière mondiale derrière Apple ne compte pas se tirer une balle de pied...

Cette initiative de Google viendrait en réponse à l’essor d’AdBlock Plus, un bloqueur de publicité très populaire qui a déjà été téléchargé 500 millions de fois, selon le dernier pointage effectué en janvier. Celui-ci fonctionne de manière différente puisqu’il bloque, par défaut, l’ensemble des publicités en ligne hormis celles inscrites sur sa "liste blanche". Pour y figurer, les "gros" éditeurs (ceux générant les plus fortes audiences) versent une redevance à la société allemande. Google serait d’ailleurs l’un de ses principaux financiers...

Apple valide un adblocker

Pour mémoire, la société Page Fair avait estimé, il y a quelques mois, à 21,8 milliards de dollars les pertes de revenus liés aux adblockers à l’échelle mondiale sur l’année 2015 et Google aurait perdu, à lui seul, 6,6 milliards de dollars de recettes publicitaires en 2014.

Peu concerné par les problèmes des éditeurs, Apple avait validé, début octobre, Been Choice, une application de blocage de publicité disponible dans l’App Store. Depuis le lancement d’iOS 9 - son système d’exploitation mobile - le groupe de Cupertino permettait à ses utilisateurs d’embarquer un adblocker sur Safari, son navigateur internet maison.


Source: LesEchos.fr par Elaine Thompson/AP/SIPA le 25/04/16.