Auteur Sujet: Le département de Lot-et-Garonne entièrement couvert en fibre optique dès 2023 !  (Lu 19907 fois)

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Nico

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Décision historique : le département de Lot-et-Garonne entièrement couvert en fibre optique dès 2023 !

Ce soir, le comité syndical Lot-et-Garonne numérique a validé le résultat de l’Appel à Manifestation d’Engagements Locaux (AMEL) et a retenu l’offre de l’opérateur Orange pour déployer la fibre optique à ses côtés dans les zones jusqu’alors laissées exclusivement à l’initiative publique, à savoir 305 communes sur les 319 que compte le département. Le Lot-et-Garonne est le premier département de France à déposer son dossier au Ministère de l’économie pour valider définitivement la procédure avant la fin de l’année.

Le département sera ainsi, au terme de la procédure, totalement couvert en très haut débit d’ici 5 ans, au lieu des 10 ans initialement prévus.


Source : https://www.facebook.com/lotetgaronne.ledepartement/photos/a.1049229495182444/1585979748174080/?type=3&theater

vida18

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Le Lot-et-Garonne choisit Orange pour accélérer son plan 100% fibre

Le Lot-et-Garonne s’en remet finalement à Orange pour déployer la fibre en zone d’initiative publique. Explications de Pierre Camani, président du département.

Le Lot-et-Garonne change son fusil d’épaule. Engagé dans un projet de déploiement de la fibre optique sur dix ans, le département saisit l’opportunité des AMEL pour bifurquer. Principe de ces Appels à manifestations d’engagement locaux, initiés par le gouvernement il y moins d’un an : sonder les intentions des opérateurs privés pour déployer la fibre sur leurs propres deniers en zone d’initiative publique. Avec un objectif double : rationaliser la dépense publique et accélérer les déploiements sur les territoires promis à un raccordement tardif.

103 000 prises pour Orange, trois ans de gagnés

Le syndicat mixte Lot-et-Garonne Numérique a finalement retenu la proposition d’Orange. Ce dernier se chargerait ainsi du déploiement de la fibre optique sur les territoires initialement concernés par la phase 2 du projet 2022-2026, nous explique Pierre Camani, président du conseil départemental et du syndicat mixte Lot-et-Garonne Numérique. Les 103 000 prises du périmètre confié à Orange seraient déployées d’ici à fin 2023, avec trois ans d’avance sur le calendrier initial, nous détaille l’élu.

Pas de changement, en revanche, pour les 44 000 locaux inscrits en phase 1. Cette première portion du chantier, entamée cet été, sera achevée en 2021 dans le cadre du marché attribué en 2017 au groupement Ineo-Safege-Spie. Avec de premières commercialisations annoncées fin 2018.

La collectivité devient ainsi la première à s'engager dans la voie AMEL. Elle devra à présent soumettre la proposition d’Orange au gouvernement afin qu’il valide la procédure. Et, surtout, qu’il la grave dans le marbre, en la plaçant sous le régime de l’article L33-13 du Code des postes et des communications électroniques : les engagements de l’opérateur historique seront alors contraignants et juridiquement opposables.

AMEL : le Lot-et-Garonne saute sur l’occasion

Trois ans de gagnés donc, mais aussi une économie conséquente pour une collectivité qui ne roule pas sur l’or. Et déjà engagée à hauteur de 3 millions d’euros par an sur une phase 1 dont le financement public global avoisinait les 80 millions. Lot-et-Garonne Numérique redoutait ainsi des « coûts importants » pour la phase 2, que Pierre Camani anticipait aux alentours de 130 à 150 millions d’euros. Sans parler des « incertitudes » entourant les financements de l’État, suite à la suspension du guichet FSN l’hiver dernier.

Un contexte qui a convaincu le patron du département, par ailleurs secrétaire général de l'Avicca, l'Association des villes et collectivités pour le numérique et l'audiovisuel. « Militant des RIP mais aussi pragmatique », l’élu confie avoir « sauté sur l’occasion » lorsque le gouvernement a lancé les AMEL. Le Lot-et-Garonne sera d’ailleurs le premier à s’engouffrer dans le dispositif en février dernier.

Pas d’options agressives

4 candidatures d’opérateurs sont retenues, dont deux s’engageant sur la totalité de la phase 2. Pierre Camani confie ainsi avoir été « surpris par la qualité des offres » soumises. « Je suis le premier à m’insurger contre les comportements agressifs des opérateurs privés dans les RIP », poursuit l’élu. Qui souligne toutefois ici l’approche partenariale adoptée par ses interlocuteurs, ceux-ci n’ayant pas manifesté l’intention de « piocher dans les zones les plus rentables ».

Les discussions n’en ont pas moins été animées : le calendrier, mais aussi le taux de prises raccordables à la demande (8%) ont été « âprement négociés », précise le président du CD 47. Deux points sur lesquels les discussions ont d’ailleurs achoppé sur l’AMEL lancé par Mégalis en Bretagne. Ces écueils ont été surmontés dans le Lot-et-Garonne pour une issue qui satisfait largement l’élu, « fier de ce résultat » : au regard du contexte local et national, il estime ainsi avoir obtenu une « proposition exceptionnelle » pour son département.

Nouvelle-Aquitaine : accords et désaccords

Si Pierre Camani explique avoir trouvé chaussure à son pied avec cet AMEL, l’annonce a de quoi surprendre dans une Nouvelle-Aquitaine plutôt remontée contre le dispositif. Dans un courrier transmis au Premier ministre le mois dernier, co-signé par les acteurs régionaux et départementaux, Lot-et-Garonne inclus, les élus critiquaient vertement le recours au privé dans la zone publique, et appelaient l’Etat à réactiver le guichet censé alimenter les projets de RIP. Mathieu Hazouard, conseiller régional et président de la société publique locale Nouvelle-Aquitaine THD, nous disait ainsi récemment tout le mal qu’il pensait des AMEL. Une « supercherie » susceptible de fragiliser les plans de financement des réseaux publics, opportunèment mise sur pied pour justifier l'arrêt des subventions, cinglait-il.

S’il déplore la position du gouvernement sur les aides publiques – « l’État ne nous rembourse pas » sur les fonds déjà engagés, Pierre Camani met une fois de plus en avant la situation particulière de son département pour défendre une approche pragmatique sur l’AMEL. Un choix dont les deux élus ont eu l’occasion de discuter : « Mathieu Hazouard aurait préféré qu’on ne lance pas cet AMEL, mais comprend notre choix étant donné le contexte du Lot-et-Garonne », nous explique ainsi le président du département. Qu’en est-il, alors, de la participation de Lot-et-Garonne Numérique à Nouvelle-Aquitaine THD, la société publique locale (SPL) mise sur pied pour exploiter l’ensemble des réseaux publics adhérents ?

Réseaux parallèles

Le réseau de phase 1 restant dans le giron public, il sera exploité par la SPL, mais la phase 2 déployée par Orange restera aux mains de l’opérateur historique. Deux offres commerciales cohabiteront donc sur le département, avec sans doute, sur le modèle des zones AMII, un choix restreint aux FAI nationaux sur le réseau Orange, jusqu’ici fermé aux FAI de proximité. Situation assumée par Pierre Camani, pour qui l’arrivée des grands noms dans les campagnes sera déterminante pour convaincre les usagers de passer à la fibre.

Tout comme il assume l’abandon de la propriété d’une partie du réseau, qui entamera mécaniquement les recettes d’exploitation de Nouvelle-Aquitaine THD. Bâtir un réseau entièrement piloté par le département aurait nécessité des engagements financiers potentiellement « dèmesurés », insiste-t-il. Et sans garantie en retour d’une rentabilité à terme. « Les RIP ne sont pas mis en place pour alimenter des recettes futures, pour permettre à la collectivité de constituer une trésorerie », fait-il également valoir. Fort de ces arguments, le patron du département n’a pas d’états d’âme : en s’en remettant au privé, il n’a ainsi « pas le sentiment de perdre quoi que ce soit ».

Consulter le communiqué de Lot-et-Garonne Numérique .


Source : Degroupnews, écrit le 12 septembre 2018 par Yann Daoulas.

lechercheur123

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Du coup, si j'ai bien compris, la phase 2 est partiellement financée par le secteur public mais appartiendra à Orange ?

eruditus

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Tu as probablement mal compris (remarque j'ai peut être mal compris de mon côté)
Mais cette phrase me semble

Citer
pour déployer la fibre sur leurs propres deniers en zone d’initiative publique

éclairer ton propos d'une autre lumiëre.

lechercheur123

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Effectivement, j'ai peut-être posté un peu trop vite.

Si j'ai bien compris, l'AMEL permet aux collectivités de demander aux opérateurs si ils souhaitent investir sur les zones initialement prévues pour des RIP avec leur propre argent, mais la logique de déploiement est donnée par la collectivité (zones prioritaires...) et les opérateurs ont des délais à respecter juridiquement opposables (comme en zone AMII mais les délais peuvent être différents entre les AMEL alors que les échéances pour les zones AMII sont les mêmes pour toutes les communes).

Par contre, je comprends pas trop l'intérêt. Si c'était "rentable" de déployer en zone rurale (au sens des opérateurs), pourquoi ne pas avoir répondu aux AMII plus tôt ?

Nico

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En 7 ans, le curseur de la rentabilité peut avoir bougé !

lechercheur123

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Il faut croire.

vida18

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vida18

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147 000 foyers lot-et-garonnais à équiper en très haut débit dans les 5 ans

Quatorze communes en zone urbaine sur les trois communautés d'agglomération du département bénéficient ou vont bénéficier rapidement du déploiement de la fibre optique.

Pour que la couverture du département soit totale en version Trés haut début il faudra attendre un délai de 5 ans. D'ici 5 ans le département aura à équiper 147 000 foyers. «Un chantier considérable», rappelle le Conseil départemental du Lot-et-Garonne, qui fait de la fin des déserts numériques du Lot-et-Garonne une priorité absolue. «Ce déploiement commencé en 2018 devait à l'origine être conduit sur une durée de 10 ans.» Lutter contre la fracture numérique fut pour le Conseil départemental l'axe majeur d'une politique qui vient de connaître un moment essentiel au terme d'une négociation entretenue avec Orange dans le courant de l'année dernière. Orange a décidé de financer et de réaliser 103 000 prises d'ici 2 023. Dans le même temps et en parallèle «Lot-et-Garonne Numérique», un syndicat mixte qui mobilise, aux côtés du Conseil départemental, l'ensemble des communautés de communes et d'agglomération de Lot-et-Garonne, la région Nouvelle Aquitaine, le SDEE 47 – syndicat départemental d'électricité et d'énergie-, le Centre de gestion et Eau 47, déploiera 44 000 prises d'ici à 2021 pour un investissement public de 80 millions d'€. L'accord «historique» avec Orange permet de gagner 5 ans sur la couverture totale du territoire Lot-et-Garonnais. Et d'ici 2023, les interventions publique et privée auront généré un investissement de plus de 200 millions d'€.

300 emplois à créer

Premier département de France à avoir engagé la procédure autorisée par le gouvernement permettant aux opérateurs privés de déployer la fibre optique dans les zones rurales et pas seulement dans les zones urbaines, le Lot-et-Garonne engage aussi un autre pari. Le déploiement de la fibre optique nécessitera la création de 300 emplois de techniciens spécialisés dans la pose et le raccordement de câbles. Une formation est proposée au Lycée professionnel Jean Monnet à Foulayronnes depuis l'année scolaire 2017-2018. La 2e promotion a fait sa rentrée en septembre 2018. Gratuite cette formation post-bac est composée de 360 heures en centre de formation et 280 heures en entreprises. Si à l'échelle du département le chiffre de 300 emplois est avancé, à l'échelle du territoire national et pour faire face au déploiement de la fibre optique il faudrait, d'après les projections nationales, 22 000 emplois de techniciens d'ici 2 022.


Source : La Dépêche du Midi

obinou

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L'accord «historique» avec Orange permet de gagner 5 ans sur la couverture totale du territoire Lot-et-Garonnais.

vs.

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le Lot-et-Garonne engage aussi un autre pari. Le déploiement de la fibre optique nécessitera la création de 300 emplois de techniciens spécialisés dans la pose et le raccordement de câbles. Une formation est proposée au Lycée professionnel Jean Monnet à Foulayronnes depuis l'année scolaire 2017-2018. La 2e promotion a fait sa rentrée en septembre 2018. Gratuite cette formation post-bac est composée de 360 heures en centre de formation et 280 heures en entreprises. Si à l'échelle du département le chiffre de 300 emplois est avancé, à l'échelle du territoire national et pour faire face au déploiement de la fibre optique il faudrait, d'après les projections nationales, 22 000 emplois de techniciens d'ici 2 022.

Effectivement, le fibrage de la France entière d'ici 2022 et les engagements afférents (même si des pénalités sont inscrites en cas de retard) me parait... pour le moins utopique (*), quand on voit l'état de filière de formation professionnelle (non qu'elle est mauvaise... mais elle est clairement insuffisante).
Même 22.000 emplois, dans un contexte rural où l'aérien (donc 2 tech par raccordements) & les difficultés de raccordement sont la règle, ça me parait léger .
Le challenge est important, notamment pour maintenir une certaine qualité initiale.

(*) A tout le moins en contradiction avec le nombre de gens que l'on voit travailler sur le terrain en zone rurale, où les déploiements sont très "hachés" (cad qu'il peux se passer 3/4 mois entre la pose d'un PMZ par exemple puis son équipement, puis le déploiement de la desserte, .... etc)




Romain87

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l'AMEL est une grande fumisterie dans le sens où ce ne sont pas les collectivités locales qui pourront appliquer des pénalités mais l'ARCEP, qui ne le fera jamais. Les élus locaux ont, de fait, simplement perdu toute maîtrise du planning (qui ne sera certainement pas respecté au vu des calendriers des zones AMII)...

vida18

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Lot-et-Garonne : tout le département aura la fibre optique d’ici 2023

Engagé dans un ambitieux programme avec Orange, le conseil départemental s'est lancé dans le déploiement de la fibre optique dans un délai de cinq ans.

Émanation du conseil départemental, le syndicat mixte Lot-et-Garonne Numérique a en charge le déploiement du très haut débit dans le Lot-et-Garonne. Un vaste programme qu’il avait établi, l’an dernier, sur une durée de dix ans pour couvrir les 180 000 foyers lot-et-garonnais.

Un délai réduit de moitié

Cependant, grâce au dispositif des AMEL (Appels à Manifestations d’Engagements Locaux) lancée par le Gouvernement à la fin de l’année 2017 auquel le département a adhéré en premier dans l’hexagone, ce délai va être réduit de moitié.

Plus de zone blanche

« D’ici 2023, tout le monde sera fibré au très haut débit », explique Sylvain Souche, directeur de Lot-et-Garonne Numérique. Le responsable départemental précise qu’il « n’y aura plus » à la fin de cette année 2023 de « zone blanche ». En effet, ce dispositif permet à un opérateur privé d’intervenir « sur les zones laissées jusqu’alors à l’initiative publique ». 305 communes sur les 319 que compte le département sont concernées.

Déploiement en trois phases

Cette mise en place du très haut débit se déroule en plusieurs phases. Marmande, Villeneuve-sur-Lot et l’agglomération agenaise sont en cours de branchement par Orange.

« Aujourd’hui, par exemple, plus de 80 % des foyers du Passage sont éligibles à la fibre », explique le directeur de Lot-et-Garonne Numérique « Sur Agen ville et Marmande, on est dans des proportions oscillant entre 20 et 40 % ». Si ces branchements ont démarré lentement, le processus est en train « de s’accélérer ». Cette partie doit être achevée à la fin de l’année 2021.

40 000 foyers reliés par le Syndicat

L’autre partie du raccordement est assurée par Lot-et-Garonne Numérique – à savoir 120 000 foyers. « 40 000 dans cette phase qui doit être achevée d’ici deux ans », explique Sylvain Souche. Des travaux ont débuté à l’été 2018 sur Estillac, Sainte-Colombe et Sérignac-sur-Garonne. « Cela a été une phase pilote où nous avons essuyé les plâtres. Ces zones seront commercialisées dès la fin du premier semestre de cette année ».

Des travaux menés à Marmande

En ce moment, des travaux sont menés sur le Marmandais notamment à Fourques-sur-Garonne, Caumont-sur-Garonne, Sainte-Marthe et Samazan. « Là, on cible une commercialisation pour le 2/3e trimestre de cette année », note-t-il.

Des secteurs comme Birac-sur-Trec, Gontaud-de-Nogaret, Hautesvignes, Varès, Verteuil, Grateloup et la rive droite de Nérac sont également dans la boucle du raccordement pour cette année. Une partie des Coteaux et Landes de Gascogne (avec Beauziac, Casteljaloux, Pindères et un bout de Pompogne) est aussi concernée.

La priorisation des branchements s’est faite en concertation avec chaque communauté de communes et d’agglomération « pour connaître leurs priorités de développement ». « On a cherché à prioriser les zones moins bien desservies », note Sylvain Souche.

Un accord avec Orange

Enfin, la troisième phase concerne donc 80 000 foyers. Pour cette partie, le Syndicat numérique a donc conclu un accord avec Orange. « Ces branchements doivent être achevés d’ici la fin 2023 », conclut-il. Des opérations menées en parallèle des travaux qu’ils effectuent déjà pour Villeneuve, Marmande et l’agglomération agenaise.


Source : Le Républicain Lot-et-Garonne, écrit le 03 mars 2019 par Christophe Cibola.