Auteur Sujet: Saint-Julien de Concelles  (Lu 1489 fois)

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vida18

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Saint-Julien de Concelles
« le: 01 avril 2019 à 09:48:28 »
Fibre optique : 500 locaux de Saint-Julien de Concelles raccordés en 2019

D'ici 2022, un tiers de la commune sera couverte en haut débit. En 2019, 500 locaux pourront être raccordés dont la zone d'activités de Beausoleil.

Comme ses voisines Divatte-sur-Loire et Le Loroux-Bottereau, la commune de Saint-Julien de Concelles voit la fibre optique se déployer sur son territoire. A un degré moindre tout de même. Sur les quelque 4 000 locaux qu’elle compte, 1 300 seront raccordés d’ici 2022 dont 500 cette année.

Les points verts commencent à s’allumer sur la carte remise quotidiennement à jour sur le site de Loire Atlantique numérique, organe du conseil départemental gestionnaire du déploiement de la fibre optique. Autant de signaux qui avertissent du possible raccordement d’un local (maison, entreprises, commerces, équipement public…), rue par rue, à un débit numérique supérieur à 100 mégabits par seconde.

Un flux qui permet pour les particuliers, d’améliorer le visionnage de vidéo en streaming, de jouer en ligne, de multiplier les objets connectés ou encore de télé-travailler ; et, pour les entreprises, à échanger des données, à mettre en place une télésurveillance ou encore d’assurer des visioconférences correctes.

Beausoleil et l’ouest du bourg

En 2019, sur la commune, ils seront 500. Essentiellement autour du parc d’activités de Beausoleil. « C’était la priorité de la commune », a rappelé Bernard Gagnet, vice-président en charge du développement du territoire. Un deuxième secteur de 100 locaux sera éligible dans le prolongement du déploiement de Divatte-sur-Loire, à savoir dans les parages de Saint-Barthélémy, en 2020. Puis, enfin, 700, sur la partie ouest du bourg jusqu’à la zone de Beausoleil. Soit, au total, 1 300 locaux.

« C’est un petit tiers de la commune », faisait remarquer le maire, Thierry Agasse. « Cela se poursuivra sur le prochain mandat. Avec une deuxième étape. Qui devrait permettre de couvrir, sinon toute, une bonne partie de la commune », répondait Bernard Gagnet.

Les élus locaux, présents en nombre pour la présentation, ne demandaient qu’à le croire. « Il faut savoir qu’une bonne partie de la commune, dont l’est du bourg et une partie des bords de Loire, avait bénéficié entre 2013 et 2016 d’une bonne montée en débit par le réseau cuivre », indiquait Hervé Saulnier-Rom, directeur-adjoint de la régie Loire-Atlantique numérique.

« Donc on a plutôt centré nos efforts sur les zones moins bien couvertes (ndlr. si cela reste un flux correct, il reste trois fois moindre que la fibre) ».

Les opérateurs vont prendre la main

Cela se traduira par un investissement départemental d’environ 1,3 million d’euros d’ici 2022. Un effort financier aidé à 40 % par l’Etat, l’Europe et la Région. Le conseil départemental a engagé 108 millions d’euros sur la période 2018-2022. Elle prévoit de doubler cette somme après 2022 pour tripler le nombre de raccordements.

Pour l’instant sur l’ensemble des réalisations, un quart a souscrit un abonnement à un tarif qui, pour les particuliers, reste similaire à ce qu’ils ont aujourd’hui (30 à 40 € par mois). « C’est déjà satisfaisant, exprimait Hervé Saulnier-Rom. On sait que ce pourcentage va augmenter quand Free, SFR et Bouygues s’ajouteront à Orange, seul opérateur existant, mais aussi plus cela va se savoir ».

Loire-Atlantique numérique fera l’objet prochainement d’un passage en délégation publique. « Contrairement au début de la décennie, les opérateurs ont plus confiance en ce déploiement et sont prêts à s’investir. Comme l’Etat va donc se désengager, on donnera plus d’autonomie aux spécialistes », exprime le conseil départemental qui devrait voter ce sujet en début de semaine prochaine.


Source : L'Hebdo de Sèvre et Maine, écrit le 31 mars 2019 par Laurent Fortin.