Publicités falsh de Neuf :
https://lafibre.info/videos/altice/200704_neuf_fibre_optique_lancement_paris.mp4
Le mot fibre apparait de plus en plus dans les url de Numericable :
Sur le même réseau, Darty préférè parler de THD (Très Haut Débit)
Publicité Numericable mettant en avant la fibre optique pour 19,90€/mois :
https://lafibre.info/videos/altice/200810_numericable_net_plus_tel_20euros_par_mois.mp4
Sinon j'ai été amusé d'une mise à jour flash poussé par Microsoft le 7 janvier 2021 pour Windows 10 20H2 (mon PC ne l'avait pas téléchargé, je suis bien plus sous Ubuntu)C'est peut être la mise à jour d'octobre 2020 qui force la désactivation de Flash demain ;)
(https://lafibre.info/testdebit/windows10/202001_adobe_flash_player_fin_2.png)
Alcatel Speed Touch : Naviguer dans les menus interne des premiers modems ADSL(https://old.lafibre.info/1999_adsl_modem/images/adsltitl.jpg)
(https://old.lafibre.info/1999_adsl_modem/images/surfer.gif) (https://old.lafibre.info/1999_adsl_modem/)
Pour ceux qui ont de la nostalgie, je vous propose de naviguer dans les menus interne des premiers modems ADSL (avant l'arrivée du PPPoE) :
Connexion sur le modem Alcatel Speed Touch (https://old.lafibre.info/1999_adsl_modem/)
(le chassi des DSLAM Alcatel est clairement copié sur les DSLAM Free, même nombre de carte, même nombre de ligne, ils ont copié jusqu'aux lumières sur les cartes qui permettait de voir si une ligne est synchronisé, Free avait mis sur ses DSLAM à l'époque une LED par ligne)C'est marrant chez Alcatel j'ai entendu cette histoire mais dans l'autre sens :D.
Étonnant, car il me semble que c'est le formateur Alcatel qui nous a dit ça.(le chassi des DSLAM Alcatel est clairement copié sur les DSLAM Free, même nombre de carte, même nombre de ligne, ils ont copié jusqu'aux lumières sur les cartes qui permettait de voir si une ligne est synchronisé, Free avait mis sur ses DSLAM à l'époque une LED par ligne)C'est marrant chez Alcatel j'ai entendu cette histoire mais dans l'autre sens :D.
Free était un génie à l'époque.
Aujourd'hui, il suffit de regarder la montagne de bugs de l'IPv6 sur le mobile, alors qu'ils arrivent bon dernier pour voir que les temps ont changés (je ne parle même pas de la VoLTE ou du VoWiFi).
Pour l'histoire, il y a eu de l'atm chez Free qui faisait de l'ip over atm. Les modem Sagem usb fournis par Free avaient une couche atm. C'est d'ailleurs assez ironique ;le protocole ATM qui devait être le protocole des backbones a fini sa carrière sur la terminaison du réseau.
Free dégroupé : Installation du Sagem F@st 800 en RFC 1483 Routé VC MUX(https://lafibre.info/images/adsl/PbADSL.jpg)
L'installation demande de sélectionner la lange d'installation : Français, puis OK.
Cliquez sur « Suivant » dans l'écran de bienvenue.
L'écran « SAGEM F@st 800 configuration de l'interface » s'affiche.
Le choix par défaut est incorrect. Sélectionnez le dernier :
« RFC1483 Routed LLC 8/32 » comme indiqué dans l'écran ci-dessous.
(https://lafibre.info/images/adsl/Sagem800dgp1.png)
Cliquez sur « Terminer », le programme d'installation copie les fichiers et demande de connecter le modem Sagem F@ast 800. Après l'avoir fait, cliquez sur OK.
Windows détecte les nouveaux périphériques. Après 2 minutes, vous devez avoir un message comme quoi l'installation est terminée avec succès. Si ce n'est pas le cas, Windows, va terminer l'installation Après un redémarrage.
Double cliquez sur le triangle vert. Vous voyez apparaître une fenêtre similaire.
(https://lafibre.info/images/adsl/Sagem800dgp2.png)
Toujours dans cette fenêtre, appuyez simultanèment sur les touches 'Alt' + 'd'. Pour ce faire laissez la touche 'Alt' du clavier enfoncée pendant que vous appuyez sur la touche 'd' brièvement.
(https://lafibre.info/images/adsl/Sagem800dgp3.png)
Une nouvelle fenêtre « Administration » apparaît. Cliquez sur l'onglet configuration. Il faut modifier deux paramètres :
- Le VCI passe de 32 à 36
- Le type d'encapsulation passe de « RFC 1483 Routé LLC SNAP » à « RFC 1483 Routé VC MUX », le dernier de la liste.
Cliquez sur « OK » puis « Fermer », vous devez avoir accès à Internet après le redémarrage de votre PC.
En 2002, le PDG d'AOL France découvre l'offre de Free à 29,99 euros devant une caméra de télévision.
https://lafibre.info/videos/free/201101_capital_aol_decouvre_offre_free_adsl.mp4
Aujourd'hui, Orange a encore des DSLAM ATM, je le sais car ils ont la particularité de ne pas supporter IPv6.
Toutefois il y a un programme pour éteindre ces vieux DSLAM (et aucun nouveau client n'est placé dessus).
Free était un génie à l'époque. Aujourd'hui, il suffit de regarder la montagne de bugs de l'IPv6 sur le mobile, alors qu'ils arrivent bon dernier pour voir que les temps ont changés (je ne parle même pas de la VoLTE ou du VoWiFi).Free fait toujours des trucs relativement novateurs sur son réseau fixe (4rd ou approchant, maintenant 6rd ou approchant avec IP partagé, SRv6 en Italie).
Je viens de retomber sur un vieux mail de Rani Assaf expliquant le changement de la politique de peering de Free. Ça date de la fin 2006 et je le mets là pour la postérité :
On Wed, Nov 29, 2006 at 01:34:21PM +0100, Marc-Frederic GOMEZ - CTN1 wrote:
> Que pensez de l'idée d'un GIE sur les points d'échanges pour qu'il ne
> soit plus à la charge unique des opérateurs mais de l'ensemble de la
> communautée (FAI, Hebergeurs...)?
Le coût du point d'échange en soi est marginal. Ce n'est pas ça qui pose problème aujourd'hui.
Le problème est le développement à grande vitesse des plateformes de diffusion de Video.
On peut distinguer 2 catégories de plateformes:
1) téléchargement et là ça rejoint les mêmes problématiques que le p2p et le web donc à la limite on s'en fout (si un peering est saturé, ça prendra plus de tps à télécharger mais c'est pas si grave).
2) streaming live de contenus.
C'est cette deuxième catégorie qui fait débat actuellement (voir les histoires sur la "net neutrality" aux US) car elle a la particularité de nécessité une garantie de débit de l'encodeur jusqu'à l'abonné (si le flux est encodé à 4Mbps et que la BP dispo end-to-end n'est que de 3Mbps, ça va pas le faire).
Et tout le problème est de savoir comment arriver à garantir ce débit end-to-end et surtout qui doit réaliser et financer les investissements nécessaires.
Perso, je distingue 2 sous-catégories:
1) Les plateformes de VoD payantes sur le web (Canalplay, TF1, M6, RTL, etc), en gros les plateformes réalisées par les professionnels du monde des media que ça soit les chaînes de TV ou les studio en direct. Ces plateformes sont un non-sens total et finiront par disparaitre car elles auront tôt ou tard toutes vocation à terminer en diffusion sur les plateformes de VoD développées et mise en place par chaque opérateur sur son réseau. A charge de l'opérateur alors de garantir, moyennant rémunération, l'accès dans de bonnes conditions à ces contenus.
2) Les plateformes de diffusion gratuites (Youtube, Dailymotion pour ne citer qu'elles) qui espèrent vivre des revenus publicitaires et dont les contenus sont réalisés (et souvent rippés à partir d'un dvd/cd?) par les internautes. Le business model de ces boites est principalement basé sur les revenus publicitaires (cette phrase doit rappeler pas mal de souvenirs à ceux qui étaient là en 1999/2000)
Perso, je ne suis pas là pour juger le modèle ni de l'un ni de l'autre.
Ce qui n'a pas marché en 1999 marchera peut-être en 2006, et le web2.0 n'est pas forcèment synonyme de bulle2.0.
Par contre, j'ai l'intégrité d'un réseau à garantir et quand je vois apparaitre un acteur qui en l'espace de 8 mois se met à générer plus de trafic vers Free qu'un Club-Internet ou Telecom Italia France, je ne peux pas rester indifférent.
Ici, un petit rappel de l'état du PIF s'impose. En France, jusqu'à présent, nous avions une singularité par rapport aux autres pays: 45% des abonnés haut-débits (qui représentent probablement 55% du trafic total) étaient accessibles via des peerings gratuits puisque l'ensemble des acteurs hormis FT et AOL avaient, à ma connaissance, une politique de peering ouverte.
Or, de petits hébergeurs/opérateurs ont fini par trop abuser de cette situation en vendant aux 2 catégories ci-dessus la bande passante a des prix délirants en se disant "je vais payer plein pot mon trafic vers FT, AOL c'est pas si gros et derrière j'ai plus de la moitié du trafic que j'écoule gratos donc frontalement je peux casser le prix du Mbps". On est tous du métier et on connait tous ce que ce sont les coûts pour aller louer quelques m² à Redbus (surtout avant l'augmentation des prix ;), de mettre 40 serveurs par baie, un switch et tirer une fibre vers le Freeix ou le Panap....
On (Free mais je crois savoir qu'on est pas les seuls) a décidé de prendre les devants et d'arrêter cette dérive avant que ça ne soit dangereux. A l'heure où j'écris, le trafic d'un dailymotion ou un youtube reste négligeable par rapport à ce qu'on fait en interne (la VoD chez nous par exemple, c'est des dizaines de Gbps qui viennent se rajouter à tout le reste en soirée) mais la croissance de leur trafic est clairement inquiétante.
Quand Free, pour sa propre plateforme de VoD (qui je le rappelle est payante et génère des millions d'euros de CA), doit investir dans des POPs régionaux pour clusteriser la plateforme, est-ce normal de véhiculer gratuitement les flux des autres à partir d'un point central de livraison?
J'entends déjà revenir la remarque "oui, ben vous n'aviez qu'à ne pas annoncer 20Mbps ou 28Mbps" (et 100Mbps même pour certains depuis hier ;)).
Un réseau est forcèment construit de manière statistique avec des effets de mutualisation à tous les niveaux:
- entre le dslam et le switch dans le NRA (si tous les abonnés d'un dslam tiraient 20Mbps, le malheureux Gbps du dslam va avoir du mal)
- entre le NRA et le POP Regional/Backbone
- entre le POP Regional et le Backbone Parisien
- entre le backbone parisien et l'opérateur de contenu (liens de peerings)
- les serveurs de contenus eux-même (si demain soir, 12 millions d'internautes venaient à se connecter sur un même site web, je pense ne pas me tromper en disant que la plateforme d'hébergement part en vrille)
Il est dimensionné en fonction des usages et des services proposés. Quand les usages ou les services proposés changement drastiquement, alors les règles de dimensionnement doivent être forcèment revues et ceci induit donc forcèment des coûts.
Ces coûts, il y a 3 acteurs dans la chaînes qui peuvent les supporter et/ou les partager:
1) Celui qui a créé le nouvel usage (dans le cas qui nous intéresse, le fournisseur de contenu)
2) L'opérateur
3) Le client final
L'opérateur, s'il devait supporter les coûts, ceci voudrait dire faire baisser sa marge (oh le gros mot!). Et s'il ne veut pas la faire baisser, il finira tôt ou tard par faire payer le client final.... _tous_ ses clients même ceux qui n'utilisent pas les services de 1).
L'autre solution, qui me semble plus juste, est que l'opérateur répercute directement à 1) les coûts et à charge de ce dernier de trouver le modèle financier qui lui permet d'être rentable (encore un gros mot!) soit en facturant directement 3) soit en trouvant les revenus publicitaires qui vont bien.
Enfin, le fournisseur de contenu, s'il pense que l'opérateur se fout de sa gueule et lui vend cher la bande passante pour la terminaison du trafic alors là il n'a qu'à investir dans un backbone national et amener le trafic au plus près du client final et il sera en droit de réclamer des tarifs moins élevés.
C'est exactement comme pour les interconnexions voix: vous pouvez vous interconnecter avec France Telecom au niveau des centres de transit (PRO) ou alors descendre jusqu'aux CAA et payer moins cher la terminaison.
A+
Rani
ça ne correspond donc pas à ce que Rani trouve "juste".
Et de ce que je comprends, Google/Netflix ça fait un moment qu'il propose de mettre à disposition des serveurs de caches au plus près des FAI (et gratuitement si je me trompes pas)Ouaip, gratuitement. Mais dans les deux sens. Donc les FAI hébergent des serveurs de Netflix/Google sur leur réseau, en payant l'emplacement de la baie et la conso elec. (du moins c'est ce que j'ai compris)