Auteur Sujet: Hopus  (Lu 204028 fois)

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vivien

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Hopus
« Réponse #24 le: 18 janvier 2014 à 14:12:28 »
Certains disent que c'est "un nième route-server"

Pour moi un route-server avec en exclu AS3215 (#Orange) et AS12876 (#Online) sur des liens 60Gb dés le début, c'est du jamais vu!

France IX, qui a ouvert en juin 2010, n'a jamais réussi à attirer un FAI du top 3 (Orange / SFR / Free). Même Bouygues Telecom n'était pas sur les route serveur les premières années.
Coté fournisseur de contenu France IX avait pourtant réussi un joli tour de force avec Google et Akamai dés l'ouverture.

Là Hopus en proposant Orange en FAI s'assure un succès garanti auprès de nombreux hébergeurs.


Certains pensent aussi au retour du projet Band-X - Attention, c'est un article datant de 14 ans :

Band-X Routed, le trading de transit IP

Après Londres, Band-X vient d'ouvrir à Paris/Courbevoie sa place de marché électronique basée sur le Web Band-X Routed pour l'achat et la vente de capacités de transit IP.

Band-X Routed répond aux définitions désormais classiques de la vente aux enchères électronique inversée, dans la mesure où elle met en relation les vendeurs et les acheteurs de façon totalement anonyme et neutre. Les vendeurs y présentent ainsi leur offre en étant simplement identifiés par une lettre (A, B, C...).

La nouveauté est ailleurs : c'est la première place de marché à être mise à la disposition du marché français pour l'achat et la vente de capacités de transit IP. C'est aussi la première à qualifier les offres des vendeurs au moyen de mesures de performances réalisées toutes les trente minutes sur leurs liaisons. Ces mesures portent sur quatre critères : le nombre de paquets perdus, le temps d'aller-retour, le taux de transfert et le nombre de routeurs et de concentrateurs entre le point de départ et d'arrivée. Ces mesures peuvent historisées par rapport à une courbe moyenne sur les dernières vingt-quatre heures, la dernière semaine, le dernier mois ou même les trois derniers mois. Elles sont réalisées par des algorithmes développés par Band-X, à partir d'échantillons de paquets prélevés par des routeurs spécialement installés chez les fournisseurs de capacités de transit IP sur des sites représentatifs du trafic. Ces indices de qualité sont si pertinents, qu'ils sont en passe d'être considérés comme des standards de l'industrie. D'autant plus que l'ensemble du service repose sur les technologies d'échange et de routage BGP4 et MPLS de Cisco Systems, et qu'il profite du label Cisco Powered Network.

Autre grande nouveauté : les acheteurs ne se lient plus à leurs fournisseurs de capacités de transit IP par des contrats longue durée. Ils peuvent en changer tous les mois, en attendant des délais encore plus courts.

" C'est nous qui avons inventé ce modèle de place de marché électronique, commente Charles Orsel des Sagets, directeur de Band-X France. Il a fait ses preuves. Il fonctionne à la vitesse d'Internet et de la Net économie. " Band-X Router vient ainsi d'être récompensé à Monaco d'un World Communications Award comme meilleur service de commerce électronique.

Que Paris ait été choisie comme seconde implantation après Londres n'a rien de surprenant. " Le marché Internet français est de plus en plus dynamique, souligne Charles Orsel des Sagets. Rapporté au nombre d'habitants, il est déjà le second en volume dans le monde. "

Pour cette implantation, Band-X a retenu le centre de colocalisation et d'interconnexion de LDcom à Courbevoie. Il autorise des raccordements de 2 à 622 Mbit/s. L'opérateur suédois Telia a été parmi les premiers avec Level 3 à s'y raccorder au moyen d'une liaison à 68 Mbit/s et de deux routeurs Cisco capables d'interconnecter une soixantaine d'acheteurs chacun. Band-X Routed, dont il est déjà client à Londres, est, en effet, essentiel à sa stratégie, qui est de s'imposer comme l'un des trois leaders mondiaux de la vente de capacités IP en gros.

" Grâce au service Band-X Routed, explique Alain Minier, directeur général de Telia International Carrier France, nous pouvons toucher une clientèle plus large et de plus petite taille, qu'il aurait été trop long de démarcher nous-mêmes. Il nous confronte directement à d'autres opérateurs. Il nous pousse à nous améliorer sans cesse et à coller au plus près aux évolutions du marché. "

Le principe de Band-X Routed est le suivant : les acheteurs et les vendeurs doivent tout d'abord se raccorder physiquement au système d'échange. Dès qu'il a obtenu l'autorisation d'accès, l'acheteur peut prendre connaissance des prix et des indices de qualité de chaque offreur, sachant que ces offreurs peuvent changer leurs prix à tout moment. L'acheteur sélectionne son fournisseur, puis le paye à travers Band-X, qui au passage prend une commission de 15 %. Les acheteurs, dont la connexion a échoué, sont protégés par l'engagement de niveau de service (SLA) de Band-X, qui garantit une disponibilité de 99,9 % lorsque le circuit loué n'est pas inclus, et de 99,5 % dans le cas contraire.

A Londres, où il est opérationnel depuis février dernier, le service Band-X Routed interconnecte déjà une cinquantaine de clients (un tiers de vendeurs et deux tiers d'acheteurs). Parmi ces vendeurs, on trouve Cerbernet,C et W, Level 3, Speedport (récemment acquis par Conxion) et Gigabell, qui vient d'être pris par le finlandais Jippii Group. Ce succès permet d'escompter une autre cinquantaine de clients à Paris d'ici à la fin de 2001.

Mais dans la capitale britannique l'opérateur propose bien d'autres services encore : - Band-X Networks, place de marché électronique pour l'achat et la vente, y compris par enchères inversées, de bande passante dédiée point à point (circuits, conduits, fibres noires et lignes louées, propriétaires ou administrées). Elle a été le point de départ des activités de Band-X outre-Manche. Depuis le début de l'année, elle a traité un volume de ventes de plus de 80 millions de livres ;

- Band-X Voice Minutes, place de marché électronique pour l'achat et la vente de minutes de télécommunications. Elle traite aujourd'hui près de 0,5 million de minutes en moyenne par jour ;

- Band-X Co-location, service d'hébergement pour les acheteurs et les vendeurs de bande passante et de capacité de transit IP ;

- et Band-X Recruitement, service Web de recrutement et de placement pour Internet et les télécommunications.

Ces services de trading électronique auraient déjà pris une part de 80 % du marché britannique des transactions B-to-B télécoms. Ils sont promis à une forte croissance. Selon les analystes, la moitié du commerce des services de télécommunications devrait, en effet, passer par des places de marché électroniques d'ici à la fin de 2003.

Band-X, bien sûr, ne s'en tiendra pas là. Après Paris, il compte proposer son service Band-X Routed à New York, puis à Dublin, Amsterdam, Bombay et Hong Kong.

Band-X a été fondé à Londres, en 1997, par Marcus de Ferranti et Richard Elliott, qui est le concepteur du système d'échange et de mesure de performances. Son chiffre d'affaires au Royaume-Uni a été de 6 millions de dollars en 1999 et devrait atteindre 18 millions en 2000, avec un effectif de cent trente personnes. Une seconde levée de fonds en avril dernier lui a permis de réunir 40 millions de dollars supplèmentaires auprès de ses investisseurs de la première heure Goldman Sachs, Morgan Stanley Dean Witter et Madison Dearborn Partners.

On notera enfin que Band-X a fait, en septembre dernier, l'acquisition à 100 % de Telegeography (Washington DC), éditeur de statistiques et d'analyses sur les marchés des télécoms et d'Internet. Il veut en faire un éditeur spécialisé dans la production d'indicateurs pertinents sur les tendances de trafic et de tarification dans les télécoms mondiales (www.band-x.com) (www.cerbernet.net) (www.isdnet.net) (www.level3.co.uk) (www.conxion.net) (www.gigabell.net.uk) (www.telia.fr) (www.telegeography.com).


Source : 01net, le 1er novembre 2000

jack

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Hopus
« Réponse #25 le: 18 janvier 2014 à 14:39:13 »
Si je me souvient bien, Hopus est un genre remix entre Gix & transit.
En gros, tu as un réseau, avec des gens connecté sur le réseau.
Au trafic : ceux qui uploadent payent, ceux qui download se font payer (ou l'inverse, je sais plus).

Du coup, si tu as un ratio fortement asymétrique, non seulement tu ne payes pas pour le trafic, mais tu gagnes de l'argent avec.
Je parle de "genre" de transit, parcqu'il n'y a pas de sessions inter-peer, contrairement à un IX (le client Hopus peer avec un route-serveur uniquement)

Bon, ça peut avoir changé, mais c'est ce dont je me souvient  8)

vivien

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Hopus
« Réponse #26 le: 18 janvier 2014 à 14:50:23 »
Le principe décris par jack me semble pas mal car aujourd'hui ce qui bloque les GIX, c'est l'absence de FAI.

Un opérateur de plusieurs millions d'abonné était prêt à venir faire du peering sur France-IX en 2010, à la condition de la gratuité des n ports 10 Gb/s. Cela à visiblement été refusé...

On pourrait penser que les hébergeurs ne sont pas prêt à payer, mais aujourd'hui ils sont obligés de payer pour joindre Orange et Free.

Aujourd'hui Free n’hésites pas à demander des tarif de peering payant supérieur au prix du transit-IP (le prix dépend du client), d'où certains problèmes comme des ralentissement ou des hébergeurs non joignable : Free : l'hébergeur Claranet inaccessible depuis certaines plages IP ou Free : Impossible d’accéder aux sites de viamichelin / Easynet.

C'est un peu ces problèmes auquel s’attaque Hopus.

Marin

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Hopus
« Réponse #27 le: 18 janvier 2014 à 14:57:15 »
des hébergeurs non joignable : Free : l'hébergeur Claranet inaccessible depuis certaines plages IP ou Free : Impossible d’accéder aux sites de viamichelin / Easynet.

Tu es sûr que c'est lié ça ?

Il semblerait que ce soient les plages d'IP utilisées par 1 DSLAM en particulier qui aient été blacklistées quelque part.

vivien

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Hopus
« Réponse #28 le: 18 janvier 2014 à 15:00:45 »
C'est bien un incident, mais qui est lié au fait que Free a décidé au 01/01/2013 de rendre ses PNI (peering privés ou peering direct) payants pour les hébergeurs comme pour Numericable avec un prix qui a fait que l'hébergeur en face à refusé.

Donc il y a des intermédiaires, des bidouilles et conséquence des bidoulles, des injoignibilité.

Si Free avait gardé une connectivité directe avec ces hébergeurs, il n'y auarias jamais eu de plage IP non joignable.

Pour l'étendu du problème, c'est plus un plage 81.56.0.0/15, impactant plus de 100 000 clients...

AFO

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Hopus
« Réponse #29 le: 18 janvier 2014 à 15:10:32 »
Un opérateur de plusieurs millions d'abonné était prêt à venir faire du peering sur France-IX en 2010, à la condition de la gratuité des n ports 10 Gb/s. Cela à visiblement été refusé...

à ce point ? à l'échelle d'un FAI de grande ampleur, l'économie semble dérisoire.

vivien

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Hopus
« Réponse #30 le: 18 janvier 2014 à 15:13:44 »
De même que mettre en place un PNI gratuit avec Google, cela semble un coût dérisoire pour un grand FAI (surtout si cela permet en plus d'économiser sur ses transit t d'éviter de perdre des clients).

J'ai l'impression que le busness modèle que Free souhaites mettre en place, c'est de faire payer les hébergeurs et non les clients.

Free sur Hopus je n'y crois pas du tout ... (cela serait un changement de stratégie, après la coupure le 01/01/2013 du PNI avec Numericable alors que le trafic était presque symétrique - free envoyant plus de trafic à Numericable qu'il en reçois à cause du trafic d'Online qui passait à l'époque par Free)

Synack

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Hopus
« Réponse #31 le: 18 janvier 2014 à 15:28:16 »
à ce point ? à l'échelle d'un FAI de grande ampleur, l'économie semble dérisoire.

Oui à ce point là, remettant en cause la neutralité et le fondement associatif du fonctionnement du point d'échange qui veut que chaque membre participe à sa part au fonctionnement du point d'échange.

Il y a des opérateurs assez radins et à l'ego suffisamment gros pour faire ça. On pourrait appeler ça la Société Française Radine :) Moyen quand on sait que même les membres fondateurs payent normalement leurs ports 10G.

Sinon oui effectivement l'ambition de l'autre, free, est de faire payer le volume de données aux hébergeurs au moyen d'un PNI dont le tarif est simplement scandaleux à mon goût (3 à 6 fois le coût d'un transit et un coût au tuyau, pas à la conso). Si encore le transit fonctionnait correctement, je dirais que c'est de bonne guerre de faire payer le peering cher, on a le choix, mais en plus ils ont un transit pourri et saturé, ce qui ressemble à un chantage donc qui consiste à payer cher pour une qualité qu'on ne peut pas avoir autrement.

Le FAI a la sécurité des abonnements fixes et un revenu plus ou moins stable là dessus, il veut maintenant aussi toucher sur les revenus des sites par les pubs pour se financer. Le beurre et l'argent du beurre...

vivien

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Hopus
« Réponse #32 le: 18 janvier 2014 à 18:24:39 »
Hopus serait bien ouvert a des opérateurs avec des petit débit.



Il faut attendre les tarifs (la semaine prochaine ?) pour se prononcer.

Leon

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Hopus
« Réponse #33 le: 19 janvier 2014 à 07:45:23 »
Citation de: Vivien
France-IX, qui est l'opérateur qui pourrais le plus souffrir d'Hopus, baisse ses prix pour les gros consommateurs.
Cela sera-il suffisant pour faire venir SFR ? Je ne pense pas.
Je pense que c'est aussi les opérateurs de transit centrés sur la France qui peuvent souffrir de ça. Je pense à Néo Telecom, Ielo, Jaguar Network, etc... Beaucoup d'hébergeurs comptent sur ces opérateurs de transit pour atteindre les FAI français qui ont des politiques de peering très fermées (Orange, Free, etc...).

Au trafic : ceux qui uploadent payent, ceux qui download se font payer (ou l'inverse, je sais plus).

Du coup, si tu as un ratio fortement asymétrique, non seulement tu ne payes pas pour le trafic, mais tu gagnes de l'argent avec.
Je parle de "genre" de transit, parcqu'il n'y a pas de sessions inter-peer, contrairement à un IX (le client Hopus peer avec un route-serveur uniquement)
OK, donc ça voudrait dire qu'on officialise le mode de fonctionnement que soutiennent Orange, Free, et tous les autres gros qui ne jouent pas le jeu. A savoir que les gros réseaux d'Eyeball (gros FAI) se font rémunérer par les opérateurs de contenu. Tous les autres payent. Si c'est ça, c'est vraiment moche.

Je rappelle que le FAI est la seule entreprise qui se fait rémunérer de manière régulière par les utilisateurs finaux. Donc je ne vois pas ce qu'Orange ou Free peuvent vouloir de plus. Personnellement, je ne verse aucun centime à Google (et la rémunération de pub doit être négligeable, je ne clique jamais dessus), alors que je débourse 380€ par an  chez Free! Ca serait absurde que les hébergeurs payent les FAI... La "terminaison d'appel", c'est fini, il faut tourner la page.

Leon.

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Hopus
« Réponse #34 le: 19 janvier 2014 à 09:23:18 »
Tout cela rappelle aussi que la bande passante est un cout pour les hébergeurs, non négligeable et souvent proportionnel à leur taille et donc leur volume, et que les offres avec bande passante 1Gbps garantie à moins de 100€ induisent les clients en erreur sur les vrais coûts d'exploitation.

Et si ce modèle de rémunération de l'opérateur préfigure l'avenir, on comprend pourquoi les opérateurs n'hésiteront plus à chercher à améliorer les performances offertes à leurs utilisateurs et donc favoriser la consommation (4G illimitée, Fibre 1Gbps)....qui leur rapportera et financera peut être partiellement leurs infrastructures (tout en continuant d'empocher les abonnements). Ce que fait Free finalement qui considère que sa force de frappe est plus importante que n'importe quel éditeur de contenu, que ces derniers ne peuvent ignorer les abonnés Free et leur qualité de service, pour finalement qu'ils achètent directement du trafic à Free très cher. De l'autre coté, Free fait baisser les tarifs aux abonnés, c'est vrai.
Bon la qualité n'est pas toujours au RDV pour les abonnés car les éditeurs tentent de résister à ce dictate...mais pour combien de temps ?

Quant aux hébergeurs, le seul moyen pour eux de survivre est de reporter ces couts chez les clients et donc d'avoir des clients qui comprennent les règles qui leur sont imposées et qui ont un business modèle qui permet de le financer. Ca va réduire l'offre...

Dernière solution pour les hébergeurs, devenir eux même fournisseurs d'accès afin d'essayer d'équilibrer leur trafic et compenser les dépenses par des revenus équivalents. En cela, l'initiative d'OVH d'ouvrir des lignes est un mouvement stratégique intelligent.

Aller, le Groupe Mediactive va de ce pas faire une offre à KNET ;)

Synack

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Hopus
« Réponse #35 le: 19 janvier 2014 à 09:58:34 »
Je pense que c'est aussi les opérateurs de transit centrés sur la France qui peuvent souffrir de ça. Je pense à Néo Telecom, Ielo, Jaguar Network, etc... Beaucoup d'hébergeurs comptent sur ces opérateurs de transit pour atteindre les FAI français qui ont des politiques de peering très fermées (Orange, Free, etc...).
OK, donc ça voudrait dire qu'on officialise le mode de fonctionnement que soutiennent Orange, Free, et tous les autres gros qui ne jouent pas le jeu. A savoir que les gros réseaux d'Eyeball (gros FAI) se font rémunérer par les opérateurs de contenu. Tous les autres payent. Si c'est ça, c'est vraiment moche.

Je rappelle que le FAI est la seule entreprise qui se fait rémunérer de manière régulière par les utilisateurs finaux. Donc je ne vois pas ce qu'Orange ou Free peuvent vouloir de plus. Personnellement, je ne verse aucun centime à Google (et la rémunération de pub doit être négligeable, je ne clique jamais dessus), alors que je débourse 380€ par an  chez Free! Ca serait absurde que les hébergeurs payent les FAI... La "terminaison d'appel", c'est fini, il faut tourner la page.

Leon.

Complètement d'accord avec toi. Les FAI qui veulent leur part du gateau sur l'argent de la pub que touchent les sites webs quand la pub se porte bien et qui n'en ont rien à foutre d'aider les sites quand c'est la crise de la pub alors qu'ils ont un revenu fixe, une grande stabilité et visibilité sur leur CA, c'est du foutage de gueule.

Plus encore quand un Free arrive sur le marché, prétend que les FAI pigeonnent leurs abonnés, font tomber les prix et maintenant viennent expliquer que quelqu'un doit financer leur évolution réseau.