Auteur Sujet: Les financiers veulent leur part du gâteau de la fibre optique  (Lu 1071 fois)

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  • Quincy Sous Sénart (91)
De plus en plus de fonds d’infrastructures participent au financement des réseaux publics qui déploient le très haut débit dans les zones peu denses.

Qui l'eut cru ? Les financiers veulent leur part du gâteau du très haut débit. Et en particulier les fonds d'infrastructures qui participent de plus en plus au financement des réseaux ayant vocation à apporter la fibre à tous les Français d'ici à 2022. Ils s'appellent Mirova, Marguerite, ou encore Fidep et ils sont désormais systématiquement présents dans les RIP, ces réseaux d'initiative publique cofinancés par les collectivités territoriales pour déployer la fibre dans les zones les moins rentables.

« Le nombre de fonds d'infrastructures a quintuplé en quelques années dans le monde, indique Gabrielle Gauthey, directrice des investissements et du développement local de la Caisse des dépôts et consignations, à l'occasion du colloque bi-annuel de l'Avicca (Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l'audiovisuel). Jusqu'à présent, ils étaient dans l'énergie, les routes, aujourd'hui ils viennent dans les RIP. »

Marguerite et Quaero ont par exemple apporté respectivement 37 % et 27 % des financements du réseau public d'Alsace, l'un des plus gros RIP de France (500 millions d'euros). Cela n'était pas gagné : « il y a encore quatre ou cinq ans, on se demandait comment on allait les financer », avoue Gabrielle Gauthey. Même le géant australien Macquarie envisagerait une incursion dans les RIP !


« Bulle des RIP »

Leur attractivité auprès des financiers est toute récente, elle remonte à un an et demi environ. « Les fonds ont compris que les RIP sont devenus de vraies infrastructures et que la fibre va se substituer au réseau de cuivre, pointe Etienne Dugas, président de la fédération industrielle des RIP. Même les grandes banques viennent participer au financement en dette projet, donc sans recours aux actionnaires. » « Il y a beaucoup de liquidités sur les marchés, l'argent n'est pas cher et les RIP promettent des retours sur investissements conformes à ce que recherchent les fonds, renchérit David El Fassy, PDG d'Altitude Infrastructure, un opérateur de RIP. Le rendement sera encore meilleur quand les grands opérateurs télécoms commercialiseront les RIP. »

« Aujourd'hui, on ne construit plus énormèment d'autoroutes, d'aéroports... Les fonds d'infrastructures ont trop d'argent, alors on les voit maintenant investir dans les RIP », relativise Régis Turrini, président de la Fédération française des télécoms. Pour lui, cette « financiarisation des RIP » pose aussi question. « Les fonds d'infrastructures pourraient avoir des exigences de retour sur investissements potentiellement dangereuses », prévient-il, évoquant l'hypothèse d'une « bulle des RIP ». David El-Fassy récuse cependant tout départ des fonds à court terme. « Ils s'engagent entre dix et quinze ans », assure-t-il.


http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0211529373222-les-financiers-veulent-leur-part-du-gateau-de-la-fibre-optique-2045456.php

PS je suis désolé si j'ai posté cette news dans le mauvais forum

« Modifié: 25 novembre 2016 à 09:20:57 par Nico »

octal

  • Invité
Les financiers veulent leur part du gâteau de la fibre optique
« Réponse #1 le: 25 novembre 2016 à 10:55:03 »
C'est l'exemple de notre incapacité a regarder l'avenir car comme dans la privatisation des autoroutes ( certains ont gagner des sommes importantes > qui avaient accès au deale en coulisse ) nous sommes les perdreaux de l'année  :-[