Auteur Sujet: Fibre optique : la fin du grand mensonge  (Lu 92021 fois)

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eruditus

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Fibre optique : la fin du grand mensonge
« Réponse #24 le: 26 juillet 2015 à 18:23:48 »
Je vois bien que beaucoup ont oublier les fondamentaux d'une société c'est bien dommage de regarder ailleurs quand la solution est devant vos yeux  8)
Mais a voir les milliers de travaux qui sont a l'origine de bien des erreurs ( relayer par vos soins ) et couts qui font froid dans le dos une simple règle de logique et un décret ferai  sans 1 € des miracles  >:(  toute tranché effectuer devrait imposer la pose de fourreaux en réserve pour l'avenir cela a un nom les règles de l'art
Rien cas paris dans ma rue 18 trous avec aucun fourreaux en réserve ( 5 intervenants différents ) en juste 1 mois

Gouverner c'est prévoir mon enseigner il y a bien des années mes professeurs

Non mais là, on s'en fout. Une zone urbaine dense ne pose aucun problème au modèle économique actuel.
J'attends tes propositions pour les zones dans laquelle les opérateurs privés ne feront aucun investissement.

letsar

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Fibre optique : la fin du grand mensonge
« Réponse #25 le: 26 juillet 2015 à 18:57:16 »
THD Rural : du grand mensonge aux premières vraies actions ?

Fibre optique : la fin du grand mensonge. Tel était le titre d’un article de LeMagIt du 20 février 2015 auquel Paul Champsaur a accordé une Interview où il estimait que « malgré les promesses des différents gouvernements, un grand nombre de Français ne seront sans doute jamais raccordés à la fibre optique et devront continuer à se satisfaire de ce que peut leur apporter le réseau cuivre ou des moyens alternatifs comme le Wi-Fi ou le satellite. » Cette prise de position de l’ancien patron de l’Arcep marque-t-elle la fin de l’insupportable langue de bois actuelle sur un programme THD rural toujours en panne ? Va-t-on enfin se décider à se donner les moyens d’agir ou, au moins, à faciliter les actions de ceux qui le voudraient ? Comment débloquer la situation ? Dans le droit fil de son intervention de janvier 2015, nous poursuivons la publication de nos échanges avec Joël Mau sur ce sujet.

Le cadre actuel vous semble-t-il en mesure de permettre le déploiement de réseaux FttX en zones peu denses et particulièrement en zones rurales ?

J. Mau : Une conclusion me paraît désormais s’imposer : ce n’est pas le cadre réglementaire et financier qui explique la relative lenteur des déploiements optiques très haut débit en zones moins denses et rurales. L’expérience des déploiements passés, par exemple ceux liés aux politiques DSL, montre que les dispositifs dont nous disposons, éventuellement légèrement infléchis, pourraient permettre de couvrir toute l’Europe, y compris ses zones les moins denses et les plus rurales.

Au niveau Européen, il est même de plus en plus reconnu que cela pourrait être l’un des investissements à la fois les plus rentables dans le domaine des infrastructures et le plus générateur de multiples externalités (développement économique, emplois locaux, modernisation de l’action publique,…). Même les équipementiers mobiles conviennent que la fibre optique est l’avenir du mobile !

Et pourtant, sauf exception, rien ou presque ne se met en place côté THD Rural ? Comment l’expliquez-vous ? Comment mettre un terme à ce que Paul Champsaur nommait, dans une récente interview de février 2015, le « grand mensonge » ?

Les raisons de la lenteur actuelle sont à chercher en particulier du côté des jeux d’acteurs privés et publics. L’inertie du déploiement du THD hors zones métropolitaines s’explique notamment par la primauté laissée aux grands opérateurs historiques et par un état de « grand aveuglement » de nos décideurs et acteurs publics. Ces acteurs « historiques », pour profiter le plus longtemps possible de leurs positions établies sur le cuivre, ont contribué à répandre et à maintenir nombres d’idées reçues. Ces zones ne sont pas rentables ; le public ne sait pas faire ; de toute façon, en ruralité, ils n’ont pas besoin de tels débits et usages ; cela prendra bien 30 à 40 ans, il faudra bien vous y faire et accepter une France à deux vitesses ; de toute façon nous ne pouvons plus nous le permettre financièrement, le cuivre et plus globalement la Montée en Débit sont bien suffisants… Il faut reconnaître que ce travail de lobbying a été bien fait et que des personnes et entités éminentes ont les mêmes réflexes qu’un Ministre des Télécommunications au début des années 60 « Le téléphone est un luxe dont les Français peuvent se passer ». De fait en 1970 nous étions à moins de 10% de lignes par habitants et derrière un pays comme la Roumanie en Europe. En 1974 seulement un sursaut national d’orgueil nous a fait lancer le plan Delta LP, plan de production de Lignes Principales. La France entre 1974 et 1984 a évolué de 6M de clients à 26M de clients. Oui vous avez bien lu, toute la France a été couverte en 10 ans. Or ce chantier était d’une ampleur sans commune mesure avec le déploiement des réseaux fibre optique. Pour aller plus loin, il est possible de lire les pages annotées p88 à p100 sur l’histoire des télécommunications dans la présentation téléchargeable ici .

Les contraintes qui pèsent sur le déploiement des réseaux THD filaires et du mobile sont aujourd’hui nettement différentes. Sur le mobile, les opérateurs doivent acheter les licences et s’engager sur un pourcentage de couverture de la population avec des délais contractuels. Tout manquement peut donner lieu à pénalités. Rien de tel sur les réseaux en fibre optique  alors qu’ils vont rapidement devenir essentiel à toute la société. Les pouvoirs publics n’ont donc pas encore pris suffisamment conscience de la nature de cette infrastructure autant voire plus stratégique pour la société au 21ième siècle que celle du spectre hertzien.

Par-delà ce déficit d’encadrement conventionnel, il me semble également indispensable de sortir de la trop simple vision d’opérateurs historiques intégrés verticalement. ORANGE, SFR, FREE et ByTel devant faire face, d’un coté, à des petits opérateurs de Réseaux d’Initiative Publique et, de l’autre sur les volets services, aux GAFA (Google, Apple Facebook, Amazon). Le nombre et la diversité des membres de la FIRIP, créée voici juste deux ans, est une bonne illustration de la richesse des jeux d’acteurs à prendre en compte dans l’action publique. Cette fédération compte déjà 130 entreprises.

Ainsi, malgré cette richesse du paysage télécoms français, la situation de notre pays relève malheureusement encore d’une politique de couverture « attentiste». Une politique qui s’avère pourtant à la fois peu rentable, lente et incapable de couvrir tout le territoire. Une politique qui présente en outre de forts risques de distorsion de concurrence via les modalités des offres sur fibre. C’est ce que nous avons rappelé dans notre contribution à l’ARCEP lors de sa consultation sur les tarifs d’accès à la fibre. « Le scénario attentiste actuel est donc très peu rentable et risqué. Ainsi il ne peut s’envisager pour de l’initiative privée qu’en zones les moins coûteuses à la ligne. Toutefois ce scénario « attentiste » a un grand intérêt pour des acteurs établis sur le cuivre : Il rend quasi impossible l’arrivée de nouveaux acteurs. Il est donc sécurisant, même si globalement très inefficient pour l’Europe. Une analogie d’un tel scénario c’est la course au Far West : Aller vite planter son drapeau et poser les clôtures pour s’approprier le maximum de terres. L’urgence ensuite d’exploiter ses terres non conquises par des concurrents est moindre. »

On se croirait dans une économie quasiment de type coloniale… Quels seraient donc pour vous les leviers à actionner pour débloquer la situation?

Plus que de nouvelles réglementations ou de nouvelles subventions publiques, il me semble surtout nécessaire qu’une volonté politique soit clairement définie et qu’elle résiste aux conservatismes. Elle devra notamment créer un cadre favorable à l’accélération de la migration des lignes cuivre ou coaxiales non modernisées vers des accès via fibre optique. Nous avons récemment publié plusieurs propositions détaillées de scénarios à ce sujet ; des scénarios qui préservent d’ailleurs à la fois les intérêts de l’opérateur historique propriétaire du réseau cuivre et les finances publiques.

Cette contribution détaille plusieurs scénarios ; elle montre que d’autres options sont possibles en jouant de plusieurs leviers complèmentaires. Nous avons notamment modélisé les impacts de l’évolution des tarifs de dégroupage cuivre. Nous avons également étudié plusieurs solutions pour corriger la concurrence déloyale de la péréquation cuivre et pour faciliter la migration du cuivre vers la fibre optique. Nous avons même analysé une solution qui consisterait à racheter le réseau cuivre. Tous ces leviers peuvent donc actionnés seuls ou de concert. Notre simulateur Excel intègre l’ensemble des facteurs pris en compte. Ces travaux montrent ainsi qu’avec moins d’argent public, moins de risques pour les investisseurs passés (sur le cuivre) ou futurs (sur la fibre), l’Europe pourrait se doter, en une dizaine d’année seulement, d’une infrastructure fibre partout et pour tous, créatrice d’emplois locaux directs et indirects.

En termes législatifs, et dans l’attente de la très en retard loi sur les télécom, quels seraient selon vous les leviers les plus importants à caler ?

Les principaux leviers me semblent être de trois ordres. Il faut tout d’abord renforcer la dynamique concurrentielle sur le fixe. Il s’agit ensuite d’instaurer un véritable cadre de confiance. Il est enfin indispensable de sécuriser les investisseurs.

Pour le premier point, l’organisation d’un cadre concurrentiel dynamique reste en effet l’une des clés pour favoriser l’innovation. Innovation qui ne vient quasi jamais des acteurs et des situations établies. Il est en effet historiquement constaté que ce n’est pas en protégeant les acteurs qui sont souvent sujets « au dilemme de l’innovation » que nous préparons au mieux notre futur commun. Pour ne pas réduire cette intensité innovatrice liée au niveau concurrentiel, il faut notamment clairement inscrire dans la loi au niveau Européen la Neutralité d’Internet et l’étendre au-delà du seul réseau.

Le point n°2, qui consiste à instiller un cadre de confiance, représente à mon avis pour l’Europe la vraie killer application du THD fixe ou mobile. Cela implique notamment un cadre législatif Français mais surtout Européen sur la Privacy, pour conforter nos valeurs Européennes et redonner le contrôle aux utilisateurs. Pour faire un peu de politique, la finalité première devrait être le citoyen et l’emploi local et non l’exploitation de leurs données opérée sur d’autres continents.

Le troisième point à examiner au sein de la loi numérique qui a pris beaucoup de retard, permettrait de sécuriser/rassurer/réduire les risques pour les investisseurs comme pour l’ensemble des acteurs du THD. Cela passe par des actions incitatives à la migration vers la fibre, par l’innovation et l’accompagnement de nouveaux services et usages notamment en dehors du très classique maintenant triple-play. Il s’agit également de favoriser l’èmergence de multiples acteurs de toute taille, notamment sur les services couplant numérique et proximité physique, pour créer des cités et des territoires agiles, connectés et durables.

Pensez-vous qu’il puisse exister, comme l’explique plusieurs participants de l’auto-construction ou du Do It Youself, un modèle alternatif de construction et d’exploitation pour les espaces ruraux ?

C’est un sujet que nous avons souvent débattu avec des amis. Je crois beaucoup à ce schéma d’entraide, de prise en main par les demandeurs du traitement de leurs besoins, de financement en cycle court où il est touché du doigt l’utilisation concrète de l’argent ou des efforts mis. De tels déploiements (cf projet Engage, déploiements menés en Suède par exemple, projet B@rn en GB…) démontrent aussi qu’ils sont possibles et réalistes. En France, je verrais bien nombre d’associations locales affiliées à la FFDN évoluer vers la Fibre optique.

Toutefois la collecte, l’exploitation, la sécurité, l’accès ouvert et neutre aux fournisseurs de contenus et services, sont des points à prendre en compte. Ainsi pour que ces actions aient le maximum de chances de réussir, elles devraient s’inscrire dans le cadre du déploiement de la collectivité locale en se substituant localement au partenaire de la collectivité (généralement un opérateur privé) ou en facilitant/accélérant/réduisant les coûts de ce déploiement. Il conviendra bien entendu pour cela de respecter notamment les règles d’ingénierie et les équipements retenus par la collectivité, prévoir de se raccorder au NRO ou PM décidés globalement, selon des modalités convenues par l’écosystème…Ces actions sont donc vues pour moi comme accélératrices et complèmentaires à un plan de couverture du territoire par une collectivité publique.

Il y a par contre deux marchés où ces initiatives de « Do It Yourself  – Faire Soi-Même » peuvent s’avérer très pertinentes et autonomes localement :

    Mutualiser entre plusieurs clients grands publics un accès fibre en déportant cet accès via des solutions hertziennes par exemple.
    Mutualiser pour plusieurs petites entreprises ou professionnels un ou deux accès fibre (voire un lien de secours), par exemple sur une petite ZAC ou un immeuble hébergeant plusieurs professionnels en gérant le cloisonnement et l’affectation des ressources entre les divers demandeurs.

Dans les deux cas, cela implique des personnes compétentes, bénévoles ou établies comme petite entreprise de proximité, engagées sur la durée, et apportant une forte expertise pour garantir notamment la séparation des flux et la neutralité de l’accès, et apporter des prestations de services : VPN, hébergement, …

Lien : http://numericuss.com/2015/03/05/thd-rural-du-grand-mensonge-aux-premieres-vraies-actions/#comment-2439
« Modifié: 26 juillet 2015 à 18:59:44 par Nico »

letsar

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Fibre optique : la fin du grand mensonge
« Réponse #26 le: 26 juillet 2015 à 19:01:10 »
Quand existera-t-il une politique nationale de développement numérique des territoires ?

Couvrir 100% du pays en très haut débit d’ici 10 ans ? Dans la situation actuelle, cette promesse du Président de la République ne sera pas tenue. S’il le fallait encore, les quatre derniers articles de Numericuss consacrés aux zones moins denses, le confirment. Pire sans doute, ils révèlent l’ampleur du décrochage numérique de trop nombreux territoires oubliés. La France publique a su pourtant agir vite, fort et partout pour les autres grands réseaux, téléphoniques par exemple. Renoncera-t-elle pour le très haut débit ?

Je vous écris d’un hameau à 9400 m du NRA de Pau Roussille, d’un hameau donc où le vieux câble cuivre s’érige tel un mur infranchissable au passage de toute donnée numérique. Je vous écris d’un monde également oublié des réseaux d’initiative publique, d’IRIS 64 comme de cette ancienne délégation Wifi du département des Pyrénées-Atlantiques abandonnée puis transformée en prestations qui marchent bien mal. Bref, je vous écris d’un hameau français.

Triste tropisme

Selon Hervé Maurey, cité par exemple par Tactis, nous serions ainsi plusieurs millions à ne disposer que de moins de 2 Mbps. Deux petits Mbps descendants, et encore quand tout va bien, alors que c’est 50 à 100 Mbps, symétriques bien entendu, qu’il nous faudrait…

Comme ce hameau français, nombre de territoires décrochent. Ils s’éloignent doucement des lumières de la toile. Triste tropisme. Tropisme d’autant plus triste d’ailleurs que, hormis les initiatives de quelques Collectivités courageuses, rien ne donne vraiment espoir de redevenir citoyen ou entreprise numériques.

Certains ont cru aux solutions de montée en débit. L’interview de Joël Mau à Numericuss les aura sans doute aidé à se faire une opinion. Je le cite « in fine, j’ai peur que le choix de jouer la carte de la MeD sur cuivre au niveau des SR, celle actuellement proposée, soit le symbole d’une France résignée à son déclin avec un scénario de déploiement extrêmement lent de la fibre, peu ou pas rentable. »

D’autres ont espéré à un grand soir réglementaire via une initiative de l’Etat à même de simplifier le déploiement des réseaux fibre optique dans les zones moins denses. Marc Duchesne nous a salement sapé le moral dans cet article.

Beaucoup d’entres-nous rêvent toujours de solutions en mode Do It Youself dans lesquelles d’autres logiques et d’autres acteurs èmergeraient pour penser et déployer les réseaux de nouvelle génération. Les commentaires à cet article le confirment encore. Mais la nuit reste noire et les rêves ne deviennent toujours pas réalités. Bref, le monde accélère encore et encore… Mais sans nous.

Dans quelques jours pourtant, après des élections départementales 2015 où triompheront des mouvements porteurs de propositions aussi dangereuses que stériles, l’esprit Charlie revivra quelques jours. On lira ici et là formidables textes, forces tweets et inoubliables interviews de décideurs au garde-à-vous des figures imposées du réveil républicain. Et puis, doucement, on glissera à nouveau vers de tristes liquides sans odeurs, sans goûts, sans vision et sans projets. Et les décrochages numériques, pas seulement territoriaux d’ailleurs, continueront au gré des guerres d’opérateurs logiquement engagés dans des batailles de parts de marchés métropolitains. Tristes tropismes en effet.

Au final provisoire de cette série d’interviews consacrées au très haut débit rural, moral et connectivité en berne, on reste comme sonné. Sonné par un quotidien sur la toile insupportable pour trop d’entres-nous.; sonné plus encore par une absence d’espoirs numériques pour demain. L’aménagement numérique du territoire français n’existe toujours pas. Jusqu’à quand ?

Le lien : http://numericuss.com/2015/03/12/quand-existera-t-il-une-politique-nationale-de-developpement-numerique-des-territoires/#more-4263
« Modifié: 26 juillet 2015 à 19:03:37 par Nico »

Damien

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Fibre optique : la fin du grand mensonge
« Réponse #27 le: 26 juillet 2015 à 19:47:34 »
Quand on voit qu'on ne peut lus éclairer les routes, ni même les nettoyer, voire les réparer correctement par endroits...
La fin de l'argent gratuit remboursé par les générations futures, ça fait mal...
Chez moi depuis le début du mois, le ramassage des ordures est terminé. Il faut emmener ses poubelles (toutes hein, pas que le verre) dans des conteneurs au centre du village...

mattmatt73

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Fibre optique : la fin du grand mensonge
« Réponse #28 le: 26 juillet 2015 à 20:27:34 »
Chez moi depuis le début du mois, le ramassage des ordures est terminé. Il faut emmener ses poubelles (toutes hein, pas que le verre) dans des conteneurs au centre du village...

c'est autorisé ça? et ceux qui n'ont pas de voiture,  ils font décharge à domicile ?

letsar

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Fibre optique : la fin du grand mensonge
« Réponse #29 le: 26 juillet 2015 à 20:34:10 »
En centre-bourg.

Revenons-en au sujet, s'il vous plaît.

tom pouce

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« Réponse #30 le: 26 juillet 2015 à 20:41:42 »
Quel est le sujet ? Un mensonge qui n'a jamais existé ?

letsar

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Fibre optique : la fin du grand mensonge
« Réponse #31 le: 26 juillet 2015 à 20:47:04 »
Le sujet est que l’intégralité du territoire ne sera jamais couvert en très haut débit fibre optique, contrairement à ce qu'affirment les politiques.

On va me répondre qu'il ne faut pas les croire. Je répondrai alors pourquoi en élire. Je m'écarte du sujet, désolé.

Je n'attends plus que le FTTDP avec impatience.

Pour ceux qui veulent discuter de l'aménagement du territoire hors fibre optique : déchet, eau, électricité, service postal, hôpitaux de proximité, voici ci-dessous le lien d'un fil de discussion :

https://lafibre.info/bistro-sujet-libre/amenagement-du-territoire-hors-fibre-optique/

obinou

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Fibre optique : la fin du grand mensonge
« Réponse #32 le: 26 juillet 2015 à 21:19:48 »
Le sujet est que l’intégralité du territoire ne sera jamais couvert en très haut débit fibre optique, contrairement à ce qu'affirment les politiques.
On va me répondre qu'il ne faut pas les croire.

Oh si - si on ne change pas les méthodes actuelles (tant administrative que technique et "logiques") , on peut les croire, aucune problèmes.

Citer
Je n'attends plus que le FTTDP avec impatience.
Je ne comprends pas : Tu dis que le FTTH n'arrivera pas partout, et tu parles de FTTDP ?
C'est illogique : 80% des coûts c'est justement amener la fibre au plus près des maison : coeurs de villages, lotissements, ... soit, en fait batir un réseau capillaire. C'est ça que Orange fait tout pour éviter de faire avec la MED (et encore, il faut admettre que la MED présente le mérite de construire ce réseau capillaire - le seul problème c'est que c'est fait de manière non mutualisable & non pérenne)

Donc les gens dans les zones rurales sont ceux qui justement n'auront pas de FTTdp....
Ceux qui potentiellement en auront , c'est ceux qui , potentiellement pourraient avoir à moindre cout le FTTH puisque toute l'infra est quasi-terminée.

Juste pour terminer un élèment: Personne ne demande qu'en campagne , le cout d'installation soit identique à celui en ville: Ya que les politiques qui veulent ça.
Quand tu construis une maison dans la campagne, l'arrivée de l'eau et l'élec coûte souvent dans les 20k€ - il me semble pas que quiconque s'en plaigne, même si les citadins ne le paient pas.
Bien sur, plus il y aura d'habitants intéressés plus ce coût baissera, sans toutefois descendre à celui d'une tour de 50 logements . Ça me choque pas de payer quelques milliers d'euros pour ça - on peut imaginer un lissage sur plusieurs années en cas de besoin. C'est d'ailleurs ce qui est fait dans les B4RN en angleterre.

C'est une question d'état d'esprit: Dans ce lien https://lafibre.info/ftth-la-fibre-optique-gpon-ou-p2p/mission-thd-un-article-interessant/msg247091 , la CDC, les banques crééent des "Project Bond – nouvelle forme de financements" pour le FTTH . Pas une fois, pas un rond-de-cuir n'a pensé faire appel à la population locale, ni , comme Google au Kansas, tenté de motiver les particuliers . Je ne dit pas que ça aurait marché , c'est sur , mais au moins ceux qui auraient voulu auraient pu.




tom pouce

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« Réponse #33 le: 26 juillet 2015 à 21:22:30 »
Le sujet est que l’intégralité du territoire ne sera jamais couvert en très haut débit fibre optique, contrairement à ce qu'affirment les politiques.
Pardon ?

Nico

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« Réponse #34 le: 26 juillet 2015 à 21:30:27 »
Juste pour terminer un élèment: Personne ne demande qu'en campagne , le cout d'installation soit identique à celui en ville: Ya que les politiques qui veulent ça.
On voit régulièrement des gens qui considèrent que c'est du SU et devrait coûter pareil partout...

obinou

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« Réponse #35 le: 26 juillet 2015 à 21:36:14 »
On voit régulièrement des gens qui considèrent que c'est du SU et devrait coûter pareil partout...

Oui...je sais  :-(   Parfois on tombe sur des nord59 et on a envie de changer de pays.... :-(

En tous cas, pour en avoir discuté avec pas mal de gens ruraux autour de moi (forcèment) je sais que les gens comprennent ce que ça coûte. Surtout quand ils sont agriculteurs & qu'ils savent ce que c'est que de poser des tuyaux d’irrigation (l'exemple que je prends souvent , en plus c'est du PE..)