La Fibre

Fournisseurs d'accès à Internet mobile et 5G/4G fixe => 5G/4G Free Mobile => Free Mobile Actu Free Mobile => Discussion démarrée par: le 09 juillet 2012 à 05:51:52

Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: le 09 juillet 2012 à 05:51:52
Quand Thierry Breton excrète une tribune dans le lieu d'aisance habituel, il fait son coming-out anti-kapitalisme.

C'est encore moins intéressant à lire que vous pouvez l'imaginer.


Free menace l'innovation dans les télécoms
Par Thierry Breton

Plongeant ses racines dans l'ère pompidolienne, notre industrie des télécoms est devenue un moteur économique de premier plan, avec des opérateurs représentant environ 1,5 % du PIB, près de 2 % des investissements des entreprises et de très importantes recettes fiscales et sociales.

Malgré ses réussites technologiques, des prix parmi les plus bas en Europe, un rayonnement international remarquable, on voudrait mettre un terme à cette magnifique histoire industrielle de près d'un demi-siècle de succès français et européens qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Notre industrie des télécoms brûle et nous regardons ailleurs. A ce jour, l'entrée de Free sur le marché de la téléphonie mobile a amplement bénéficié au consommateur, par une baisse de prix drastique. Qui s'en plaindrait ? Mais un effet de court terme sur les prix peut-il, à lui seul, justifier l'irruption d'un quatrième opérateur ? Sûrement pas.

En termes d'emplois, préoccupation centrale s'il en est, selon de nombreuses études, l'impact du quatrième entrant représenterait un risque de 50 000 à 70 000 destructions de postes dans les deux ans. Un impact que le président de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) évalue, lui, à "seulement" 10 000 pertes d'emplois... En vérité, il s'agit de prendre en compte les pertes nettes générées chez les opérateurs, distributeurs, fournisseurs et partenaires indirects. (Orange France compte environ 80 000 salariés, SFR et Bouygues Telecom environ 10 000 salariés chacun.) Dès lors, comment célébrer des effets schumpétériens de "destruction créatrice" profitant essentiellement à un acteur de 4 000 employés, si véloce et imaginatif soit-il ?

Depuis début 2009, et avec l'attribution de la quatrième licence, la valeur créée pour les actionnaires de Free (2,1 milliards d'euros de chiffre d'affaires, 251 millions d'euros de résultat net) s'est accrue de 68 %. Sa capitalisation boursière dépasse maintenant celle du groupe Bouygues, leader mondial du BTP, leader européen de la télévision gratuite, troisième opérateur mobile (134 000 salariés, 32 milliards d'euros de chiffre d'affaires et un résultat net de 1,070 milliard d'euros).

Parallèlement, la valeur de France Télécom a été divisée par deux, soit une perte sèche de 7 milliards d'euros pour le patrimoine de l'Etat actionnaire, pendant que s'envolait au-delà des 4 milliards d'euros celui de l'actionnaire majoritaire de Free.

Au-delà de l'effet patrimonial, l'affaiblissement de la valeur et de la profitabilité des opérateurs qui investissent dans leurs propres réseaux et infrastructures a potentiellement deux types de conséquences. D'une part, il vulnérabilise les acteurs français dans la consolidation mondiale en cours. D'autre part, il réduit leur capacité d'endettement et d'investissement dans une période où ils vont devoir faire face à des mutations d'infrastructures considérables.

Car l'arrivée d'un quatrième opérateur survient à un moment inédit où èmergent de façon concomitante trois cycles d'investissement cruciaux : la fibre pour les réseaux fixes, la nouvelle génération "4G" pour le mobile, les infrastructures massives de stockage et de gestion des données des utilisateurs et clients, avec le "cloud computing". En France, 3 milliards d'euros seront nécessaires chaque année pour déployer la 4G. Et de 20 à 30 milliards d'euros sur la décennie pour la fibre optique. Comment y pourvoir si les marges fondent rapidement ?

Une spirale destructrice est à l'oeuvre et nous avons l'oeil rivé sur les baisses de prix et la frénésie des nouvelles offres. Nous ne mesurons ni les symptômes ni les effets du tsunami. Pour ma part, jamais je ne blâmerai un entrepreneur ingénieux, qui a su faire preuve d'une réactivité peu commune et tirer profit, dans le respect des lois, de toutes les opportunités offertes par le régulateur des télécoms, l'Arcep : baisse du prix du dégroupage de la ligne téléphonique, licence mobile trois fois moins chère que celle des concurrents, régulation asymétrique sur les prix des communications mobiles avec bénéfice de l'usage immédiat de la couverture du réseau global d'autrui, etc.

Mais j'entends aussi bien le désarroi des opérateurs qui ont investi des dizaines de milliards pour faire de notre secteur des télécoms ce qu'il est, au bénéfice de tous, y compris du nouvel entrant. La régulation des dernières années, c'est évident, plonge les entreprises et leurs dizaines de milliers de collaborateurs dans un abîme d'incertitude.

Je ne jetterai pas non plus la pierre au seul régulateur qui n'a fait qu'appliquer une doctrine dont il n'est pas l'auteur. Il demeure qu'en épousant l'air du temps de la "dérégulation" européenne, voire en l'amplifiant alors même que la crise des dettes souveraines và avoir un impact durable sur le champ de contrainte de tous acteurs du secteur dont il a la charge, le régulateur a continué à privilégier consumérisme à tous crins, concurrence échevelée et baisse des prix... un peu comme si nous étions retournés vingt ans en arrière, avec non pas un, mais trois opérateurs historiques sur un marché alors en croissance et en expansion !

Surtout, il s'est de facto éloigné d'un des volets de la mission que lui avait confiée le législateur. Celui-ci l'invitait en effet à rester attentif à toutes, je dis bien toutes, les parties prenantes en veillant notamment "au développement de l'emploi". On voit ce qu'il en est.

Puisqu'un parti pris aussi lourd de sens pour la nation n'a pas pu être décidé sans études d'impact préalables, il est urgent de les rendre publiques, d'en évaluer le bien-fondé et, s'il est encore temps, d'en corriger les effets destructeurs. Loin de négliger les bienfaits d'une saine concurrence, il faut redonner du sens collectif à la régulation, infléchir au nom de l'intérêt général les excès individualistes portés par le consumérisme. Privilégier le "low cost" dans la décennie qui vient ne saurait tenir lieu de politique industrielle !

Dès ses débuts, le gouvernement a manifesté un réel intérêt pour le numérique en général et le sort des opérateurs en particulier. L'occasion lui est donnée de relancer un secteur d'avenir à la peine, en concentrant ses efforts sur la refondation de la régulation sectorielle. Il est urgent de se recentrer sur les missions cardinales de l'emploi et de l'investissement ; de favoriser des niveaux de prix en cohérence avec la valeur des infrastructures ; de simplifier les organes de régulation, par exemple par une fusion de l'Arcep et du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).

Thierry Breton a été PDG de France Télécom de 2002 à 2005 et ministre de l'économie, des finances et de l'industrie de 2005 à 2007.


Source : Le Monde (http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/22/free-menace-l-innovation-dans-les-telecoms_1723262_3232.html)
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: vivien le 09 juillet 2012 à 08:58:21
Thierry Breton a été ministre UMP de l'économie, des finances et de l'industrie sous Dominique de Villepin (UMP) de 2005 à 2007.

C'est vrai qu'il semble plus proche du PS que de l'UMP dans ce texte.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: le 09 juillet 2012 à 09:21:31
L'important c'est de découvrir son moi profond.

Thierry Breton se découvre une âme de défenseur des travailleuses, travailleurs, après s'être fait remarquer par ses méthodes de gestion du personnel :

Après France Télécom, Thierry Breton passe Atos à l'essoreuse (http://www.rue89.com/2011/05/24/apres-france-telecom-thierry-breton-passe-atos-a-lessoreuse-204971)
Citer
(...) A tel point que le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) s’est inquiété pour la santé des salariés, et a demandé une expertise à un cabinet agréé par le ministère du Travail, Sécafi. Qui alerte :

   - l’absentéisme explose pour atteindre 30% en mai 2010 ;

   - les troubles du sommeil et les états réactionnels aigus (pleurs, etc.) sont en augmentation ;

   - près de 300 employés, sur les 850 « leanés », prennent des substances psycho-actives au moment de l’enquête.

Le travail s’intensifie, les marges de manœuvre diminuent.

En cause, l’intensification du travail, tout d’abord, comme l’analysent les auteurs. Fabrice Fischer, de Solidaires, lui, la vit au quotidien :

    « Depuis janvier, quatre personnes ont démissionné sans être remplacées. Nous nous retrouvons à huit, alors que nous sommes passés de dix à dix-sept clients. »

La vague déferle et « libère » ceux qui font moins bien

Mais le rapport pointe également :

   - une perte de sens du travail,

   - des besoins de reconnaissance non-satisfaits,

   - une dégradation des relations.
(...)
Un copier-coller de France Télécom

Il faut dire que la recette a fonctionné chez France Télécom. Nommé en 2002, Thierry Breton y avait réduit l’endettement de 25% en trois ans. Les effectifs, eux, passaient de 146 900 en 2001 à 121 000 en 2005.
(Extraits de Rue 89 : Après France Télécom, Thierry Breton passe Atos à l'essoreuse 24/05/2011 Elsa Fayner | Journaliste)

Thierry Breton à France Télécom = en 4 ans 25 900 postes en moins

Comme défenseur de l'emploi, les trois coquins n'avaient rien de mieux à mettre en première ligne?
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: cali le 09 juillet 2012 à 11:31:35
J'aime bien, ça a vraiment aucun rapport avec l'innovation son texte. Pour déployer des fibres et interconnecter les continents on a pas attendu que le grand public s'abonne.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: Optrolight le 09 juillet 2012 à 18:46:32
Encore un génie mais il oubli que les trois opérateurs non pas renoncés à distribuer des dividendes aux actionnaires quitte à diminuer leur masse salariale.
Pourquoi ne pourraient ils pas faire comme Apple ces 10 dernières années et ne distribuer aucun dividende. Seulement se faire un trésor de guerre et investir?

A mais je suis bête l'état est actionnaire d'Orange !!!!
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: Optrolight le 09 juillet 2012 à 18:55:52
Devant le nombre de tribune se succédant dans les journaux ces dernières semaines sur les télécommunications, j'ai demandé à la rédaction du monde s'il accepterai que les clients (vous, moi , mdme michu) puissent donner leurs avis sur la question depuis l'arrivé de Free mobile.


Si j'ai une réponse positive accepteriez vous d'y participer?, On pourrai faire un tour d'horizon des avis et proposer ainsi un texte commun.

P.s: corrector, tu pourras passer ton oeil de lynx histoire d'avoir un text sans fautes???
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: seb le 09 juillet 2012 à 23:02:17
Quelqu'un a remarqué l'URL ?
Quand la mère maquerelle fait son catéchisme dans Le Monde, ça fait bizarre  :o

Ça faisait pourtant un super titre.  ;D
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: vivien le 10 juillet 2012 à 09:02:52
C'est le titre original que j'ai modifié pour que l'on comprenne un peu plus le contenu de l'article (quand on clique sur "Messages non lus depuis votre dernière visite", impossible de savoir que cela concerne Free Mobile).

Je me suis permis de reprendre le titre choisit par "Le Monde".

L'URL du post, elle, ne change pas.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: tom pouce le 11 juillet 2012 à 01:12:23
Pourquoi ne pourraient ils pas faire comme Apple ces 10 dernières années et ne distribuer aucun dividende. Seulement se faire un trésor de guerre et investir?

Voyons : parce qu'ils veulent défendre la veuve et l'orphelin, le petit actionnaire qui gagne comme ça 100€ par an, et multiplié par plein de gens ça atteint leurs montants gargantuesques ?

De mémoire c'était l'argument avancé face aux accusations de XN.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: le 11 juillet 2012 à 07:23:25
Voyons : parce qu'ils veulent défendre la veuve et l'orphelin, le petit actionnaire qui gagne comme ça 100€ par an, et multiplié par plein de gens ça atteint leurs montants gargantuesques ?
Petit ou gros, il est normal que l'actionnaire soit payé en dernier et seulement si la situation de l'entreprise le permet. Petit vs. gros actionnaire est sans pertinence ici. On est dans le discours démagogique larmoyant sans intérêt.

Petit ou gros, il est normal que l'actionnaire soit bien payé quand il y a de jolis bénéfices. Cela n'a rien de scandaleux, et je trouve consternant et grotesque de vouloir surtaxer une société qui redistribuent une grosse part de son bénéfice aux actionnaires.

L'actionnaire est là pour avoir la possibilité, quand tout va bien, d'avoir une partie du bénéfice. Si la distribution aux actionnaires est considérée comme une mauvaise chose, alors on ne voit pas ce que les actionnaires viennent faire, c'est une conception marxiste de l'économie (l'exploitation des travailleurs...).

Bien sûr la distribution doit se faire sur ce qu'a gagné la boite, et pas en asséchant les fonds propres, si je me souviens bien c'est ce qui avait laissé Alstom au bord de l'asphyxie.

Si on diabolise le fait que les actionnaires gagnent de l'argent, on diabolise l'actionnariat, que vont-on alors? C'est absurde évidemment. Les actionnaires (petits ou gros) ont pris un risque en investissant.

Le seul problème est que parfois les actionnaires exigent un rendement délirant. Pas forcèment un pourcentage à deux chiffres : même exiger un bon rendement quand la situation économique est calamiteuse est délirant. Quand l'entreprise va mal, l'actionnaire ne doit pas espérer grand chose à court terme. Il peut espérer une gestion rigoureuse, qui redresse la situation à moyen terme.

Encore un génie mais il oubli que les trois opérateurs non pas renoncés à distribuer des dividendes aux actionnaires quitte à diminuer leur masse salariale.
Il y a deux questions qui selon moi doivent être évaluées indépendamment :
- est-ce que les bénéfices permettent de rémunérer les actionnaires?
- est-ce que la demande prévisible justifie l'augmentation, la stabilisation ou la diminution de l'effectif?

Il est absurde et dangereux d'interdire à un groupe qui fait des bénéfices de faire des plans sociaux. Ce n'est pas en attendant que la boite soit au bord du gouffre pour ajuster les effectifs aux besoins réels, alors qu'un plan social devient difficile à financer, qu'on aide à luter contre le chômage.

D'une année à l'autre les résultats d'un grand groupe peuvent varier énormèment. Cela peut passer de beaucoup de bénéfices à beaucoup de pertes, et inversement.

La gestion du personnel ne peut se faire en regardant le seul bilan de l'année. Un entrepreneur sait où en est son carnet de commande, et il peut aussi comparer son effectif à ce qui se fait dans son secteur.

Même si à un moment donné une société arrive à gagner de l'argent, on ne peut pas justifier d'avoir un effectif largement plus important que d'autres société comparables; exemples les plus caricaturaux : les SNCF, Air France... qui en plus d'avoir un effectif pléthorique battent des records de médiocrité du service.

Je ne prétends pas que les effectifs de France Télécom ne devaient pas être réduits à un moment donné. Je n'ai pas étudié le cas et donc je n'ai pas d'avis précis, mais ça me parait au moins plausible.

Des emplois sont créés et supprimés tous les jours. C'est le solde de créations d'emplois qui est compte.

Tout ce que j'écris là relève du B-A-BA économique.

Le problème n'est pas du tout que Thierry Breton ai supprimé des emplois dans France Télécom (par contre la façon de traiter les salariés qui ont été gardés pose sérieusement problème). Ces salariés devraient en principe pouvoir trouver du travail ailleurs. Le problème est que Thierry Breton semble avoir oublié tout ça, pour se convertir à des théories bien différentes de celles qu'il appliquait il y a quelques années.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: le 11 juillet 2012 à 07:47:44
Concernant FM, je pense que la seule question pertinente sur la légitimité de la concurrence qu'exerce FM est "est-ce que FM est a un comportement prédateur sur le marché du mobile?"

Un "comportement prédateur" est la pratique de prix extrêmement bas, pas par rapport aux concurrents mais par rapport aux ses propres couts. Vendre nettement moins cher que ses concurrents n'est PAS l'élèment caractérisant un comportement prédateur; déstabiliser le marché non plus. Le fait de pousser à la faillite un concurrent n'est en aucun cas la preuve d'un comportement prédateur.

L'élèment caractéristique du comportement prédateur est de ne pas être faisable dans la durée sans l'aide d'une rente dans un autre segment de marché. La rente est définie par le maintien de prix élevés dans un secteur ou la concurrence n'existe presque pas, et où de nouveaux concurrents auraient du mal à s'implanter, sinon d'autres arrivent pour profiter de cette rente.

Une boite peut faire n'importe quoi (casser les prix au point de ne vendre qu'à perte) sur une seule activité, ou faire n'importe quoi pendant une courte période (comme une certaine compagnie aérienne dirigée par un ancien pilote, qui a pratiqué un prix absurde avant de sombrer), mais elle ne peut pas faire ça tout le temps.

Il me semble que Free a été accusé de ce genre de comportements TOUT LE TEMPS.

Donc Free ne serait qu'un prédateur, partout et tout le temps.

Voilà, c'est la conclusion de la défense de Free : un prédateur tout le temps dans tous les domaines accumulerait des pertes, il n'existerait plus sans une rente sur un marché sans prédateur.

C'est comme d'accuser quelqu'un d'avoir commis tous les crimes dans un pays : il fallait qu'il soit hier soir à Paris, Lyon, Marseille, Lille? Mon client a donc un alibi pour toutes ces accusation : il ne pouvait être à Paris puisqu'il commettait un crime à Lille, il ne pouvait être à Lille puisqu'il commettait un crime à Marseille, etc.

Donc, il faut savoir ce qu'on veut démontrer. Free "détruit de la valeur", d'accord (qu'est-ce que ça peut vouloir dire en terme économique?). Free est un prédateur, par nature, impossible. Dans la jungle, les prédateurs ne peuvent survivre. Ce sont des animaux de compagnie nourris par leur propriétaire.

En revanche, on s'interrogera sur le fait que personne ne reproche à France Télécom son comportement prédateur, et son comportement de rentier.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: tom pouce le 11 juillet 2012 à 12:48:35
Donc, il faut savoir ce qu'on veut démontrer. Free "détruit de la valeur", d'accord (qu'est-ce que ça peut vouloir dire en terme économique?)
Que cet argent sera dépensé ailleurs. Sûr, il ne va pas dans les proches des actionnaires du coup.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: le 11 juillet 2012 à 13:08:35
Que cet argent sera dépensé ailleurs. Sûr, il ne va pas dans les proches des actionnaires du coup.
Exactement!

Ce qui ne va pas chez Orange (ou les autres copains) ne disparait pas de l'économie. Cet argent peut créer des emplois ailleurs.

Dans le système libéral dans lequel nous sommes (malgré le poids de l'Etat), les choses changent en permanence. C'est tout à fait normal.

Et cela n'est pas une excuse pour appliquer des méthodes de gestion du personnel sadiques et inhumaines.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: Optrolight le 11 juillet 2012 à 20:40:31
Je suis daccord avec ce que tu dis corrector notamment sur l'ajustement de la masse salariale, mais si celle-ci doit être dynamique, les dividendes doivent l'ètre encore plus. Si ne pas verser de dividende permet de prolonger le contrat de 5, 10, 100 personnes, je pense que cela devrait être la règle.
Sans oublier que ces personnes à qui ont donné du travail continue de produire pour l'entreprise et peut gagner de nouveaux marché d'une année à l'autre.

Martin Bouygue a remis le couvert avec une lettre aux députés aujourd'hui :

[Monsieur le Député],

Le  secteur  français  des  télécommunications  traverse  une  crise  importante.  Trois  ans  après l’attribution  d’une  quatrième  licence  de  téléphonie  mobile  et  six  mois  après  le  lancement commercial du quatrième opérateur mobile, le bilan est sans appel. Alors qu’il s’agissait d’un secteur en croissance très innovant et créateur d’emplois, alors que ce secteur étroitement régulé est pour une large part à l’abri de la concurrence internationale, il est pris dans une spirale autodestructrice. Ses entreprises sont profondèment déstabilisées et affaiblies, tant au niveau de leur rentabilité que de leur valeur. La participation de l’Etat dans France Telecom a ainsi perdu la moitié de sa valeur, 7 milliards d’euros étant partis en fumée.

Bouygues  Telecom  a,  pour  sa  part,  annoncé  le  3  juillet  dernier  qu’il  entamait  avec  ses  partenaires sociaux des discussions portant sur un projet de plan de départs volontaires concernant 556 postes. C’est la première fois qu’une disposition de cette nature et de cette ampleur est envisagée dans le groupe Bouygues, et ce n’est en aucune manière, comme je l’ai entendu prétendre de façon tout à fait scandaleuse, pour défendre je ne sais quelle « rente » ou encore des profits ou des marges qui seraient  indécents.  Vous  trouverez,  annexés  à  ce  courrier,  les  éléments  purement  factuels  qui permettent, je crois, de tordre le cou à ces contre‐vérités.

Si  je  me  permets  de  m’adresser  directement  à  vous  aujourd’hui,  c’est  pour  vous  transmettre  ma conviction qu’il est nécessaire et possible de refaire de ce secteur économique essentiel le modèle de croissance porteur d’emplois qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être.

Au  moment  où  des  révolutions  technologiques  majeures  comme  la  fibre  optique  ou  la  téléphonie mobile  de  quatrième  génération  (4G)  sont  en  cours,  la  France  a  besoin  d’entreprises  de télécommunications  puissantes  et  qui  investissent  réellement.  L’investissement  dans  les infrastructures  des  réseaux,  notamment  mobiles,  est  la  clé  de  la  croissance  en  valeur  de  cette activité  et  donc  le  meilleur  moyen  de  garantir  l’emploi  dans  ce  secteur,  des  emplois  qui  pour  une large part ne sont pas délocalisables car les deux tiers des sommes investies dans les infrastructures financent des travaux de génie civil.

Les  pouvoirs  publics  ont  les  moyens  de  créer  les  conditions  d’un  nouveau  cercle  vertueux  dans  la téléphonie mobile par quelques décisions simples et efficaces. Je n’en citerai que deux.

D’une part, la principale explication du déséquilibre actuel du marché mobile réside dans le fait que le  quatrième  entrant  est  le  premier  et  le  seul  opérateur  en  France  à  bénéficier,  grâce  au  contrat d’itinérance 3G qui le lie à Orange, de la possibilité de n’investir dans son réseau mobile que là où il est  sûr  que  c’est  rentable.  Il  peut  le  faire  soit  par  les  moyens  traditionnels  (installation  d’antennes relais), soit par des èmetteurs individuels (« Femtocells ») fournis aux clients et couvrant uniquement leur  domicile,  le  reste  de  ses  communications  transitant  alors  par  le  réseau  de  l’opérateur  qui l’héberge. 

Cet opérateur n’a donc pas les mêmes contraintes d’investissement que ses trois concurrents. Il a pu n’investir dans son réseau mobile que 142 millions d’euros en 2011 alors qu’il aurait du être en phase d’investissement  intense.  Pendant  cette  même  période  un  opérateur  comme  Bouygues  Telecom  a consacré près de 600 millions à son propre réseau pour simplement le compléter et le moderniser. Bénéficiant par ailleurs de la régulation asymétrique qui lui a été consentie lors de son arrivée sur le marché  (prix  de  licence  abaissé,  droit  d’itinérance  2G  pendant  six  ans,  droit  de  localiser  ses équipements sur les sites des autres opérateurs, droit de se voir attribuer des fréquences 900 MHz), le quatrième opérateur peut pratiquer des prix très agressifs sans affecter sa rentabilité. Exonéré de la  majeure  partie  des  coûts  fixes  du  déploiement  d’un  réseau,  il  peut  dégrader  rapidement  les équilibres  de  ses  concurrents  à  un  moment  où  ceux‐ci  sont  tenus  de  réaliser  des  investissements colossaux.  Le  groupe  Iliad  Free  bénéficie  ainsi  d’une  situation  sans  précèdent  qui  lui  permet d’engranger avec ses dirigeants d’impressionnantes plus values boursières.

À  mes  yeux,  il  est  tout  à  fait  essentiel  que  les  pouvoirs  publics  –  le  régulateur  comme  l’État actionnaire – expriment sans tarder, de la façon la plus claire et ferme, que cet accord d’itinérance n’a  pas  vocation  à  être  renouvelé  et  que  parvenu  à  son  terme,  il  ne  pourra  être  prorogé.  C’est  la seule façon d’inciter le quatrième opérateur à lancer réellement ses investissements dans son réseau mobile, investissements qui engendreront de l’emploi et qui rétabliront l’égalité concurrentielle.

D’autre part, il est absolument essentiel que le quatrième opérateur ne bénéficie pas d’un nouveau contrat  d’itinérance  portant  sur  la  technologie  4G,  en  dehors  du  moins  des  zones  où  la réglementation le permet. En effet, les autres opérateurs, dont Bouygues Telecom, ont déjà investi des  sommes  considérables  pour  pouvoir  utiliser  les  fréquences  4G  (1,1  milliard  d’euros  pour Bouygues Telecom). Ces mêmes opérateurs vont maintenant engager plusieurs centaines de millions d’euros  d’investissements  dans  le  déploiement  des  réseaux  4G.  Une  telle  itinérance  aurait  pour conséquence  de  distordre  encore  plus  la  concurrence  et  d’aggraver  très  fortement  le  déséquilibre actuel. Elle devrait alors, par souci de justice, comme dans le secteur du transport ferroviaire, aboutir rapidement  à  une  séparation  fonctionnelle  entre  Orange,  entité  commerciale,  et  France  Télécom, structure gérant des réseaux d’infrastructures disponibles pour tous les opérateurs.

Je  vous  sais  soucieux  de  la  nécessité  d’assurer  dans  les  meilleurs  délais  et  dans  les  meilleures conditions possibles la diffusion des technologies de l’information sur l’ensemble du territoire, qu’il s’agisse  du  très  haut  débit  fixe  ou  du  très  haut  débit  mobile.  Je  puis  vous  assurer  que  le  groupe Bouygues, au travers de Bouygues Telecom, partage pleinement ces objectifs. Nous sommes prêts à poursuivre  l’effort  d’investissement  au  bénéfice  de  l’activité  et  de  l’emploi  sur  l’ensemble  des territoires. Mais nous avons pour cela besoin d’un environnement plus juste.

Je  vous  prie  de  croire,  [Monsieur  le  Député],  à  l’expression  de  ma  parfaite  et  respectueuse considération.
 
Martin Bouygues
Président‐directeur général

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Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: tom pouce le 11 juillet 2012 à 22:31:03
Il oublie avec toujours autant de mauvaise foi que Free dispose et investit depuis presque 15 ans dans un backbone, des DSLAMs, des switches,..  qui alimentent ses antennes... et donc que ses investissements pour le mobile n'ont rien de comparable à ceux de Free Mobile...
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: le 12 juillet 2012 à 13:24:58
Ce matin, au micro de RTL, Stéphane Richard, patron d’Orange, à répondu à Martin Bouygues, et semble comprendre ses demandes :

Je comprends tout à fait le raisonnement de Martin Bouygues sur la limite temporelle de l’itinérance. C’est vrai que l’itinérance, c’est un dispositif qui est nécessaire pour le début. Tant que le quatrième opérateur n’a pas déployé tout son réseau, il faut bien que quelqu’un assure l’itinérance. Aujourd’hui, c’est nous. Mais ça n’a pas vocation à rester éternel.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: corrector le 12 juillet 2012 à 16:46:55
Martin Bouygue a remis le couvert avec une lettre aux députés aujourd'hui :

[Monsieur le Député],

Le  secteur  français  des  télécommunications  traverse  une  crise  importante.  Trois  ans  après l’attribution  d’une  quatrième  licence  de  téléphonie  mobile  et  six  mois  après  le  lancement commercial du quatrième opérateur mobile, le bilan est sans appel. Alors qu’il s’agissait d’un secteur en croissance très innovant et créateur d’emplois, alors que ce secteur étroitement régulé est pour une large part à l’abri de la concurrence internationale, il est pris dans une spirale autodestructrice.
En lisant ça je bondis!

Ce qu'il dit là est extrêmement choquant.

Il avoue donc qu'à partir du bastion bien gardé du marché français, ces opérateurs pouvaient partir à l'assaut d'autres marchés. Ils pouvaient donc pratiquer des prix agressifs ailleurs parce que les cochons de payants français n'avaient pas le choix, faute de concurrence réelle.

Et il balance ça, comme ça, parce qu'il croit que ça ne va pas être utilisé contre les 3 larrons?

Ah oui, en France on n'aime pas le libéralisme - surtout quand on est un gros capitaliste.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: le 13 juillet 2012 à 21:44:03
Ce matin, au micro de RTL, Stéphane Richard, patron d’Orange, à répondu à Martin Bouygues, et semble comprendre ses demandes :

Je comprends tout à fait le raisonnement de Martin Bouygues sur la limite temporelle de l’itinérance. C’est vrai que l’itinérance, c’est un dispositif qui est nécessaire pour le début. Tant que le quatrième opérateur n’a pas déployé tout son réseau, il faut bien que quelqu’un assure l’itinérance. Aujourd’hui, c’est nous. Mais ça n’a pas vocation à rester éternel.

Si FM a une licence de radiodiffusion, c'est bien pour installer des antennes.

Mais pour les zones non couvertes l'itinérance me parait un bonne solution.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: Nico le 13 juillet 2012 à 21:49:09
Si je ne dis pas de bêtise, le dernier "jalon" de l'ARCEP doit être à 80% de couverture. Donc ça te semblerait normal que Free puisse s'arrêter là et faire les 20% restants (18 et des poussières plutôt) via une itinérance ? Sachant que les autres opérateurs n'ont pas couvert toutes ces zones pas vraiment denses par pure philanthrope à l'époque.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: corrector le 13 juillet 2012 à 22:35:26
Je dois habiter au fond de la cambrousse, mais sur mon tél je lis :
Free
Orange F
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: Optrolight le 13 juillet 2012 à 22:44:31
Si je ne dis pas de bêtise, le dernier "jalon" de l'ARCEP doit être à 80% de couverture. Donc ça te semblerait normal que Free puisse s'arrêter là et faire les 20% restants (18 et des poussières plutôt) via une itinérance ? Sachant que les autres opérateurs n'ont pas couvert toutes ces zones pas vraiment denses par pure philanthrope à l'époque.

En faite pour free le taux demandé de couverture est de 90% en 2018.


Le problème avec les critiques des trois opérateurs initiaux sur la couverture réseau de free mobile, c'est que par la passé l'arcep les à tous mis en demeure pour non respect de ce taux de couverture pour leur licence 3G. Orange et SFR avait 2 ans de retard et Bouygues 3ans.

Bref ils veulent faire appliquer à la lettre ce qu'eux non pas fait !! Problème de crédibilité ....

Après je pense que free mobile respectera voir même sera en avance sur son taux de couverture car son itinérance lui coûte très cher surtout si le nombre d'abonné augmente rapidement !! Si retard il y a je pense qu'une bonne parti sera de l'ordre des recours des mairies et riverains contre l'installation d'antenne FM !!

Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: le 13 juillet 2012 à 23:01:58
En faite pour free le taux demandé de couverture est de 90% en 2018.


Le problème avec les critiques des trois opérateurs initiaux sur la couverture réseau de free mobile, c'est que par la passé l'arcep les à tous mis en demeure pour non respect de ce taux de couverture pour leur licence 3G. Orange et SFR avait 2 ans de retard et Bouygues 3ans.

Bref ils veulent faire appliquer à la lettre ce qu'eux non pas fait !! Problème de crédibilité ....
En effet.

Après je pense que free mobile respectera voir même sera en avance sur son taux de couverture car son itinérance lui coûte très cher surtout si le nombre d'abonné augmente rapidement !!
Est-ce que la couverture est toujours en taches de léopards?

Par quel réseau passez-vous vos appels?

Question bonus : pourquoi a t-on parfois après un faux numéro une voix d'Orange qui nous annonce que le numéro n'existe pas?

Si retard il y a je pense qu'une bonne parti sera de l'ordre des recours des mairies et riverains contre l'installation d'antenne FM !!
C'était prévisible!

Je pense que d'autres ont eu la trouille de cette galère face à des ahuris types Robins et autres politicards qui relaient leurs messages phobiques.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: Nico le 13 juillet 2012 à 23:12:31
En fait ma question n'était pas spécialement axée sur la temporalité de tout ça. Que Free soit en retard, comme l'ont été par avant les autres opérateurs, pourquoi pas.

Mais une fois arrivés à 90% (merci pour la précision) est-ce que ce serait normal que Free s'arrête là (en s'appuyant éventuellement sur une itinérance) alors que les 3 autres ont été fortement incités à couvrir maintenant >98% de la population (tout du moins pour SFR et Orange) ?

Personnellement je n'ai pas d'avis tranché sur la question : d'un côté c'est un peu désavantageux pour les opérateurs en place (et à la place de ByTel j'arrêterai d'ouvrir des sites et solliciterai Orange ou SFR pour compléter ma couverture), d'un autre côté est-ce vraiment nécessaire de dépenser tant d'argent, et d'implanter tant de sites, pour quelques % de couverture qui peuvent être récupérés sans aucun impact pour le consommateur final par une itinérance.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: le 13 juillet 2012 à 23:20:02
Si c'est pour des zones vraiment peu denses, pourquoi multiplier les "antennes" (les radio en fait)?

Pourquoi pas généraliser l'itinérance?

Concernant les anti-antennes, il aurait fallu que la droite remette de l'ordre dans ce boxon et arrête ce délire précautionniste.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: Boris de Bouygues Telecom le 14 juillet 2012 à 07:59:29
alors que les 3 autres ont été fortement incités à couvrir maintenant >98% de la population (tout du moins pour SFR et Orange) ?
Le réseau Bouygues Telecom :
- 99% de la population couverte, pour téléphoner partout en France
- 94% de la population couverte en 3G+ (à fin 2011) jusqu'à 3,6Mbits/s, pour surfer sur Internet en mobilité

=> http://www.reseau.bouyguestelecom.fr/un_reseau_toujours_plus_performant_et_innovant (http://www.reseau.bouyguestelecom.fr/un_reseau_toujours_plus_performant_et_innovant)
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: Nico le 14 juillet 2012 à 08:08:21
Pardon, comme nous parlions de Free, je parlais bien sur de 3G.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: menet le 14 juillet 2012 à 10:19:26
Le réseau Bouygues Telecom :
- 99% de la population couverte, pour téléphoner partout en France
Le pourcentage que je perçois est nettement moindre car lorsque je ne suis pas sur Paris, je vais dans 2 villages que ne couvre pas Bouygues à moins de 100km de Paris en Ile de France (77 Coutançon) et à 200km (89 Lézinnes). :-\

C'est ma raison d'avoir 1 seul mobille chez Bouygues et cela risque de baisser à cause de cette mauvaise couverture...  8)

Pour Free, peut-être...
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: Nico le 14 juillet 2012 à 10:42:07
Attention, les chiffres communiqués par tous les opérateurs concernent la couverture de la population, et à priori outdoor. Il est donc logique que notre perception soit moindre.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: menet le 14 juillet 2012 à 10:53:21
Dans les 2 cas, c'est bien outdoor et c'est confirmé avec la carte de couverture Bouygues qui est bien blanche sur la majeure partie de ces 2 villages. ::)

A+  ;)
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: Nico le 14 juillet 2012 à 10:58:04
You are the 1% :)
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: olive91 le 14 juillet 2012 à 11:06:37
Bonjour

Je ne comprends toujours pas ou est l'économie dans la téléphonie mobile pour les usagés depuis l'arrivée de Free ?

Free = pas de subvention pour un téléphone = achat cash ou crédit (via les magasins ou organismes de crédit très chers comme cetelem et compagnie)  !!!!

Peut on vraiment parler de baisse de prix ou tout simplement d'une amélioration dans le système des Tarifs ????

C'est étonnant pour Free d'avoir une grande gueule sans avoir ou pratiquement pas d’infrastructure !!!!!
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: miky01 le 14 juillet 2012 à 11:54:52
Peut on vraiment parler de baisse de prix ou tout simplement d'une amélioration dans le système des Tarifs ????

C'est étonnant pour Free d'avoir une grande gueule sans avoir ou pratiquement pas d’infrastructure !!!!!

C'est juste une stratégie de marketing "réolutionaire" comme le disait si bien Steve Jobs  :)
Le gagnant c'est pas le client mais Xavier. Pour l'infrastructure ca coute 10x moins cher d'utiliser celle des autres que de créer la sienne a un prix exorbitant et prend une 10ene d'année pour avoir une couverture digne de ce nom...
Je reste persuadé que Free n'a jamais eu l'intention de créer une infrastructure équivalente a celle d'Orange, ils vont juste payer les amandes pour pas avoir respecté leurs engagements, et meme la ils seront encore gagnant sur toute la ligne....

Pour ceux qui l'ont pas vue, a regarder, c'est telllment cruel de vérité.
Xavier Niel » il a Free – il a pas fait pipi ! » (https://www.dailymotion.com/video/xqjpzz)
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: olive91 le 14 juillet 2012 à 13:19:42
Merci Miky01

@

Donc en résumé il n'y a rien de révolutionnaire chez Free !!!!

Free reste donc une proie pour les grands groupes !!!! en cas de dérapage financier ils seront à terme purement aspiré par une grosse holding !!!!

Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: seb le 14 juillet 2012 à 14:07:03
Je ne comprends toujours pas ou est l'économie dans la téléphonie mobile pour les usagés depuis l'arrivée de Free ?
Superbe lapsus orthographique.  ;D

Si tu ne comprends pas, ne change rien.
D'autres, en particulier ceux qui ne voient pas l'intérêt de changer de mobile tous les ans pour le modèle dernier cri hors de prix, y trouvent leur compte, et n'ont d'ailleurs pas attendu l'arrivée de Free Mobile pour basculer chez un MVNO sans engagement.
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: tom pouce le 14 juillet 2012 à 17:05:56
C'est juste une stratégie de marketing "réolutionaire" comme le disait si bien Steve Jobs  :)
Le gagnant c'est pas le client mais Xavier. Pour l'infrastructure ca coute 10x moins cher d'utiliser celle des autres que de créer la sienne a un prix exorbitant et prend une 10ene d'année pour avoir une couverture digne de ce nom...

Sauf que pour l'instant, ce n'est absolument pas avéré, et non, ça ne coûte pas 10 fois moins cher vu la facture que Free paie (500M€ à Orange cette année d'après M. Richard).
Les investissements de Free pour raccorder une antenne à un réseau fixe existant (tirer des lignes jusqu'à un DSLAM ou un switch fibre déjà posé) sont négligeables face à ceux d'un Bouygues qui a du/doit encore poser ce réseau fixe ;)

Enfin, par infrastructure propre, il faudrait rappeler que leur backbone fibre est en très grande partie propriété de SFR, FT et autres collectivités locales (ils ont des IRUs dessus).

Par contre, cette stratégie, c'est précisèment celle de... Bouygues Télécom dans le fixe, qui n'a qu'un seul réseau, le réseau Dolmen, racheté à CI, dont la couverture n'a pas évolué depuis 2008. Tout le reste, à part les rares clients FTTH, c'est SFR, c'est Numéricable et c'est du réseau régional (largement utilisé par SFR également).
Titre: Free menace l'innovation dans les télécoms
Posté par: Optrolight le 14 juillet 2012 à 21:34:24
Heu pardon pardon, mais j'aime bien être juste sur les choses. Depuis l'arrivée de free le tarif de l’illimité et du hors forfaits a énormèment baissé.

hors forfait sms chez les autres opérateur avant free= 0,10€
Depuis free= 0,01€

Minute de communication hors forfait= 0,37€ (a vérifier)
depuis free = 0,05€


Sinon combien coûtait l'illimité avant free? 50€, 60€ 80€ minimum!!

Aujourd'hui pour mon beau frère j'ai regardé la différence entre sfr et free mobile:

SFR carré connecte: équivalent de l’illimité free (faire use de 1Go seulement) + samsung galaxy S3=> 170 (payement mobile) + 59€ x 12 (engagement 12 mois)= 878€
Forfait free (faire use de 3Go) + samsung galaxy s3=> 595 + 19,99 x 12=834,88€

la grosse différence est qu'au bout de 12 mois qui va changer de téléphone? personne et donc le prix de 59€ va continué à être payé !!!
Et la différence est là.
 

Alors oui free à fait baissé les tarifs (rien de faramineux) mais surtout on sait enfin combien coûte un portable !!!