La Fibre
Fournisseurs d'accès à Internet fixe en France métropolitaine => Free =>
Actus Free => Discussion démarrée par: vivien le 15 mars 2014 à 12:05:13
-
Quid des relations des deux ennemis Bouygues et Free, suite au rachat de SFR par Numericable ?
Rachat de Bouygues Telecom par Free :
Si les résultats de Bouygues Telecom en 2014 et 2015 sont décevants et que Free continue sa croissance, un rachat de Bouygues Telecom par Free, peu endetté est probable.
Une telle acquisition est toutefois bien peu réaliste en 2014 et 2015, car :
- Free attend que Bouygues Telecom perde encore de la valeur et que Free gagne en poids
- Martin Bouygues ne devrait pas vendre avant même de savoir si le plan d'attaque fonctionne (La première bataille porte sur le prix de l'offre ADSL, avec la baisse à 19,99€/mois de l'offre ADSL triple play (https://lafibre.info/bbox-les-news/offre-bbox-a-19eur/), la seconde sera dévoilé cet été, selon Martin Bouygues)
Rachat de Free par Bouygues Telecom :
Inversement si Free s'écroule, par exemple suite à l'impossibilité d'avoir une bonne couverture mobile faute d’itinérance et de fréquences "en or", et si l'offre à 19,99€/mois de Bouygues Telecom se vend à des millions d'exemplaires, Bouygues Telecom pourrait être tenté de racheter Free.
Les risques sur l'itinérance Free Mobile sont doubles :
- Interdiction légale (le 4ieme entrant bénéficie d'une itinérance nationale 2G temporaire pour une durée maximum de 6 ans)
- Prix trop important, si l’itinérance est possible, Orange devrait en profite pour augmenter fortement les tarifs. La première itinérance avait été contraints par le gouvernement en échange d'un fusion sa base fixe (ex-Wanadoo) et mobile.
Pour son réseau en propre, Free dispose de peu de fréquences 3G et pas de fréquence 4G permettant une grande portée (fréquences 800 Mhz). Le réseau Free Mobile, même avec plus d'antenne que tous ses concurrents aura donc une couverture limitée en 4G, avec des trous de couverture en bordure de cellule.
En cas de rachat Free => Bouygues Telecom ou Bouygues Telecom => Free, l'autorité de la concurrence regardera attentivement un tel rachat entre le 3ème et le 4ème opérateur Français. Rendez-vous dans deux ou trois ans certainement, selon les réactions des clients à la guerre que se livrent Free et Bouygues.
-
La question à 1000€ ;)
Ce qui était bon pour faire la peau à Numericable va-t-il se poursuivre ? Qui va arriver assez fort pour imposer sa volonté à l'autre ? Sur la dynamique actuelle, c'est Free qui semble en meilleure forme. C'est juste une question de temps, mais Free devrait passer devant Bouygues durant l'année 2014.
Si Bouygues vend, il y a Free, le nouvel SFR et pourquoi pas un opérateur étranger. Mais un accord donnant-donnant entre le "nouveau" riche et "l'ancien" semble un peu trop compliqué à ce jour.
-
Et moi je n'écarte pas le scénario que Bouygues et Free remettent le couvert sur SFR d'ici 2 ans : je ne vois toujours comment NC va etre capable de redresser la situation d'un groupe que je juge dépassé et obsolète aujourd'hui.
Le management de Bouygues me semble bien plus intelligent dans sa stratégie. La guerre affichée entre Martin et Xavier est toujours à mon sens une attaque indirecte contre SFR. Les deux vont grossir en s'attaquant là où il va y avoir des clients à récupérer : SFR.
-
Sacrée question de prospective... surtout que la fusion SFR/Numericable n'est pas encore totalement actée.
Dans l'immédiat ni BT, ni Iliad ne sont réellement en difficulté.
L'état des lieux des 2 protagonistes est :
Pour BT
- une activité restructurée qui est redevenue bénéficiaire tout en faisant d'énormes investissements en 4G
- un réseau mobile en constante amélioration avec la meilleure couverture 4G de France.
- des offres 3G/4G qui se permettent de ne plus suivre la dernière proposition d'Iliad avec une tentative de monétiser le volume de FU (les 2 autres opérateurs historiques font de même)
- un CA essentiellement fait dans le mobile
- une guerre tarifaire dans le fixe
- un bon 4ieme trimestre dans le fixe et dans le mobile.
- un accord de mutualisation avec SFR source de fortes économies à venir
- une activité adossée à un énorme groupe générant plus de 30 milliards d'euro de CA.
Pour FM
- un recrutement client toujours au beau fixe dans le mobile, mais... qui rapporte de moins en moins de CA.
- un recrutement client dans le fixe qui ralentit, avec un arpu élevé et une marge opérationnelle toujours élevée.
- un recrutement dans la fibre à l'arrêt
- un CA essentiellement fait dans le fixe
- un CA dans le mobile qui est mangé au 2/3 par le coût de l'itinérance Orange
- un réseau mobile qui reste à construire (construit environ au quart)
- une itinérance 2G qui s'éteint en Janvier 2016
- une itinérance 3G qui s'éteint en Janvier 2018
- aucun accord de mutualisation en vue pour l'instant
Mon impression est que BT a plutôt mangé son pain noir ses 2 dernières années. Il va falloir attendre au moins cette année 2014 pour voir si la guerre tarifaire déclenchée par BT dans le fixe aura des effets importants ou pas sur le marché.
ps : il me semble avoir lu que sur tous les marchés où un 4ieme entrant à été introduit dans le but d'aiguillonner la concurrence et sur lequel une concentration a eu lieu, il a fallu attendre au moins 6 ans. Je crois que ce sujet và avoir une durée de vie, longue... très très longue. :)
-
en 2014 et 1015
1015 ? Ils avaient la 4G au Moyen-Âge ? ;)
-
1015 ? Ils avaient la 4G au Moyen-Âge ? ;)
H.S ON
Ben, tu n'as jamais vu Thierry la Fronde ? :D
H.S OFF (avant de me faire catapulter) :P
-
Mon impression est que BT a plutôt mangé son pain noir ses 2 dernières années. Il va falloir attendre au moins cette année 2014 pour voir si la guerre tarifaire déclenchée par BT dans le fixe aura des effets importants ou pas sur le marché.
La première conséquence pour Bouygues va être de brûler du cash, et de manger ses marges ainsi que son CA. Il lui faudra compenser très vite pas un gros recrutement la baisse de ses tarifs. Pourquoi pas, mais dans un premier temps, c'est surtout les clients actuels qui vont en profiter.
Ce qui laisse interrogatif, c'est que le lancement de la 4G devait déjà relancer Bouygues et à ce jour les résultats sont honorables, mais pas exceptionnels.
-
Et moi je n'écarte pas le scénario que Bouygues et Free remettent le couvert sur SFR d'ici 2 ans : je ne vois toujours comment NC va etre capable de redresser la situation d'un groupe que je juge dépassé et obsolète aujourd'hui.
Le management de Bouygues me semble bien plus intelligent dans sa stratégie. La guerre affichée entre Martin et Xavier est toujours à mon sens une attaque indirecte contre SFR. Les deux vont grossir en s'attaquant là où il va y avoir des clients à récupérer : SFR.
Pour moi au contraire Numericable est en meilleure position. Oublions Numericable lui même ou Completel, derrière ce sont des gros groupes et fonds d'investissements qui alimentent la machine et ces gens vont surement faire appel à des gens extérieurs spécialisés pour restructurer SFR.
Au contraire je ne vois pas aussi bien Bouygues Telecom s'en sortir, je ne leur vois pas les reins et l'expérience pour digérer un groupe de la taille et de la complexité de SFR. Les rachats Telecom c'est pas trop leur truc et LDCOM/N9ef/Cegetel/SFR c'est un sacré "merdier" à avaler :/
Je pense qu'au delà de la compétence présente, il faut carrèment remettre encore du budget derrière pour monter une très bonne équipe de restructuration et de fusion, et pourquoi en profiter pour remettre aussi un peu d'ordre dans la maison actuelle.
Et je pense que ce sont les arguments qui font qu'aujourd'hui NC est en négo exclusives avec SFR pour le rachat, Vivendi gardant des parts doit probablement avoir de meilleures garanties de la part des investisseurs derrière NC pour redresser le bébé.
-
Sauf que Vivendi veut du cache et quitter les télécoms. Si Numéricable ou Bouygues pouvait mettre 17M€ sur la table en cache, Vivendi ne réfléchirai pas longtemps !!!
D'ailleur on le voit BT essait de mettre le plus de cache possible !!
-
Bjr
Peut être les Qatar vont mettre la main sur Bt ? ou sur un autre? Ils sont déjà partout...
Ou peut être les chinois ?
-
Il y a aussi des opérateurs européens qui ont suffisamment de cache pour racheter d'un coup Orange et Deutsche Telecom.
Une autre hypothèse serais l’arrivée de Google qui rachèterait un opérateur avec un réseau FTTH.
-
Il y a aussi des opérateurs européens qui ont suffisamment de cache pour racheter d'un coup Orange et Deutsche Telecom.
lesquels? virgin?
Une autre hypothèse serais l’arrivée de Google qui rachèterait un opérateur avec un réseau FTTH.
ils sont à peine en train de monter en puissance aux US, je pense qu'il faudra encore pas mal de temps avant de les voir arriver en europe, et probablement qu'ils ne commenceront pas par la france
-
Vodaphone :)
Ils doivent avoir pas loin de 100 milliards d'euro de cash pour faire leurs emplettes. Pour l'instant, cette société se contente d'acheter des cablo opérateurs européens afin de se transformer en opérateur mobile+fixe.
Dernier achat Ono pour 7 milliards d'euro en Espagne.
-
Bouygues pourrait songer à vendre sa filiale mobile à Free et serait déjà rentré en négociation avancée avec lui depuis quelques jours
Source : http://www.freenews.fr/spip.php?article14611 (http://www.freenews.fr/spip.php?article14611)
(https://lafibre.info/images/free/201404_free_achete_bouygues_telecom.png)
-
C'est surement la meilleure chose qu'il puisse faire. Maintenant le père Niel n'a pas l'habitude de payer au prix du marché, surtout en cache. Bouygues paye son manque d'investissement dans le fixe durant toutes ces dernières années. Il n'a plus l'argent pour rattraper ce retard, le marché du mobile étant devenu trop concurrentiel et sa structure de coût ne lui permettra pas des économies.
D'un autre coté, difficile de croire qu'il cède son opérateur à Niel, c'est une défaite cinglante en rase campagne.
-
Avant d'asséner un tel verdict, tu as lu la news ?
Comment peut on dire qu'ils sont proches d'un accord alors que l'acheteur propose 40% de moins que ce qu'attend le vendeur ?
Cela mériterait quelques recoupements avant de prendre cette news pour argent comptant, non ?
-
Je lance un article juste je dis tout au conditionnel ^^ Y a un article sur leparisien mais il faut payer c'est pour ca que je ne peux pas le mettre la
-
Cela me semble un peu tôt, quelques heures après la décision de Vivendi, pour parler d'une vente à Free.
Mais la logique industrielle voudrait effectivement un rapprochement entre ces deux opérateurs, vu que les activités sont complèmentaires : Fixe principalement pour Free et Mobile principalement pour Bouygues.
L'article en question du parisien semble gratuit :
Sans SFR, Bouygues doit revoir sa stratégie pour sa filiale télécom
Bouygues, qui espérait marier sa filiale télécoms avec SFR pour créer un géant du secteur, va devoir revoir sa stratégie sur un marché ultra concurrentiel qui conserve ses quatre acteurs mobiles, après le choix de Vivendi de vendre à Altice/Numericable.
Le conseil de surveillance de Vivendi a en effet décidé samedi "à l'unanimité" de vendre SFR à Numericable et sa maison-mère Altice, écartant une deuxième fois l'offre concurrente de Bouygues après plusieurs semaines de suspense.
Le marché de la téléphonie mobile conserve donc ses 4 piliers. Pourtant, le gouvernement, par la voix d'Arnaud Montebourg, ainsi que le patron de Force ouvrière Jean-Claude Mailly, appelaient de leurs voeux un retour à trois opérateurs mobiles pour préserver l'emploi et faire cesser la guerre des prix initiée par Free depuis deux ans.
Mais, avec le scénario SFR-Numericable, cette guerre des prix n'a pas de raison de s'arrêter et les investissements sont trop importants par rapport aux revenus générés, selon les analystes.
En effet, "la concurrence joue moins s'il n'y a que trois acteurs", explique Mathieu Drida, PDG du site comparatif Meilleurmobile.com. "Plus il y a de concurrents et plus les prix sont bas", alors qu'avec trois opérateurs, les prix auraient connu une augmentation "pas tant sur les forfaits actuels que sur les nouveaux forfaits, ou les nouvelles offres, par exemple la 5G".
C'est donc une bonne nouvelle pour les consommateurs, mais pas forcèment pour l?écosystème. La fusion entre SFR et Numericable "constituerait un risque pour Bouygues compte tenu de sa faible présence dans le fixe", indiquaient déjà les analystes de Natixis fin mars.
"S&P a d'ailleurs mis sa notation BBB+ sous surveillance négative compte tenu de l'érosion du cash-flow de Bouygues Telecom mais aussi du risque d'affaiblissement durable de son positionnement concurrentiel en cas de rapprochement entre SFR et Numericable", ajoutaient-ils.
- Vers une alliance Iliad/Bouygues Telecom ? -
De plus, selon Natixis, "un tel scénario pourrait inciter Bouygues à vendre, à terme, son activité télécoms à Iliad/Free".
Dans son offensive pour remporter SFR, Bouygues s'est en effet tourné vers Iliad, en lui proposant de racheter ses fréquences et son réseau mobile pour éviter des problèmes avec l'autorité de la concurrence.
La question se pose désormais de savoir si cette alliance inédite entre les deux capitaines d'industrie, Xavier Niel et Martin Bouygues, jusqu'ici à couteaux tirés peut se prolonger, malgré l'échec du rachat de SFR.
Mais avant tout projet de cession, Bouygues doit faire face et assurer sa position.
"Bouygues continuera à animer le marché plus que jamais à la fois dans la 4G et dans l'internet fixe, avec des offres agressives sur la box, en profitant d'un concurrent qui sera fragilisé par sa fusion", assurait il y a quelques jours une source proche du dossier.
L'enjeu pour l'opérateur est aujourd'hui "de continuer les efforts commerciaux qu'il a réalisés très récemment, comme sur la 4G, qui lui a permis de gagner en légitimité sur sa capacité à déployer un réseau de qualité, et de montrer une volonté d'accélérer ses déploiements sur l'internet fixe, pour sécuriser ces deux univers", soulignait avant le verdict Adrien Bourreau, expert dans le secteur télécoms au cabinet Kurt Salmon.
Le nouvel ensemble SFR-Numericable sera en effet très endetté et Bouygues pourra en profiter pour lancer une contre-offensive sur les tarifs pour gagner des parts de marchés durant tout le temps que durera la fusion de ses deux concurrents.
Mais il aura tout de même fort à faire car sur le marché français "va voir s'affronter trois gros opérateurs parfaitement intégrés", bien présents à la fois sur le mobile et l'internet fixe: Orange, SFR-Numericable et Free. "Bouygues Telecom est bien présent sur l'univers du mobile, mais a une base internet fixe très faible", selon M. Bourreau.
Source : Le Parisien (http://www.leparisien.fr/high-tech/sans-sfr-bouygues-doit-revoir-sa-strategie-pour-sa-filiale-telecom-06-04-2014-3745271.php), le 6 avril 2014
-
Je lance un article juste je dis tout au conditionnel ^^ Y a un article sur leparisien mais il faut payer c'est pour ca que je ne peux pas le mettre la
Je crois qu'il parlait de ce que disait Philoutix.
@Viven: l'article est moins précis que l'autre à ce sujet en tout cas.
-
En tout cas rien n'est figé et l'année 2014 risque d'être bien croustillante !
-
Avant d'asséner un tel verdict, tu as lu la news ?
Comment peut on dire qu'ils sont proches d'un accord alors que l'acheteur propose 40% de moins que ce qu'attend le vendeur ?
Cela mériterait quelques recoupements avant de prendre cette news pour argent comptant, non ?
Oui, je l'ai lu. Je ne dis pas qu'ils sont proche d'un accord, ou ai-je écrit cela ? Je dis simplement que c'est le scénario de loin le plus probable. Et pour compléter, Bouygues brule ses dernière cartouches avec son offre triplay à 19,90€. Il brule ses dernières ressources caches, il est aux abois et ce n'est pas moi qui le dit mais tous les observateurs assidus du marché. Quant à Niel, comme pour Orange Suisse il fait une offre ridicule, il est habitué de l'exercice sauf que dans ce cas il n'est pas tant que cela en position de force, son itinérance 3G risque bien de s'arrêter en 2016 et ce n'est pas avec son réseau "léopard" qu'il pourra se targuer d'une bonne qualité de service. De plus, l'ARCEP lui colle au train pour s'assurer qu'il investit bien maintenant dans son réseau mobile, prendre les gens pour des cons ne dure qu'un temps, il va falloir qu'il passe la surmultipliée. Bouygues est le pignon lui manquant mais il a surement son prix.
Concernant Bouygues, depuis des années faire le coucou sur le réseau ADSL de SFR et celui câble de Numéricable ne lui aura pas porté chance.
-
Concernant Bouygues, depuis des années faire le coucou sur le réseau ADSL de SFR
Il n'a pas eu trop le choix pour celui-là.
-
Si Free rachète Bouygues, on peut supposer que les abonnés ADSL viendront sur le réseau de Free.
Mais que deviendront les abonnés Bbox câble ? Ils seront migrés sur une autre techno, ou bien Free se mettra à faire de la collecte sur le réseau Numericable ? Ce serait un peu marrant que Niel se mette à vendre de la « fibre Canada Dry », et ça créerait un certain bazar au niveau des offres. Mais dans le cas contraire, ça créerait aussi un certain bazar avec les abonnés Bbox câble existants...
-
Des abonnés "fibre" qui migrent en ADSL cela s'est déjà vu.
Migration est peut-être un grand mot puisque la portabilité du numéro de téléphone n'était pas possible.
(https://lafibre.info/images/altice/201102_SFR_Erenis_Lettre_de_coupure_definitive_3_fev_2011.jpg)
=> Coupure pour les abonnés SFR ex-Erenis en VDSL2 ? (https://lafibre.info/erenis/coupure-pour-les-abonnes-sfr-ex-erenis-en-vdsl2/)
La différence c'est que là tout est plus grand. On parle de 400 000 clients (cf résultats de Numericable (https://lafibre.info/numericable-news/numericable-1-millions-de-clients/))
Bon pour le rachat de Bouygues Telecom par Free, cela me semble trop tôt. J'imagine donc plutôt un accord qu'un rachat.
-
Et si Bouygues devenait un opérateur totalement virtuel ?
Il vendrait son infra de collecte (DSL et mobile) mais conserverait ses coeurs de réseau.
Par contre les clients ne seraient pas vendus.
-
Vendre un réseau complet (avec les fréquences) 3 milliards pour ensuite le louer 1,7 millions d'euros par jour ? (prix payé aujourd'hui par Iliad à Orange)
C'est pas très rentable pour Bouygues Telecom.
-
Hors de question de passer à l'ADSL pour moi, débits divisés par 20... non merci ;)
Après cette grande étape, nul doute qu'encore beaucoup de tractations se font dans l'ombre.
Attendons déjà de voir si quelques procès ne vont pas fleurir par exemple.
-
Le problème c'est que dans la situation actuelle, la rentabilité va etre difficile à tenir...
La négotiation devrait permettre de fixer la location à un cout inférieur à ce que paye Free à Orange. Mais Bouygues n'est pas en situation de force.
Dans tous les scénarios, Martin y laisse des plumes.
-
ça ne m'étonne pas du tout que Bouygues ait prévu un plan B qui est ici la vente de BT a Free, il n'a plus vraiment le choix d'autant plus que les contrats avec SFR-Numéricable pour le fixe seront surement rompus donc avec seulement 650 NRA dégroupés en propre c'est la faillite assurée. D'où ces négociations pour vendre au plus vite car il faut tout de même rappeler que Bouygues dépend majoritairement de son activité dans le BTP et va devoir construire le plus long tunnel du monde a Sidney en Australie et donc vu l'énorme chantier que c'est ils ne peuvent pas se permettre que ce soit la crise dans une autre filière. Bouygues devrait donc vendre BT à Free à court terme.
-
Non, les contrats continuent même avec un changement de propriétaire.
Les contrats ont déjà survécut au rachat de Neuf Cegetel par SFR.
Neuf Cegetel ne faisais pas beaucoup de mobile et n'étais donc pas un concurrent direct de Bouygues Telecom.
Pourtant les contrat sont restés lors du rachat de Neuf avec SFR et il y en a eu de nouveaux...
Par contre pour avoir de nouvelles choses cela va se compliquer. Je pense au doublement de l'Upload que Numeircable propose à ses abonnés "La Box" par exemple.
-
Oui sauf que là on ne parle pas de Neuf Cegetel mais bien de Bouygues, un grand opérateur de téléphonie mobile, un adversaire qui n'a pas cessé de vouloir racheter SFR sous le nez de Numéricable. Tu crois vraiment que Patrick Drahi va faire un cadeau à Bouygues en lui laissant son tout nouveau réseau fixe et sont vieux réseau câblé pour pouvoir le concurrencer ? Il en est de même pour la mutualisation de leurs réseaux mobiles qui était prévu. Numéricable a tout intérêt a rompre tous ces contrats et ainsi contribuer à lui couper les vivres. Dallas, le monde télécoms, ton univers impitoyable... ;D
-
Pas sûr... Le contexte qui a poussé SFR et By à s'allier sur le mobile cet été n'a pas vraiment changé, ils ont toujours intérêt à faire des économies, et Drahi plus encore parce que ce qu'il a investi là n'est qu'un début : pour migrer SFR, il va falloir un bon débit de cash ;)
Autant Bouygues a intérêt à asphyxier le nouveau complexe qui se retrouvera temporairement dans une situation délicate (migration réseau/clients => grosses dépenses et pertes d'abonnés), autant je ne suis pas sûr que SFR y ait intérêt, d'autant plus que Bouygues est certes plus petit mais commercialement relativement dynamique (j'entends par là qu'il sera plus difficile de faire partir ses clients que ceux de SFR en pleine migration, qui vont devenir un vivier où chacun va chercher à se tailler la part du lion). Et lui rapporte du cash accessoirement.
-
Je parlais des contrats de Bouygues Telecom pour louer le réseau ADSL de Neuf Cegtel qui est devenu par la suite SFR et aujourd'hui racheté par Numericable.
Par contre il parait que ce qui a poussé SFR à racheter Neuf-Cegetel ce sont les coût d'éclats fait par Neuf, comme vendre le réseau de Club-internet à Bouygues Telecom (et permettre ainsi à Bouygues de gagner plusieurs années pour rentrer dans le fixe) ou se porter candidat pour la 4ème licence 3G mobile (remportée par Free). SFR était minoritaire au capital de Neuf et donc son votre contre ces projets n’empêchait pas leur réalisation.
-
Dans tous les cas, préparez un gros stock de popcorn.
Scénario 1
Bouygues reste. Il lance une guerre commerciale sans merci contre SFR avec l'aide de Free. Objectif: siphonner les clients de SFR.
Pris de panique, Drahi essaye d'annuler tous les accords avec Bouygues en cours et coupe les accès aux BBox Fibre.
Les clients coupés attaquent alors en justice SFR avec l'aide de BT. Drahi part bouder en Suisse.
Scénario 2
Ecoeuré du marché Télécom, pas faute d'avoir été prévenuu par son père, Martin revend pour des clopinettes BT à Free.
Des romanichels viennent s'installer sur les Pelouses du "petit Versailles" mais Martin ne fait rien, trop occupé à reprendre ses jeux de construction Lego dans sa chambre qu'il avait laissé depuis qu'il avait Internet au salon.
Scénario 3
Free et Bouygues mettent au point un accord de mutualisation de leur réseau. Du coup, Free n'a plus besoin d'Orange qui accuse le coup faute de rentrée d'argent pour finir le déploiement du FTTH.
NC étant le seul à possèder un réseau suffisamment étendu, ils en profitent pour l'upgrader à 1Gb histoire que personne ne puisse rivaliser meme avec du VDSL.
Mais en négligeant le mobile, il perd des clients au profit d'un 5ème opérateur, poussé par Orange qui conclue à nouveau un contrat d'itinérance.
Le 5ème opérateur, Gedr Telecom, utilise des ballons sondes pour déployer son réseau ce qui permet meme aux passagers en avion d'en profiter.
Fort de son succès, Gedr Telecom rachète SFR. Drahi repart bouder en Suisse.
-
J'aurai tendance à te dire que le scénario plus probable et le meilleur est le numéro 2. Le premier est peu probable car je ne pense pas que free et bouygues s'allient pour faire baisser les prix. La seule chose qui pourra se faire entre les 2 c'est un rachat. Enfin le troisième n'a absolument aucune chance de se faire, déjà parce que comme je l'ai dis plus haut il y aura juste un rachat et pas une mutualisation, ensuite avec le FTTLA tout pourri et vieillissant de miséricâble tu peut toujours rêver pour voir passer 1Gb/s dessus tandis qu'avec le FTTH on l'atteint déjà. Ensuite pour le 5ème opérateur aucune chance, les opérateurs, les économistes et même le gouvernement ne cessent de dire que le marché doit revenir à 3 opérateurs, ce n'est pas pour en faire entrer un 5ème sinon je n'imagine même pas l'hécatombe que ce sera. Et malheureusement les ballons sondes n'existent pas encore et ne sont pas près de sortir, personne n'a jamais entendu parler d'une telle technologie même si ça serai pas mal.
Sinon les scénario que tu nous présentent sont plutôt marrants, moi j'en ai un d'ailleurs : les coréens du Sud avec Samsung Télécom rachètent SFR-Numéricable et les États-Unis avec Google Télécom rachètent Bouygues. Free mutualise sont réseau avec Samsung Télécom et Orange avec Google Télécom. ;D
-
lol
En exclusivité, les offres de GeDR Telecom
(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)
(https://lafibre.info/images/associatif/201310_gedr_offres_gedr_telecom.png) (https://lafibre.info/images/associatif/201310_gedr_offres_gedr_telecom.pdf)[/color]
Le débit en FTTH :
(https://lafibre.info/images/associatif/201310_gedrbox_fibre_1gbps.png)
-
Dans tous les cas, préparez un gros stock de popcorn.
Scenario 4:
- SFR est vidé de son cash par Altice pour payer le LBO, et ne peut pas être dans la branche grand public commercialement actif, juste défensif. Tous les 6 mois au gré des nouvelles taxes, les forfaits SFR/NC augmentent de 1 à 2 euros.
- BT lance la commercialisation FTTH dans ses boutiques et par le web et migre un max de clients FTTLA dessus asséchant la marque blanche NC
- Bon gré, mal gré, Martin et Xavier négocient une itinérance Free Mobile pour moins cher qu'Orange sur le réseau BT parce que d'un côté il y a besoin de cash, de l'autre d'avoir une alternative à FT, et que pour le réseau en propre, c'est pas gagné. Tant qu'à louer, on fait l'inverse pour la collecte DSLAM, BT devient client d'Iliad, histoire d'oublier les redevances SFR. (bon la 2e partie du paragraphe, est clairement de la SF, vu la différence dans les équipements terminaux)
-
C'est la soirée madame IRMA ^^ !!
ca mérite presque un sondage !!!
-
Rachat de SFR : Bouygues accuse le coup et doit se réinventer un avenir dans la téléphonie (Source : Le Figaro)
Bouygues n'a pas été choisi par Vivendi pour la reprise de SFR. Au-delà de la contestation du bien-fondé de cette décision en faveur de Numericable, le groupe doit réfléchir au rôle qu'il entend donner à sa filiale de téléphonie mobile, liée par de nombreux accords au nouveau duo.
Après le camouflet que lui a infligé Vivendi en lui préférant Altice-Numericable pour la reprise de SFR, Bouygues doit réfléchir à la suite à donner, entre contestation du bien-fondé de la décision et le rôle que peut jouer sa filiale Bouygues Telecom dans la poursuite de la consolidation du secteur.
Convaincues d'avoir «servi de lièvre à Numericable pour faire monter les enchères», les équipes de Bouygues sont à pied d'œuvre pour mener l'offensive en évoquant le «manque de transparence dans le processus de mise en vente de SFR». Une opacité qui pourrait nuire aux intérêts des actionnaires, comme l'a notamment affirmé Colette Neuville, la présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam). Bouygues pourrait aussi porter ses attaques sur le terrain législatif et concurrentiel.
Parmi les points soulignés figurent notamment la différence de traitement entre le câble - qui n'est soumis à aucune réglementation - et la fibre, ou encore la position de «quasi-duopole» que vont occuper SFR-Numericable et Orange sur le marché du fixe dédié aux entreprises. Pour Numericable, ces sujets n'en sont pas. Pour preuve, Bouygues Telecom est un de ses principaux clients pour ses offres dans le fixe!
Ironie de l'histoire, Bouygues Telecom est lié au nouveau duo par de nombreux accords, dont le tout récent accord de mutualisation d'une partie des réseaux mobiles de SFR et Bouygues Telecom. Si ce dernier laisse planer un doute sur l'avenir de ces contrats, chez Numericable on n'a de cesse de répéter que tous les engagements pris par SFR seront tenus.
Bouygues Telecom se trouve néanmoins dans une situation compliquée: son offre fixe est portée par Numericable et, d'ici à trois ans, il devrait partager la majeure partie de son réseau mobile avec SFR. Quelques voix s'élèvent déjà pour suggérer un rapprochement entre Numericable et la filiale de téléphonie mobile de Martin Bouygues. Un scénario qui ne semble pas être du goût de ce dernier.
Les rumeurs sur d'éventuelles négociations entre Bouygues et Iliad, la maison mère de Free, se sont multipliées tout le week-end, en dépit des dèmentis fermes et formels des intéressés.
Le groupe de Martin Bouygues pourrait aussi être tenté par la recherche de nouveaux alliés, dont Free fait désormais partie. En effet, Bouygues Telecom avait prévu - en cas de rachat de SFR - de céder une partie de ses fréquences et son réseau mobile à Free pour 1,8 milliard d'euros. Ce qui devait être un «remède» aux inquiétudes de l'Autorité de la concurrence pourrait faire office de fiançailles. Les rumeurs sur d'éventuelles négociations entre Bouygues et Iliad, la maison mère de Free, se sont multipliées tout le week-end, en dépit des dèmentis fermes et formels des intéressés. Une fourchette de prix a même été donnée: Free proposerait 5 milliards d'euros, alors que Bouygues en demanderait 8 milliards.
«Les autres scénarios vont dépendre de la conclusion du deal SFR-Numericable. Mais, sur un marché plus rationnel, on peut s'attendre à voir revenir d'autres acteurs, notamment les opérateurs nord-américains ou les grands européens», souligne un proche du dossier. Comme beaucoup d'observateurs du marché, il estime que la folle course à la baisse des prix enclenchée depuis plus de deux ans en France est sans doute arrivée à son terme. Les consommateurs français bénéficient des tarifs parmi les plus bas d'Europe.Enfin, Bouygues Telecom peut aussi miser sur la migration des clients SFR-Numericable, un corollaire de tous les rapprochements dans ce secteur, pour espérer renforcer son portefeuille d'abonnés. Ce serait aussi un moyen de rendre la mariée plus belle et donc plus attractive.
Enfin, Bouygues Telecom peut aussi miser sur la migration des clients SFR-Numericable, un corollaire de tous les rapprochements dans ce secteur, pour espérer renforcer son portefeuille d'abonnés. Ce serait aussi un moyen de rendre la mariée plus belle et donc plus attractive.
Source : Le Figaro (http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/04/06/01007-20140406ARTFIG00172-rachat-de-sfr-bouygues-accuse-le-coup-et-doit-se-reinventer-un-avenir-dans-la-telephonie.php) le 6 avril 2014 par Elsa Bembaron
-
Philoutix, tu oublies une partie importante de l'article, le dèmentis des rumeurs de rachat de BT par Free.
Puisque c'est soirée madama Irma je me prête à l'exercice. ;D
Scénario pour les 6 prochains mois, rien ne change ou si peu.
- Orange continue de fibrer et de déployer son réseau 4G et dépasse BT en terme de couverture de population
- SFR fonctionne en investissement réduit et minimal tant que la fusion n'est pas définitive.
- BT continue son offensive sur le fixe et l'amélioration de son réseau 3G&4G, avec une grosse surprise au 1er Octobre 2014 sur la 4G.
- Free continue sa conquête client dans le fixe (100 000 clients) et dans le mobile (1 000 000), mais continue de déployer son réseau mobile trop tranquillement au point que l'arcep s'en mêle.
La suite du scénario dans 6 mois.
-
Je pense que Eruditus voie claire dans la boule de cristal
-
- BT continue son offensive sur le fixe et l'amélioration de son réseau 3G&4G, avec une grosse surprise au 1er Octobre 2014 sur la 4G.
Sa 4G ne s'apparente plus de la H+ mais à de la vraie 4G ?
-
Va savoir ! En tout cas son patrimoine fréquentiel le permet. :)
Sinon, ton commentaire est dénigrant. J'ai fait tous les réseaux mobiles et de la H+ comme celle là, je suis preneur chez n'importe quel opérateur. La meilleure des technologies, c'est celle à laquelle on a accès.
-
On pourrait avoir Numericable qui décide de la jouer Free avec un nouveau forfait jusqu'à 400mbps/80mbps en Best Effort (et en peak sur 10 minutes) en gardant la QoS minimale à 50mbps/5mbps. On perdrait donc le côté "débit pseudo garantie" et on reviendra à un modéle où ceux qui sont bien placé (8VD/4VM) aurait le meilleur débit (à l'VDSL2).
Les speedtests montreront 400/80 et en réel ce sera beaucoup plus faible (à la FreeMobile).
Oui, c'est arnaquer le consommateur mais appeler du HFC/FTTLA de la FO c'est quoi?
-
j'ai l'impression que quel que soit le scénario, free est toujours un minimum gagnant
-
j'ai l'impression que quel que soit le scénario, free est toujours un minimum gagnant
C'est une remarqe intéressante.
Tout dépend de ce que l'on entend par gagnant.
Free en étant le dernier arrivé et avec la dynamique qu'il a réussi à mettre en place par avec un certain avantage dans la situation actuelle.
Mais je pense que Free sera vraiment gagnant s'il arrive par un moyen ou un autre à déployer rapidement son réseau et se passer d'orange. On parle de mobile mais c'est aussi vrai dans le fixe via le FTTH.
Bon pour le dernier point c'est une volonté afficher pour les financier mais pas trop mise en pratique.
Après je me me méfie de la période actuelle où tout le monde imagine tout sur tout.
-
Il reste un problème, c'est qu'avec son patrimoine fréquentiel Free est condamné à déployer nettement plus que ses concurrents (sinon il ne pourra satisfaire ses clients).
-
C'est un choix industriel. Free Mobile a préféré ne pas enchérir en 800 MHz. Ce qu'il n'a pas dépensé en licence il le paiera en opex et capex supplèmentaire. Idem pour sa licence 3G qui ne lui donne que 5 MHz en 2100 au lieu de 15 MHz possible.
Les 15 MHz qu'il va pouvoir utiliser en 1800 vont lui faire du bien, même si la redevance est assez élevée puisqu'en 4G.
Ce problème deviendra réellement visible pour ses clients avec la fin de l'itinérance.
-
Sauf que FM s'appuie sur une stratégie où la 4G n'est qu'un bonus. Du coup, rienàpéter du 800 et de la couverture.
-
Oui et non. Les 20 Go en 4G sont aussi une incitation je pense (en tout cas à terme).
-
Le parisen n'est plus dans le conditionnel quand aux négociations.
Exclusif. Free négocie l'achat de Bouygues Télécom
Téléphonie. Après avoir perdu le duel contre Numericable pour le rachat de SFR, Bouygues envisage de vendre sa filiale. Il souhaite obtenir 8 Mds€, tandis que Free ne souhaite pas aller au-delà de 5 Mds€.
ILS N'ONT JAMAIS CESSÉ de se parler depuis un mois. Alors que sous les projecteurs, Martin Bouygues multipliait -- en vain -- les surenchères à coups de milliards d'euros pour convaincre Vivendi de lui vendre SFR, dans la coulisse, deux hommes discutaient d'un autre rachat, celui de Bouygues par Free. A la manoeuvre, dans l'ombre : la banque Rothschild comme arbitre, Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad, représentant Free, et Olivier Roussat, PDG de Bouygues Télécom.
Deux émissaires qui évitent aux frères ennemis Xavier Niel et Martin Bouygues, les deux PDG respectifs, d'avoir à discuter.
Entre 5 et 8 Mds€
Le 8 mars dernier, Olivier Roussat révélait avoir signé un protocole d'accord avec Free pour lui céder son réseau de 1 500 antennes mobiles 3G et 4G, sous condition que Bouygues rachète SFR, pour « 1,8 Md€ au maximum ». Ce contrat était déjà le fruit de discussions entre... Roussat et Lombardini. Depuis, le fil n'a jamais été rompu. Objet des dernières négociations : la vente de toute la filiale télécoms du groupe de BTP, c'est-à-dire son réseau, ses fréquences mais aussi sa base de 11,2 millions de clients mobile et 1,9 million de clients Internet fixe. Combien ? 8 Mds€, estime Bouygues, alors que Free n'est prêt à verser « que » 5 Mds€.
Free le plus pressé des deux
Depuis qu'il a perdu sa bataille pour obtenir SFR, Bouygues est à genoux, à la fois sonné par l'échec et inquiet des perspectives. L'intérêt de Free est d'aller vite pour payer le moins possible. De son côté, Bouygues, fragilisé, doit gagner du temps pour faire monter sa cote. Selon nos informations, il aurait ainsi pris contact avec l'espagnol Telefonica, histoire de mettre la pression à Free, voire de faire monter les enchères au niveau européen. « Aucun commentaire », répondait Bouygues hier soir. De même, Free dèment toute négociation : « Nous poursuivons notre route seuls et heureux », s'amuse un proche de Xavier Niel. Certains signes ne trompent pas toutefois. Ainsi, le 14 mars, dans une interview aux « Echos », le patron d'Iliad soutenait avec une vigueur inattendue la candidature de Bouygues au rachat de SFR. Depuis, silence radio. « Quand Niel ne dit plus rien, c'est qu'il prépare quelque chose », aime-t-on à dire dans le secteur des télécoms...
Des salariés déçus et inquiets
Hier matin, au siège de Bouygues Télécom, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), les salariés étaient encore sous le choc de la décision de Vivendi. « Echec », « déçu » était les mots les plus fréquents pour réagir au choix de Numericable pour racheter SFR. Interrogée sur un rapprochement avec Free, une salariée, depuis six ans au service marketing, analyse : « En rachetant SFR, on se disait qu'on ne tiendrait pas à 18 000 salariés. Qui dit rapprochement avec un autre opérateur dit suppression de postes, forcèment... » « Je crains que la concurrence ne soit encore plus violente maintenant », glisse un salarié du pole développement. Autre inquiétude, celle d'Orange : l'opérateur historique redoute de se retrouver seul face à deux mastodontes des télécoms.[/size]
Source : Le Parisien (http://www.leparisien.fr/economie/free-negocie-l-achat-de-bouygues-telecom-08-04-2014-3750541.php), le 8 avril 2014.
-
Le hors sujet a été déplacé dans un post à part : Le réseau de Free Mobile est incapable d’accueillir 20 millions d'abonnés (https://lafibre.info/free-mobile/le-reseau-de-free-mobile-est-incapable-daccueillir-20-millions-dabonnes/).
Pour revenir au rachat de Bouygues Telecom par Free, il me semble que Bouygues Telecom a intérêt à jouer la montre pour que Free paye plus.
Free à và avoir du mal a renouveler l'itinérance 3G et il doit trouver une solution pour ne pas perdre massivement des clients.
Bouygues Telecom pourrait perdre de l'argent en 2014, mais le groupe a largement la capacité d'absorber ces déficit, le temps que Free se retrouve difficile sur le mobile...
-
Vivien, je me suis permis de modifier le titre qui m'a semblé un peu trop définitif. ;)
-
Question con mais, pourquoi BT ne continue pas "seul" (ils ont quand même toujours des accords avec sfr malgré le rachat non ?). Je veux dire, ils sont solides sur le mobile, et deviennent agressif sur le fixe, et ils sont blindés via la maison mère... Alors ils ne peuvent pas être numéro 1, mais de là à se rapprocher de Free...
-
Le fait que ces négociations aient existé a été dèmenti par Iliad et par BT.
Par contre BT explore certainement un certain nombre de pistes pour l'avenir. La fusion SFR/Numericable a modifié le paysage des telecoms français. Quitter le marché et vendre, trouver un partenaire européen, mutualiser son réseau avec SFR ( ou Orange...), continuer seul, etc... c'est une certitude et il ne peut en être autrement.
Comme Iliad explore lui-aussi certaines pistes, c'est une certitude et il ne peut en être autrement.
Comme Orange explore lui-aussi certaines pistes, c'est une certitude et il ne peut en être autrement.
-
Pas sûr non plus que le groupe soit si satisfait de la rentabilité de ByTel, et l'incertitude énorme sur le marché qui va être une véritable foire d'empoigne, sinon un charnier avec ses hyènes et ses corbeaux d'ici 1 an ou 2 quand les clients SFR seront une ressource plus facile à séduire, leur donne envie.
Même si c'est une vraie opportunité pour eux, ils peuvent se retrouver dans une position plus difficile...
C'est un peu ce qui a été dit à propos de l'absence d'appétit des investisseurs étrangers sur SFR : le marché français est vraiment ultra-compétitif et la régulation n'est pas très séduisante pour des investisseurs avides de ROI.
-
A 8h00, Patrick Drahi, Président du groupe Altice-Numericable et Eric Denoyer, PDG du groupe Numericable ont été reçu ce matin à Bercy par Arnaud Montebourg.
En fin de matinée, Arnaud Montebourg recevait Marin Bouygues, PDG de Bouygues.
-
On parle de la fin de l’accord de mutualisation mobile entre Bouygues et SFR pour une mutualisation avec Orange :
Rachat par Free ou mariage avec Orange ? Bouygues évalue toutes les options
L’accord de mutualisation mobile entre Bouygues et SFR est remis en question par l’échec du rachat. Le groupe pourrait se vendre à Free, qui serait prêt à débourser 5 milliards, ou encore se rapprocher d’Orange sans pour autant se marier.
Au lendemain du week-end qui a vu Vivendi vendre sa filiale SFR à Numericable, Bouygues Telecom peut mesurer ce qu’il a perdu. Un mariage avec SFR lui aurait offert une sortie par le haut dans les télécoms, avec la taille critique indispensable à sa survie, et un marché recomposé autour de seulement trois acteurs. Mais ce scénario s’envole : pas question de devenir le numéro un français du mobile, ni de se marier avec SFR. Le groupe dirigé par Olivier Roussat conservera son inconfortable troisième place, avec le sprinteur Free Mobile qui commence à lui souffler dans la nuque.
Après l’exceptionnelle mobilisation de Martin Bouygues et de ses équipes, depuis plus d’un mois, autour de SFR, il faut trouver un nouveau projet. Officiellement, la filiale de télécoms peut continuer, son bonhomme de chemin, seule. En réalité, cela va rapidement devenir intenable, ne serait-ce que parce qu’une fois déduits les investissements, l’excédent brut d’exploitation de Bouygues Telecom tombe à près de zéro. La filiale n’a pas remonté de dividendes à la maison mère l’année dernière, pour la première fois depuis 2006. Or Bouygues ne peut pas faire de folies, avec une dette nette consolidée qui a crû à 4,4 milliards d’euros.
Cela fait des mois que les analystes spéculent sur une sortie de Bouygues des télécoms. Il y a un acheteur tout trouvé : Xavier Niel, dont l’opérateur Free dispose d’un réseau fixe qui manque cruellement à Bouygues, mais qui a lui-même besoin, quoiqu’il en dise, d’un réseau mobile. Selon Oddo Securities, Free ne devrait pas offrir plus de 5 milliards d’euros pour acheter Bouygues Telecom : 1,8 milliard d’euros pour le réseau et des fréquences ; 1,5 milliard d’euros pour la base clients à 120 euros par abonné ; 1,7 milliard pour bénéficier des énormes synergies qui résulteraient d’un tel mariage, estimées à 4,4 milliards d’euros. On peut toutefois douter que Martin Bouygues soit prêt à vendre sa peau si vite, pour si peu. Les deux groupes se sont rabibochés, mais selon nos informations, Bouygues a surtout envisagé à ce stade une fusion entre égaux. Inacceptable pour Xavier Niel.
Plus de tabous
Une autre option pour Bouygues consisterait à se rapprocher d’ Orange. Un mariage est hors de question : l’ex-monopole est condamné au célibat pour des raisons de concurrence. En revanche, Bouygues pourrait sortir de son accord de mutualisation avec SFR afin d’en nouer un nouveau avec Orange. Bouygues reste muet sur le sujet. Mais selon nos informations, des discussions de mutualisation avec Orange ont commencé en parallèle des négociations pour racheter SFR. « Le changement de contrôle n’est pas une cause de résiliation, ils devront payer pour le préjudice », menace-t-on côté SFR-Numericable, où les travaux de mutualisation, jusqu’à présent, se poursuivent. « L’Autorité de la concurrence pourrait autoriser une rupture en considérant que les équilibres sont modifiés », argue à l’inverse un partisan du renversement des alliances. L’Autorité de la concurrence a flairé, il y a un an, le risque de « prédation » d’un Bouygues Telecom affaibli par l’essor de Free Mobile, lui-même dopé par son accord d’itinérance avec Orange. Laisser Bouygues mutualiser avec Orange pourrait être une façon de lui redonner des marges de manœuvre.
Pour Orange, l’opération serait plus avantageuse que le face à face avec Free Mobile, qui aspire lui aussi à la mutualisation mais qui a moins d’antennes à partager. Toutefois, elle ne pourrait pas être aussi extensive que l'accord de mutualisation SFR/Bouygues, qui porte sur 57 % de la population. Orange et Free sont, en tout cas, sur le qui-vive, car de l’avis d’un dirigeant télécoms, l’opération SFR « rouvre tous les contrats de gros ». Au lieu de louer de la fibre optique à Numericable, Bouygues pourrait donc se fournir chez Orange ou Free.
Quant à Free, jusqu’à présent inconditionnel d’Orange, son fournisseur unique dans le fixe et le mobile, il pourrait commencer à étudier sérieusement d’autres sources d’approvisionnement. Il n’y a plus de tabous.
Source : Les Echos (http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203426850258-apres-avoir-laisse-echapper-sfr-bouygues-evalue-ses-options-662916.php) par Solveig Godeluck le 8 avril 2014.
-
Je parie plutôt sur le rachat par free ;)
-
Moi je préfère une alliance avec Orange. Je vois pas bouygues vendre à free....
-
Quel avantage aurait Bouygues à mutualiser son réseau mobile avec Orange plutôt que SFR ?
-
Pour faire ch.... Patrick ?
-
Lors de la visite du chantier de la Halle Freyssinet (incubateur du 13ème arrondissement de Paris qui accueillera un millier de startups en 2016), Xavier Niel reçu de nombreuses questions sur un éventuel rachat de Bouygues Telecom et il a évité le sujet avec humour :
"J'ai entendu des rumeurs ici ou là, je tiens à le dire, c'est faux : je n'ai aucun projet de rachat de Bouygues Construction dans le cadre des travaux de la Halle Freyssinet !"
-
Au moins, si il fini par racheter Bouygues Telecom, on pourra pas lui reprocher d'avoir nié ::)
-
Bah, à priori, c'est mal barré, Olivier envoie 1516 personnes se faire voir où ils veulent et parie sur un renouveau de l'opérateur, les détails (http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/bouygues-telecom-supprime-1516-emplois-pour-se-relancer-1121942).
Silicani et Fillon verseront, peut-être, deux larmes de crocodile.
Amusante la réaction des cours de bourses .....
Ce serait divertissant que l'accord d'itinérance 3G Free by Orange stoppe au 1er Janvier 2015 et cette fois c'est Martin qui tentera de racheter Xavier .... au bout de six mois. Je plaisante.
-
Ce ne sont pas les licenciements qui ont fait réagir le cours mais c'est l'annonce de l'échec des discussions avec Orange ou Free.
-
Oui le ticket de cette partie en bourse est arrivé à expiration. Les valeurs redescendent donc avant qu'un nouveau tour commence !!! 9a va être la rengaine des 12/24 prochains mois ^^
-
Pas de "market repair" à venir pour les prochains mois, mais à la place une guerre dans le fixe qui débute et qui va continuer. A mon avis, la correction n'est pas finie.
-
Tout dépend des ventes de la fibre et de la 4G chez les opérateurs. Chez Orange France, l'ARPU d'un abonné 4G est 10% plus élevé. Les marchés se raccrochent parfois à pas grand chose.