@eruditus : je me disais bien que je ne l'avais pas lu sur les rapports publiés sur la situation du marché. Mais là, c'est un rapport de mesures de la qualité de service fixe. Mais quel est est le lien direct avec le comptage FTTH effectué chaque trimestre par l'ARCEP ?
Que pour mesurer la qualité du service fixe, le régulateur ne prenne en compte que les seuls opérateurs ayant plus de 100 000 abonnés sur une même configuration d’accès fixe est une chose. Après tout, il est préférable d'avoir un échantillon représentatif.
Mais que cette règle soit automatiquement reprise pour les statistiques trimestrielles de l'ARCEP sans que cela figure dans la méthodologie publiée me semble abusif.
Voilà ce qui est publié (pour les chiffres définitifs) :
http://arcep.fr/index.php?id=12297"- Sont comptabilisés comme des abonnements très haut débit les accès à internet dont le débit crête descendant est supérieur ou égal à 30 Mbit/s : ces abonnements concernent des réseaux en fibre optique jusqu'à l'abonné (FttH et FttO), des réseaux " hybrides fibre câble coaxial " (HFC), des réseaux en fibre optique avec terminaison en câble coaxial (FttLA), ainsi que les abonnements VDSL2 lorsque l'abonné est situé suffisamment près de l'équipement actif de l'opérateur pour bénéficier d'un débit égal ou supérieur à 30 Mbits/s. Le nombre des abonnements très haut débit dont le débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s est également publié.
- Un décalage temporel peut exister entre la livraison d’une offre sur le marché de gros (dégroupage ou bitstream) et sa comptabilisation sur le marché de détail. Le rapprochement des données relatives à ces différents marchés peut refléter ce décalage."
Et les notes pour les résultats provisoires :
http://www.arcep.fr/index.php?id=12257"Le nombre d'abonnements haut et très haut débit sur réseaux fixes inclut les abonnements xDSL, câble, fibre optique, BLR, satellite et wifi.
Le nombre d'abonnements prend en compte à la fois la clientèle " grand public " et " entreprise ".
Le périmètre de l'observatoire couvre la métropole et les DOM.
Sont comptabilisés comme des abonnements très haut débit les accès à internet dont le débit crête descendant est supérieur ou égal à 30 Mbit/s : ces abonnements concernent des réseaux en fibre optique jusqu'à l'abonné (FttH et FttO), des réseaux " hybrides fibre câble coaxial " (HFC), des réseaux en fibre optique avec terminaison en câble coaxial (FttLA), ainsi que les abonnements VDSL2 lorsque l'abonné est situé suffisamment près de l'équipement actif de l'opérateur pour bénéficier d'un débit égal ou supérieur à 30 Mbits/s. Le nombre des abonnements très haut débit dont le débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s est également publié.
Les résultats provisoires du trimestre ont une précision inférieure aux résultats définitifs publiés trois mois après la fin du trimestre (voir calendrier des publications sur le site). Ils sont établis à partir des données transmises par les principaux fournisseurs d'accès, complétées le cas échéant par l'estimation des non-réponses. Les données publiées sont arrondies. Les évolutions commentées tiennent compte du degré de précision des données.
Un décalage temporel peut exister entre la livraison d'une offre sur le marché de gros (dégroupage ou bitstream) et sa comptabilisation sur le marché de détail. A l'inverse, la suppression d'une ligne sur le marché de gros peut différer de plusieurs semaines de sa suppression sur le marché de détail. Le rapprochement des données relatives à ces différents marchés peut refléter ces décalages."
On peut aussi penser que la non prise en compte des opérateurs à moins de 100 000 clients seraient signalés. D'autant que L'ARCEP se "couvre" pas mal avec ses notes. Enfin dans ses publications, il lui arrive de revenir sur ses estimations globales, mais c'est souvent pour quelques milliers. Il a l'habitude de la faire depuis de nombreuses années. Il sait donc reconnaitre ses erreurs.