La Fibre

Forum : => Hors de France => Belgique => Discussion démarrée par: q05 le 15 janvier 2017 à 07:36:05

Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: q05 le 15 janvier 2017 à 07:36:05
A ouvrir, si c'est bloqué, dans une fenêtre privée.
http://www.lecho.be/entreprises/telecom/Nous_voulons_collaborer_avec_Proximus_dans_la_fibre_optique.9851987-3061.art?ckc=1&ts=1484461451 (http://www.lecho.be/entreprises/telecom/Nous_voulons_collaborer_avec_Proximus_dans_la_fibre_optique.9851987-3061.art?ckc=1&ts=1484461451)
Vu la confortable situation de duopôle ([telenet ou voo] et pxs), pas sûr du tout que proximus soit intéressé.
Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: vida18 le 19 octobre 2017 à 12:53:26
La fibre optique, sujet de discorde entre Orange et Proximus. (http://plus.lesoir.be/119730/article/2017-10-17/la-fibre-optique-sujet-de-discorde-entre-orange-et-proximus)
Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: q05 le 19 octobre 2017 à 14:48:25
Donc Orange voudrait que Proximus mette des armoires partout et ensuite ne venir se connecter avec sa fibre que dans les zones bien rentables ? Passera pas.

L'article:
Orange veut des interconnexions physiques avec la fibre de Proximus. L’entreprise belge y voit une conception dépassée. Les régulateurs vont devoir trancher.
 
La fibre optique est le réseau télécom du futur. Il offrira
des vitesses de téléchargement inégalées et constituera l’épine dorsale d’un monde toujours plus connecté. C’est pour demain mais c’est maintenant que les grandes décisions concernant l’architecture de ce réseau doivent être prises. L’IBPT (le régulateur des télécoms) doit trancher dans les semaines à venir. Deux visions s’opposent. Celle de Proximus et celle d’Orange. Querelles de techniciens ? C’est ce qu’affirme le premier. Le second y voit d’abord une question de concurrence.
Un seul opérateur déploie actuellement un réseau de fibre optique jusqu’aux foyers : Proximus. Pour maintenir de la concurrence sur le marché, l’IBPT et les régulateurs audiovisuels (CSA, VRM et Medienrat) envisagent d’ouvrir cette fibre dans l’analyse de marché qu’ils ont publiée cet été, c’est-à-dire de contraindre Proximus à accepter que d’autres opérateurs utilisent son réseau s’ils en font la demande. Mais de quelle manière cette ouverture va-t-elle être réalisée techniquement
? Cela dépendra de l’architecture de réseau choisie.
Proximus veut déployer un réseau à « l’épreuve du futur » comprenant le moins de composants physiques possible. Il est géré de façon centrale et digitale. Toutes les infrastructures sont enfouies dans le sol. Plus besoin d’encombrer les trottoirs de nos villes avec de nouvelles armoires de rue comme c’est le cas avec le cuivre et l’ADSL. Plus besoin d’envoyer des techniciens intervenir dans ces
armoires dès qu’il y a une panne, un changement d’abonné ou parce qu’elles sont vandalisées. « C’est le réseau le moins cher non seulement à déployer mais aussi à entretenir puisqu’il n’y a plus d’interventions physiques à mener et parce qu’on peut faire de la maintenance prédictive », insiste Steven Tas, patron des affaires régulatoires chez Proximus. Et les opérateurs concurrents ? Ils n’ont plus besoin de venir s’interconnecter au réseau
physiquement. L’ouverture se réalise
de manière virtuelle via des logiciels.
Mais Orange ne veut pas de cette virtualisation. Il veut des points de mutualisation dans le réseau lui permettant d’accéder physiquement à la fibre de Proximus. Chaque opérateur aurait sa fibre optique dédiée jusqu’à des armoires de rue. La mutualisation des infrastructures ne se réaliserait que sur les derniers mètres, à savoir la distance séparant l’armoire de rue de la maison. Gabriel Flichy, directeur
technique en chef d’Orange, ne s’avance pas sur le nombre d’armoires de rue qu’il faudrait installer mais affirme qu’il en faudra moins que pour l’ADSL/VDSL.
« Nous tenons à cette architecture car celle-ci nous permettra de nous différencier techniquement de Proximus en plaçant sur le réseau nos propres équipements actifs, c’est-à-dire notre propre intelligence. Nous serons plus libres en termes de processus d’activation
de nouveaux clients, de réparation, de choix du modem, du nombre de chaînes télé… On pourra basculer plus rapidement sur de nouveaux standards qui nous permettront d’offrir plus de vitesse à nos clients. Si on accepte l’architecture prônée par Proximus, nous serons complètement dépendants de lui et de ses choix. Proximus nous vendra son produit de gros et on aura juste à le revendre au consommateur. Notre proposition permettra à terme d’instaurer
une vraie concurrence ».
Orange veut éviter à tout prix de reproduire ce qui s’est passé il y a quelques années avec l’ouverture de l’ADSL. Pratiquement tous les opérateurs alternatifs qui utilisaient le réseau de Proximus pour revendre de l’internet ont disparu. En cause, des questions de prix mais aussi des problèmes opérationnels avec le réseau. Proximus est soupçonné par beaucoup d’avoir mis des bâtons dans les roues de ses concurrents/clients…
« Orange veut répliquer
en Belgique l’architecture choisie par sa maison-mère en France , rétorque Steven Tas. Je peux comprendre mais la France a posé ce choix il y a dix ans. A l’époque, c’était justifié mais entre-temps, les technologies ont évolué. L’avenir, c’est la virtualisation des réseaux ». Il avertit : si on contraint Proximus à opter pour un réseau avec des points de mutualisation, l’équation économique change. Cela coûtera plus cher et le déploiement durera plus longtemps, ce qui mettra en péril tout le plan d’investissement
dans la fibre (trois milliards en dix ans).
Orange, de son côté, balaie l’argument estimant que le surcoût représenté par ses propositions est « léger » : 8 à 15 % de plus. Il soupçonne Proximus d’utiliser des arguments techniques pour en réalité garder la mainmise complète sur le réseau. « Ils sont prêts à nous louer un meublé , résume Paul-Marie Dessart, secrétaire général d’Orange. Nous, nous voulons pouvoir placer nos meubles ». C’est maintenant aux régulateurs
à trancher. Leur décision devrait tomber fin octobre, début novembre.
JEAN-FRANÇOIS MUNSTER
Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: vida18 le 19 octobre 2017 à 14:59:35
Si je comprends bien, Proximus veut contrôler l'architecture GPON de A à Z comme les RIP en France. Tandis qu'Orange préfère faire comme en France dans les zones moyennement denses et que chaque FAI déploie la fibre jusqu'à l'abonné à partir des points de mutualisation.

La proposition de Proximus peut être bonne à condition de faire ce qu'a fait Orange sur les RIP en France et sépararer la partie FAI de la partie infrastructure.

http://wholesalefrance.orange.fr/fr/accueil
Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: q05 le 19 octobre 2017 à 15:24:04
proximus a une offre bitstream pour son réseau ftth et au moins un client (edpnet), Orange n'en veut pas pour le moment.
N'utilisant pas d'armoire de rue, la concentration des fibres venant des habitations se fait dans des petits boîtiers en façade. Il n'y a que les gros noeuds qui sont dans des trappes. Il est dès lors impossible avec une telle architecture de connecter physiquement un client sur un FAI en particulier. Avec les armoires ce serait bien plus onéreux que la solution choisie.
Proximus s'appuie sur son réseau fibre qui alimente déjà à travers le pays les quelques 40.000 (ordre de grandeur) armoires de rue vdsl2 (ROP). Orange devrait partir de zéro. Ce que veut Orange c'est coinvestir  dans les coins moins rentables (ce que proximus pourrait accepter) et mettre sa fibre dans les zones denses.
Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: vida18 le 19 octobre 2017 à 15:28:39
proximus a une offre bitstream pour son réseau ftth, Orange n'en veut pas pour le moment.
Proximus s'appuie sur son réseau fibre qui alimente les quelques 40.000 (ordre de grandeur) armoires de rue vdsl2. Orange devrait partir de zéro. Ce que veut Orange c'est coinvestir  dans les coins moins rentables (ce que proximus pourrait accepter) et mettre sa fibre dans les zones denses.

Je pense qu'Orange refuse les offres bistream pour les mêmes raisons qu'en France.

https://lafibre.info/orange-business-services/offre-bitstream-orange-pour-operateur-tiers-sur-ftth-12951/

En France dans les zones très denses (ZTD), chacun déploie son propre réseau et pour les zones moins denses (ZMD), chacun est libre de co-investir avec la FAI qui a été choisi pour fibrer la ville (Orange ou SFR).

https://lafibre.info/arcep/differences-ztd-zmd/
Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: q05 le 19 octobre 2017 à 15:46:34
Une solution serait de couper proximus en deux: partie réseau appartenant à l'Etat (il est déjà actionnaire à 50,1%) et le restant. Et on pourrait poursuivre en fusionnant Voo (réseau câble appartenant aux communes) et Proximus :)
En flandre (et la botte du Hainaut) ce serait plus compliqué, telenet étant aux mains d'un groupe américain (Liberty Global). Ici on privatise et après on rouspette que des monopôles apparaissent mais c'est toujours ainsi que fini le modèle capitaliste.
Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: vida18 le 19 octobre 2017 à 15:50:20
Une solution serait de couper proximus en deux: partie réseau appartenant à l'Etat (il est déjà actionnaire à 50,1%) et le restant. Et on pourrait poursuivre en fusionnant Voo (réseau câble appartenant aux communes) et Proximus :)
En flandre ce serait plus compliqué, telenet étant aux mains d'un groupe américain (Liberty Global).

En France, c'est presque ça sauf que les entités sont privées (SFR/SFR Collectivités, Orange/OWF et Bouygues Energies et Services/Bouygues Telecom).
Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: Nico le 19 octobre 2017 à 16:55:11
En France, c'est presque ça sauf que les entités sont privées (SFR/SFR Collectivités, Orange/OWF et Bouygues Energies et Services/Bouygues Telecom).
Grosse confusion là, pour chacun des acteurs.
Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: vida18 le 19 octobre 2017 à 17:11:17
Grosse confusion là, pour chacun des acteurs.

SFR (FAI)
SFR Collectivités (constructeur et exploitant de réseaux)
http://www.sfr.com/reseau/collectivites/reseaux-en-partenariat

Orange (FAI)
Orange Wholesale France (constructeur et exploitant les réseaux)
http://wholesalefrance.orange.fr/fr/A-propos/Qui-sommes-nous

Bouygues Télécom (FAI)
Axione/Bouygues energies et Services (constructeur et exploitant de réseaux)
http://www.bouyguesenergiesservices.com/telecoms-numerique

En quoi ai-je tord ?
Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: Nico le 19 octobre 2017 à 17:14:04
SFR construit et exploite des réseaux.
Pas convaincu qu'OWF construise des réseaux. Ni même les exploite. Du coup Orange les construit/exploite.
Bouygues Télécom construit et exploite des réseaux.
Bouygues E&S construit, Axione exploite plutôt (mais je t'accorde le bénéfice de la filiale pour le coup).

Bref aucune distinction franche entre les réseaux et le rôle de FAI ne peut être faite de la façon présentée.
Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: obinou le 19 octobre 2017 à 18:46:14
Dommage car on reste bloqué sur l'éternel modèle "bitstream vs passif"... : Tous les acteurs veulent capturer le maximum de valeur & se rendre incontournable , tout en laissant juste assez aux concurrents pour survivre.
Le bitstream, là-dessus Orange a raison, freine l'innovation des concurrents : Sur les débits (ex dans l'ain, où la majorité des ports des switchs sont en 100M), mais aussi, sur certains autres réseau, via des blocages techniques : Un coup ya seul VLAN,  un coup ya du dhcp-snooping qui accepte pas l'IPv6, ....
D'un autre coté, le passif exclue de fait les petits acteurs et donc favorisant les quartels d'opérateurs majeurs.

Ce que je me demande, c'est est-ce qu'on ne pourrais pas s'appuyer sur les avantages différenciant de la fibre: Le fait de pouvoir travailler en lambda par exemple, ou bien via des switchs MEMS de ce type : http://www.sercalo.com/product.php?idsubcat=5  pour changer de provider ?

Dans une logique totalement opposée, on trouve plusieurs pays (dont un pay nordique je sais plus lequel) et certains réseaux municipaux aux US (Comme le Lafayette Utility Service(LUS) Fiber et celui de Chattanooga) qui sont de pur réseaux activés, sur lequels les clients peuvent venir prendre plusieurs fournisseurs de services, c'est ainsi qu'on trouve des fournisseurs internet mais aussi des fournisseurs purement TV , assistante médicale et autres.

Détail intéressant (et aux antipodes de ce qu'on trouve chez nous), le LUS (ci-dessus) peut être utilisé, gratuitement, comme un LAN par les habitants, ce qui fait qu'on a vu fleurir des sociétés ultra-locales de datacenters de proximité, de sauvegarde à distance, de jeux vidéo, .... qui , sans cela , aurait sans doute été s'installer ailleurs dans le pays.

Bien sur, les USA sont pas la France (les abonnements sont largement au dessus de $30 pour commencer :-) ), et de plus les coûts des liaisons longue distance sont faramineux , donc c'est pas réplicable tel quel . Mais ca mérite d'y penser :-)
Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: xp25 le 21 octobre 2017 à 12:28:57
Génial Proximus, le jour ou il y a une couille sur son coeur de réseau, tout le monde plonge avec lui.

C'est virtuel les gars, vous vous branchez simplement sur le switch ici et on s'occupe de tout.

Oui mais si votre réseau tombe, nos clients aussi.

C'est pas grave les gars, tenez, prenez une frite !!!

J'adore !!!
Titre: Orange Belgique : "Nous voulons collaborer avec Proximus dans la fibre optique"
Posté par: vida18 le 23 novembre 2017 à 17:49:03
Proximus fait face à un pépin dans le déploiement de la fibre

Dominique Leroy, patronne de Proximus, s’interroge sur les motivations réelles d’Orange Belgique.

Quand Dominique Leroy commente les résultats du groupe qu’elle dirige depuis bientôt quatre ans, elle aime à rappeler, au-delà des indicateurs commerciaux et financiers, le montant que Proximus consacre aux investissements productifs.

Vendredi, à l’occasion de la publication des résultats du troisième trimestre (marqués par un recul de 3,2 % du chiffre d’affaires et de 2,2 % de l’Ebitda par rapport au 3e trimestre 2016), Mme Leroy n’a pas dérogé à la règle. Ainsi, sur les neuf premiers mois de l’année, Proximus a déjà investi 707 millions d’euros. "Pour l’ensemble de l’année, on sera à 1 milliard d’euros. Il n’y a aucune autre entreprise qui investit autant dans l’économie belge !"

Cette manne financière va, pour l’essentiel, dans l’optimisation des réseaux fixe (VDSL2 et fibre) et mobile (4,5G) de Proximus. C’est bien connu : dans le secteur des télécoms, plus que dans d’autres, l’opérateur qui n’investit pas, ou trop peu, perd du terrain sur la concurrence. L’investissement dans la fibre optique - qui permettra des vitesses de connexion (encore) beaucoup plus rapides qu’actuellement - est donc une priorité majeure pour Proximus face aux câblos (Telenet et Voo).

Le choix a ainsi été fait par Proximus, voici un peu moins d’un an, de consacrer 3 milliards d’euros au cours des dix prochaines années dans le déploiement d’un important réseau de fibre optique. "Le projet avance et prend de la vitesse : le déploiement a commencé dans 5 grandes villes du pays", explique la CEO. Laquelle précise au passage que, dans les mois à venir, le groupe procédera au recrutement de "plusieurs centaines de personnes" (ingénieurs réseaux, techniciens et jointeurs optiques, installateurs…).

Un réseau contrôlé à distance par Proximus

Il y a toutefois un petit grain de sable - ou plutôt un pépin, en l’occurrence - sur le chemin de Proximus. Il se nomme Orange Belgique. Depuis l’annonce du projet "La fibre en Belgique" par Proximus, la filiale belge du groupe Orange répète en effet, à intervalles réguliers, qu’il est disposé à co-investir aux côtés de l’opérateur historique. Dominique Leroy n’a pas vraiment fait preuve d’un enthousiasme débordant. En gros, elle veut bien qu’Orange co-investisse hors des zones urbaines. Mais elle veut surtout imposer ses conditions en termes de topologie et de conditions d’accès au "réseau du futur" de Proximus.

Si la question peut paraître technique, elle est en fait tout à fait stratégique. "La topologie que nous proposons, c’est un réseau qu’on peut contrôler ‘end-to-end’ par voie informatique, explique Dirk Lybaert, le "chief corporate affairs officer" de Proximus. Avec ce dispositif, on n’a plus besoin d’installer des armoires de rue et d’envoyer des techniciens au moindre problème technique". Cette solution est, par la même occasion, moins onéreuse à être déployée.

Les régulateurs devront trancher

C’est là qu’il y a un pépin. Les régulateurs belges du secteur des télécoms (IBPT, CSA…) souhaitent en effet que Proximus ouvre son nouveau réseau à l’ensemble de la concurrence. Proximus n’a a priori aucun souci avec ce principe d’ouverture dès lors qu’elle se fait à des conditions raisonnables (comprenez : rentables). Le souci est qu’Orange Belgique réclame une autre solution technique pour s’interconnecter à la fibre de Proximus. Pour faire bref, Orange veut pouvoir s’interconnecter physiquement au réseau par l’intermédiaire des armoires de rue.

Les régulateurs devront trancher le litige entre les deux opérateurs. "Tout le monde souhaite qu’on connecte un maximum de personnes le plus rapidement possible à la fibre. Mais si on nous oblige à changer de topologie, on perdra au moins 2 ans dans le déploiement de la fibre", prévient Dirk Lybaert. Dominique Leroy, elle, se pose carrèment des questions sur les motivations réelles d’Orange Belgique. "Bâtir un réseau du futur avec une topologie du passé n’a pas de sens, dit-elle. La vérité est qu’aujourd’hui, Orange n’a pas besoin de la fibre optique dans la mesure où ils ont accès au câble sur l’ensemble du territoire."

Source : http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/proximus-fait-face-a-un-pepin-dans-le-deploiement-de-la-fibre-59f36f9dcd703cdd751cf819