Auteur Sujet: Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique  (Lu 8075 fois)

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q05

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Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique
« Réponse #12 le: 27 janvier 2021 à 21:23:13 »
Cela dit dans la capitale j'imagine que des réseaux fibre (FTTO/BLOD comme ça semble être le cas ici) il y en a déjà plusieurs d'autres opérateurs ?
Place de l'Yser à Bruxelles:

fabtra31

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Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique
« Réponse #13 le: 27 janvier 2021 à 21:41:02 »
Ya eu une alerte pelteuz ici ou les fibres ont étés épargnées ???

q05

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Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique
« Réponse #14 le: 27 janvier 2021 à 21:54:37 »
C'était je crois un ajout de câbles électriques:

eloicf

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Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique
« Réponse #15 le: 05 février 2021 à 15:40:53 »
proximus a installé environ 30.000 rop. A la grosse louche, la fibre est ainsi déjà à environ 3-500m de 80% de chaque habitation belge.
Le plus gros du travail reste ces derniers hectomètres.
Dans quelle mesure ces 2 réseaux seront complémentaires ? Il doit certainement y avoir pas mal de doublons.
A ces réseaux on peut aussi ajouter celui de la sncb.
"wifi.brussels l'exploite pour offrir ses 221 points de connexion gratuits dans la capitale": encore un fameux gaspillage.

hello,

dsl mais c'est pas les "quelques" mètres restant, c'est tout à revoir
les OLT, placement des OFP, refaire le cablage interieur, les poses en plus, sans compter les soufflages/pose entre bac si saturation

bref c'est pas juste partir du pied du ROP et rentrer chez le client

eloicf

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Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique
« Réponse #16 le: 05 février 2021 à 15:43:04 »
Ya eu une alerte pelteuz ici ou les fibres ont étés épargnées ???


il y a eu justement un soucis fin de semaine passé, une partie de namur down, backbone, FTTH, clinique coupé

grace à un entrepreneur qui sait pas lire un plan ni verifier ;)


altf4arnold

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Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique
« Réponse #17 le: 07 mars 2021 à 01:34:59 »


il y a eu justement un soucis fin de semaine passé, une partie de namur down, backbone, FTTH, clinique coupé

grace à un entrepreneur qui sait pas lire un plan ni verifier ;)

Mais est ce que la coupure est due aux travaux montrés ci dessus?

alain_p

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Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique
« Réponse #18 le: 07 mars 2021 à 10:47:56 »
Je comprends qu'il est question de commercialisation et pas de vente.

Oui, à mon avis, c'est de la commercialisation de fibres noires, pas plus (IRU).

netswitch

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Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique
« Réponse #19 le: 15 mars 2021 à 16:04:11 »
Irisnet = réseau de fibres posé par la ville ou la région de Bruxelles pour ses besoins propres et ce qui est plus ou moins public.
La gestion de tout se broll a été confiée à Mobistar / Orange suite a un marché public.
C'est le plus gros de ce qui est disponible et c'est très peu utilisé mais ça existe vraiment, par contre ça a été géré comme un truc privé donc pour le commercialiser à plus grande échelle ça va pas être gagné.  (documentation incomplète, code couleur pas respecté, paires de fibres squattées par un opérateur pour ses besoins propres temporaires, ..)

Sibelga ils ont posé es tubes à chaque fois qu'ils ouvraient pour le gaz, gros réseau de tubes, je ne sais pas si c'est autre chose (est ce qu'ils ont soufflé dedans, est ce que c'est utilisé).

Vivaqua, STIB,  Bruxelles mobilité, j'ai un gros doute qu'il y ait quelque chose de concret utilisable commercialement.  (la STIB il y a des tubes d'opérateurs qui passent par leur réseau sousterrain).
Vivaqua avait un projet d'ouvrir les égouts aux opérateurs pour la pose de fibre ils avaient fait des annonces mais ça n'avait pas donné grand chose.

Bref, grosse annonce de politicien qui veut se faire de la pub, ya rien de concret et c'est clairement réservé à des gros opérateurs.
(Le starter qui veut se lancer n'aura même pas de rendez vous pour qu'on lui explique ce qui est possible et dans tous les cas, les couts "a petite échelle" seront dissuasifs)

Et glaçage sur le cake, tous ces opérateurs utilitaires (sibelga / vivaqua) pleurent pour pouvoir commercialiser leur réseau ou y donner accès moyennant finances depuis des années mais le politique les en empêche parce que ce n'est pas dans leur mission.

Enfin pour ce qui est commercialisé :
-Des droits de passage dans des tubes
-Des dark fiber
-Des capacités (l'opérateur a construit son réseau et propose des 1G / 10G dessus)

Enfin niveau réseau perdu, il y a Level3 / Globalcrossing et pas mal d'autres grands opérateurs qui ont des kilomètres de tubes vides qui ne seront probablement jamais utilisés parce que personne chez eux ne sait quoi faire avec.



vida18

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Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique
« Réponse #20 le: 22 juillet 2021 à 12:21:12 »
Bruxelles prête à commercialiser ses 1.000 km de fibre optique


Le dernier cadastre a permis de cartographier 964 km de câbles à fibres optiques, 1.030 km de gaines et d’autres infrastructures (pipes de gaz, tunnels, égouts et tranchées) en Région bruxelloise. ©BELGAIMAGE

Trois entités vont être créées pour commercialiser le réseau de fibre optique bruxellois. Les différents acteurs se sont entendus sur une mutualisation profitable.

En janvier dernier, les Bruxellois découvraient qu’ils avaient sous leurs pieds un trésor inexploité. Des centaines de kilomètres d’un réseau de fibre optique, le nec plus ultra de la connexion internet terrestre, possédé par la Région et ses administrations, mais aussi par la Stib, Vivaqua, Sibelga ou le Port de Bruxelles.

En charge des dossiers numériques à la région, Bernard Clerfayt (Défi) a lancé l’idée d’une mutualisation de ce réseau qui, disait-on à l’époque, était complètement sous-exploité.

Six mois plus tard, un cadastre a été réalisé – le dernier datait de 2014 – et il confirme que le réseau s’est encore étendu. Au total, 964 km de câbles à fibres, 1.030 km de gaines et d’autres infrastructures (pipes de gaz, tunnels, égouts et tranchées) ont pu être cartographiés. Irisnet, Sibelga et Bruxelles-Mobilité composent le podium des plus importants pourvoyeurs de fibre en région bruxelloise.




189 millions d'euros pour compléter le réseau

Le réseau actuel ne couvre pas encore toute la surface du territoire de la Région. Altman Solon, mandaté pour l’occasion par le gouvernement bruxellois estime qu’il faudrait 1.575 km de réseau au total pour un investissement de 189 millions d’euros. "Mais la Région ne dépensera pas un euro", prévient Bernard Clerfayt. L’extension du réseau se fera notamment aux frais des opérateurs télécoms intéressés de pouvoir utiliser une infrastructure existante qui assure un déploiement rapide.

Dans le même temps, la Région compte bien tirer un bénéfice de l’exploitation de son réseau. Les analyses réalisées par Ernst&Young, ont confirmé la viabilité économique d’un modèle permettant la commercialisation de l’infrastructure partagée de la Région. Le réseau en lui-même est valorisé dans le meilleur des cas à 58 millions d’euros, mais la région n’est pas vendeuse. Elle compte bien aller au bout de son idée: exploiter son propre réseau de fibre optique.

Il faut dire qu’il y a de la marge dans le sous-sol bruxellois. 75% de la capacité du réseau n’est pas exploitée pour le moment et ne demande qu’à être commercialisée. Le réseau existant pourrait rapporter 1,8 million d’euros par an s’il était commercialisé en l'état. Un montant à partager entre les différents membres du réseau. "Les recettes ne seront pas gigantesques. Le but n’est pas de faire de l’argent. L’intérêt, c’est de créer un réseau public qui stimule la concurrence", précise Bernard Clerfayt.

3 entités pour gérer le réseau bruxellois

Pour exploiter ce réseau, il faut le rendre disponible. Pour cela, la Région va mettre sur pied trois entités inspirées du modèle créé par la ville de Stockholm.

L’InfraCo va rassembler le réseau, le mutualiser et gérer les contrats pour permettre d’exploiter les 1.000 km de réseau. L’OpCo gèrera les opérations sur le terrain. La FiberCo sera l’entité mère qui gèrera, déploiera et commercialisera le réseau de fibre optique jusqu’au domicile des Bruxellois. Ces derniers pourraient peut-être voir le prix de leur facture baisser selon le ministre.

"On pourrait assister à une baisse des prix des connexions à la fibre par la mise en place d’une concurrence saine entre les opérateurs. "Orange et Telenet ont déjà exprimé très clairement leur intention de rejoindre l’initiative régionale. Ce sera aussi le cas d’investisseurs privés et publics qui investiront dans l’entité FiberCo lors de son lancement. Il nous revient que le groupe néerlandais Eurofiber serait très intéressé par le réseau bruxellois.

Reste à savoir quand les trois entités seront sur pied et le réseau effectivement mutualisé. Mais là, c’est encore flou, le ministre refusant de "s’enfermer dans un agenda".


Source : L'Echo, écrit le 22 juillet 2021 par Maxime Samain.

netswitch

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Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique
« Réponse #21 le: 22 juillet 2021 à 16:55:02 »
6 mois après le précédent article les choses ont bien avancé dites donc :

-On sait maintenant qu'il faut mettre 189 millions pour utiliser cette infra composée à 80% de gaines vides.
-Et en regardant ce qui se fait ailleurs on s'est dit que le modèle de Stockholm est celui qui créee le plus d'emploi (et de postes où placer administrateurs et copains)  avec 3 entités "gérées par la région" à créer..

Vivaqua avait déjà annoncé commercialiser son réseau en 2017 et on en est toujours nulle part. (https://trends.levif.be/economie/entreprises/vivaqua-veut-se-lancer-dans-la-fibre-optique/article-normal-608725.html)

On verra ce que ça va donner mais en 2026 Proximus sera en GPON partout et Telenet, depuis le rachat de SFR/Numericable, a déjà un footprint presque équivalent avec une capillarité qui va juste dans les bâtiments, alors que pour "les réseau région bruxelloise" on parle de tube et manholes dans le trottoir avec très peu d'intros dans des buildings..

Bref, jusqu'ici ça reste de l'effet d'annonce..

vida18

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Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique
« Réponse #22 le: 30 novembre 2022 à 22:43:33 »
Bruxelles tient son réseau public de fibre optique


Les dirigeants de Sibelga, Bruxelles Mobilité, Vivaqua, de la Stib, du port de Bruxelles et d'IRISnet ont signé mercredi
la mutualisation de leur réseau respectif de fibre optique.


La mutualisation des réseaux de fibre optique de six institutions bruxelloises va leur permettre de réduire les coûts de fonctionnement et de mettre 50% de la capacité à disposition de tiers publics et privés.

Une étape importante vient d'être franchie dans le projet de commercialisation du réseau de fibre optique bruxellois. Sous la houlette du ministre régional en charge de la Transition numérique, Bernard Clerfayt (DéFI), tous les acteurs institutionnels concernés, à savoir Sibelga, Bruxelles Mobilité, la Stib, Vivaqua et le Port de Bruxelles, ont approuvé officiellement mercredi la mutualisation de leurs actifs au sein d'un guichet unique piloté par IRISnet, le premier pourvoyeur de fibre en Région bruxelloise.

Ce réseau public mutualisé comprend au total 964 km de fibres et 1.030 km de gaines dont les capacités excédentaires pourront être vendues auprès d'acteurs publics et privés.

Mais d'où vient ce réseau jusqu'ici sous-exploité? Depuis plus d'une vingtaine d'années, chaque opérateur a développé le sien en fonction de ses besoins. Par exemple, IRISnet s'est chargé de connecter les ministères régionaux, puis les administrations communales et des écoles secondaires, tandis que Bruxelles Mobilité avait besoin d'une grande quantité de câbles pour gérer les feux de signalisation et les tunnels.


Citer
"La Région sera plus forte avec un réseau mutualisé qui va déboucher sur un déploiement et des frais d'entretien moins coûteux."

BERNARD CLERFAYT (DÉFI)
MINISTRE BRUXELLOIS DE LA TRANSITION NUMÉRIQUE

"À Bruxelles, une ville qui se caractérise par une gestion éclatée, c'est une révolution copernicienne d'amener cinq institutions à travailler ensemble et à confier la gestion de leur réseau. La Région sera plus forte avec un réseau mutualisé qui va déboucher sur un déploiement et des frais d'entretien moins coûteux", se réjouit Bernard Clerfayt.



Très concrètement, c'est donc IRISnet qui agira dorénavant comme un guichet unique chargé de gérer les cadastres de réseaux, d'investir dans le déploiement standardisé des interconnexions sur le réseau existant et de commercialiser les capacités de fibres et gaines excédentaires en rémunérant les institutions publiques qui demeurent propriétaires du réseau qu'elles avaient développé.

"Grâce au cadastre, on sait exactement où chacun avait tiré des câbles. Non seulement, cela revient moins cher de souffler de la fibre dans une gaine existante que d'ouvrir un trottoir pour poser une nouvelle gaine, mais cela génère moins de nuisances pour les habitants", fait valoir le directeur d'IRISnet Thierry Joachim.

"Effet de levier"

Même si certaines institutions n'exploitent que 30% de la capacité de leur réseau, IRISnet ne cèdera que la moitié de la capacité à des tiers "afin de laisser la possibilité aux institutions de croître dans leur propre business". Selon ses estimations, les revenus annuels générés par la commercialisation pourraient atteindre 2,5 millions d'euros à l'horizon 2030, en vitesse de croisière.

"Ce ne sont pas des recettes incroyables. Mais ce qui compte vraiment, c'est l'effet de levier créé par la mise en service de cette infrastructure. Les opérateurs qui vont s'appuyer dessus vont générer bien plus de valeur que cela", affirme Bernard Clerfayt.

Toute organisation désireuse d'être connectée à la fibre optique pourra désormais obtenir de la bande passante sur le réseau public mutualisé au travers d'un seul contrat. Mais ce qui est également attendu et espéré, c'est que des investisseurs se servent du réseau public comme d'une ossature de base permettant de développer plus rapidement des ramifications dans tous les foyers de la Région bruxelloise, afin de combler le retard pris par la Belgique par rapport à ses voisins.

Concurrencer Proximus

À ce sujet, le ministre Clerfayt juge très positif que le réseau bruxellois puisse servir de tremplin à des concurrents de Proximus qui a l'ambition de connecter tout Bruxelles à la fibre d'ici à 2026. "Proximus qui installe des câbles n'importe comment sur les façades prétend avoir couvert 50% du territoire bruxellois, sans doute pour attirer un maximum de clients. Mais selon l'IBPT, ils n'ont couvert qu'environ 20%. Quand bien même, ils auraient tout couvert, cela ne sera pas mauvais d'avoir un réseau vraiment ouvert et de la concurrence plutôt qu'une situation de monopole qui obligerait les opérateurs télécoms à négocier l'accès au réseau de fibre avec un concurrent."

Le modèle de Stockholm est cité en exemple. La capitale suédoise a mis sur pied en 1994 un opérateur neutre, dit "Stokab", chargé de fournir à tous de la fibre à des conditions égales. En coopérant avec d'autres entreprises publiques (égouts, électricité, transports publics), Stokab a développé un réseau de 1,8 million de km couvrant 90% des ménages et la quasi-totalité des bâtiments commerciaux.

Bruxelles entend aussi jouer un rôle de catalyseur pour le déploiement de la fibre, au bénéfice des habitants et des entreprises. "C'est un grand enjeu à Bruxelles où une partie de la population ne dispose pas d'une connexion à domicile en raison de prix qui restent trop élevés. Mais aussi pour nos entreprises qui ont besoin d'une connexion de qualité pour rester compétitives", souligne Bernard Clerfayt.


Source : L'Echo, écrit le 30 novembre 2022 par Paul Deglume.

vida18

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Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique
« Réponse #23 le: 11 décembre 2023 à 10:30:47 »
Bruxelles va commercialiser son réseau de fibre optique et espère en tirer jusqu’à 2,5 millions € à l’horizon 2030 : “nous sommes assis sur un trésor”

Sous le sol bruxellois courent 964 kilomètres de fibre optique gérée par les pouvoirs publics.



Bruxelles - Ixelles: Place Fernand Cocq - Installation d'un reseau de fibre optique par les equipes de Proximus en vue du deploiement de la 5G.
A Bruxelles le mercredi 12 octobre 2022. ©Sebastien Merchan

La Région bruxelloise va commercialiser la capacité excédentaire de son réseau public de fibre optique. “On estime qu’environ 50 % de la capacité du réseau Fibru n’est pas utilisée. Sa commercialisation pourrait générer jusqu’à 2,5 millions d’euros dès 2030. Nous sommes donc assis sur un véritable trésor enfoui”, commente le ministre bruxellois Bernard Clerfayt (Défi). Ces revenus seront redistribués vers les six administrations et ce, à hauteur de 70 %. Les 30 % restant serviront à financer et rémunérer Irisnet pour ses activités.

Sous le sol bruxellois courent 964 kilomètres de fibre optique, pour l’heure gérée par six administrations bruxelloises, Sibelga, Bruxelles Mobilité, Vivaqua, la Stib, le Port de Bruxelles et Irisnet. La gestion, maintenance et la planification de ces six réseaux ont été centralisées en 2022, sous l’égide d’Irisnet.

Désormais, la région bruxelloise travaille sur la commercialisation de la capacité excédentaire du réseau, celle qui n’est pas utilisée par l’administration régionale. “Le réseau le plus étendu, celui d’Irisnet, qui dessert essentiellement les administrations bruxelloises, n’est utilisé qu’à environ 30 % de sa capacité. Les autres réseaux fibre, à 50 %”, poursuit Bernard Clerfayt (Défi).


Source : DHnet