Auteur Sujet: Espagne : Orange annonce la fusion de ses activités avec Masmovil  (Lu 1369 fois)

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alain_p

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Orange a annoncé hier qu'il avait conclu un accord avec Masmovil, pour fusionner leurs activités, avec l'objectif de réduire la pression concurrentielle (donc d'augmenter les prix sur ce marché). Cela reste soumis néanmoins à l'accord des autorités de la concurrence Espagnol. Orange avait très durement subi la forte concurrence sur le marché espagnol, ce qui l'avait conduit à déprécier ses actifs en 2021 de 2.6 milliards d'euros.

Orange et MasMovil scellent leur alliance en Espagne

Technologie : L'opération doit permettre à Orange de se refaire une santé sur le marché espagnol, où l'opérateur a subi une sévère déconvenue en 2021.

Par La rédaction de ZDNet.fr | Lundi 25 Juillet 2022

Orange est MasMovil, le quatrième opérateur espagnol, ont signé un accord pour le regroupement de leurs activités en Espagne, après l'entrée en négociations exclusives en mars dernier.

La transaction est basée sur une valeur d'entreprise de 18,6 milliards d'euros, dont 7,8 milliards d'euros pour Orange Espagne et 10,9 milliards d'euros pour MasMovil.

Dans les faits, cela prendra la forme d'une co-entreprise à 50-50 entre les deux opérateurs. L'accord comprendre, en outre, pour chacune des deux parties, de déclencher une introduction après une période prédéfinie et sous certaines conditions, précise un communiqué.

Cette consolidation en Espagne permettra « l'émergence d'un acteur durable doté de la capacité financière et de l'envergure nécessaire pour continuer d'investir et de contribuer au développement de la concurrence par les infrastructures en Espagne au profil des consommateurs et des entreprises » déclarent les deux partenaires.

La transaction devrait être finalisée l'an prochain

L'opération doit permettre à Orange de se refaire une santé sur le marché espagnol, où l'opérateur a subi une sévère déconvenue en 2021. Pour rappel, les revenus de la branche espagnole d'Orange s'étaient repliés de 2,1% au deuxième trimestre 2021, contre -7,4% au premier trimestre.

« Ce nouvel opérateur sera plus fort et en capacité d'investir dans la 5G et la Fibre au profit des clients à travers l'Espagne » a commenté Christel Heydemann, directrice générale d'Orange. 

« Avec Orange, nous prévoyons de former un opérateur solide avec un profil durable et la capacité d'investir dans des infrastructures, des technologies et des talents de classe mondiale. Nous prévoyons que cela stimulera la concurrence, la digitalisation et l'innovation sur le marché espagnol » a déclaré Meinrad Spenger, directeur général de MasMovil.

La transaction s'accompagne par ailleurs d'une levée de dette sans recours de 6,6 milliards d'euros qui financera, entre autres, un paiement de 5,85 milliards d'euros versé en amont au groupe Orange et aux actionnaires de MasMovil.  Cette transaction reste soumise à l'approbation des autorités de concurrence compétentes. Elle devrait être finalisée « au second semestre 2023 au plus tard ».


Source: ZD-Net, le 25 juillet 2022

Philoutix

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Espagne : Orange annonce la fusion de ses activités avec Masmovil
« Réponse #1 le: 25 octobre 2023 à 10:31:49 »
Les Echos

En Espagne, la fusion Orange-MasMovil vire au bras de fer avec Bruxelles

Les négociations se tendent sur les « remèdes » qu'Orange propose pour réduire le risque anticoncurrentiel et obtenir l'accord de l'antitrust européen.L'opération aurait dû être validée par la Commission début septembre.

Ce devait être le mariage de l'année dans les télécoms en Europe. Or quinze mois après la publication des bans, Orange n'a toujours pas fusionné avec MasMovil en Espagne. Cette rare opération de consolidation, censée créer le numéro deux du marché local avec 36 millions de clients et une valorisation d'entreprise d'un peu plus de 18 milliards, aurait dû être validée par la Commission européenne début septembre.

Mais tout traîne en longueur, car Bruxelles se montre intraitable sur ce dossier aux enjeux économiques lourds. En échange de son feu vert, le régulateur européen veut imposer à Orange des conditions de fusion que l'opérateur n'est pas prêt à accepter. « C'est un dossier complexe et on ne négocie pas sans lignes rouges. Or les nôtres sont très fermes », a prévenu mardi Christel Heydemann, la directrice générale d'Orange, en marge des résultats trimestriels.

Plus que tout, Bruxelles redoute des hausses de tarifs pour le consommateur, car le marché espagnol passerait de quatre à trois acteurs après la fusion. Or, les concessions réclamées par l'antitrust européen sont plus chères que ce qu'Orange avait prévu… Sur ce type de dossier, la Commission européenne peut typiquement demander des promesses d'augmentation des investissements et de gel de prix.

L'enjeu des fréquences

Selon nos informations, les négociations butent notamment avec le roumain Digi, un petit opérateur présent en Espagne depuis 2008, et avec Avatel, un opérateur régional. L'enjeu porte sur les fréquences, le « pétrole » des télécoms. S'il veut fusionner avec MasMovil, Orange devra se défaire d'un bloc de 90 mégahertz, faute de quoi il serait au-dessus du seuil fixé par la réglementation espagnole. Mais ces petits opérateurs font monter les enchères. Dans la presse espagnole, Digi (qui n'a pas répondu à nos questions) a déjà dit qu'il était prêt à investir jusqu'à 2 milliards pour acheter les actifs qu'Orange devrait céder.

L'opérateur historique français, lui, ne veut pas aller au-delà de ce que la Commission a demandé pour des fusions précédentes dans les télécoms. Orange veut éviter à tout prix d'« armer » de facto un quatrième opérateur, ce qui annulerait tous les bénéfices de l'opération.

Le précédent Jazztel

L'opérateur a de l'expérience en la matière. En 2014, les « remèdes » imposés pour autoriser sa fusion avec Jazztel en Espagne ont eu pour effet de favoriser… MasMovil. « Cet opérateur alors virtuel est devenu un opérateur de réseaux, ce qui lui a permis de construire un très bon business dans la foulée, rappellent les analystes d'HSBC. Notre crainte, c'est qu'un mécanisme similaire ne se reproduise avec la fusion Orange-MasMovil. »

L'enjeu est énorme : l'Espagne, deuxième marché d'Orange après la France, a longtemps été un des points noirs du groupe, en raison de la forte intensité concurrentielle. La fusion est scrutée par tout le secteur, alors que Bruxelles s'est opposée, ces dernières années, à de grandes transactions - notamment en 2016, en bloquant la tentative de fusion des activités britanniques de Telefonica (O2) et Hutchison (Three).

Le fait qu'une décision de justice européenne de 2020 ait annulé ce veto a redonné l'espoir d'une plus grande ouverture, à l'avenir, de l'UE sur de futurs rapprochements. Dans ce contexte, un feu vert réconforterait la centaine d'opérateurs européens. Tous rêvent de consolidation intrapays pour gagner en masse critique et maintenir leur rentabilité, dans ce marché trop fragmenté, selon eux, face à leurs homologues américains ou chinois.

« A priori, ce n'est pas un dossier que la Commission va interdire même s'il est très sensible, estime un avocat à Bruxelles. Dans 80 % des cas de ce type, les entreprises qui veulent fusionner arrivent finalement à sauver quelques meubles et finissent par accepter des concessions qu'elles rejetaient pourtant en bloc trois mois avant ». L'objectif d'Orange est d'obtenir un feu vert d'ici Noël, mais des analystes parient plutôt sur le premier trimestre 2024.


Vodafone et Telefonica, premiers touchés par le projet de rapprochement

Sur un marché à quatre opérateurs, la pression monte sur Vodafone et Telefonica. Ils ont tous deux beaucoup à perdre si le futur joint-venture entre Orange et MasMovil est validé à Bruxelles.

En Espagne, un deal peut en cacher un autre. Outre-Pyrénées, le secteur des télécoms est en pleine ébullition, alors que la décision de Bruxelles sur la fusion Orange-MasMovil dans le pays se fait attendre. Grand perdant annoncé en cas de feu vert de la Commission européenne, Vodafone se prépare ainsi à mettre les voiles pour quitter l'un des marchés les plus compétitifs d'Europe, où la guerre des prix fait rage. Ouvert à un « changement structurel » sur ce marché, selon les mots de sa patronne, Margherita Della Valle, en mai dernier, le groupe britannique n'a pas démenti par la suite les multiples articles de presse, le disant en négociation pour céder sa filiale espagnole.

Un prix de rachat à 5 milliards d'euros est dans l'air. « En Espagne, on assiste à un double mouvement avec une tentative de consolidation et la sortie d'un grand opérateur qui arbitre au sein de son portefeuille de pays », résume Nicolas Teisseyre, patron de l'activité télécoms, média et technologie pour le cabinet Roland Berger.

L'accord Digi-Telefonica menacé

Numéro trois de ce marché à quatre opérateurs derrière Orange, avec 15 % de part de marché en revenus selon des analystes d'HSBC, Vodafone a tout à perdre du rapprochement entre Orange et MasMovil. Le nouvel ensemble le dépasserait largement en s'arrogeant non plus 17 % mais 28 % du marché. Au moment où l'empire Vodafone tangue en Bourse et promet aux investisseurs de quitter les marchés périphériques ou archi-concurrentiels, les marques d'intérêts de fonds comme Zegona, Apollo ou plus récemment RRJ Capital tombent à pic.

L'opérateur historique, Telefonica, sera lui aussi très concerné par l'avenir d'Orange en Espagne. « Telefonica pourrait souffrir d'un impact direct s'il perd son contrat avec l'opérateur mobile virtuel Digi », souligne HSBC. Or, la vente au roumain Digi des fréquences mobiles d'Orange-MasMovil fait partie des solutions envisagées par Bruxelles pour autoriser ce projet de fusion.

Un tel scénario pousserait selon toute logique l'opérateur roumain à annuler son accord avec Telefonica puisqu'il deviendrait propriétaire de ses propres fréquences et n'aurait donc plus besoin d'emprunter celles d'un autre. Soit une perte de 365 millions d'euros d'Ebitda par an pour Telefonica selon HSBC, soit 8,8 % de ses profits espagnols avant impôt.

Endetté, Telefonica n'a pas besoin de ça. D'autant plus que le numéro un du marché et sa marque Movistar sont attendus sur la génération de cash, après la grise mine des dernières années. Le groupe, qui ne vaut plus que 20 milliards d'euros en Bourse, vit une période très compliquée, avec l'entrée tonitruante des Saoudiens dans son capital.

STC, l'acteur historique des télécoms en Arabie saoudite, détenu à 64 % par le richissime fonds souverain du prince héritier Mohammed ben Salmane, a déclaré début septembre avoir pris 9,9 % du capital de l'ancien opérateur public. Un choc pour le pays tout entier.

« Telefonica est l'entreprise la plus stratégique d'Espagne », a tonné le 23 octobre Nadia Calviño, la ministre de l'Economie. Sans toutefois s'opposer à STC, elle assure que Madrid a l'intention de « continuer à défendre l'intérêt stratégique du pays, mais d'une façon qui incite et impulse l'investissement étranger ».

Philoutix

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Espagne : Orange annonce la fusion de ses activités avec Masmovil
« Réponse #2 le: 03 novembre 2023 à 10:44:00 »
Trouvé sur une forum, un résumé d'un article Espagnol. Une nouvelle balle dans le flipper ...

L'entreprise Zegona, qui détient une participation de 22,4 % dans Vodafone Espagne, a proposé de reprendre la fusion entre Vodafone Espagne et MásMóvil. Cette fusion avait été approuvée par l'Autorité de la concurrence espagnole en juillet 2022, mais elle avait ensuite été bloquée par le Tribunal de l'Union européenne en décembre 2022.

Dans sa proposition, Zegona propose de mettre en place une série de mesures pour atténuer les préoccupations de l'UE concernant la concurrence. Ces mesures comprennent la vente de certaines fréquences et actifs à des concurrents, ainsi que l'engagement de Vodafone Espagne à investir dans la concurrence.

Zegona estime que sa proposition est la meilleure solution pour les consommateurs espagnols. Elle permettrait de créer un opérateur plus fort et plus compétitif, ce qui conduirait à des baisses de prix et à une amélioration de la qualité des services.

Voici les principaux points de la proposition de Zegona :

- Vente de 10 % des fréquences 5G de Vodafone Espagne à un concurrent.
- Vente de l'activité fixe de Vodafone Espagne à un concurrent.
- Engagement de Vodafone Espagne à investir 2 milliards d'euros dans la concurrence au cours des cinq prochaines années.

La proposition de Zegona sera examinée par l'Autorité de la concurrence espagnole et par le Tribunal de l'Union européenne.

Zegona Communications PLC, plus petite société cotée à Londres

La société a une capitalisation boursière de seulement 1,9 million de livres sterling. Zegona a déclaré qu'elle financerait l'acquisition par une combinaison de nouvelles dettes, d'un financement de Vodafone et d'une nouvelle levée de fonds. Zegona a indiqué qu'elle lèverait jusqu'à 600 millions d'euros par la vente de nouvelles actions à des investisseurs tiers avant l'achèvement de l'opération, et qu'elle contracterait de nouvelles dettes. Zegona s'est engagé à financer une dette de 4,2 milliards d'euros et une facilité de crédit renouvelable de 500 millions d'euros.


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Espagne : Orange annonce la fusion de ses activités avec Masmovil
« Réponse #3 le: 03 novembre 2023 à 18:49:21 »
Oui, c'est une surprise de dernière minute qui ne va pas arranger les affaires d'Orange Espagne. Par contre, je suis très sceptique sur l'avenir de Zegona, et ses énormes emprunts au moment où les taux d'intérêt sont au plus haut.

Et aussi, leur discours me fait bien rigoler : "Elle permettrait de créer un opérateur plus fort et plus compétitif, ce qui conduirait à des baisses de prix". Prétendre que cela ferait baisser les prix, alors que l'objectif est justement l'inverse, diminuer la compétition pour pouvoir augmenter les prix, et que son acquisition soit plus rentable.

Philoutix

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Espagne : Orange annonce la fusion de ses activités avec Masmovil
« Réponse #4 le: 03 novembre 2023 à 21:06:13 »
Espagne : Zegona relance l’idée d’une fusion entre Vodafone et MasMovil

Alors que la fusion entre Orange et MasMovil patine, le nouvel acquéreur de Vodafone Espagne relance l’idée d’une fusion avec MasMovil au cas où la procédure en cours échouerait.

https://alloforfait.fr/business/news/123165-espagne-zegona-relance-idee-fusion-vodafone-masmovil.html

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Espagne : Orange annonce la fusion de ses activités avec Masmovil
« Réponse #5 le: 20 février 2024 à 22:31:15 »
On a appris aujourd'hui que la Commission Européenne avait finalement donné son accord à la fusion d'Orange Espagne et Masmoveil, au pris de concessions de fréquences 4G et 5G, et d'actifs à l'opérateur roumain DiGi, déjà présent sur le marché en tant que MVNO de Telefonica. Cela doit permettre de renforcer un opérateur qui pourra développer ses propres infrastructures, et permettre une concurrence à 4 de se poursuivre, pour éviter que les prix montent pour les consommateurs. Mais il faudra du temps pour que le réseau de DiGi se construise.

Et il faudra connaitre le détails et l'importance des concessions.

Il faudra voir si cette décision va relancer d'autres projets de fusion ou rachats en Europe. La décision était très attendue pour ces projets...

Voir par exemple La Tribune d'aujourd'hui :

Citer
Télécoms : Bruxelles donne son feu vert au mariage entre Orange et MasMovil en Espagne

La Commission européenne a donné, ce mardi, son aval au mariage entre Orange Espagne et son rival MasMovil. Ce deal permettra la création d’une coentreprise, valorisée à près de 19 milliards d’euros. Il va donner naissance à un nouveau géant, capable de concurrencer frontalement l'opérateur historique Telefonica.

Pierre Manière - 20 Févr 2024, 16:04

...
Le roumain Digi va récupérer des fréquences

Elle craignait, en particulier, que ce mariage n'entraîne « des hausses de prix significatives pour les consommateurs espagnols, bien supérieures à 10% ». « Les gains d'efficacité que l'opération aurait pu engendrer, tels que les économies de coûts ou le déploiement supplémentaire de la 5G ou de la fibre optique, n'auraient pas compensé les effets anticoncurrentiels significatifs de l'opération », insiste-t-elle.

C'est pourquoi la Commission européenne a imposé des « remèdes » importants à Orange et MasMovil pour les autoriser à se marier. Concrètement, ils vont devoir céder des actifs à Digi, un opérateur roumain particulièrement agressif en Espagne, afin qu'il continue à jouer les trublions sur le marché. Digi va récupérer des fréquences 4G et 5G détenues par MasMovil. Cela lui permettra « de construire son propre réseau mobile, et d'exercer une forte pression concurrentielle » sur l'ensemble Orange-MasMovil. En outre, Digi aura la possibilité, s'il le souhaite, de louer leur réseau mobile, le temps qu'il bâtisse le sien, via un accord d'itinérance. Cela dit, cette option reste « facultative » souligne la Commission européenne, qui rappelle notamment que Digi dispose déjà d'un accord d'itinérance avec Telefonica.

Une consolidation à tempérer

Cette solution satisfait pleinement Margrethe Vestager, la vice-présidente de la Commission européenne, en charge de la politique de concurrence.

    « Les remèdes proposés permettront à Digi, l'opérateur de réseau mobile virtuel le plus important et à la croissance la plus rapide en Espagne, de reproduire la forte pression concurrentielle exercée jusque-là par MasMovil, affirme-t-elle. Ils permettront aux consommateurs espagnols de continuer à bénéficier d'un marché des télécommunications concurrentiel, en termes de prix, de qualité et de connectivité 5G. »

Cette « consolidation » du marché espagnol est, in fine, à tempérer. Au terme de l'opération, Digi va, de fait, se présenter comme un rival plus sérieux et menaçant qu'il ne l'était. Cette concurrence ne fait, toutefois, pas peur à Orange. Une source proche de l'opérateur confie que celui-ci préfère batailler avec des rivaux qui déploient, comme lui, leurs propres infrastructures, qu'avec des « coucous », au modèle ultra-low cost, qui ne font que s'appuyer sur le réseau des autres.

https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/telecoms-bruxelles-donne-son-feu-vert-au-mariage-entre-orange-et-masmovil-en-espagne-991028.html