François D. mercredi 30 septembre 2015 à 10:48
De qui se moque t-on, notamment au val d’orge ?
On y sait, depuis le lancement du projet, que les opérateurs nationaux ne veulent pas venir sur des fibres déployées par des collectivités. C’est notamment le cas au val d’orge ou une fibre a été déployée pour 6 M€ et qui n’accueille que de petits opérateurs. Comment alors maintenant s’étonner qu’ils ne viennent pas ?
L’explication est malheureusement très simple : il fallait pouvoir mettre dans son « bilan » le developpement de la fibre optique en vue des élection municipales, mais les valdorgiens déchantent car ils n’ont pas de réelle solution pour la fibre optique.
J'en viens à la fin de mes tergiversations, et je vous pose la question, objectivement, préférez-vous les RIP actuels, qui proposent un déploiement rapide partiellement aux frais du contribuable, mais sans les grands opérateurs et leurs avantages ou bien les déploiements d'opérateurs privés, soumis aux lois du marché, certes décalés sans doute d'au moins deux ou trois ans par rapport aux RIP du département ?
C'est plutôt censé de ne pas voter... Le choix n'existant pas;J'ai rajouté une 3ième option... ;)
Globalement la question ne se pose pas... Ce n'est pas au choix, c'est l'un ou l'autre et les zones sont déjà définies. Inutile de se tirailler pour rien !
Exactement, je voulais parler à l'échelle du département, lorsque l'on a le choix entre RIP tout de suite ou Opérateur privé dans 2-3 ans, comme sur les agglos qui ont fait un contrat avec Tutor, c-à-d E² et le Val d'Orge. Je pense que si les élus n'avaient pas construit ce réseau les premières études de déploiement auraient commencé en 2015, mais c'est toujours mieux pour les habitants d'obtenir la fibre avant mais comme d'autres l'on dit, on a la fibre pour 7 millions alors qu'on aurait pu l'avoir gratos 2-3 ans après.
on a la fibre pour 7 millions alors qu'on aurait pu l'avoir gratos 2-3 ans après.Haha, j'suis plié de rire.
Voilà, c'est justement ce que je dénonçais légèrement dans ce post, certes, les débits sont très bas, mais pourquoi payer 7M€ quand on peut l'avoir gratuitement 2-3 ans après (uniquement dans les zones AMII donc), d'ailleurs vivien, logiquement le déploiement passe par les zones les plus denses du département, donc après les gros pôles d'emploi et de transport du département comme Portes de l'Essonne, Massy et les villes aux alentours d'Evry devraient venir Corbeil-Essonnes et donc les villes du Val d'orge les plus peuplées, Sainte Geneviève des Bois, Saint Michel, Fleury et Brétigny ?
Haha, j'suis plié de rire.
Parce que :
- tu ne l'auras pas 2-3 ans après
- tu ne l'auras pas gratuitement
...
c'est bête d'investir 7M dans un projet certes, satisfaisant pour un grand nombre d'habitants dés lors qu'un projet privé aurait eu lieu quelques années plus tard, cet argent aurait pu être investi dans les zones les moins bien loties comme le sud de l'agglomération Coeur-Essonne (Cheptainville et les alentours)
Certes, aucun opérateur n'est assez fou pour fibrer tout un département sur fonds propres mais dans la situation, ce que j'ai oublié de préciser, c'est que je parle du déploiement dans les zones où l'on a le choix, en l'occurence les zones AMII sur lesquelles les agglos ont créé un réseau d'initiative publique, donc EuropeEssonne, le Val d'Orge ect...Si mes souvenir sont bons, ça s'est passé dans l'autre sens : d'abord ces communautés d'agglo ont lancé leur RIP (Europe Essonne), puis seulement on a eu décision sur le mécanisme des zones (par l'ARCEP), et sur les intentions des grands opérateurs privés pour les zones AMII.
Si mes souvenir sont bons, ça s'est passé dans l'autre sens : d'abord ces communautés d'agglo ont lancé leur RIP (Europe Essonne), puis seulement on a eu décision sur le mécanisme des zones (par l'ARCEP), et sur les intentions des grands opérateurs privés pour les zones AMII.
Du coup, c'est les intentions des opérateurs privés qui ont "empiété" sur quelques zones où des RIP étaient déjà en cours de déploiement.
Effectivement, ces zones sont des anomalies! Et oui, ça peut retarder un déploiement au final!
Après, est-ce que la collectivité locale aurait pu le savoir à l'avance qu'un opérateur privé aurait l'intention de déployer? Difficile à dire après coup.
Sinon, oui, je suis parfaitement d'accord avec toi pour dire que beaucoup de RIP n'auraient pas du être lancés "à l'arrache". Pour qu'un RIP fonctionne, pour moi, il faut la présence d'au moins un gros FAI, sinon la rentabilité est insuffisante.
Leon.
EDIT : Je précise donc que je parle à l'échelle des zones AMII du département où l'on a créé des RIP, donc Seine Essonne, E² et le Val d'Orge
J'en viens à la fin de mes tergiversations, et je vous pose la question, objectivement, préférez-vous les RIP actuels, qui proposent un déploiement rapide partiellement aux frais du contribuable, mais sans les grands opérateurs et leurs avantages ou bien les déploiements d'opérateurs privés, soumis aux lois du marché, certes décalés sans doute d'au moins deux ou trois ans par rapport aux RIP du département ?
Les principes du déploiement du THD édictés par l'Arcep, conduisent notre territoire d'E² a une situation complexe et très hétérogène.
Plus précisèment :
- une zone dense (Longjumeau) qui résulte non pas de la position de Ministre de son Maire mais d'un calcul objectif qui prend en compte la densité de la population / à la surface habitable (les grands immeubles collectifs de Longjumeau pèsent lourds dans la balance).
- treize zones non denses (Massy, Chilly, Villebon, Epinay, Ballainvilliers, Saux, Champlan, La Ville du Bois, Marcoussis, Montlhéry, Nozay, Linas et Villejust) ;
- des zones AMII (Massy, Chilly, Villebon, Epinay, Ballainvilliers, Saux, Champlan, La Ville du Bois) et non AMII (Marcoussis, Montlhéry, Nozay, Linas et Villejust) ;
- des poches non denses dans les zones denses, comme les quartiers de Balizy, Gravigny, La Chevauchée à Longjumeau ;
- des déploiements THD initialisés, en particulier par Free à Massy, Chilly et Longjumeau, avant la réglementation des zones AMII.
Bref, un patchwork où il est difficile de dégager des objectifs clairs de déploiement effectif du THD, tant pour les entreprises que pour les particuliers.
Devant cette situation confuse, E² a élaboré un programme de RIP en quatre phases (1) qui tient compte des coups partis de la part de Free (voir ci-dessus) et du déploiement annoncé à court terme d'Orange à Massy, l'opérateur ayant présenté à la municipalité un calendrier assez précis de déploiement à 5 ans, étant entendu qu'à Longjumeau (zone dense) plusieurs opérateurs privés ainsi que Tutor/E² peuvent intervenir suivant la logique du toujours plus !
Le principe adopté par E² est simple et répond à une bonne gestion des fonds publics (pour mémoire 10 M€ sans la phase 4 en cours de chiffrement) : déployer le RIP dans les "zones" où les opérateurs privés ne sont pas déjà présents ou comptent intervenir suivant un calendrier précis communiqué avant fin 2011. Le seul qui ait été communiqué est celui d'Orange pour la ville de Massy.
Pourquoi la situation est complexe dans le cas des villes de Chilly, Massy et Longjumeau ?
Orange (car Free a été très précis lors d'une rencontre récente avec E²) refuse d'indiquer précisèment les zones qui ne couvrira pas in fine dans un délai raisonnable de 3-5 ans à compter de fin 2011, des zones coûteuses et par conséquent non rentables à couvrir.
Comment faire ?
- Déployer maintenant en supposant que certaines zones ne seront pas couvertes par l'opérateur, c'est faire de la provocation gratuite et inutile envers Orange ;
- Déployer dans 5 ans, c'est inacceptable pour les administrés de Massy, Chilly et Longjumeau qui ne seront pas couverts dans ces délais.
Entre les deux, il faudra bien trancher, mais ce qui sûr en tout cas, c'est que des habitants des 5 villes prioritaires d'E² pourront accéder au THD avant certains habitants de Massy, Chilly et Longjumeau.
(1) Rappel du programme d'E² / THD :
- phase 1 : toutes les entreprises d'E² qui le souhaitent, car la desserte des sites professionnels n'est pas soumise à réglementation contrairement à la desserte des résidentiels. Encore une belle aberration française de la réglementation. Expliquer moi la logique économique de faire un réseau pour raccorder une entreprise dans une rue donnée, alors que dans la même rue, des résidentiel ne peuvent être raccordés au même RIP, sous prétexte qu'Orange ou SFR envisage de les raccorder dans 5 ans !
- phase 2 : les communes d'E² les moins bien couvertes en ADSL : Ballainvilliers, Champlan, Epinay, La Ville du Bois et Saulx
- phase 3 : Villebon + Nozay (à la place de Morangis qui a quitté E²) + les complèments de couverture de Massy, Chilly et Longjumeau
- phase 4 à confirmer : Marcoussis, Montlhery, Linas et Villejust.
Les 2 montages sont clairement complèmentaires. Donc il faut impérativement que les opérateurs privés continuent à déployer, pendant que les RIP travaillent elles aussi, mais dans des zones différentes.
Maintenant que c'est clair, je vous invite à revoter pour une proposition !Assez en phase avec leon_m, mais du coup ce n'est pas être sans avis, donc je n'ai pas voté.
C'est sans oublier le travail psychologique qu'il faudrait réaliser auprès des "retranchés de l'ADSL" qui ne voient de salut que dans les grozop...Est-ce qu'il ne faudrait pas plutôt faire un travail psychologique auprès des collectivités locales, pour qu'elles ne créent pas de RIP sans être certain d'avoir toutes les conditions pour qu'au moins un grozop vienne sur leur réseau?
Après on se retrouve (malheureusement) avec des RIP sous peuplés en termes de prises activées...
Attention, je vais balancer un troll...Est-ce qu'il ne faudrait pas plutôt faire un travail psychologique auprès des collectivités locales, pour qu'elles ne créent pas de RIP sans être certain d'avoir toutes les conditions pour qu'au moins un grozop vienne sur leur réseau?
Et oui, je pense bel et bien ce que je viens de dire : un RIP sans "grozop", c'est une RIP qui a peu de chance d'atteindre un taux de pénétration important. Donc un RIP ne peut pas être "rentable" sans eux.
- depuis quand un service publique à besoin d'être rentable ?C'est pour ça que j'ai mis "rentable" entre guillemets. Je veux dire qu'un RIP sera plus "rempli", aura un meilleur taux de pénétration avec un ou plusieurs gros FAI. Donc pour moi, l'argent public sera mieux dépensé, d'où le terme "rentable". Je ne parle bien évidemment pas de "retour sur investissement financier".