Auteur Sujet: Scénario de l'ADEME pour 2050 en 100% EnR  (Lu 37481 fois)

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corrector

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Scénario de l'ADEME pour 2050 en 100% EnR
« Réponse #60 le: 19 avril 2015 à 19:45:31 »
On ne dit pas qu'il faut copier les allemands, on dit qu'ils ont pris de l'avance sur les EnR au point de nous revendre leur électricité, nuance :)
Non.

Il ont acheté sur catalogue des licornes pour galoper sur les arc-en-ciels.

La seule avance qu'ils ont c'est vers la catastrophe, en entrainer toute l'Europe puisque les couilles molles de la Commission européenne laissent faire!

corrector

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Scénario de l'ADEME pour 2050 en 100% EnR
« Réponse #61 le: 19 avril 2015 à 19:46:56 »
Mais on ne parle pas d'hydrogène (trop compliqué à stocker)
Mais je n'ai même pas parlé de ça!

Mais on () parle () de méthane ;)
Précisèment!

C'est de ça dont je parle!

corrector

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Scénario de l'ADEME pour 2050 en 100% EnR
« Réponse #62 le: 19 avril 2015 à 19:59:36 »
L'hydrogène a "une aura exceptionnelle", estime France stratégie, le service d'analyse rattaché au Premier ministre, car "il est perçu comme « propre » et comme pouvant remplacer les hydrocarbures à terme". S'il "fait rêver" depuis le XIXème siècle, force est de constater que "les défis à relever sont nombreux pour que ce gaz puisse pénétrer dans notre quotidien".

D'autant que si des expérimentations sont menées à l'aval de la filière hydrogène (mise au point de véhicules, installation de stations-service ou intégration de solutions de stockage électrique), "la pertinence de telles expérimentations se pose" tant que les électrolyseurs et les piles à combustible (PAC) ne seront pas économiquement matures. Surtout, hors expérimentations et applications de niche, la production d'hydrogène est issue du vaporeformage du méthane, une technique fortement èmettrice de CO2. Tant que les procédés de production décarbonée ne seront pas compétitifs, l'hydrogène ne restera qu'"une solution séduisante au plan intellectuel".

Tel est le constat dressé par l'ancien Conseil d'analyse stratégique (CAS), qui formule trois propositions pour l'avenir de la filière, dans une note publiée le 27 août. Il préconise notamment d'abandonner le soutien aux projets d'intégration à l'aval (système complet de stockage électrique ou véhicules à l'hydrogène, par exemple) au profit de la recherche sur les points clés : l'électrolyse et les piles à combustible.

Très cher hydrogène

Parmi les freins, France Stratégie retient surtout son coût de production décarbonée. En effet, il faut avant tout commencer par dépenser de l'énergie pour produire de l'hydrogène, rappelle la note, précisant les principales méthodes disponibles : le vaporeformage du méthane, l'électrolyse alcaline et l'électrolyse à membranes polymères échangeuses d'ions.

Quant aux coûts de production, qui varient selon les scénarios d'investissement et de fonctionnement des unités, ils restent très élevés et non compétitifs, hors marché de niche. S'agissant de l'hydrogène "propre", "même avec un fonctionnement en continu et les hypothèses les plus optimistes – qui ne seront pas atteintes avant de nombreuses années –, le coût de production de l'hydrogène par électrolyse reste environ deux fois plus élevé que le vaporeformage du méthane (3,7 euros par kg contre 1,5 à 2,5 euros par kg)", constate la note, ajoutant qu'"avec de l'électricité provenant de sources intermittentes, ce coût est de trois à huit fois plus élevé (6,1 à 12,2 euros par kg)". Ainsi, aux conditions actuelles, France Stratégie évalue à 500 euros par mégawattheure (MWh) le coût de l'hydrogène produit par une éolienne dédiée à l'électrolyse.

Pour rendre compétitif l'hydrogène décarboné, il faudrait qu'au minimum le prix du gaz quintuple et que le prix de l'électricité reste stable. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'industrie privilégie le vaporeformage du méthane, ce qui fait dire à France Stratégie que "le signal annonçant un début de rentabilité de l'hydrogène-énergie pourrait (…) être la substitution de l'électrolyse au vaporeformage du méthane dans l'industrie".

Des projets de stockage hors de toute rentabilité

Malgré ce frein économique, les initiatives en faveur de l'hydrogène fleurissent. Mais, France Stratégie se montre dubitatif, pour ne pas dire très pessimiste, à court et moyen termes.

Ainsi, il est envisagé d'injecter dans le réseau gazier de l'hydrogène (power to gas), produit à partir de l'électricité renouvelable excédentaire. GDF estime pouvoir en stocker 20 à 35 térawattheure (TWh) par an dans son réseau d'ici 2030-2050. Mais compte tenu du coût, cela "n'apparaît pas pertinent à un horizon prévisible", juge France Stratégie.

Quant à la méthanation, c'est-à-dire la conversion de l'hydrogène en méthane pour s'affranchir des limites de stockage des réseaux gaziers, elle "suscite outre-Rhin un intérêt qui interroge", d'autant que le rendement total apparaît très faible, de l'ordre de 25%. Bref, "le stockage d'électricité via l'hydrogène apparaît aujourd'hui hors de toute rentabilité".

Le constat est plus sévère encore pour le power to power, c'est-à-dire la chaîne complète restituant sous forme d'électricité le courant initialement stocké sous forme d'hydrogène. "Les éléments technico-économiques disponibles sur le projet Myrte de production solaire avec stockage à l'aide d'hydrogène révèlent des coûts de production extraordinairement élevés, même pour une expérimentation", déplore la note.

Source : http://www.actu-environnement.com/ae/news/hydrogene-decarbone-france-strategie-electrolyse-pile-combustible-22533.php4

corrector

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Scénario de l'ADEME pour 2050 en 100% EnR
« Réponse #63 le: 20 avril 2015 à 13:55:14 »
Pour ceux qui se demandent pourquoi je parle de licorne, je rappelle que les "nouvelles"(*) ENR purement électriques(#) dont il est question sont en partie financées par une taxe :

(*) les "nouvelles ENR" incluent des moulins à vent du moyen age améliorés
(#) on pourra aussi parler des "ENR" thermiques comme la "biomasse", mais c'est un autre sujet.



La partie verte permet à la collectivité de financer une partie du rachat (ce qui manque est pris par EDF dans le bas de laine du démantèlement des centrales nucléaires, merci la dinde du Poitou).

Ça c'est l'existant. Le real life.

Et là des mecs s'autorisent à penser que ces ENR vont couter de moins en moins à l'avenir et faire des progrès techniques considérables. Tous ces plans sont basés sur d'hypothétiques augmentations de la productivité des usines qui fabriquent ces composants, de leur rendement ou des deux.

Or je ne vois pas bien où ont été réalisés les progrès ces dernières années. J'aimerai qu'on me démontre qu'il y a une productivité accrue de la production du PV qui n'est pas liée
- au niveau des salaires chinois
- au niveau des normes écologique chinoises
- au niveau du prix de l'énergie en Chine

Bref, que le prix du PV reflète autre chose que de la misère chinoise(1) et des pollutions en Chine(2).

(1) ce qui est pour les Chinois une bonne chose, parce que ça veut dire que les plus pauvres seront moins pauvre
(2) mais que des Chinois seront malades à l'avenir, annulant les bénéfices du (1)

Que des riches occidentaux puissent acheter du matériel fabriquer par des ouvriers Chinois pauvre, c'est une chose; qu'on puisse généraliser le principe à la planète (où l'immense majorité n'est pas riche) en est une autre.

Un système qui fonctionne uniquement basé sur un différentiel de niveau de vie serait-il le modèle que les écolo-bobos(3) veulent généraliser?

(3) érigés en héros dans les medias parce qu'ils ont installés un machin "renouvelable" sur leur toit, dont le remboursement est assuré par la zone verte de l'image plus haut

Les écolos-gocho-bobo sont les plus vils exploiteurs de la misère, parce qu'ils ne l'assument pas. Ils sont souvent loca-machin et antimondialisation.

Moi j'assume tout à fait de bénéficier de la mondialisation.

Et qu'en est-il du CO2?

La Chine est le pays où la croissance des émissions croissent les plus rapidement. Je n'ai rien contre cette augmentation, mais ceux qui vantent ces renouvelables ont l'air de penser que c'est une très mauvaise chose.

Suite à un accord avec Obama, la Chine s'engage à modérer la croissance de ses émissions de CO2... dans plusieurs années. En attendant, la Chine se préoccupe surtout de l'air vicié (par des produits par forcèment à "effet de serre" mais nocif pour les poumon) et pas tellement par le CO2.

L'industrie chinoise pour l'instant èmet énormèment de CO2. Les éoliennes que la Chine installe sont encore loin d'inverser cette tendance. Les importations chinoises sont donc encore "intensives" en CO2.

BadMax

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Scénario de l'ADEME pour 2050 en 100% EnR
« Réponse #64 le: 20 avril 2015 à 14:19:35 »
En fait, la vraie question c'est à combien va etre le prix du MWh dans les prochaines années ?

S'il reste au niveau actuelle (< 50€), les EnR n'ont aucun avenir et les tarifs subventionnés continueront de peser dans le budget public (i.e ce que nous payons tous, soit par nos impots, soit par les taxes sur l'électricité) avec pour unique objectif de réduire le CO2 (ce qui reste à prouver actuellement !).

S'il augmente de 50% (soit 75€), les EnR ne sont que du mieux pour améliorer le mix énergétique MAIS elles ne devraient plus etre subventionnées.

S'il augmente de 100% (i.e par rapport au niveau actuel soit 100€), les EnR sont rentables par rapport au cout actuel non subventionné soit, par exemple pour l'éolien, environ 80 à 90€ de prix de marché sur les contrats de rachats négotiés non subventionnés (en général le prix est fixe au début pendant 5 ans puis chute les 10 années suivantes jusqu'à une 20aine d'€ suivant la production du site).

Je m'interroge toujours sur le prix du MWh de l'EPR britannique de 109 € soit 2 fois le prix du MWh en France. C'est un prix pour 35 ans à partir de 2024. Les prix de marché actuels ne correspondent pas : au mieux, en pic, ça monte à 80-90€ pendant 1h ou 2 (source: marché de gros www.epexspot.com) sinon on est à 40-45€ de moyenne en journée. Cette année, le 5/02/2015, plus gros pic, le prix moyen de gros était de 63€/MWh et le pic était de 176€/MWh pendant le créneau 18-19h. Bref, on dirait du doigt mouillé avec une tendance à l'augmentation inéluctable de notre facture. En gros, tout le monde mise sur un doublement des tarifs aux consommateurs en 10 ans. Afin de permettre une rentabilité rapide aux investisseurs privés ?

Rappel: EnR = éolien terrestre/en mer/sur le dos de la belle-mère, photovoltaique au sol et sur toiture, hydraulique, pompage, géothermie, courants marins, stockage par méthanation, biomasse et cogénération bois -> certaines filières restent à développer et ne sont que des expériences parfois locales aujourd'hui.
« Modifié: 20 avril 2015 à 14:43:53 par BadMax »

corrector

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« Réponse #65 le: 20 avril 2015 à 14:36:14 »
Encore une fois : les intermiteux attaquent les prix du marché.

Les prix du marché ne veulent plus rien dire. Il n'y a plus de marché, il a été bouffé par le renard dans le poulailler.

BadMax

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« Réponse #66 le: 20 avril 2015 à 15:20:42 »
Bon l'Angleterre est un cas un peu à part: c'est une ile :D elle ne bénéficie donc pas de la solidarité d'approvisionnement tel que le notre.

http://www.ufe-electricite.fr/actualites/edito/article/transition-energetique-l

Le Royaume-Uni est confronté sur le plan du secteur électrique à deux enjeux majeurs : un prix de gros très élevé par rapport aux autres Etats européens avec 65 € contre 43 € pour la France et 34 € pour l’Allemagne, et un niveau très élevé d’émissions de CO2, le deuxième en volume de l’UE 28, avec 530 Mt soit 40 % de plus que celui de la France, avec en cause un parc de production électrique thermique très important (67 % de la production totale). Mais ceci n’empêche pas le Royaume-Uni, face à ces contraintes majeures, d’aborder de façon très volontariste et rationnelle la traduction du nouveau Paquet énergie-climat 2030 dans sa stratégie énergétique à travers son EMR (Electricity Market reform).
Priorité à la sécurité d’approvisionnement…

Le pays doit tout d’abord faire face à un enjeu de court sur la sécurité d’approvisionnement. En effet, National Grid a été amené à constater à la fois la baisse de la marge entre le pic de demande par grand froid et la capacité de production disponible, mais également un potentiel d’incertitude majeur sur la réalité du parc disponible à l’horizon de 2018/2019.
Pour parer à ce double risque le DECC et National Grid ont mis en place un double dispositif : concernant la réduction immédiate de la marge pour l’hiver 2014/2015, un double dispositif contractuel a été mis en place destiné à faire face à l’extrême pointe d’hiver : le DBSR (Demand-Side Balancing Reserve) et le SBR (Supplemental Balancing Reserve), pour faire passer la marge de capacité de 4,1 à 6,1 % au 1er novembre 2014. Concernant la sécurisation globale de l’appareil de production, le marché britannique sera le premier à bénéficier d’un marché de capacité sécurisé par la mise aux enchères d’un volume opérationnel de 48,6 GW pour l’hiver 2018/2019 (sur une puissance pré-qualifiée de 67 GW)
…et à la sécurisation des enjeux de production à long terme

Sur ce plan l’approche britannique est double : technologique tout d’abord, qui n’est pas sans rappeler la réussite du modèle suédois de décarbonation de l’électricité, avec le même tryptique : Nucléaire (en cible 18 GW) / Biomasse et bioénergie / EnR électriques ciblées sur un potentiel d’éolien offshore très élevé. L’ensemble est complété par une politique active d’efficacité énergétique (Le Green Deal et la Green Investment Bank) et par de gros investissements dans les domaines du CCS et du stockage. Une approche financière ensuite, le Gouvernement anglais ayant pris conscience qu’une démarche purement « marché » ne serait pas suffisante pour sécuriser des investissements extrêmement lourds et engageant les opérateurs sur des périodes très longues (60 ans pour les centrales nucléaires).
Ceci s’est traduit par la mise en place, pour l’ensemble des technologies, sans aucune discrimination, d’un support systématique à base de FIT (Feed-in -Tariffs) et de CFD (Contract for Difference), mais également de garanties financières apportées par l’Etat. C’est d’ailleurs le volet nucléaire de ce support qui vient d’être validé, début octobre, par la Commission Européenne, après une enquête de près d’un an. Au final, une convergence de vue entre le Royaume Uni et la Commission européenne qui privilégie exigence environnementale et pragmatisme économique.

miky01

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« Réponse #67 le: 20 avril 2015 à 15:36:27 »
En fait, la vraie question c'est à combien va etre le prix du MWh dans les prochaines années ?

Ben chez nous on va passer a la casserole avec notre politique du tout nucléaire, faut pas rever ca va etre quasi impossible de construire de nouvelle centrale nucléaire, donc on devra tout importer comme on a fait la connerie de tout miser sur une seule source d'énergie.

En comparaison, en Suisse c'est 55% hydroelectrique, 40% nucléaire, et le reste, charbon,  éolienne, panneaux solaire et autre ER.

On va vraiment etre tres mal dans 10 ans...

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« Réponse #68 le: 20 avril 2015 à 15:45:59 »
Ben chez nous on va passer a la casserole avec notre politique du tout nucléaire, faut pas rever ca va etre quasi impossible de construire de nouvelle centrale nucléaire, donc on devra tout importer comme on a fait la connerie de tout miser sur une seule source d'énergie.

En comparaison, en Suisse c'est 55% hydroelectrique, 40% nucléaire, et le reste, charbon,  éolienne, panneaux solaire et autre ER.

On va vraiment etre tres mal dans 10 ans...

C'est basé sur quoi ta prédiction ?

On dirait plutot qu'on laisse d'autres pays mettre au point les nouvelles technos et on les installera chez nous en temps voulu QUAND et SI elles seront au point et valables a long terme.

"quasi impossible de construire de nouvelle centrale nucléaire" pourquoi ? et a t'on besoin d'une nouvelle centrale de toute facon?

Les besoins et les changements s'anticipent, c'est pas du jour au lendemain qu'on va se retrouver 'très mal'.

La tendance est pas a la croissance en plus:



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Scénario de l'ADEME pour 2050 en 100% EnR
« Réponse #69 le: 20 avril 2015 à 16:31:35 »
Ben dans 20 ans toutes les centrales seront etre aretée pour cause de fin de vie, et en construire des nouvelles c'est aujourd'hui qui'il faut le faire, mais aucun politicien veux se mettre a dos toute la population, je suis pas du tout contre les centrale nuccléaire qui sont certainement moin poluante que le charbon, mais il y a un manque d'info, et beaucoup de gens font l'amalgme "centrale nucléaire = polution", d'ou la rétcience de nos politicien à  faire qque chose, eux ils visent les élections a 2 ans.

Comme je l'ai dis plus haut, les heolienne, les gens en veulent pas non plus, trop bruyant et ca tue les oiseaux, l'hydrolique, c'est nuisible pour les poissons, alors on fait quoi ? faudrait penser aujourd'hui a ce qui nous pend au bout du nez dans 10 a 15 ans, et en France on est plus que tres mal, on a pas la moindre alternative actuellement, faudra inporter 80% de l'energie.


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« Réponse #71 le: 20 avril 2015 à 17:38:44 »
Oui je connais merci mais avec 2GW de capacité, pas de quoi secourir grand chose !

Pour la France ça doit représenter une 10aine de GW de capacité.