Avantages d'un datacenter courant continu:
* rendement meilleur : on supprime 2 conversions d'énergie. Les serveurs peuvent être directement branchés sur des batteries!
* optimisation du câblage : on a besoin de moins de cuivre en courant continu qu'en alternatif
* fiabilité : on peut supprimer un étage d'électronique de puissance, donc une source potentielle de défaillance
* fiabilité : on peut utiliser des "transfert switch" sans électronique intelligente, complètement passifs (donc plus fiables) : de simples diodes permettent instantannèment de passer d'une source d'énergie défaillante à une source d'énergie fiable (batterie)
* pas de besoin de gérer les "facteurs de charge" côté serveur
* possibilité de répartir facilement consommateurs et producteurs, ce qui est compliqué en alternatif. Utile pour s'adapter, par exemple, à la montée en température d'un groupe électrogène, ou à la sur-chauffe temporaire d'un transformateur.
* Si les groupes électrogènes alimentent les "bus-bar" en courant continu, ça supprime les besoins de "synchronisation" des groupes qui font perdre de précieuses secondes en alternatif.
* possibilité de raccorder facilement des sources d'énergie "alternatives", comme éolienne, panneaux solaires sur le bus continu, sans conversion d'énergie inutile
Un autre système est également à l’étude : une alimentation en courant continu, et donc un branchement quasi direct en sortie des batteries. OVH devrait proposer ses premiers serveurs dédiés utilisant ce genre d'alimentation dès le mois de mars prochain. Pour cela, il devrait s'appuyer sur des cartes mères serveur de chez Intel, spécialement étudiées pour être branchées sur du courant continu.
L’alimentation électrique est fournie par deux lignes distinctes à très haute tension de 120 000 volts. Elles proviennent de deux centrales différentes, et cette liaison permet, d'après nos interlocuteurs, d’obtenir une meilleure sécurité comparée aux 20 000 volts délivrés par EDF pour ses datacenters français.
Contrairement à ces derniers, celui du Canada ne disposera pas de groupes électrogènes pour prendre le relais suite à une éventuelle coupure de courant sur les deux lignes (une seule suffit à alimenter l'intégralité du site).
OVH Canada Montréal datacenter Beauharnois OVH Canada Montréal datacenter Beauharnois OVH Canada Montréal datacenter Beauharnois
D’ici environ deux ans, une nouvelle ligne sera tirée depuis une troisième centrale hydroélectrique afin d’assurer une redondance supplèmentaire. Si sur le papier tout semble fonctionner correctement, nous verrons que c’est au final l’un des seuls points qui ne soit pas entièrement dédoublé physiquement.
En effet, les deux lignes (puis la troisième dans deux ans) arrivent sur le même emplacement et sont traitées en parallèle, mieux vaut donc ne pas avoir de soucis sur ces quelques mètres carrés, sous peine de se retrouver sans alimentation électrique... et donc sans serveurs dédiés.
Un exemple de schéma d'alimentation d'un poste HT, avec redondance. Attention, 1 seule phase représentéeTC?
exemple en courant alternatifs resserrage régulièrement des contacts ;D, matériels plus solide , réparation plus facile , voir les liaisons Angleterre et corse continu tension bien moins importante que ces grosses tensions qui pollue tout et qui absorbe la meme quantité de perte que de consommation :-\La même quantité de perte que de consommation? :o
mettez vous avec un néon sous une ligne THT pour voir ::)Intuitivement, à tension efficace égale, une ligne THT continue ou alternative produirait le même effet, non?
voir les liaisons Angleterre et corse continuLes liaisons France <=> Angleterre et continent <=> Corse sont en courant continu ?
mettez vous avec un néon sous une ligne THT pour voir ::)Tu nous donnes la procédure pour faire allumer le néon ? Je pourrais tester, il y a une ligne à très haute tension à coté de chez mes parents. Quand il pleut cela fait du bruit ::)
Les liaisons France <=> Angleterre et continent <=> Corse sont en courant continu ?Oui, je confirme, c'est bien en courant continu. Et non, il n'y a pas plus de pertes en courant continu qu'en alternatif, c'est même plutôt l'inverse. On en a déjà parlé ici : c'est plutôt le fait d'avoir des tensions élevées, donc des courants plus faibles, qui fait qu'on perd moins d'énergie.
Il n'y a pas une perte importante en courant continu ?
Les liaisons France <=> Angleterre et continent <=> Corse sont en courant continu ?France <=> Angleterre : oui Interconnexion France-Angleterre de 2000 WM (https://fr.wikipedia.org/wiki/IFA_2000)
Il n'y a pas une perte importante en courant continu ?Tu parles de quoi?
Tu nous donne la procédure pour faire allumer le néon ?Le porter verticalement sous la ligne.
Dedibox, le concurrent filiale du groupe iliad, au contraire à développé des serveurs spécifiques pour optimiser la place et la consommation electrique, 2fois moins larges, spécifiquement fait pour eux (alim produite spécifiquement pour, non surdimensionnée - utilisé a 70% - et qui sort du vrai 3.3 v via transfo et non du 5v transformé en 3.3 en convertissant en chaleur la différence comme c'est le cas sur 99.9% des alim de PC - Source Arnaud de dedibox lors de son exposé au Frnog). La consommation de la dédibox est incroyablement bas. (le CPU exotique et trés peu puissant y est pour beaucoup) Le datacenter des dedibox (bezon) est lui plus traditionnel. (data-center acheté à je ne sait plus quelle boite en liquidation judiciaire)
Oui, je confirme, c'est bien en courant continu. Et non, il n'y a pas plus de pertes en courant continu qu'en alternatif, c'est même plutôt l'inverse. On en a déjà parlé ici : c'est plutôt le fait d'avoir des tensions élevées, donc des courants plus faibles, qui fait qu'on perd moins d'énergie.Explication : chaque ligne a une tension limite au delà de laquelle l'isolation n'est plus garantie. Il ne faut jamais dépasser cette tension, c'est donc une limite à la tension instantanée. Appelons là Vmax :
Merci, j'apprends beaucoup de choses.Vivien, ici, c'est bien l'aspect "basse tension" qui engendre des pertes conséquentes, et non l'aspect "courant continu".
Je pensais que la tensions chutait fortement avec la distance (de mémoire une explication d'Arnaud de Dedibox au FRnOG pour expliquer qu'il préférait mettre une alimentation par serveur qu'une alimentation par baie. On parle ici des trois tensions nécessaire pour les Dedibox première génération : +3,3, +5v et +12v (les tensions -5v et -12v ne sont pas utilisées pour réduire les coûts).
Mais ces liaisons en courant continu très haute tension sont rares car très couteuses à mettre en place. Les stations transformant le continu en alternatif pour de telles puissance, c'est très cher et complexe.Non, c'est discret : Interconnexion France-Angleterre de 2000 MW - Stations de conversion à thyristors de Bonningues-lès-Calais (http://wikimapia.org/#lat=50.9033305&lon=1.7842484&z=16&l=2&m=b) (400 m x 650 m)
Pour finir, je rappelle que la seule et unique justification du courant alternatif partout autour de nous, c'est la possibilité de pouvoir transformer la tension facilement, avec des transformateurs. Les transformateurs du réseau de distribution électrique. Passer de moyenne tension à haute tension, à moyenne tension, à basse tension... avec de simples transformateurs. Ce qui n'est pas possible de manière aussi simple en courant continu.Et aussi parce que c'est ce qui est produit par un "alternateur" (!), et consommé par un moteur (alternateur = moteur).
OVH va alimenter ses serveurs en continue mais avec une tension > 48v habituels, non ?Encore une fois, si on veut changer de technique d'alimentation, on a tout intérêt à augmenter la tension. 240V peut être augmenté, sans trop changer les contraintes (isolation). Regarde le premier post de cette "discussion". A priori, les intervenants visent entre 350 et 400V.
10 batteries 24v en série, cela fait du 240v continu...
Les 3 principaux fabricants de serveurs (IBM / HP / Dell) ne proposent rien en 48v.Tu est sur de ça ? Du moins pour les serveurs HP , on peut trouver des alim 48v DC
Si les fournisseurs de serveurs et d'équipements électriques se mettent à faire du 'courant continu' dans les datacenters, ca sera avec des tensions beaucoup plus élevées: 240V voire 360V! Donc avec des sections de cable plus faibles qu'avec notre 240V alternatif.
Leon.
L'autre problème en continu type 200V c'est les arcs électriques : quand ça amorce, ça n'a aucune raison de s'arrêter !J'ai du mal à comprendre ton message.
J'ai du mal à comprendre ton message.Oui, il y a un problème supplèmentaire à résoudre avec le courant continu. Il est plus compliqué d'ouvrir un circuit électrique en courant continu qu'en alternatif, avec les mêmes caractéristiques (courant/tension). En alternatif, l'arc électrique à l'ouverture d'un interrupteur s'arrête plus facilement, quand la sinusoide (50Hz) de courant passe par zéro, donc il ne dure pas longtemps. Pour le courant continu, c'est l'interrupteur lui même qui doit couper l'arc, en ouvrant plus largement. Et l'interrupteur adapté à du courant continu doit aussi mieux résister à l'usure (corrosion) formée par les arcs.
Mais des solutions existent. Le courant continu est largement utilisé, à toutes les tensions, à tous les courants.
C'est bien dommage car une alim 220V AC peut être alimentée sans problème par du 200V DC. Y'a juste un étage qui ne sert plus à rien ;DTu fais comment concrètement?
Tout à fait, les avions utilisent du DC à des tensions assez élevées : le Boeing 787 embarque du 270V DC combinable en 540V (http://www.boeing.com/commercial/aeromagazine/articles/qtr_4_07/article_02_3.html (http://www.boeing.com/commercial/aeromagazine/articles/qtr_4_07/article_02_3.html)). Evidemment à une tension pareille, la recherche d'arc (arc-tracking in english) est un vrai casse-tête.Personnellement, j'ai bossé quelques temps à la SNCF dans la maintenance des installations électriques des locomotives. Et là, on a des sectionneurs et disjoncteurs courant continu 1500V qui savent tenir le 3000A... A ce niveau, dans des matériels assez anciens, ils mettaient des bobines pour créer un champ magnétique pour dégager l'arc. Et la plus grosse partie du disjoncteur était justement la "cheminée" et ses bobines qui ne sont là que pour casser l'arc. Par contre, s'il n'y a pas besoin d'ouvrir un "interrupteur/sectionneur" sous charge, alors il n'y a pas besoin de tous ces artifices.
Schneider avait pondu un document (impossible de remettre la main dessus ???) expliquant que le rendement des onduleurs double-conversion était suffisamment élevé pour justifier de ne pas passer en courant continu.C'est étonnant de ne raisonner que sur la partie "rendement" des onduleurs. La fiabilité est un critère très important en datacenter! Et l'installation en DC (Direct Current) est plus simple donc plus fiable!
Personnellement, je ne suis pas tout à faire d'accord avec l'analyse car je pense que le gain total en rendement (onduleur + alimentations des serveurs) peut justifier une architecture DC.
Non dans ce cas précis c'est l'effet maintenance... et du technicien très pro qui a juste oublié de réaliser le seul test qui aurait permis de voir que l'upgrade de firmware avait fait sauté les 2 fusibles sur les 3 présents dans l'onduleur..Cette panne ne serait sans doute pas arrivée si les serveurs étaient directement connectés sur des batteries, sans aucun artifice entre les 2. C'est bien la carte de pilotage de l'onduleur (partie d'électronique de puissance qui transforme le courant continu en courant alternatif) qui a flanchée.
Je m'explique car si un jour cela peut servir à quelqu'un on ne sait jamais..
Un upgrade de firmware sur le premier onduleur, tout est ok , test decharge/recharge super mais ce n'était qu'en version logiciel et la carte CPU qui pilote tout le système est alimenté par 3 sources....
Source 1 = Sortie de l'onduleur
Source 2 = Batterie de l'onduleur
Source 3 = Entrée de l'onduleur
[...]
Vous aurez compris que le seul test qui n'a pas été réalisé était celui de la coupure de l'entrée. (bon je ne suis pas fabricant de l'onduleur donc au début je ne pouvais pas savoir que les tests réalisés étaient insuffisants)
Le check du premier onduleur s'est bien passé, le deuxième aussi, et là grand moment de désespoir, bascule de GE vers EDF (petite coupure de 1 S le temps que le switch de puissance bascule -> extinction de la partie régule de l'onduleur-> arrête du courant dans la salle pendant 1 S sur les deux voies...
Mais si tu alimentes une alim de PC en continu, ça fait un court-jus, non?Non, ça ne fait pas de court-jus, il n'y a aucune raison. Un redresseur à diodes (la première partie de l'alimentation) accepte parfaitement du courant continu. Plusieurs personnes l'ont déjà fait. Une alim de serveur, c'est un transformateur à découpage. Et effectivement, ces bestioles acceptent parfaitement le courant continu. Je pense que je vais essayer prochainement (en prenant toutes les précautions nécessaires bien évidemment). Mais si je le fais, je modifierai l'alim, pour enlever les diodes de redressement, et le filtre secteur.
Mais si tu alimentes une alim de PC en continu, ça fait un court-jus, non?
Bref, on peut tout mettre en 200V courant continu sauf des moteurs.Les appareils prévus pour de l'alternatif qui peuvent fonctionner en courant continu :
Les appareils prévus pour de l'alternatif qui peuvent fonctionner en courant continu :
1.b) anciens moniteurs cathodiques et TV cathodiques
J'ai quand même un doute sur l'alimentation en DC d'une alimentation à découpage de PC, il me semble avoir vu un/des transfos (bobines ?) dans ces bestioles....Oui, c'est le principe même d'une alimentation à découpage. Il y a un transfo mais qui ne fonctionne pas en 50Hz, mais à haute fréquence (plusieurs kHz). Vu que la fréquence est élevée, ça permet d'avoir un transformateur beaucoup plus petit pour faire passer la même puissance.
"hacher cette tension à une fréquence de plusieurs kHz"Découper = hacher. Ca correspond donc à l'étage "transistor découpage régulation" sur le schéma.
ce qu'on ne voit pas dans ton schéma!
Oui, c'est le principe même d'une alimentation à découpage. Il y a un transfo mais qui ne fonctionne pas en 50Hz, mais à haute fréquence (plusieurs kHz). Vu que la fréquence est élevée, ça permet d'avoir un transformateur beaucoup plus petit pour faire passer la même puissance.
Dans une alim à découpage, tu as d'abord un redresseur qui transforme l'alternatif 50Hz "haute tension" (240V) en continu "haute tension". Puis un étage qui vient "découper", hacher cette tension à une fréquence de plusieurs kHz, et c'est cette tension qui attaque le transformateur. En même temps, l'étage qui hache est asservi, et ajuste le découpage pour obtenir la bonne tension en sortie.
Du coup, comme tu as un "redresseur" tout au début, tu peux très bien alimenter en courant continu! L'aspect "alternatif 50Hz" ne sert à rien dans une telle alim.
Les 48V continus sont très bien adaptés aux contraintes télécom: puissances raisonnables, niveau de fiabilité élevé. Ca n'est pas du tout adapté à l'hébergement massif de serveurs, qui nécessite de gérer des puissances ingérables avec une tension aussi faible.
Pour l'alimentation commune à plusieurs serveurs, c'est bel et bien ce qui est fait dans les "blade servers".
Leon.
Les 2 séries de 3 batteries ça fait bizarre... J'ai reconnu des 7Ah ça fait donc 3x6V=18V x 7Ah= 126VA.Je ne comprends pas trop le calcul que tu fais. Multiplier des Ah par des volts, ça ne fait pas des VA, mais ça donne une énergie (en Wh). Il faut diviser par le temps pour obtenir une puissance (VA=W en courant continu). Une batterie de 6V 7Ah peut délivrer en théorie (si elle était parfaite) 250VA pendant 10min (6V x 7Ah x 60min/10min). Donc 3 batteries en série délivrent 750VA. Et je ne suis pas certain que ça soit du 7Ah : j'ai du 7Ah 12V sous les yeux, elle me parait aussi grosse (moins longue plus large).
Pour des 300W ça ferait léger ?!
Ou pas de redondance des batteries et donc 2x 126VA=252VA
Le montage est bizarre.... Avec 3x 12V le problème était plus simple à gérer et le cout / batterie moins élevé.Je ne comprends pas pourquoi 3x12V aurait eu un cout moins élevé. Il faut bien comprendre que c'est la tension qui est imposée à OVH par l'utilisation de matériel existant : OVH utilise des alims et des cartes mères qui s'alimentent en 19V. C'est une tension standard.
(perso, jamais vu du backup de batterie...)Pour finir, tous les systèmes annoncés N+1 ou 2N sont forcèment redondés au niveau batterie. Il faut 2 onduleurs par exemple pour faire du 2N, donc avec 2 fois la quantité de batterie nécessaire. Ici, vu que c'est géré dans la baie, la redondance est directement dans le même système. Une batterie est quelque chose qui vieillit, et qui peut facilement être défaillant. Les onduleurs testent les batteries régulièrement.
Je ne comprends pas trop le calcul que tu fais. Multiplier des Ah par des volts, ça ne fait pas des VA, mais ça donne une énergie (en Wh). Il faut diviser par le temps pour obtenir une puissance (VA=W en courant continu). Une batterie de 6V 7Ah peut délivrer en théorie (si elle était parfaite) 250VA pendant 10min (6V x 7Ah x 60min/10min). Donc 3 batteries en série délivrent 750VA. Et je ne suis pas certain que ça soit du 7Ah : j'ai du 7Ah 12V sous les yeux, elle me parait aussi grosse (moins longue plus large).
Pour finir, tous les systèmes annoncés N+1 ou 2N sont forcèment redondés au niveau batterie. Il faut 2 onduleurs par exemple pour faire du 2N, donc avec 2 fois la quantité de batterie nécessaire. Ici, vu que c'est géré dans la baie, la redondance est directement dans le même système. Une batterie est quelque chose qui vieillit, et qui peut facilement être défaillant. Les onduleurs testent les batteries régulièrement.
J'ai des 6V 7Ah sous la main, elles se ressemblent. De toutes façons, c'est pas compliqué, c'est exactement la moitié d'une 12V 7Ah mais tu as raison, elles peuvent plus, 10Ah probablement, difficile à dire.
J'ai des montages de plusieurs onduleurs en 2N (2x 160KVa par grappe x2 si tu préfères): les batteries ne sont pas redondées pour un meme onduleur car c'est l'ensemble onduleur en grappe+batterie qui l'est. Jamais vu un onduleur avec double réseau de batterie (c'était le sens de ma phrase, c'était pas assez précis).
Une batterie de 12V/200A de qualité "Onduleur" avec 3 formations en parallèle aura une durée de vie de 8 à 11 ans et coute dans les 250€
Une batterie de 12V/7A aura une durée de vie de 2-4 ans, à condition de ne jamais dépasser 25°C et de ne jamais descendre en dessous de 30% de charge et coute dans les 15€
Quelle différence entre une impédance et une résistance ?
Pouvez vous m'indiquer ce qu'est un triangle de puissance ?
Pourquoi le transport se fait à de très hautes tensions ?
Pourquoi a t'on abandonné le 110V en France ?
Tu réponds à ses questions par un interrogatoire de grand oral ? Il décroche un diplôme si il répond bien ? :-)Non, je l'aiguille sur les questions qu'il doit se poser pour comprendre les réponses à ces questions ensuite, et apprendre des choses au passage.
Quelques éléments me viennent à l'idée :
- en telecom, on fait souvent du (-)48V, mais ce n'est pas universel.
- en 48V, les sections de câble sont bien plus grosses qu'en 230, donc plus compliqué à câbler,
- fusibles et disjoncteurs plus gros et bien plus chers, car arrêter un arc en DC est bien plus compliqué qu'en AC (pas de passage par 0 du courant à chaque demi-période).
Par contre, ca a des avantages : les UPS et la chaîne de secours de l'alimentation sont d'une part bien plus simples, d'autre part ont un meilleur rendement (moins de conversions).
Une distrib de grande puissance en courant continu, c'est tout de même un peu complexe à gérer en termes de risques.
Mais dans certains cas on y vient (pour les racks en tout cas) : une bonne partie du matériel OpenCompute est DC, si je ne m'abuse, avec deux grosses alimentations en tête de rack plutôt que deux petites par serveur.
Le gain de place est évident, le rendement est meilleur. Les serveurs (modules) se connectent tout seuls aux 2 bus DC en fond de rack lorsque tu les insères, donc tu n'as que la connectique réseau à faire.
Non, je l'aiguille sur les questions qu'il doit se poser pour comprendre les réponses à ces questions ensuite, et apprendre des choses au passage.la vraie question rigolote c'est "pourquoi en telco on a standardisé sur du moins 48VDC" 8)
https://www.opencompute.org/files/OCP18-Workshop-Huawei-v2-final.pdfYes, c'est Huawei-centric mais comme OpenCompute est un standard et que les slides ont été faits par quelqu'un qui sait de quoi il parle, je te vole le PDF :-)
et je suppose que tu parlais de cela pour les connecteurs: https://www.opencompute.org/documents/ocp-open-rack-v3-power-output-connector-rev2-0-pdfExact. Les busbars en fond de rack sont simplement de grosses barres de cuivre sur lesquels chaque équipement (PSU, batteries, compute module, switch, etc.) viennent se coupler avec ces connecteurs.
la vraie question rigolote c'est "pourquoi en telco on a standardisé sur du moins 48VDC" 8)Corrosion des lignes telecom sur les poteaux.
la vraie question rigolote c'est "pourquoi en telco on a standardisé sur du moins 48VDC" 8)
Corrosion des lignes telecom sur les poteaux.Oui mais pas que et ça manque un peu de détails :)
Le choix du positif à la terre remonte aux début des télécoms avec les cables sous plomb.D'accord, je vois l'intérêt opérationnel pour le remplacement, depuis que le plomb est interdit, cela à dû changer.
Un cable plomb en terre sera protégé voire même réparé si abimé. (pas les paires bien sûr, mais l'enveloppe plomb)
> La masse et la terre sont deux choses différentes, il existe des "masses flottantes" elles indiquent juste une différence de potentiel.Si le Tech est sur un plancher flottant, il n'est pas à la terre, il est à un potentiel différent que celui de la Terre.
Ca, va l'expliquer au consuel.
Sur un tel chassis, la masse est à la terre, et la terre est au potentiel de là ou ton tech pose les pieds.
Sur des systèmes de batterie, on a positif et négatif flottants, et on s'assure que ce soit bien le cas avec un contrôleur d'isolement, mais on peut faire ca car personne n'intervient dessus sous tension. Sur un tel rack, tu as des interventions à chaud pour remplacer du matos.D'ou l'interet de ne pas être à la terre pour le tech, enfin, il vaut mieux pas pour lui d'intervenir sur un équipement sous tension si c'est lui qui va faire le conducteur vers la Terre.
Les hopitaux comme les datacenter arrêtent le régime IT pour une raison, et elle n'est pas physique : c'est la sécurité des personnes qui compte.Sans blague ;D
> Si tu descend en Voltage P=UI la puissance diminue, et c'est toujours ça qui ne part pas en chaleur.Il consomme un peu trop ce CPU
Les convertisseurs DC/DC qui alimentent le CPU en 1.2V/200A ne sont pas alimentés en 230AC rectifiés... en ATX on passe à minima par du 12V intermédiaire.
En OpenCompute, plus de 12V DC, mais du 48V DC partout (jusqu'à ces convertisseurs).Il font ce qu'ils veulent, cela ne me fait ni chaud ni froid.
On remplace une étape de conversion par une autre. On a des plus gros convertisseurs, et une tension de distrib à l'intérieur du serveur/rack plus élevée (48V vs 12V, donc moins de pertes).
OpenCompute c'est pas utilisé par 3 boites hein, c'est une bonne partie des gros de l'infra. On peut supposer qu'ils sont débiles, mais je crois qu'ils y voient un réel gain :)
@Anonyme Tu t'es gourré dans ta dernière quote, c'est pas moiTu as raison, désolé, je rectifie.
Peut-être que c'est un peu naïf comme approche mais je me demandais pourquoi on ne voit pas plus de datacenter offrir des arrivées en courant continu dans les racks telecoms qui généralement ne requiert pas un voltage si important que cela? Cela permettrait de centraliser un peu plus la gestion du courant (et sa redondance) ainsi que les points de chaleurs (ie le transfo ou autre est ailleurs).Salut Benoit. J'ai fusionné ton nouveau sujet avec un très ancien que j'avais initié il y a longtemps. Je t'invite à lire le fil de discussion depuis le début.
Les appareils prévus pour de l'alternatif qui peuvent fonctionner en courant continu :
1) toutes les charges "résistives" :
1.a) ampoules à incandescence
1.b) radiateur électrique (pas les radiateurs bourrés d'électronique par contre)
2) tous les appareils qui redressent le courant (=le transforment en courant continu) avant de l'utiliser:
2.a) alimentations à découpage que l'on trouve désormais partout (TV/hifi moderne, alim PC, chargeur téléphone, alimentation d'équipement électronique)
2.b) les moteurs à courant continu (ma perceuse)
2.c) les ampoules fluocompactes et les éclairages fluorescents équipés de ballast électroniques
Ces appareils sont de plus en plus fréquents autour de nous, grâce aux progrès de l'électronique de puissance.
Attention cependant, j'ai cru comprendre que certains filtres secteur intégré à ces équipements pouvaient ne pas trop aimer le courant continu, et s'échauffer anormalement.
Ce qui NE fonctionne PAS en continu: globalement toutes les "charges inductives"
1) les équipements utilisant un transformateur 50Hz (de plus en plus rare car plus gros).
1.a) (très) anciens PC
1.b) anciens moniteurs cathodiques et TV cathodiques
1.c) micro-ondes (au moins les anciens)
1.d) tous les anciens équipements électroniques, magnétoscope, HiFi...
1.e) les anciens blocs secteurs/chargeurs secteur.
2) les appareils équipés de moteurs synchrones ou asynchrones directement branchés sur le 50Hz
2.a) la plupart des frigos
2.b) les anciennes "horloges secteur" qui comptaient le temps grâce au 50Hz.
3) certains appareils électroniques/électroménagers modernes qui surveillent la qualité de la tension en entrée (tension / fréquence):
3.a) certaines machines à laver
3.b) certains onduleurs (!)
3.c) comme le dit corrector ci dessous, le CPL
Le standard serait du 380V-DC (DC = Direct Current). Beaucoup plus efficace que le 48VDC des télécoms pour délivrer des grosses puissances. Même les équipementiers télécom regardent à migrer vers le 380VDC. Orange a fait un test en 380VDC il y a quelques années.
Salut Benoit. J'ai fusionné ton nouveau sujet avec un très ancien que j'avais initié il y a longtemps. Je t'invite à lire le fil de discussion depuis le début.
OUI, il y a un intérêt à faire des UPS en courant continu.
Le standard serait du 380V-DC (DC = Direct Current). Beaucoup plus efficace que le 48VDC des télécoms pour délivrer des grosses puissances. Même les équipementiers télécom regardent à migrer vers le 380VDC. Orange a fait un test en 380VDC il y a quelques années.
Plusieurs fournisseurs de serveurs HP-Entreprise et Dell proposent des alim serveurs 380VDC.
Une des idées pour l'alim des serveurs, c'est de faire 2 chaines d'alimentation
- une chaine 240VAC (Alternative Current) non secourue, en direct sur le secteur
- une chaine 380VDC secourue par un UPS "direct current"
Avoir un "bus bar" en courant continu a plusieurs d'avantages : on peut ajouter des producteurs et consommateurs à la volée sans besoin de synchronisation; l'équilibrage est plus facile. On centralise les problèmes de COS-Phy à 1 seul endroit, au niveau des redresseurs.
Mais le mouvement "380VDC" est très timide, ça reste confidentiel, expérimental, petite échelle.
Après, il existe plein de solutions intermédiaires. Du courant continu au niveau d'une baie seulement. 12V ou 48V le plus souvent, si j'ai bien compris, Open-Compute travaille sur les 2 standards. Avec secours par batterie locale.
Je te retrouve un maximum de liens "récents" dans les jours qui viennent, si ça t'intéresse.
Leon.