C'est en tout cas ce qui me semble avoir été dit (peut-être bien par le président du SMIX d'ailleurs).

Après vérification, c'est le président d'Altidude Infra David Elfassy qui a évoqué le sujet, dans le cadre de STOC V2... C'est au time-code 1:31:05. Mais qu'en est-il du passif? Wait and see!

L'opération Dé-STOC-age a commencé

Vendredi 26 février, le Syndicat mixte Doubs THD a organisé une conférence de presse nommée OPERATION « dé-STOC-age ».

Le mode STOC, c'est la possibilité donnée aux opérateurs nationaux et à leurs sous-traitants de réaliser en lieu et place de l'exploitant du réseau, les raccordements finaux des foyers à la fibre optique.

"Depuis 2 ans, les échecs de raccordements à la fibre optique se multiplient, des dégradations s’accumulent sur le réseau public du Doubs et des pannes apparaissent sur un réseau neuf. Cette rapide détérioration d’un bien public essentiel inquiète au plus haut point les collectivités du Doubs qui financent et construisent cette infrastructure indispensable à l’ère du très haut débit et de la crise sanitaire. Pour interpeller à nouveau les autorités nationales, et demander des mesures fortes et urgentes, le Syndicat mixte Doubs THD, en lien avec d’autres collectivités françaises, a invité dans le Doubs toute la filière télécom nationale "

Face à ce constat, les élus du Syndicat mixte du Doubs ont voté une délibération consistant à mener des expérimentations excluant le mode STOC sur des plaques en ouverture commerciale FTTH à partir de 2021. Le lancement de cette expérimentation sur la commune de Tour de Scay avec le raccordement de la Mairie était l'occasion de communiquer sur cette décision forte des élus.

Vous pouvez visionner l'enregistrement de cette conférence de presse :
- Lien Youtube

Vous pouvez aussi télécharger diaporama de présentation de cette conférence de presse :
- Fichier Pdf

Doubs THD, 26/02/2021

Ce qui m'a interpellé dans cet "échange" est que les opérateurs ont annoncé soit avoir signé ou vont signer avec Altitude Infra, et peut-être d'autre O.I.
Mais vu les dires du président d'A.I., qui soulignait le niveau  élevé de besoins en échanges, moyens en serveurs, et même d'Intelligence artificielle et au final le besoin de monter une structure du genre de celle du GIE portage, je ne vois pas la mise en application de ce fameux mode STOC V2 avant des mois, voire semestres!
Le fond de l'affaire est d'abord le comportement irresponsable de certains OC, qui ont laissé faire n'importe quoi par leurs sous-traitants, sans un minimum de contrôle!
Le président du SMIX THD 25 a dit qu'il y avait quelque part une convergence objective entre OC et OI, les uns étant pressés que les gigabits circulent dans leurs tuyaux, les autres de pouvoir encaisser des abonnements
Enfin, il vient se rajouter à cette convergence objective les consommateurs, pressés d'enfin pouvoir bénéficier des "bienfaits" de la fibre"...
Effectivement, la vide-présidente de Drome-Ardèche Numérique l'a bien répété: "Le travail vite fait n'a jamais donné du travail bien fait"...
Et c'est là que les instances de régulation ont quelque part failli, car c'était quelque part leur rôle de prévenir ce genre de foutoir!
On en revient toujours au syndrome franchouillard: On laisse aller, et on verra bien, on corrigera ensuite!
Lorsque vous lâchez sur la route une voiture qui a une direction avec du jeu, cela finit soit dans le décor ou pire, dans une voiture qui circule tranquillement sur l'autre moitié de la route! 

Départementales 2021 : 100 % des zones rurales seront fibrées d’ici à fin 2022

Le Syndicat mixte Doubs très haut débit a, dès sa création en 2013, rassemblé les financements et expertises nécessaires au déploiement de la fibre optique à la campagne dans le département. Son contrôle de la maîtrise d’ouvrage lui permet d’être dans le peloton de tête des territoires publics raccordés.

Denis Leroux, président du Smix Doubs THD, restera vigilant sur le travail des sous-traitants qui raccordent les foyers à la fibre.
« Le Doubs est la locomotive du très haut débit au plan régional et même national », affirme haut et fort, chiffres à l’appui, Denis Leroux, président du Syndicat mixte Doubs très haut débit (Smix Doubs THD) depuis 2015. « Notre carte du taux d’équipement en fibre à l’abonné, sur les zones d’interventions publiques, atteint presque 60 % de couverture désormais, alors que la moyenne nationale en territoires ruraux se situe tout juste à 20 %. Nous sommes le 15e département le plus avancé dans ce domaine. »

Un retour en arrière pour expliquer cette position enviable lui semble nécessaire. « En 2012, les grands fournisseurs d’accès à internet (FAI) se sont intéressés aux denses agglomérations urbaines et assuraient ainsi le financement des travaux de transition optique. Les zones rurales, qui représentent chez nous 60 % du territoire et 41 % de la population, devaient trouver elles-mêmes leurs solutions. Le Smix Doubs THD a été créé dans la foulée pour y remédier. »

La maîtrise des chantiers
Il a alors fallu travailler plaque par plaque et choisir des secteurs prioritaires. En 2015, une partie du Haut-Doubs jouxtant le secteur frontalier a été choisie, en même temps que les collèges, zones d’activités économiques et une majorité de Maisons France Service sur le département entier. La force du Syndicat est d’avoir conservé la mainmise sur la maîtrise d’œuvre et l’ingénierie. Cela lui a permis de contrôler ses chantiers.


« Lorsque les montées en débit sur le réseau cuivre ont montré leurs limites, nous avons voulu accélérer les choses », poursuit Denis Leroux. « Plus question d’attendre 2027 pour tout raccorder à la fibre. En 2018, nous nous sommes fixés l’échéance de décembre 2022. Et nous sommes vraiment sur la bonne voie pour tenir cette limite. Cette réussite, nous la devons à notre partenariat avec les Communautés de communes et d’agglomération. »

Une transition à 200 millions d’euros
A ce jour, 291 communes, représentant 70 000 logements, ont été équipées. La troisième et dernière phase est en cours. Ce vaste plan de transition numérique représente 200 millions d’euros en tout, somme réunie grâce aux subventions du Département, des collectivités adhérentes, de la Région, de l’Etat et aux emprunts réalisés auprès des banques.

Le Smix Doubs THD doit néanmoins rester très vigilant sur la qualité de l’existant. « Nous luttons pour que ce réseau public, stratégique, soit respecté dans son usage lors des raccordements dans les foyers », insiste Denis Leroux. « Or, le système imposé par les FAI nous inflige des sous-traitants peu soigneux qui occasionnent, à cause d’un travail mal fait, des coupures de connexion insupportables. Nous réparerons ces dégâts et nous nous battrons pour qu’ils les remboursent. »

Source : L est républicain

On en revient toujours à l'idée de base que sans contrôle, aucune activité n'est pérenne!
En multipliant les niveaux de sous-traitance, il est clair qu'en bas de l'échelle, soit celui qui fait le boulot est un "esclave", en étant correctement formé et fait son boulot avec conscience, soit il "gougnafise"...
Les faits démontrent que c'est hélas cette deuxième population qui semble prendre le dessus, dans ce contexte particulier de sous-traitance.
Cela donne une "certaine idée" de ce que peut faire la "liberté d'entreprendre", lorsque l'on pousse le concept au bout...
Le leitmotiv des OC semble avoir été "je ne veux pas le savoir!", mais il est clair que ce sont à ces derniers que la facture va être présentée!
Et au final, qui va payer? Les abonnés/ consommateurs! 

Un shelter SRO a été posé cette semaine à NODS, il desservira dès cet automne Vernierfontaine et Les Premiers Sapins.

Source :