Auteur Sujet: Internet en 1996  (Lu 52526 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

hell0

  • Expert
  • Abonné Free fibre
  • *
  • Messages: 684
  • Paris (75)
Internet en 1996
« Réponse #48 le: 31 octobre 2016 à 13:44:47 »
Du coup vers quoi les radio vont se tourner dans 3 ans avec l'arrêt de commercialisation de Numéris ?

FH, Sat ou IP

mattmatt73

  • Expert.
  • Abonné Bbox fibre
  • *
  • Messages: 7 340
  • vancia (69)
Internet en 1996
« Réponse #49 le: 31 octobre 2016 à 13:45:50 »
Du coup vers quoi les radio vont se tourner dans 3 ans avec l'arrêt de commercialisation de Numéris ?

Toute la profession pleure déjà en essayant de faire tomber en marche les codecs SIP et autres conneries style Skype for business

mattmatt73

  • Expert.
  • Abonné Bbox fibre
  • *
  • Messages: 7 340
  • vancia (69)
Internet en 1996
« Réponse #50 le: 31 octobre 2016 à 13:48:44 »
FH, Sat ou IP

Rajoutes la fibre noire ou du moins pas IP et tu as le quatuor gagnant

Leon

  • Client SFR sur réseau Numericable
  • Modérateur
  • *
  • Messages: 5 981
Internet en 1996
« Réponse #51 le: 31 octobre 2016 à 14:14:23 »
Un tout petit peu plus tard, mais je me souviens que la solution de télé-enseignement mise en œuvre en 1997 par l'Université de Bretagne Sud pour permettre à ses étudiants Vannetais et Lorientais de suivre des cours dispensés sur Rennes (et inversement) était mixte : la partie audiovisuelle était acheminée par des liaisons RNIS, tandis que la partie interactivité (partage d'écran et "tableau" numérique) était acheminée en IP.

Il me semble que ce choix technique avait été réalisé à l'époque pour ne pas encombrer le réseau Renater.
En 1999 et 2000, j'ai assisté à des cours et conférences à distance, qui passaient intégralement sur Renater : Vidéo, voix, et présentation. Ils faisaient du "full duplex" sur plusieurs sites : La vidéo était commutée (manuellement) sur le site qui prenait la parole (pour la présentation, pour poser des questions). Ca marchait plutôt bien. Apparemment, Renater gérait la priorité/QOS de la vidéo+voix.

FH, Sat ou IP
Rajoutes la fibre noire ou du moins pas IP et tu as le quatuor gagnant
Pour les solutions IP, quel type d'offre est utilisée?
Est-ce qu'on utilise du "VPN à débit garantit"? Si oui, ça n'est pas souple du tout : il faut recréer une liaison à chaque lieux.
Et puis si on veut faire un reportage à l'international? Existe-t-il des solutions pour passer par plusieurs opérateurs, tout en ayant un vrai débit garantit, et une bonne QOS (priorisation)?
Des offres de trunk SIP permettant de faire passer de l'audio haute qualité, ou de la vidéo, y compris à l'international, est-ce que ça existe?

Leon.

seb

  • Pau Broadband Country (64)
  • Abonné SFR fibre FttH
  • *
  • Messages: 515
  • FTTH 1 Gbps sur Pau (64)
Internet en 1996
« Réponse #52 le: 31 octobre 2016 à 16:10:24 »
En 1999 et 2000, j'ai assisté à des cours et conférences à distance, qui passaient intégralement sur Renater : Vidéo, voix, et présentation.
Fort possible, mais les deux sites de l'UBS dont je parle n'étaient alors raccordés à Renater que par une LS 2 Mbps allant jusqu'à Rennes.
Délester le trafic audiovisuel sur une ligne dédiée à chaque salle de télé-enseignement permettait de ne pas trop taper dans ce maigre capital.
Surtout que si ce système n'en était qu'à sa phase de lancement lorsque j'ai eu l'occasion de travailler dessus (une salle de cours équipée à la faculté des sciences de Vannes et une autre à l'IUP de Lorient), il était question de le généraliser autant que possible afin de réduire les frais induits par le déplacement des profs et maîtres de conférences.

Heureusement pour elles, toutes les universités bretonnes semblent désormais reliées par une belle boucle à 2x10 Gbps, ce qui a certainement permis de se débarrasser de ces liaisons RNIS d'appoint.

En bonus une carte du réseau Renater en 2002.

mattmatt73

  • Expert.
  • Abonné Bbox fibre
  • *
  • Messages: 7 340
  • vancia (69)
Internet en 1996
« Réponse #53 le: 31 octobre 2016 à 16:20:39 »

Est-ce qu'on utilise du "VPN à débit garantit"? Si oui, ça n'est pas souple du tout : il faut recréer une liaison à chaque lieux.
Et puis si on veut faire un reportage à l'international? Existe-t-il des solutions pour passer par plusieurs opérateurs, tout en ayant un vrai débit garantit, et une bonne QOS (priorisation)?
Des offres de trunk SIP permettant de faire passer de l'audio haute qualité, ou de la vidéo, y compris à l'international, est-ce que ça existe?

Leon.

ça dépend des destinations, il y a des endroits où même level3, colt, Zayo ou OBS, te disent qu'ils ne peuvent rien garantir.

Quand ça existe, pour le prix, ça dépend énormèment d'où on parle avec des surprises certaines : Los Angeles ou Tokyo moins cher qu’Athènes ou Rome.

et même si la ville est desservie comme Rio, reste à pouvoir faire le last km/mile dans de bonnes conditions, et là c'est le drame.




BadMax

  • Client Free adsl
  • Expert
  • *
  • Messages: 3 481
  • Malissard (26)
Internet en 1996
« Réponse #54 le: 31 octobre 2016 à 19:44:34 »
A l'époque des Transfix 1920k, on avait des mux TDM sur toutes les liaisons avec une séparation voix/données du genre 768k pour la voix et le reste en data.

Un jour (2002 ou 2003) on a viré les mux d'une liaison et branché les routeurs en direct aux culs des modems. Les PABX avaient été basculé sur des cartes permettant d'émuler un circuit E1/Voix over IP. La gestion de la QoS étant à notre main, on avait repris les mêmes réglages qu'avant : 768k en EF (Express Forwarding=pas de bufferisation, le routeur envoie le paquet dès qu'il l'a) et le reste utilisé par la data (avec des classes de services à l'intérieur genre telnet/rdp/ica/tn3270 en haut, transferts de fichiers en bas, smtp tout en bas et le reste au milieu).

La data ayant désormais la capacité de déborder sur la bande passante de la voix qui n'utilisait pas tout en permanence (seuls les canaux voix actifs de 64kb générait du trafic), le gain côté data fut assez important et aucune dégradation côté voix ne fut jamais constatée par les utilisateurs. On avait fait exprès de saturer la bande passante de ce lien pour générer des congestions sur les routeurs, on n'eut jamais aucun problème. Le seul effet de bord trouvé concernait les fax, problème de codec à résoudre.

On revint en arrière malgré le succès de l'expérience pour les raisons suivantes:
 - les cartes coutaient chers, j'ai un souvenir de 20 à 30k€ / carte. Comme on avait pleins de sites avec pleins d'inter-connexions, ça faisait un budget assez important de plus de 300k€
 - pas dans la politique du groupe : TDM, TDM, TDM. "IP ? Vous n'y songez pas voyons ?"
 - Alcatel nous annonça alors que bientôt on pourrait faire de l'IP en direct depuis les PABX : la feature mis environ 10 ans à être déployée (pas la faute d'Alcatel mais plutôt de la difficulté à homogénéiser le parc et les upgrades coûteux des matériels)

Aujourd'hui encore, déployer de la VoIP peut s'avérer un sacré challenge si on n'a pas la maitrise du chemin emprunté. Par contre, quand ça marche, c'est diabolique.

francouai

  • Abonné Free vdsl
  • *
  • Messages: 18
  • Courbevoie 92
Internet en 1996
« Réponse #55 le: 31 octobre 2016 à 20:14:42 »
A l'époque des Transfix 1920k, on avait des mux TDM sur toutes les liaisons avec une séparation voix/données du genre 768k pour la voix et le reste en data.

Ah oui, on avait ca aussi.
On utilisait des alcatel 1511 et du nortel.
Le nortel etait assez merdique.
On pouvait aussi faire ca avec des AETA mais c'etait un peu limité.

BadMax

  • Client Free adsl
  • Expert
  • *
  • Messages: 3 481
  • Malissard (26)
Internet en 1996
« Réponse #56 le: 31 octobre 2016 à 20:56:32 »
Nortel ou Newbridge ? J'avais des 3600, assez sympa en terme de modularité par contre, support désastreux après le rachat par Alcatel (la boite était Canadienne et le marché EU/FR ne devait pas l'intéresser). Juste avant les Newbridge, on avait des chassis Ascom Timeplex en location et géré par FT.

mattmatt73

  • Expert.
  • Abonné Bbox fibre
  • *
  • Messages: 7 340
  • vancia (69)
Internet en 1996
« Réponse #57 le: 31 octobre 2016 à 23:17:00 »
Nortel ou Newbridge ? J'avais des 3600, assez sympa en terme de modularité par contre, support désastreux après le rachat par Alcatel (la boite était Canadienne et le marché EU/FR ne devait pas l'intéresser). Juste avant les Newbridge, on avait des chassis Ascom Timeplex en location et géré par FT.

Le ascom avec le support en Suisse avec l'accent ?

BadMax

  • Client Free adsl
  • Expert
  • *
  • Messages: 3 481
  • Malissard (26)
Internet en 1996
« Réponse #58 le: 01 novembre 2016 à 15:15:39 »
Pas eu droit à ce privilège car c'était géré par FT mais oui c'était bien ceux-là.

Boris de Bouygues Telecom

  • AS5410 Expert Bouygues Telecom
  • Abonné Bbox fibre
  • *
  • Messages: 2 763
  • Technopôle de Bouygues Telecom sur Meudon (92)
Internet en 1996
« Réponse #59 le: 02 novembre 2016 à 07:29:17 »
Chez Bouygues Telecom, depuis l’arrivée de la 4G, nous n'avons plus qu'un seul réseau pour le mobile et le fixe (c'est un nouveau backbone crée de zéro, sur lequel le réseau "Dolmen" issu du rachat de Club-internet fut migré en premier, suivit par le mobile avec la 4G).

Tous les routeurs sont sur des sites Bouygues Telecom en propre, sauf TH2 et Interxion2.

La complexité rajoutée par le mobile est la nécessitée de pouvoir gérer les doubles pannes : Les liens entre les routeurs P ne sont pas doublés mais triplés.

Concrètement, pour faire Paris-Lyon ou Paris-Tours, on a 3 liens différents qui passent chacun par des villes différentes, avec la capacité d'un seul des 3 liens à  faire passer tout le trafic.