La Fibre
Télécom => Télécom => Chiffres sur les FAI => Discussion démarrée par: Nico le 10 juin 2019 à 11:33:45
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L'ARCEP a publié un chiffre intéressant qui a peu (pas ?) été repris me semble-t-il.
Dans la ZMD AMII (déployée à 80% par Orange et 20% par SFR), voici l'état des engagements des 2 opérateurs à fin T1 2019 :
- Orange : 50% des locaux sont raccordables
- SFR : 40% des locaux sont raccordables
Il reste 21 mois pour terminer (enfin surement atteindre les 92%, comme il est possible d'avoir 8% de raccordable à la demande).
https://twitter.com/Arcep/status/1136662458121228290
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Effectivement, j'en parle aussi ici :
https://lafibre.info/chiffres/parts-de-marche-dans-ladsl-la-fibre-optique-et-la-telephonie-mobile/msg658921/#msg658921
Cela fait environ 200k logements à rendre éligibles (à 92%) pour SFR, par trimestre, alors qu'il était à 133k sur le T1 2019, et 700k pour Orange alors qu'il en était à 406k sur le T1...
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Exact, je me suis dit que ça valait surement un sujet à part, car ça va être un peu "noyé" dans le reste.
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Cela mérite effectivement un sujet à part, car cela va devenir de plus en plus d'actualité dans les trimestres à venir. Fin 2020, c'est proche...
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vu comme c'est parti, il y a des chances que ça déborde un peu sur 2021 non ? (surtout que certaines villes n'ont pas du tout été commencées)
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Vu le peu de temps qu'il reste, pour SFR par exemple, cela veut dire construire plus de lignes en 21 mois qu'il n'en a construit en 7 ans (début zones AMII en 2012), il me parait difficile que les engagements soient tenus, même si des moyens sont mis, vu qu'il faut par exemple former et recruter le personnel nécessaire.
Une question d'ailleurs qui a été posée au colloque de l'AVICCA, que faire des personnels recrutés une fois que le déploiement sera en grande partie terminé ?
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Une question d'ailleurs qui a été posée au colloque de l'AVICCA, que faire des personnels recrutés une fois que le déploiement sera en grande partie terminé ?
Ne serait-ce pas la principale raison de l'utilisation par les FAIs de sous-traitants ? Comme ça, quand le déploiement est fini, ce n'est pas le soucis des FAIs...
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En tout cas dans nos zones, et je pense plus particulièrement à Conflans (78), la situation s'est débloquée dernièrement sur l'aérien (depuis 3 ans, pas de déploiement : aérien bloqué ) et depuis, les pbos ont fleuri à une vitesse phénoménale dans la ville.
Dans une moindre mesure, à Herblay, des zones importantes s'ouvrent commercialement alors que nous étions en standby depuis des mois.
J'ai quand même du mal à croire que l'objectif sera atteint (et notre sondage correspondant va dans ce sens).
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vu comme c'est parti, il y a des chances que ça déborde un peu sur 2021 non ? (surtout que certaines villes n'ont pas du tout été commencées)
Oui, quelques mois et même une année, ce n'est pas une catastrophe. Pour le personnel, il restera à faire le reste du pays. Enfin, le secteur n'arrive pas à embaucher, il manque 16 000 personnes dans les 4 ans, donc forcèment, les objectifs vont glisser (enfin si l'Arcep arrive à le comprendre...).
Sinon ensuite, il restera à maintenir le réseau, à continuer de raccorder les particuliers et les entreprises, à enterrer les lignes aériennes et même (un des ces 4) à démanteler les lignes cuivre.
Il y a du taf...
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Pour préciser, comme déjà fait dans l'autre sujet, Orange a 11.1 millions de lignes raccordables à construire, et ~5.8 millions ont été faites depuis 2012, donc 52%, il en reste 5.3 millions à faire, et à 92%, cela donne 4.9 millions. Pour SFR, il a donc depuis Juin dernier 2.55 millions à faire, il y en a ~1 million déjà construites (dont 896k par SFR depuis 2012), soit ~40%, il en reste donc ~1.55 million à faire, donc à 92% 1.43 million.
En divisant par les 7 trimestres qui restent, cela donne donc ~700k lignes par trimestre pour Orange, et ~200k pour SFR, indiqués plus haut.
Et à côté, il reste les ZTDs, pas finies, et les RIPs, à faire, où ils sont aussi impliqués...
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Et les AMEL qui je crois ne sont pas comptés là-dedans.
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Suivi de la réalisation des engagements opposables de déploiement FttH souscrits par les opérateurs en zone « AMII »
Conformèment à l’article L.33-13 du CPCE, l’Arcep est en charge du contrôle du respect des engagements d’Orange et de SFR.
A la fin du second trimestre 2019,
environ 55 % des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé
et 44 % de ceux des communes sur lesquelles SFR s’est engagé ont été rendus raccordables.
Pour atteindre leurs objectifs, il est nécessaire que les opérateurs intensifient le rythme de ces déploiements.
Pour rappel, la première échéance des engagements porte sur au moins 92 % de locaux raccordables à fin 2020, le complèment devant être « raccordable à la demande ».
Source Marché du haut et du très haut débit fixe (5 septembre 2019) (https://www.arcep.fr/actualites/les-communiques-de-presse/detail/n/marche-du-haut-et-du-tres-haut-debit-fixe-3.html)
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Source Marché du haut et du très haut débit fixe (5 septembre 2019) (https://www.arcep.fr/actualites/les-communiques-de-presse/detail/n/marche-du-haut-et-du-tres-haut-debit-fixe-3.html)
Exact, l'ARCEP a publié l'observatoire du marché du fixe pour le T2 2019, jeudi 5/09.
Je reprend ci-dessous le tableau de l'ARCEP sur l'évolution des logements raccordables en zone AMII, selon l'OI. Je donne en dessous un petit tableau récapitulatif que j'ai fait, avec les engagements sur le total des logements à rendre éligibles pour Orange et SFR/Altice et les évolutions trimestrielles. Et en dessous un graphique de l'ARCEP sur l'ensemble des zones.
Ce trimestre a vu un record de locaux rendus éligibles, au total, avec 1,124 millions. Après le coup de mou du T1, du probablement à la redistribution de 10% de zones AMII à SFR, Orange a repris des couleurs en rendant éligibles 479k logements au T2, mais n'est pas arrivé encore à son record du T4 2018, avec 516k.
SFR augmente de son côté le rythme, avec 153k logements rendus éligibles, contre 133k au T1.
Néanmoins, pour atteindre les objectifs, 92% de sa zone à rendre éligible fin 2020, Orange doit raccorder 10,212 millions de logements (0.92*11.1 M). Il lui en reste donc à faire 4011k (10.212k - 6201k). Comme il reste 6 trimestres, cela fait une moyenne 668k à faire par trimestre, il en est encore loin.
Pour SFR, il doit rendre éligible 2,346 millions de logements (0.92*2,550). Il lui en reste à faire 1297k (2346k -1049k) , soit 216k par trimestre. Il est encore plus loin du compte.
D'où le nouvel avertissement de l'ARCEP :
Le rythme du déploiement des réseaux FttH s’est accéléré par rapport au premier trimestre de l’année dernière, et s’établit à + 1,1 millions de lignes sur le trimestre. Au 30 juin 2019, 15,58 millions de locaux étaient éligibles aux offres FttH, soit une hausse de 32 % en un an. Les acteurs doivent toutefois encore intensifier leurs efforts pour atteindre les objectifs de couverture qu’ils se sont fixés. Au total, à la fin du 1e trimestre 2019, 21,6 millions de locaux étaient éligibles à des services à très haut débit, toutes technologies confondues, dont 15,4 millions en-dehors des zones très denses.
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Voici d'ailleurs les graphiques de l'ARCEP sur le suivi des engagements en zone AMII pour Orange et SFR, avec en haut à droite le total à atteindre, triangle bleu, et à 92%, rond vert. A noter que SFR a récupéré pas mal de logements rendus raccordables par Orange dans les 10% qu'il a récupérés (partie bleue en pied de barre).
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Suivi de la réalisation des engagements opposables de déploiement FttH souscrits par les opérateurs en zone « AMII »
L’Arcep est en charge du contrôle du respect des engagements d’Orange et de SFR.
À la fin du troisième trimestre 2019, environ 60 % des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé et 56 % de ceux dans les communes sur lesquelles SFR s’est engagé ont été rendus raccordables. Pour atteindre leurs objectifs, il est nécessaire que les opérateurs intensifient encore le rythme de ces déploiements.
Pour assurer le suivi des déploiements des opérateurs, l’Arcep doit évaluer le nombre de locaux par commune à rendre raccordables. Pour cela, elle effectue jusqu’à présent un calcul (une approximation, au sens mathématique du terme), à partir de chiffres produits par l’INSEE [1].
L’avancement actuel des études terrain des opérateurs permet dorénavant d’envisager de retenir un nouveau référentiel, à savoir les fichiers « IPE » des opérateurs qui sont spécifiquement destinées à permettre la commercialisation des réseaux déployés , et d’obtenir une estimation plus pertinente du nombre de locaux à rendre raccordables.
L’Arcep a donc entamé les travaux pour intégrer très prochainement ce nouveau référentiel et effectuer une mise à jour du nombre de locaux à rendre raccordables, objectif cible pour la réalisation de leurs engagements par les opérateurs.
source: Marché du haut et du très haut débit fixe 28 Novembre 2019 (http://Marché du haut et du très haut débit fixe)
Dans les villes retro-cedes d'Orange a SFR par contre cela ne bouge pas (voir par ex. Bourgoin-jallieu ou Voiron en Isere/38)
D'ailleurs le probleme est general.
Pour s'en convaincre:
- aller sur l'open data de l'ARCEP et telecharger le fichier excel pour 2019T3
- dans la feuille communes filtrer, la colonne "Engagements L. 33-13" sur "SF0 (AMII)" et "OI T3 2019" sur FRTE (ca veut dire france telecom ?)
EDIT: le nombre de logements retrocedees Orange-SFR avec engagement L.33-13 represente 19.5% du nombre total en engagement L.33-13.
SFR pourrait tres bien n'en raccorder que la moitie (des 19.5%) et echapper aux sanctions fin 2020 (L.33-13 => 92% raccordable fin 2020)
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FRTE (ca veut dire france telecom ?)
Oui :). Quadrigramme ARCEP que tu retrouves ici : https://extranet.arcep.fr/portail/Op%C3%A9rateursCE/D%C3%A9clarationL33-1.aspx
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EDIT: le nombre de logements retrocedees Orange-SFR avec engagement L.33-13 represente 19.5% du nombre total en engagement L.33-13.
SFR pourrait tres bien n'en raccorder que la moitie (des 19.5%) et echapper aux sanctions fin 2020 (L.33-13 => 92% raccordable fin 2020)
Il me semble que c'est par zone AMII, donc non, SFR n'échapperait pas aux sanctions s'il avait un nombre significatif de zones qui ne sont pas à 92%. Après cela dépendra aussi de combien il en est éloigné.
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Il me semble que c'est par zone AMII
Je crois que ce n'est pas encore clairement défini. Agglo, ville, ZAPM ?
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Pour moi le chiffre est global pour chaque opérateur.
L'Arcep dans ses mises en demeure a recadré l'utilisation potentiellement abusive de cette notion :
Enfin, il convient de souligner qu’un opérateur d’immeuble qui déciderait de déclarer, pour chaque zone arrière de PM, une proportion pré-définie de logements raccordables sur demande sans
analyse in concreto, ne serait pas en mesure de démontrer le bien-fondé de son choix auprès de l'Autorité. »
EDIT : dans les lettres engagements SFR et Orange, il est bien fait mention d'un pourcentage de logements sur "l'ensemble des communes", avec des chiffres globalisés, par exemple 1070000 logements pour SFR.
C'est donc bien globalement qu'il faut considérer les 8%, avec des disparités possibles selon les communes/ZAPM.
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je suis du meme avis.
Ce qui a été signé et accepté par le gouvernement c'est les propositions qui sont dans les courriers orange et sfr (https://www.arcep.fr/la-regulation/grands-dossiers-reseaux-fixes/la-fibre/engagements-operateurs-zones-amii.html).
Confirmé par l'ARCEP dans la 1ere phrase ci-dessous.
Ce taux de 8% de locaux raccordables à la demande s’appréciera à l’échelle du périmètre géographique global des engagements. Apprécié au niveau de la commune, il parait acceptable que le taux de «raccordables à la demande» puisse varier d’une commune à l’autre, pour permettre une certaine flexibilité à SFR. Toutefois, il importera que SFR veille à ce que pour chaque commune, iln e s’écarte pas trop de la moyenne de 8%, autant dans un souci d’équité territoriale que pour des questions opérationnelles, afin de garantir sa capacité à effectivement rendre raccordables les locaux «raccordables à la demande» dans un délai de 6 mois
Orange et SFR ne se sont pas engagés au niveau de la commune contrairement a ce que dit l'ARCEP dans la 2eme partie ci-dessus. (C'est un "avis")
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Dans sa mise en demeure, l'Arcep a fait tout un laïus sur les critères acceptables pour qu'un logement soit classé en raccordable sur demande.
Même s'il y a une part d'interprétation, ce qu'il faut retenir c'est que l'opérateur doit pouvoir justifier ce classement par des contraintes technico-économiques.
Cas typique : un groupe de 3 logements isolés à 3km des autres : on peut justifier de l'installer le PBO que sur demande.
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Avant cette fin d'année, voici un petit bilan des engagements en ZMD AMII à partir des chiffres de l'observatoire du fixe publiés il y a un mois, au 30/09/2019.
https://www.arcep.fr/fileadmin/cru-1574699937/reprise/observatoire/HD-THD-2017/2019-t3/Observatoire_HD_THD_T3_2019.pdf
Pour la zone AMII, on en est à 8.206.000 logements raccordables, soit une progression de 723.000 au T3, 33.000 de plus qu'au T2 2019 (voir tableau ci-dessous de l'ARCEP). La progression est essentiellement le fait de SFR, qui progresse de 201.000 logements, contre 178.000 au T2, soit 23.000 de plus. Orange lui ne progresse que de 506.000 logements, contre 497.000 au T2, soit 9.000 de lus seulement qu'au T2 (voir 2eme tableau que j'ai complété).
Pour atteindre 92% des logements raccordables fin 2020, donc dans 5 trimestres (avec le T4 2019), SFR apparait le mieux placé, car il ne lui faudrait atteindre "que" 255.000 logements rendus raccordables par trimestre, contre donc 201.000 au T3. Sa zone est quand même nettement plus petite que celle Orange, et une partie de ce qu'il a récupéré des 10% avait été commencé par Orange.
Pour Orange, cela parait plus compliqué, car il faudrait qu'il passe de 506.000 à une moyenne de 875.000 logements rendus raccordables par trimestre sur les 5 trimestres à venir. Cela apparait un objectif difficilement atteignable.
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Voici les graphes donnés par l'ARCEP pour les zones AMII. Le premier montre ce qui est fait dans chaque type de zone, avec la barre du milieu pour la zone AMII. On voit à la longueur de la flèche rouge qu'il faudra une belle progression dans les 5 trimestres à venir. On en est à ~60% de la zone AMII et donc des 13.600.000 logements à rendre raccordables au total. 60% ont été faits en 8 ans, et il faut faire 40% en un peu plus d'un an.
Les deux suivant montrent la progression d'une part d'Orange, d'autre part de SFR. Orange en est donc à 60% de sa zone, et SFR à 56%.
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Tu sais pourquoi avec la même source (ARCEP) on a 50% et 56% ? "Autres" qui fausse le calcul peut-être ?
Sinon tout ça représenterait - sur la base des chiffres du premier message - un rythme de +26% et +72% pour les deux opérateurs.
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A noter que les pourcentages pourraient évoluer (à la marge j'imagine, rien de significatif). Sachant que c'est actuellement basé sur INSEE 2014 (logements) et 2015 (entreprises).
J'aurais tendance à penser que la démographie a plutôt augmenté dans ces zones, par contre le nombre d'entreprises est peut-être sur-évalué (par ex un auto-entrepreneur serait compté 2 fois ?).
Pour assurer le suivi des déploiements des opérateurs, l’Arcep doit évaluer le nombre de locaux par commune à rendre raccordables. Pour cela, elle effectue jusqu’à présent un calcul (une approximation, au sens mathématique du terme), à partir de chiffres produits par l’INSEE. L’avancement actuel des études terrain des opérateurs permet dorénavant d’envisager de retenir un nouveau référentiel, à savoir les fichiers « IPE » des opérateurs qui sont spécifiquement destinées à permettre la commercialisation des réseaux déployés , et d’obtenir une estimation plus pertinente du nombre de locaux à rendre raccordables.
L’Arcep a donc entamé les travaux pour intégrer très prochainement ce nouveau référentiel et effectuer une mise à jour du nombre de locaux à rendre raccordables, objectif cible pour la réalisation de leurs engagements par les opérateurs.
https://www.arcep.fr/fileadmin/cru-1574699937/reprise/observatoire/HD-THD-2017/2019-t3/Observatoire_HD_THD_T3_2019.pdf
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Tu sais pourquoi avec la même source (ARCEP) on a 50% et 56% ? "Autres" qui fausse le calcul peut-être ?
Oui. Je pense que cela vient de la partie "locaux raccordables par OI tiers". Dans mes tableaux, j'ai pris l'ensemble de la zone AMII à raccorder par Orange et SFR, telle qu'elle est donnée par l'ARCEP. Mais donc on voit sur les graphiques qu'une partie a été réalisée par des OIs tiers. Or je n'ai pas trouvé (peut-être pas assez bien cherché ?) de chiffres précis sur le nombre de logements "tiers" dans chaque zone Orange ou SFR. Je n'ai vu que le chiffre global "autres OIs", qui est d'environ 233.000 logements. Pour la zone Orange, c'est très faible, pratiquement négligeable. D'autre part, depuis la reprise de 10% de zones Orange par SFR au 1/01/2019, une partie avait déjà été réalisée par Orange. Donc grosso modo, cela doit s'équilibrer.
Par contre, en zone AMII SFR, le nombre de logements rendus raccordables par des tiers est plus important, et donc une partie a été réalisée par Orange. Cela correspond peut-être à ces 6% de différence. Donc SFR en a probablement moins à faire que toute l'étendue de la zone, donc moins que 200.000/mois...
Mes chiffres sont donc une approximation, à cause de ces incertitudes. Je pourrais peut-être améliorer l'estimation, en estimant à partir de la hauteur des barres bleues sur les graphes, le nombre de logements concernés dans chaque zone...
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Un petit comptage de pixels :D.
Bon après ça ne change pas le constat en soit, l'objectif de fin 2020 n'est pas évident !
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J'ai fait un petit comptage après avoir imprimé le graphique pour SFR.On serait à ~250.000 logements rendus raccordables par des tiers. Avec cette valeur on trouve 55.4% de la zone faite, et il faudrait un rythme de 205.000 logements rendus raccordables par trimestre. On y serait presque donc pour SFR.
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Suivi de la réalisation des engagements opposables de déploiement FttH souscrits par les opérateurs en zone « AMII »
L’Arcep est en charge du contrôle du respect des engagements d’Orange et de SFR.
À la fin du quatrième trimestre 2019, sur la base d’un décompte des locaux à partir des données de l’INSEE réalisé par l’Arcep lors de ses avis rendus sur les propositions d’engagements en juillet 2018 [1],
environ 67 % des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé
et 63 % de ceux dans les communes sur lesquelles SFR s’est engagé ont été rendus raccordables.
Pour atteindre leurs objectifs, il est nécessaire que les opérateurs intensifient encore le rythme de ces déploiements.
source Marché du haut et du très haut débit fixe (https://www.arcep.fr/actualites/les-communiques-de-presse/detail/n/marche-du-haut-et-du-tres-haut-debit-fixe-5.html)
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C'était effectivement la conclusion à laquelle j'étais arrivée en reprenant les chiffres des tableaux de l'ARCEP, voir ci-dessous. La première copie d'écran est la reproduction du tableau ARCEP de la zone privée ZMD (donc AMII). La deuxième le reprend avec le calcul des différences trimestrielles, avec le reste à faire, et le % réalisé dans la dernière colonne. Ce calcul a été réalisé comme cela a été fait précédemment en tenant dans la zone SFR des logements qui ont été rendus raccordables par un autre opérateur, en particulier ceux réalisés par Orange avant le transfert de 10% de zones à SFR au 1er Janvier 2019 (estimés à 250.000). Les pourcentages obtenus par cette méthode sont très proches de ceux donnés par l'ARCEP
On note que le nombre de logements rendus raccordables par SFR a baissé au T4 par rapport au T3, 189.000 au T3 contre 201.000 au T3 2019. De ce fait, le nombre de logements à rendre raccordables dans les 4 trimestres encore à venir pour la complétude des déploiements, a augmenté à 209.000/trimestre.
Pour Orange, on note la grosse progression entre e T3 et le T4, où il est passé de 723.000 à 948.000 logements rendus raccordables, ce qui est un record. Néanmoins, la moyenne de logements à rendre raccordable sur les 4 trimestres à venir d'ici fin 2020 est encore plus élevée, 910.250.
Il faudra effectivement encore hausser le rythme, en espérant que le coronavirus ne va pas venir contrarier les plans.
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Le rapport de l'ARCEP fournit un graphique qui illustre très bien ce qu'il reste à faire.
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Il y a également deux graphiques, comme chaque trimestre, sur l'évolution des zones AMII Orange et SFR, avec en haut à droite, l'objectif, total, et à 92% de complétude.
On remarque qu'il y a un petit bug sur celui SFR, car l'ARCEP voit déjà des logements raccordables au T1 et T2 2020 !
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FttH : l'Arcep déconfine les données IPE Avril 2020
Dans la mise à jour du 10 avril de son Observatoire du Haut et Très Haut débit, l'Arcep a publié pour 9036 communes les données des fichiers IPE (Informations Préalables Enrichies), en indiquant désormais le nombre de locaux à raccorder à l'échelle de la commune, logements et établissements confondus. L'Avicca, en plus de la prise en compte de vos remontées, met donc à jour son open data.,
Le choix du référentiel locaux afin de pouvoir analyser l'avancée des déploiements FttH est un sujet de fond, une sous-estimation du nombre de locaux à rendre raccordables conduit à une surestimation de l'avancement et à des taux de complétude erronés, comme l'Avicca le souligne depuis des années.
La mise à disposition de ces données IPE est à ce titre un réel pas en avant. L'Avicca se félicite de cette avancée considérable dans une appréciation du niveau de déploiement plus conforme à la réalité et, de ce fait, au ressenti des habitants de nos territoires. Cependant, il convient de rester encore prudent à ce stade. En effet, les fichiers IPE demeurent parfois incomplets ou au contraire porteurs de doublons. Aussi, le travail pour estimer avec exactitude le nombre de locaux à rendre raccordables sur nos territoires est loin d'être achevé.
Afin d'appréhender le niveau des changements apportés par cette nouvelle base de locaux, bien plus exhaustive que celles qui existaient jusqu'à présent, l'Avicca s'est livrée à une première analyse macro (en attendant de prochaines analyses détaillées) sur les 9036 communes concernées :
+ 3 026 998 locaux à rendre raccordables par rapport à la première base Arcep (base "logements" et "établissements" INSEE de 2015)
+ 2 821 898 locaux à rendre raccordables par rapport à la première base Avicca (base "logements" de 2016 et "établissements" de 2015 INSEE)
un avancement des déploiements en zone AMII qui passe de 65% à 57% !
Vous trouverez dans nos prochaines publications d'autres articles mesurant les impacts de la mise à disposition de ces données.
Encore une fois, bien que nous apportions un soin particulier au retraitement des données Arcep, il se peut que des erreurs ou coquilles subsistent. Nous vous remercions à nouveau de bien vouloir nous les faire remonter de la même manière que les trimestres précédents. Grâce à vos retours et à vos remontées, nous pourrons ainsi approcher une photographie de plus en plus réaliste de l'état des déploiements FttH sur nos territoires.
source: https://www.avicca.org/actualite/ftth-larcep-deconfine-les-donnees-ipe
L'info la plus importante : "un avancement des déploiements en zone AMII qui passe de 65% à 57% !"
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Bonjour Sazom,
Merci pour le relais de l'information. Je suis très étonné par la dernière affirmation, un avancement qui passe de 65 à 57%...
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Bonjour Sazom,
Merci pour le relais de l'information. Je suis très étonné par la dernière affirmation, un avancement qui passe de 65 à 57%...
Pourquoi, c'est logique si tu répertories de nouveaux logements à raccorder, que mathématiquement, le pourcentage de logements déjà raccordés/total à raccorder baisse ...
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Vu comme cela peut-être, et encore, une baisse de 8% me semble énorme.
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Une baisse de 12,3 % plutôt.
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+ 2,9 millions de logements, ce n'est pas négligeable. (j'ai fait la moyenne vite fait entre Arcep et Avicca)
ça passe de 13,6 millions en zone AMII à environ 16,5 millions ...
65 % de 13,6 millions, ça faisait 8,84 millions de logements éligibles (fin 2019 ?)
57 % de 16,5 millions ça fait 9,41 millions de logements éligibles. (Fin mars 2020 ?)
Le nombre total progresse donc toujours. Aucun soucis.
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Ce qui m'étonne justement, c'est le nombre de nouveaux logements à rendre raccordables depuis 2015. 3 millions, c'est énorme. Le recensement avait été mal fait en 2015 ?
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ha ... beh la base de données de 2015 devait en fait être l'état de la base de données en 2015.. et pas un vrai recensement fait en 2015.
La majorité des AMII (>10000 habitants ne recense "que" 8 % de la ville chaque année)
Je pense que maintenant ils ont enfin "informatisé" et croisé les bases de données Insee / base de données fiscale / cadastre / autre .
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Maintenant, je me méfie des analyses de l'Avicca, qui a toujours eu tendance à embellir le déploiement en RIP, et à noircir celui en AMII, qui est pourtant bien plus avancé.
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Sur le meme sujet voir ci dessous.
En gras les passages qui me sembles interessant
Complétude : l'Arcep permet d’y voir plus clair Avril 2020
Même si ce n’est pas vraiment une surprise pour beaucoup d’acteurs, au premier rang desquels l’Avicca, cela reste la douche froide : avec le changement de base de données des locaux à rendre raccordables, la complétude des déploiements FttH est nettement moindre que celle présentée jusqu’à présent.
La régulation par la data mise en place par l’Arcep est d’autant plus efficace qu’elle s’appuie désormais sur des données nettement plus proches de la réalité. L’Avicca mesure pleinement l’importance du travail accompli et se félicite une nouvelle fois de cette avancée considérable qui lui permet de livrer de premières analyses un peu plus détaillées. Pour autant, l’image n’est pas encore parfaite puisque disponible seulement sur un quart des communes d’une part, et qu’il subsiste quelques rares incohérences d’autre part.
Avec 1,82 million de locaux à raccorder non comptabilisés jusqu’à présent dans les statistiques de la zone AMII, les objectifs L33-13 de 2020 et 2022 qui semblaient déjà inatteignables - y compris avant la crise sanitaire actuelle - semblent désormais irréalistes.
Le nombre de communes où les locaux étaient réputés raccordables à plus de 95%, déjà très faible (12% des communes de la zone AMII), recule de 70% et tombe à 4%. Autant dire que tout reste à faire sur cette zone.
Quelques exemples pour illustrer l’écart entre les statistiques INSEE et celles de l’IPE : Saint-Denis de La Réunion, théoriquement couvert à plus de 110% (!) est désormais mesurable avec 78% de locaux raccordables. La chute est encore plus dure pour Massy-Palaiseau, qui passe de 123% théorique à 66% ou encore Porcheville, dans les Yvelines, qui régresse de 102 à… 46% !
Retour également sur l’Assemblé générale de novembre 2019, où l’Avicca avait mis en exergue le cas de Limonest, réputée raccordable à 126% (!) et dont on pouvait voir, grâce à l’observatoire cartographique de l’Arcep, que près d’un quart des locaux n’étaient pourtant pas raccordés. Et pour cause, seuls 71% le sont !
A ce titre, si l’Avicca soutient sans ambiguïté un gel de trois mois environ des obligations des opérateurs, du fait du ralentissement voire de l'arrêt des déploiements FttH depuis mi-mars 2020, le Covid-19 ne pourrait être tenu pour seul responsable de l’ensemble des retards que l’Avicca et l’Arcep mesurent depuis des années. Aussi, le nombre de prises supplémentaires ne saurait être une surprise pour personne s’agissant de l’atteinte des obligations de complétude.
Avec un peu plus de trois cent mille locaux supplémentaires pris en compte et au regard de l’important travail réalisé par les opérateurs privés sur cette zone, la complétude de la ZTD est moins affectée. Le nombre de communes entièrement ou presqu’entièrement raccordables à 100% recule seulement de 28%, et la trajectoire reste correcte pour la plupart des communes, à quelques exceptions près. Ainsi, Vénissieux, considérée comme raccordable à plus de 60%, retombe à 40%. Déception également pour Romainville, mesurée précédemment comme raccordable à 117%, qui l’est en fait à 77%. Nogent-sur-Marne passe de 103 à 90%, ou encore Champs-sur-Marne de 103 à 84%. La métropole de Grenoble-Alpes Métropole, qui avait participé au Datathon de l’Avicca T.Dat'Hack et travaille comme d’autres à challenger les informations de dessertes, pourra également constater que Meylan n’est pas raccordable à 97% mais seulement à 75%.
L’Avicca s’était précédemment satisfaite que Rosny-sous-Bois et Bobigny soient sorties de la queue de peloton des déploiements en ZTD. Las, ces deux communes rejoignent celles que les opérateurs n’ont toujours pas réussi à raccorder à plus de 50%...
Peu de commentaires à faire s’agissant des communes qui ont été retirées de l’initiative publique pour être confiées au privé : les déploiements y étant anémiques et la complétude quasi inexistante, le changement de base de calcul y est sans grande signification. A noter cependant que l’État continue à soutenir le principe de confier toujours plus de communes au privé, en ajoutant 486 communes à cette zone. Il s'agit comme depuis des années de la seule donnée qui évolue vraiment s'agissant de cette zone...
La zone RIP compte désormais 481 568 locaux supplémentaires. Ce changement de base statistique a un fort impact sur le niveau de complétude des communes déployées par la puissance publique. Si avec 24% de communes totalement raccordées en moins, l’impact est nettement moins fort qu’en zone privée, ce sont néanmoins 850 communes qui sortent du haut du classement. Un point de vigilance pour la suite si nous ne voulons pas passer pour les arroseurs, arrosés !...
source (https://www.avicca.org/actualite/completude-larcep-permet-dy-voir-plus-clair)
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Statuer aujourd'hui sur des engagements de 2022 ils y vont un peu fort ...
Après, ils ne veulent pas regarder avec la même sévérité les RIPs (payés avec les impôts des habitants contrairement aux AMII) ? Combien de RIP sont en retard ? et de combien ? Vu les exemples sur ce forum, ce n'est pas forcément mieux que certaines AMII et pourtant personne n'en parle...
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Par contre, il y a un truc sur lequel je suis d'accord, s'ils n'en avaient pas gardé 1/3 à faire pour la dernière année, mais avaient mieux répartis les efforts sur les 8 dernières années, ils n'auraient pas été à la merci de circonstances exceptionnelles sur cette dernière année.
Et c'est particulièrement vrai pour SFR, qui après le rachat par Numericâble, avait pratiquement arrêté le déploiement en 2015, pour privilégier le câble, qu'ils abandonnent maintenant.
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Pour ce qui est de l'engagement L.33-13, ce qui a ete proposé par Orange et SFR (et accepté par le gouvernement) (https://www.arcep.fr/la-regulation/grands-dossiers-reseaux-fixes/la-fibre/engagements-operateurs-zones-amii.html)ne prend pas en compte la nouvelle base d'adresse.
Donc le nombre de logements a rendre raccordable dans cet engagement est connu et fixe (lire les engagements) et doit surement correspondre a la base INSEE 2011.
Bref SFR et Orange n'ont pas a s'inquiéter..
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Ils ont quand même à faire 1/3 sur la dernière année, 2020, avant la crise du Coivid-19, et sans tenir compte donc des nouvelles estimations de l'Avicca.
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Pour ce qui est de l'engagement L.33-13, ce qui a ete proposé par Orange et SFR (et accepté par le gouvernement) (https://www.arcep.fr/la-regulation/grands-dossiers-reseaux-fixes/la-fibre/engagements-operateurs-zones-amii.html)ne prend pas en compte la nouvelle base d'adresse.
Donc le nombre de logements a rendre raccordable dans cet engagement est connu et fixe (lire les engagements) et doit surement correspondre a la base INSEE 2011.
Bref SFR et Orange n'ont pas a s'inquiéter..
Absolument pas.
Orange et SFR doivent bien évidemment rendre raccordables tous les locaux, ce n’est pas une question de base INSEE.
Par ailleurs, au delà de ces engagements, la complétude des ZAPM doit être assurée dans les 5 ans.
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Extrait de l'interview de S. Soriano « Les opérateurs ont pris des engagements et il faudra bien juger de leur respect » (https://www.arcep.fr/actualites/les-prises-de-parole/detail/n/les-operateurs-ont-pris-des-engagements-et-il-faudra-bien-juger-de-leur-respect.html)
Au-delà des situations particulières, nous sommes très vigilants à ce que les engagements de déploiement de la fibre pris par les opérateurs soient tenus dans leur ensemble, de manière macroscopique. Ces engagements sont juridiquement contraignants et contrôlés par l’Arcep.
Localement, certaines collectivités peuvent aussi mettre en place dans le cadre de conventions locales des dispositifs de suivi des chantiers beaucoup plus fins, notamment dans les zones AMEL. C’est complémentaire.
Justement, l’objectif macroscopique, ne risque-t-il pas de faire des déçus ? En zone AMII, l’objectif de 92% privera peut-être des communes entières de fibre…
Par rapport à un objectif de 100%, nous entendons bien qu’il n’y ait pas de déçu, puisque 100% c’est 100%. Par rapport à l’objectif de 92%, nous demandons à ce que la dispersion géographique ne soit pas trop importante.
Par ailleurs, et nous l’avons dit à plusieurs reprises, nous souhaitons que les opérateurs mettent en place des offres de «raccordables à la demande», c’est à dire qu’à l’échéance, les 8% de consommateurs qui ne sont pas raccordables à la fibre puissent demander à l’être dans les six mois. Sur le papier, cette offre est prévue. Mais il faut qu’il y ait un opérateur commercial qui la propose. C’est un élément qui doit faire partie de la discussion avec les opérateurs.
Plus généralement, la crise va-t-elle provoquer des retards dans le déploiement de la fibre ?
Concernant la fibre, on est dans un projet de déploiement d’une nouvelle infrastructure, qui sera structurante pour plusieurs décennies. C’est un chantier qui a commencé il y a plus de dix ans. L’électrification des campagnes a duré très longtemps et l’arrivée du téléphone ne s’est pas faite en un jour ; la fibre est un chantier de longue haleine.
Notre ambition sur le sujet, c’est de faire en sorte que le chantier puisse se remettre sur ses rails le plus vite possible. Les opérateurs ont un rôle clé à jouer en la matière, pour soutenir le tissu de PME et de sous-traitants. C’est pourquoi j’ai solennellement appelé les opérateurs à se montrer responsables lors d’une audition au Sénat.
Il y a beaucoup d’acteurs mobilisés sur le terrain. Je salue Infranum, la filière, les opérateurs et les collectivités locales qui sont engagés pour sa réussite. Pendant le confinement, il y a eu un effort important de la part d’opérateurs pour garder un minimum d’activité, y compris de petits opérateurs.
C’est très positif et il faut le souligner. Je constate aussi qu’Orange joue bien son rôle de locomotive du secteur, en appui et en dialogue avec les sous-traitants et l’ensemble de la filière.
Pour autant, les opérateurs ont pris des engagements sur la fibre en zone AMII et il faudra bien juger de leur respect. Compte tenu du retard induit par la crise, il y a deux options. La première : les engagements sont modifiés, et dans ce cas l’Arcep sera amenée à émettre un avis sur la pertinence du nouveau calendrier. Le risque de cette approche, c’est quelle décourage les opérateurs les plus volontaires à accélérer la reprise des travaux.
L’autre option, c’est que les engagements restent identiques, mais que l’Arcep prenne en compte les difficultés rencontrées pendant la crise et apprécie les efforts faits pour maintenir et redémarrer le déploiement, puis prenne acte d’un nouveau calendrier pertinent proposé par l’opérateur, ou sinon en redéfinisse un. Dans ce cas, le retard pris ne sera pas sanctionné s’il est légitime.
Cela permet une appréciation au cas par cas. Cette deuxième approche, nous avons la capacité juridique de le faire et nous sommes disposés à la mettre en œuvre dans la plus large concertation, avec le gouvernement, les opérateurs, les collectivités locales et les industriels.
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Absolument pas.
Orange et SFR doivent bien évidemment rendre raccordables tous les locaux, ce n’est pas une question de base INSEE.
Par ailleurs, au delà de ces engagements, la complétude des ZAPM doit être assurée dans les 5 ans.
pourtant c'est tres clair (exemple pour SFR):
Le groupe Altice/SFR déploiera, d’ici fin 2020, les logements et locaux professionnels des communes listées à l’annexe de la présente, représentant 1,4 million de logements (sources Insee 2011)
soit1,6 million de prises (source Insee 2014) qui lui sont aujourd’hui impartis dont a minima 92 % raccordables (les 8% restants seront « raccordables à la demande»,
c’est-à-dire pouvant bénéficierd’un raccordement dans un délai de 6 mois »). Une liste des communes concernées est jointe à la présente. S’ajouteront à ces déploiements,
1 070 000 logements et locaux professionnels supplémentaires (source insee 2014) répartis sur la zone AMII dont la liste est également jointe à la présente
c'est le contrat signé par SFR et le gouvernement...
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Suivi de la réalisation des engagements opposables de déploiement FttH souscrits par les opérateurs en zone « AMII »
L’Arcep est en charge du contrôle du respect des engagements d’Orange et de SFR.
À la fin du 1er trimestre 2020, et en se fondant sur le référentiel mis à jour aujourd’hui,
environ 63 % des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé et 68 % de ceux dans les communes sur lesquelles SFR s’est engagé ont été rendus raccordables.
Le rythme des déploiements sera un enjeu sur les prochains trimestres et l’Arcep sera attentive aux efforts des opérateurs pour atteindre leurs objectifs.
Source: Marché du haut et du très haut débit fixe T1 2020 (https://www.arcep.fr/actualites/les-communiques-de-presse/detail/n/marche-du-haut-et-du-tres-haut-debit-fixe-6.html)
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Merci pour l'update. 1/3 à faire en trois trimestres, compliqué comme déjà pressenti. Il semblerait que l'ARCEP ait tenu compte de la mise à jour INSEE de la base des logements, donc avec une augmentation significative des logements à raccorder, car le taux de couverture n'a pratiquement pas bougé depuis le trimestre précédent.
Bon après, je suppose que les opérateurs, Orange et SFR, vont faire jouer l'effet Covid pour obtenir un délai supplémentaire.
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je voudrais retrouver ces pourcentages moi-meme.
Les donnees sont open (https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/r/f8825433-702d-4251-adb0-fa37e7f40ef1)
Comment fait l'arcep pour tomber sur 68% pour SFR par exemple ?
dans la capture ci-dessous, je peux filtrer la colonne L par "SFR0 (AMII)" mais quel colonne est utilisé pour le nombre de logement par commune ?
F, G, H ou I ?
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F, G, H ou I ?
F+G ou H selon ce qui est indiqué dans I ?
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Un petit graphique tiré du document PDF de l'ARCEP, pour illustrer :
https://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/observatoire/HD-THD-2017/2020-t1/Observatoire_HD_THD_T1_2020.pdf
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F+G ou H selon ce qui est indiqué dans I ?
En fait ça, ça doit correspondre à J.
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je trouve 68% si j'utilises F et 61% si j'utilises J
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Je croyais que la mise à jour du référentiel était dûe à une mise à jour des bases INSEE, mais en fait je vois dans le document PDF, section 3.1 p6, que l'ARCEP est en fait plutôt en train de passer aux bases IPE des opérateurs, donc aux études de terrain des opérateurs pour repérer les locaux à raccorder. Je ne sais pas trop quoi en penser, car on aurait des opérateurs qui seraient un peu juges et parties sur les locaux à raccorder...
L’avancement des études terrain des opérateurs permet dorénavant de retenir, sur un nombre significatif de communes, un nouveau référentiel, à savoir les fichiers « IPE » des opérateurs qui sont spécifiquement destinées à permettre la commercialisation des réseaux déployés. Ce référentiel permet une estimation plus pertinente du nombre de locaux à rendre raccordables.
L’Arcep a alors publié le 10 avril une première version de ce référentiel. L’Arcep met donc à jour ce référentiel dans la nouvelle version de l’open data de l’observatoire de suivi des déploiements haut et très haut débit fixe du 1e trimestre 2020 pour intégrer l’évolution des données IPE au cours de ce 1e trimestre. Elle a aussi profité de cette mise à jour pour fiabiliser le traitement réalisé sur ces données.
Cette mise à jour permet ainsi d’évaluer à date à près de 40 millions le nombre total de logements et locaux à usage professionnel à relier aux réseaux sur le territoire national, dont environ 7,2 millions dans les zones très denses, environ 16 millions dans les zones moins denses d’initiative privée et environ 16,8 millions dans les zones moins denses d’initiative publique.
J'en étais resté à 13.6 millions de locaux à raccorder en zone AMII, 11,1 millions par Orange, et 2,550 millions par SFR (FTTH), donc cela fait effectivement une jolie augmentation, ~2.4 millions en plus (~17% en plus). Ce serait bien d'avoir le détail par opérateur pour réajuster les estimations.
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J'ai complété le tableau de suivi que je tiens, en gardant pour l'instant les mêmes bases (11.1 M pour Orange et 2.55 M pour SFR), voir ci-dessous.
On observe tout de même une grosse baisse des raccordements en zone AMII, de 200k pour Orange, qui aurait rendu raccordables 528k nouveaux locaux au FTTH contre 728k au T4 2019. Sur les anciennes bases, il faudrait une moyenne de 910k nouveaux logements éligibles sur les 3 derniers trimestres. Avec l'augmentation du nombre de locaux à rendre raccordable, c'est encore pire, autant dire que c'est irréaliste. Mais entre temps, il y a eu la crise du Covid, qui va certainement amener à accorder un délai pour les engagements (6 mois ?).
Pour SFR, on en est à 32k en moins de locaux rendus raccordables, à 157k, contre 189k au T4 2019. Il faudrait un rythme de 209k en moyenne sur les 3 derniers trimestres pour tenir les engagements sur la base des chiffres précédents. C'était compliqué mais plus faisable pour SFR que pour Orange, mais avec les nouveaux chiffres, cela parait aussi irréaliste.
Sur la base des graphiques ci-dessous, on peut estimer grossièrement à ~12.8 millions le nombre de logements à rendre raccordables par Orange, soit 1.7 million de plus, et ~2,7 millions par SFR FTTH, soit 150k de plus.
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Observatoire du fixe T2 2020, état des déploiements :
L'ARCEP ayant publié la semaine dernière son observatoire des services fixes pour le T2 2020, on a donc les derniers chiffres pour suivre le déploiement, en particulier des zones AMII, à deux trimestres de l'échéance de fin 2020.
https://www.arcep.fr/fileadmin/cru-1599582676/reprise/observatoire/HD-THD-2017/2020-t2/Observatoire_HD_THD_T2_2020_01.pdf
La crise du Covid n'a bien sûr pas aidé, mais même avant, terminer le déploiement des zones AMII (même à 92%) tenait de la gageure; maintenant, c'est strictement impossible.
Voici d'abord le graphique des déploiements par zone, ZTD, AMII et RIPs. Un tiers environ de la zone privée, AMII, reste à faire, en deux trimestres.
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En ce qui concerne les engagements des deux OIs en zone AMII, Orange (80%) et SFR (20%), l'ARCEP publie deux graphiques de l'évolution du déploiement, avec en haut à droite un triangle bleu, les engagements à 100%, et disque vert, ceux à 92%. Orange a 12.8 millions de locaux à raccorder, et en est rendu à 8,556 millions, et SFR en a environ 2.5 millions (après avoir déduit 250.000 locaux déployés par d'autres OIs, dont Orange quand il a rétrocédé 10% de zones AMII début 2019), et il en est à 1.760 millions. Voir tableau Excel ARCEP open data déploiement :
https://www.arcep.fr/cartes-et-donnees/nos-publications-chiffrees/observatoire-des-abonnements-et-deploiements-du-haut-et-tres-haut-debit/observatoire-haut-et-tres-haut-debit-abonnements-et-deploiements-t2-2020.html
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D'après mes calculs, vérifiés à partir des échelles du graphique des 3 zones de déploiement, Orange devrait faire 2 millions de déploiements par trimestre dans les deux trimestres à venir, alors qu'il n'a jamais fait mieux que 728.000 au T4 2019, pour atteindre les 92%.
SFR, de son côté, devrait faire ~320.000 déploiements par trimestre, alors qu'il n'a jamais fait mieux que 189.000 au T4 2019.
Donc strictement impossible, et il faut plutôt compter la fin du déploiement pour fin 2021.
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SFR, de son côté, devrait faire ~320.000 déploiements par trimestre, alors qu'il n'a jamais fait mieux que 189.000 au T4 2019.
201k T3 19 ;)
SFR ça peut être fini au S1 2021 tandis que Orange ... S2 2022 ?
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Exact 201k ! My bad, je n'étais pas remonté assez loin.
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les statistiques des 2 derniers trimestres prouvent qu'il etait impossible de finir les zones AMII cette année.
Donc Orange et SFR ne pourront jeter la faute au COVID.
Ca va etre quoi la sanction en cas de manquement au L.33-13 ?
Je proposes cette sanction:
pour tout les logements lésés, Orange et SFR offre l'adsl ou la 4g box jusqu'a que ce logement soit raccordable a la fibre
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L'ARCEP a une autre option, "tendre la main"
La main tendue de l’Arcep
L’Arcep le confirme, l’opérateur historique est “vraisemblablement en retard” dans les zones moyennement denses. Mais avant de sortir son bâton de gendarme, le régulateur préfère jouer la carte du dialogue en “tendant la main” à l’opérateur historique. Son souhaite, qu’Orange lance “dans les meilleurs délais une offre dite de « raccordable à la demande ». Elle permettrait aux clients de réclamer un abonnement à la fibre même si le réseau n’est pas entièrement terminé. Une fois cette demande faite, le raccordement prendrait quelques semaines ou quelques mois, en fonction des travaux à effectuer.”
https://fibrenews.actuly.fr/2020/09/17/fibre-orange-en-retard-en-zone-amii-larcep-lui-tend-la-main-mais-pourrait-doublement-sanctionner/
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pourquoi c'est l'ARCEP qui decide ou pas d'appliquer la sanction ?
Il y a eu un contrat signé entre 2 parties (Orange ou SFR) et l'etat ici (https://www.arcep.fr/fileadmin/cru-1539874638/reprise/textes/arretes/2018/arr-26_juillet_2018_L-33-13-Orange.pdf) et ici (https://www.arcep.fr/fileadmin/cru-1539874638/reprise/textes/arretes/2018/arr_26_juillet_2018_L-33-13-SFR.pdf)
Autrement dit: l'etat sera le plaignant, Orange et SFR les accusés, l'ARCEP le juge d'application des peines
Je dis ca mais en fait j'y connais rien..
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Pour SFR, on a un taux de raccordable de 75% au T2 2020 mais cela cache beaucoup de disparités.
Voir image attaché ci dessous :
le pourcentage au T2 varie de 0 a ... 120% !!!
(fichier 2020t2-immeubles.csv https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/le-marche-du-haut-et-tres-haut-debit-fixe-deploiements/)
Pour rappel l'ARCEP dit dans son "Avis n° 2018-0365 de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes en date du 12 juin 2018 rendu à la demande du ministre chargé des communications lectroniques portant sur la proposition d’engagements de SFR au titre de l’article L. 33-13" :
Ce taux de 8 % de locaux raccordables à la demande s’appréciera à l’échelle du périmètre géographique global des engagements.
Apprécié au niveau de la commune, il parait acceptable que le taux de « raccordables à la demande » puisse varier d’une commune à l’autre,
pour permettre une certaine flexibilité à SFR. Toutefois, il importera que SFR veille à ce que pour chaque commune, il ne s’écarte pas trop
de la moyenne de 8 % , autant dans un souci d’équité territoriale que pour des questions opérationnelles, afin de garantir sa capacité à
effectivement rendre raccordables les locaux « raccordables à la demande » dans un délai de 6 mois
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il faudrait retirer les blocages tiers des engagements (accord syndic, refus mairie, etc.) : y'en a énormément, je dirai jusqu'à 4%
Pour Orange ça m'a l'air assez cohérent le chiffre estimé
Pour SFR, pareillement, mais il ne faut pas oublier qu'il faut les prendre avec des pincettes : énormément de sites déclarés éligibles mais sans le PBO ou la continuité optique manquante... à vue d’œil, 1/3 des prises neuves sont mal/pas construites.
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Observatoire du fixe T3 2020, état des déploiements :
L'ARCEP a publié le 5 décembre son observatoire des services fixes pour le T3 2020, on a donc les derniers chiffres pour suivre l'état des engagements en zone AMII d'Orange et SFR, à 1 trimestre du terme des engagements fin 2020.
https://www.arcep.fr/cartes-et-donnees/nos-publications-chiffrees/observatoire-des-abonnements-et-deploiements-du-haut-et-tres-haut-debit/observatoire-haut-et-tres-haut-debit-abonnements-et-deploiements-t3-2020.html
On a d'abord p6 du PDF, l'état des déploiements par grandes zones, ZTD, ZMD AMII, ZMD RIPs. On en est à environ (selon estimation de l'échelle sur le graphiqué), à 11.5 M de locaux raccordables sur 19.7M au total, soit 71.6%. Il reste donc 4.5 M de locaux à rendre raccordables en un trimestre, ce qui est bien sûr impossible, même si le rythme de raccordement a augmenté au T3.
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Etat des engagements par opérateur au T3 2020 :
p9, on a un graphique de l'évolution des déploiements AMII chez Orange et SFR. A noter qu'il y a une incohérence des chiffres ARCEP pour SFR, visible aussi dans le tableau Excel. La part en bleu des locaux raccordés par des OIs tiers a diminué par rapport au T3 par rapport au T2. Il semble que l'ARCEP ait attribué à tort ces ~250k locaux à SFR, ce qui ferait chez SFR une progression de plus de 500k locaux rendus raccordables en 1 trimestre, ce qui est strictement impossible, puisqu'il était au maximum de +200k les trimestres précédents. Je pense que cela sera corrigé dans la version définitive du rapport en Janvier.
Pour Orange, on en serait à 72% de locaux rendus raccordables, c'est à dire 8.93 M sur 12.8 M au total. Il lui en reste donc 28% à faire sur un trimestre, c'est à dire environ 3.8 M, bien sûr impossible. Comme déjà dit par Stéphane Richard, l'excuse est toute trouvée, le Covid, alors que le retard daté d'avant.
Pour SFR, on en est à 82% de locaux rendus raccordables, soit 2.272 M sur 2.7 M. Il lui reste donc à faire 18%, soit environ 500k à faire (je rappelle que les engagements portent en fait sur 92% de locaux à rendre raccordables, sauf difficultés particulières, dont certaines signalées par ipe plus haut). Ce serait plus abordable que pour Orange, mais c'est en gros deux fois plus que son meilleur trimestre, le dernier.
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Calcul du reste à déployer en AMII pour le T4 2020 :
Comme déjà indiqué, je complète un petit tableau, d'après le tableau Excel de l'ARCEP, pour estimer ce qui reste à déployer pour Orange et SFR. Les trimestres précédents, j'enlevais pour SFR 250k faits par des OIs tiers, la fameuse partie bleue des graphiques, qui a mystérieusement diminué pour SFR ce trimestre (probablement une erreur). J'ai donc ôter ces 250k cette fois ci de mes calculs. Sinon, SFR aurait rendus raccordables 512k locaux au T3, exploit impossible, et en serait rendu à 92% de locaux rendus raccordables, ce qui n'est pas le cas, des propres dire de l'ARCEP (82%).
Dans ces conditions, il resterait ~3.56 M locaux à rendre raccordables sur le T4 pour Orange (à 92%), et ~395k pour SFR, qui va donc être un peu moins loin de la cible qu'Orange (au moins en théorie, s'il n'y a pas en fait des problèmes de continuité de lignes, très courants chez SFR comme le rappelait ipe).
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Pas d'erreur ni d'attribution à tort à priori. Juste une régularisation sur certaines choses qui "complique" les comptes du trimestre.
https://twitter.com/gmellier/status/1334606099643854851
Attention sur la ZMD : les chiffres T3 intègrent le transfert Orange=>SFR ; la différence T3 moins T2 ne donne donc pas la production brute du trimestre, mais le solde production moins transfert.
https://twitter.com/gmellier/status/1334606843017113600
Là aussi. Les zones AMEL, antérieurement comptées dans la zone publique, ont été individualisées ce trimestre. Faire T3 moins T2 ne donne pas la production du trimestre, mais le solde post séparation des AMEL. Effet dont il faut tenir compte notamment pour SFR.
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Merci pour les liens. On a donc la confirmation que pour ce T3, on ne peut pas faire la différence T3-T2, au moins pour SFR, pour avoir le nombre de locaux rendus raccordables. Je ne sais pas pourquoi ils ont décidé de changer la méthode de calcul pour ce trimestre...
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Ont-ils changé la méthode de calcul ? Pour moi c'est juste la régularisation des lignes déployées par Orange dans les AMII (désormais) SFR qui passent d'Orange OI à SFR OI.
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On ne change pas la définition d'une variable au milieu du calcul. Là je pense qu'ils ont réattribué la responsabilité des PMs déployés par Orange avant 2019 à SFR. Donc au T3, le nombre qui figure dans le tableau est le nombre de locaux base arrière des PMs sous responsabilité SFR. Au T2, c'est nombre de locaux rendus raccordables en base arrière de PM par SFR. Donc dans deux colonnes du tableau, on a des chiffres qui ont des significations différentes. C'est incohérent !
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Là je pense qu'ils ont réattribué la responsabilité des PMs déployés par Orange avant 2019 à SFR.
Je pense que l'ARCEP n'a pas fait grand chose dans cette histoire. C'est juste la régularisation entre Orange et SFR des rétrocessions qui intervient maintenant (l'ARCEP l'ayant anticipée en mettant au crédit de SFR les ZAPM Orange dans les AMII SFR).