Auteur Sujet: Orange. Révolution de palais dans l’Ouest  (Lu 1272 fois)

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Orange. Révolution de palais dans l’Ouest
« le: 27 octobre 2018 à 06:43:15 »
Orange. Révolution de palais dans l’Ouest [Exclusif]




Orange pourrait passer de neuf à cinq directions régionales en France. Dans l’Ouest, Bretagne, Pays de la Loire, Normandie et Centre devraient se regrouper. Mais des questions de gouvernance se posent.


C’est bien une révolution à laquelle vont devoir se préparer les quelques centaines de cadres de direction d’Orange dans l’Ouest, tout comme leurs homologues partout en France. Selon des informations du Télégramme, l’opérateur prépare un grand mouvement dans ses staffs en dehors de l’Ile-de-France, en passant de neuf à cinq grandes régions : Région parisienne, Nord et Est, Auvergne-Rhône Alpes-Paca, Occitanie-Nouvelle Aquitaine, et Bretagne-Pays de la Loire-Normandie-Centre. La Bretagne est actuellement associée aux seuls Pays de la Loire, dans un territoire qui compte quelque 12 000 salariés.

Quel patron pour le Grand Ouest ?


La réorganisation a été évoquée cette semaine lors d’un comité central d’entreprise (CCE), à Paris, après de premières déclarations d’intention côté direction l’été dernier. Objectif : arriver à un nouvel organigramme pour le printemps 2019. « L’objectif avancé est de mutualiser les expertises pour une plus forte proximité dans les territoires », explique cette source proche du dossier, sans pour autant mesurer à ce stade l’impact réel sur les équipes en région. Seule certitude : les cadres de direction vont forcèment être touchés. Avec deux questions de taille : qui pour piloter demain ce nouvel ensemble, Bretagne et Pays de la Loire étant actuellement placés sous la responsabilité du directeur Ouest, Pierre Jacobs ? Et Rennes conservera-t-elle son leadership alors qu’Orléans entre dans la boucle ? Contactée, la direction d’Orange Ouest se refuse à tout commentaire. Mais « avec l’histoire de Rennes dans les télécoms, on imagine mal que d’autres accueillent la grande direction régionale », veut croire ce bon connaisseur du secteur.

Lignes fixes : de l’IP dans le Morbihan et le Finistère sud

Il faudra désormais attendre 2019 pour y voir plus clair. En attendant, Orange poursuit ses projets et son plan de charge. Dernier en date : la modernisation du réseau fixe, avec le passage progressif du RTC (réseau téléphonique commuté) au tout IP (internet protocole). À compter du 15 novembre prochain, toute nouvelle ligne « voix » commercialisée sera ouverte sur IP, grâce à l’installation d’un petit boîtier à brancher sur son téléphone fixe. Parallèlement, l’Arcep, le gendarme des télécoms, vient d’établir sept plaques géographiques en France qui devront basculer vers l’IP d’ici à 2023. Deux territoires sont concernés dans l’Ouest : une moitié Est du Morbihan (151 communes pour 60 000 lignes) et une moitié Ouest de la Vendée (79 communes pour 40 000 lignes).

Parallèlement, l’expérimentation engagée depuis février 2017 dans le Finistère sud avec 14 communes (Concarneau, Fouesnant…) se poursuit. Depuis dix-huit mois, l’opérateur propose à tout nouveau client du fixe de passer en IP. Et d’ici à l’horizon 2021, c’est la migration de l’ensemble des communes concernée du RTC vers l’IP qui sera engagée. « Cela démontre une fois de plus que l’Ouest est un territoire d’expérimentation et d’innovation. Et comme certains l’ont mal compris, ce n’est pas la fin du téléphone fixe ! Il ne s’arrête pas », insiste Pierre Jacobs. Un patron d’Orange dans l’Ouest qui se refuse, malgré nos sollicitations, à commenter les mouvements à venir dans les directions régionales.

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