La Fibre

Forum : => Finistère (29) => La Fibre par département => Bretagne Très Haut Débit => Discussion démarrée par: vida18 le 16 octobre 2018 à 08:40:27

Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: vida18 le 16 octobre 2018 à 08:40:27
Fibre optique. Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne


Quelles communes seront desservies ces toutes prochaines années par le très haut débit, en Bretagne ? Le déploiement a pris du retard mais il est envisagé de terminer avant 2030.

Outre les principales agglomérations, couvertes par des opérateurs privés, la fibre optique a commencé à gagner certaines campagnes bretonnes. Le projet « Bretagne très haut débit » vise à desservir toute la région pour 2030. Il lui faut amener la fibre jusqu’à 1,2 million d’adresses, construire autant de prises. Le syndicat mixte Mégalis Bretagne se charge de cette opération qui représente 90 % du territoire breton pour 60 % de la population. L’Europe, l’État, la Région, les départements et les intercommunalités financent.

Pour cela, trois phases ont été définies (https://geobretagne.fr/m/?x=-327762&y=6121689&z=9&lb=0&wmc=28d8588fc3485535390a930af30026de). La première a débuté avec un certain retard, créant une impatience dans les territoires concernés. Les élus poussent pour que leurs communes soient équipées dès que possible : c’est un atout pour garder (ou attirer) des entreprises et des habitants. Il faut en moyenne un an pour étudier l’installation et autant en travaux ensuite.

Du monde à former

La Bretagne n’a pas été touchée par la pénurie de fibres constatée ailleurs mais il faut former rapidement pas mal de monde pour l’installation, se roder. La région s’emploie à mobiliser les entreprises, centres de formation, Pôle Emploi et les filières concernées, une convention ayant été signée l’an dernier.

La deuxième phase commencera l’été prochain, comme prévu. Cela représentera 400 000 prises en Bretagne, contre 240 000 pour la première. Le marché vient d’être lancé, on doit connaître en mai le consortium qui l’obtiendra. Il aura d’emblée une option sur la troisième partie, s’il donne satisfaction.

Avancer la dernière phase

La Bretagne n’a pas été touchée par la pénurie de fibres constatée ailleurs mais il faut former rapidement pas mal de monde pour l’installation, se roder. La région s’emploie à mobiliser les entreprises, centres de formation, Pôle Emploi et les filières concernées, une convention ayant été signée l’an dernier.

La deuxième phase commencera l’été prochain, comme prévu. Cela représentera 400 000 prises en Bretagne, contre 240 000 pour la première. Le marché vient d’être lancé, on doit connaître en mai le consortium qui l’obtiendra. Il aura d’emblée une option sur la troisième partie, s’il donne satisfaction.

Avancer la dernière phase

Cette dernière phase reliera 600 000 prises, soit la moitié du total : un gros morceau, sur une période un peu plus longue.
« Nous allons la lancer dès 2022, avant la fin de la deuxième et la faire au plus vite », indiquait, il y a quelques jours, Laurence Fortin, vice-présidente de la région chargée de l’aménagement territorial. Pour que tout soit terminé avant l’objectif initial de 2030.

Saint-Connec, près de Guerlédan (22), un peu moins de 300 habitants, s’est trouvée être la première commune bretonne totalement fibrée (https://www.letelegramme.fr/soir/saint-connec-premiere-commune-bretonne-100-fibree-25-05-2018-11970949.php). Avec 118 raccordements sur 204 prises, ce sont donc près de 60 % des habitants ou professionnels qui l’ont adoptée. L’hypothèse de départ de 15 % de taux de pénétration, dans tout le programme, sera sans doute nettement dépassée : en zones rurales, il tourne plutôt autour du tiers des prises déjà raccordées. Une bonne nouvelle pour Mégalis, qui perçoit une redevance à chaque prise. Pour l’utilisateur, le coût est le même que sans fibre et l’amélioration du service (capacité à télécharger de gros fichiers, qualité d’image…), surtout dans certains secteurs, est spectaculaire.

Priorité aux villes dans le Morbihan

On remarque (voir l’infographie) que le déploiement ne se fait pas partout de la même façon. « La territorialisation de la phase 1 a été décidée sur la base des Schémas directeurs territoriaux d’aménagement numérique (SDTAN), pilotés par les Départements. Le Finistère a priorisé les principales villes (Châteaulin, Quimperlé, Landerneau, Carhaix) et les zones rurales mal desservies en ADSL. Le Morbihan a fait le choix de prioriser les principaux bourgs/centres-villes », précise Stéphane Troprès, référent du projet Bretagne très haut débit dans ces deux départements.

À noter que 174 adresses, en Bretagne, sont pour l’heure inéligibles à l’arrivée du très haut débit, à cause de leur distance par rapport au central téléphonique le plus proche. Certains centraux ont été modernisés pour recevoir la fibre, qui transmet les données sans déperdition. La perte de données induite par les fils de cuivre se fait donc sur des distances bien plus courtes, du central à la maison, et le débit s’en ressent parfois fortement. Ces adresses seront quand même fibrées, mais durant la phase 3.

Source : © Le Télégramme (https://www.letelegramme.fr/bretagne/fibre-optique-le-deploiement-en-voie-d-acceleration-16-10-2018-12107347.php), écrit le 16 octobre 2018 par David Cormier.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: tdamienjd le 29 octobre 2018 à 13:55:18
Fibre optique. Les élus déplorent un… « déficit de communication »

Vendredi soir à Landudec, les élus au conseil communautaire pouvaient s’attendre à une séance fleuve, notamment en raison du point « compétence voirie » inscrit à l’ordre du jour. Mais, parce que tous les éléments émanant des communes n’étaient pas à disposition, l’examen de ce dossier a été reporté. En revanche, le défaut de communication de la société chargée du déploiement de la fibre optique fait monter les élus dans les tours. Bien trop lent, à leur sens !

Le plan de déploiement de la fibre optique sur le territoire va entrer dans sa deuxième phase à Plovan, Peumerit, Tréogat, dans une petite partie de Plonéour, Plogastel et Plozévet. Les élus regrettent le défaut de communication de Megalis, porteur de « Bretagne très haut débit ». Le maire de Tréogat, Pierre Le Berre a dit même avoir honte : « Je ne peux donner aucune information aux administrés. Qu’on nous dise clairement les choses ! », tempête l’élu à la table du conseil.

Philippe Ronarc’h, vice-président chargé du dossier s’est retranché derrière les propos de Jean-Hubert Pétillon, chargé du développement numérique au sein de Quimper Cornouaille Développement : « L’agenda est suivi ». Pour Pierre Plouzennec, président de la communauté de communes, « il est clair que le manque de main-d’œuvre adaptée et de fibre ralentissement le dossier ». Plus optimiste, Emmanuelle Rasseneur, maire de Gourlizon et par ailleurs conseillère régionale, a souligné que « la volonté est là », tout en admettant « l’aspect compliqué des choses ».

À noter que le Haut Pays bigouden est l’un des plus chers à équiper : le coût à la prise y est de 2 100 €, facturé 445 € par la Région. Le Haut Pays bigouden va donc cofinancer la deuxième phase à hauteur de 1 677 205 € pour 3 769 prises.


© Le Télégramme, 28/10/2018 (https://www.letelegramme.fr/finistere/pouldreuzic/fibre-optique-les-elus-deplorent-un-deficit-de-communication-28-10-2018-12118951.php)
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: vida18 le 20 mai 2019 à 21:13:25
Fibre optique. Contrat record entre Bouygues et la Région

Face à des retards répétés dans l’installation de l’internet très haut débit en Bretagne, le conseil régional opte pour un seul et unique opérateur de travaux afin d’achever le réseau. Bouygues obtient un contrat frôlant le milliard d’euros.

Historique, gigantesque, champion de France… Dans la bouche des partenaires, les superlatifs ne manquent pas pour qualifier le contrat que viennent de signer Mégalis Bretagne, le syndicat mixte regroupant les collectivités bretonnes, et le groupement Axione/Bouygues Energies & Services. Et c’est vrai que les chiffres donnent le vertige. 945 M€ pour fibrer l’ensemble de la Bretagne, 1,5 million de kilomètres de câbles tirés par an, 42 000 prises par trimestre… « En dehors de l’opération Grand Paris pour le métro, ce sera le plus grand chantier de travaux publics de France », souligne Philippe Bonnave, P-dg de Bouygues Construction. Un groupe qui a remporté le contrat face à un consortium d’entreprises, dont Orange.

« On est capable de massifier »

En jeu, la construction d’un peu plus d’un million de prises. Et un engagement côté collectivités : « La Bretagne sera entièrement fibrée d’ici à fin 2026 », annonce Loïg Chesnais-Girard, soit quatre ans d’avance sur le programme d’origine, qui prévoyait un réseau finalisé en 2030. Une façon pour le président du conseil régional de rectifier le tir après une première phase d’installation de prises plus que décevante. Aujourd’hui, plus de 200 000 d’entre elles devraient déjà être installées. Mais en raison de contraintes techniques et réglementaires, on en compte à date que 70 000. La faute à de mauvais choix sur le plan contractuel. L’élu n’élude pas la question, retraçant l’historique. « On prend un opérateur, ça ne marche pas. On prend un groupement d’entreprises, ça ne marche pas. En faisant un seul marché et en passant en mode TGV, on est capable de massifier », espère-t-il.

Pourquoi Bouygues y arriverait-il mieux en phase 2 et 3 qu’Orange et les entreprises déjà engagés sur la phase 1 ? « On a déjà cette expérience dans le Nord-Pas-de-Calais. L’équipe en place va être flexible pour s’adapter aux contingences locales », assure Philippe Bonnave, notamment pour résoudre les problèmes liés à l’élagage et aux autorisations des collectivités afin de tirer les câbles. « Nous mettrons des moyens importants pour anticiper ces sujets-là ». Et sur la question réglementaire, Loïg Chesnais-Girard se montre ferme : si une collectivité bloque, Mégalis et son partenaire ne prendront plus de pincettes. « On passera au territoire d’à côté », prévient-il.

Pas de travailleurs détachés

Avec ce contrat, Bouygues annonce qu’il traitera uniquement avec des entreprises de rang 1, y compris s’il s’agit de petites sociétés. « Il irriguera énormèment d’entreprises locales et il n’y aura aucun travailleur détaché sur cette opération, je m’y engage », indique le P-dg de Bouygues Construction, qui ne semble pas craindre la pénurie de main-d’œuvre déjà opérée dans les TP. « Je ne sais pas si c’est la magie du numérique, mais nous trouvons assez facilement ». Autre engagement du groupe : réserver 550 000 heures à l’insertion.

Au total, ce seront 1 000 personnes qui travailleront en permanence sur ce chantier dont les financements restent à boucler, notamment auprès de l’Europe et de l’État. « Avant l’été j’espère » pour ce dernier, annonce Loïg Chesnais-Girard. Et si ce n’était pas le cas ? « Nous assumerons nos responsabilités quoi qu’il arrive, Mégalis a la structure financière », ajoute l’élu qui annonce du très haut débit, soit autour de 20 Mbits par seconde, pour plus de 90 % de la population bretonne dès 2022.

Source : © Le Télégramme (https://www.letelegramme.fr/economie/fibre-optique-contrat-record-entre-bouygues-et-la-region-20-05-2019-12288941.php#eTTkSVZueFxVt96D.99), écrit le 20 mai 2019 par Philippe Créhange.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: kaelvin le 04 juin 2019 à 12:06:47
Bonjour,

Nouveau contrat dit clauses.


Est-ce qu'il y'aura une mutualisation de la fibre déployée par Bouygues ?

Comment pourra t-on suivre les déploiements et les éventuels blocage locaux et sur quel site (THD Bretagne, autre) ?

Kaelvin
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: Jojo78 le 04 juin 2019 à 14:38:48
Ce sera forcèment mutualisé.
Pour le reste, mystère...
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: tdamienjd le 04 juin 2019 à 14:45:57
Est-ce qu'il y'aura une mutualisation de la fibre déployée par Bouygues ?

Oui, c'est obligatoire.
Et surtout, Axione est l'entreprise qui va construire le réseau pour le compte de Mégalis (qui en sera propriétaire).
L'exploitation et la commercialisation du réseau sont confiées à Orange (thdbretagne.bzh). Charge à eux de le commercialiser auprès des opérateurs.

Comment pourra t-on suivre les déploiements et les éventuels blocage locaux et sur quel site (THD Bretagne, autre) ?

Il faudra chercher les infos du côté de Mégalis je pense.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: wanoubzh le 11 novembre 2019 à 20:04:31
J'ai reçu une belle publicité dans ma boite aux lettres pour le déploiement de la fibre.

Une belle plaquette bien foutue sur plusieurs pages m'invitant à célébrer l’exécutif local de son investissement dans ce grand projet et à voir quand je serais fibré sur le site https://www.lafibrepourtous.bzh/ car la fibre c'est demain.

Enfin demain... demain en 2025  ;D

Je crois qu'ils se sont plantés sur l'adressage des publicités  ;)
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: kaelvin le 12 novembre 2019 à 10:21:03
Bienvenu au club des derniers servis.

Mais la priorité c'est le câblage aérien plus facile à déployer, il suffit de de regarder le site http://www.thdbretagne.bzh/ pour s'en rendre compte.

Les points de desserte sont déjà présent en étude  même sur des futurs lotissements  :o

Tirer des câbles dans des fourreaux c'est autre chose.


Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: wanoubzh le 17 novembre 2019 à 16:32:05
Dire qu'ils viennent d'enfouir nos lignes téléphoniques ici...
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: Ludo_29 le 03 décembre 2019 à 11:54:11
Bienvenu au club des derniers servis.

Mais la priorité c'est le câblage aérien plus facile à déployer, il suffit de de regarder le site http://www.thdbretagne.bzh/ pour s'en rendre compte.

Les points de desserte sont déjà présent en étude  même sur des futurs lotissements  :o

Tirer des câbles dans des fourreaux c'est autre chose.

C'est faux, le déploiement aérien n'est pas plus facile !! Et cela demande plus de moyen, nacelle et remplacement de poteaux, temps de raccordement + long, etc.
S'il a été choisi dans la prochaine phase de commencer par les zones éloignées des bourgs et donc reliées en aérien, c'est une choix politique qui est de relier en 1er ceux qui ont un débit plus faible en xDSL. Les nœuds de raccordement xDSL se trouvent très souvent en centre bourg, ces bourgs qui ont donc déjà accès aux très haut débit ( > 30Mbits ) grâce à la technologie VDSL ;)
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: Jojo78 le 03 décembre 2019 à 13:02:24
C'est vrai que l'on voit plus souvent du déploiement sous-terrain avant l'aérien.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: vida18 le 19 décembre 2019 à 20:08:15
Fibre optique : la Région Bretagne réclame toujours ses 200 M€ à l’État

Les deux élus de droite et de gauche portant le dossier de la fibre dans l’hémicycle régional sont d’accord sur un point : l’État doit passer à la caisse.

C’est un peu comme les « Feux de l’amour », célèbre série diffusée aux États-Unis depuis 1973 - une éternité. Le long feuilleton autour de la fibre optique entre l’élu socialiste Gwenegan Bui et son contradicteur de la droite et du centre Stéphane de Sallier Dupin s’est une nouvelle fois invité à la session du Conseil régional de Bretagne, ce jeudi à Rennes (https://www.letelegramme.fr/bretagne/a-la-region-bretagne-un-duel-chesnais-girard-le-fur-aux-airs-de-precampagne-19-12-2019-12463102.php). Les deux élus, toujours très en verve, nous ont offert un nouvel épisode mais cette fois-ci dans un mode « bisounours » et « magie de noël ». Car, une fois n’est pas coutume, les deux opposants de l’hémicycle étaient en phase. Le sujet ne prête pourtant pas à rire, comme l’a rappelé Stéphane de Sallier Dupin. Au cœur du sujet : les 200 M€ d’aide promise voilà plusieurs mois par le Gouvernement (https://www.letelegramme.fr/bretagne/fibre-optique-la-region-bretagne-attend-un-nouvel-engagement-de-l-etat-21-06-2019-12318080.php) pour accélérer le déploiement de la fibre optique dans la péninsule bretonne à travers l’opérateur public Mégalis. Une somme qui n’arrive toujours pas. Et pour cause. Selon les derniers éléments connus, l’État a en réalité prévu 167 M€ pour le territoire… français.

Promesse non tenue de l’État

« Faute d’avoir livré bataille, nous l’avons perdue. J’avais pourtant espéré que le président de la Région Bretagne, que les parlementaires agissent », a ainsi souligné l’élu de Lamballe. Dans la phase 1 du chantier piloté par Mégalis Bretagne, qui prévoit l’implantation des prises dans les communes, une clé de répartition prévoyait une participation financière de l’État de 20 %. Ce qui a bel et bien été engagé, permettant à chaque EPCI de payer au final 445 € par prise installée. Une aide essentielle au déploiement de la fibre que le syndicat mixte réunissant les collectivités bretonnes aurait aimé voir reconduite pour les phases suivantes. Et que la majorité considérait acquise avec le pacte d’accessibilité signé avec Édouard Philippe à Rennes l’hiver dernier (https://www.letelegramme.fr/bretagne/edouard-philippe-a-rennes-un-nouveau-mode-de-relation-etat-region-08-02-2019-12204789.php). Une nouvelle participation évaluée à 200 M€.

Citer
Je suis fatigué des relations qu’on a en ce moment avec l’État.

Invoquant « l’esprit de Noël » qui l’habite en cette période, le Morlaisien Gwenegan Bui n’a pas contredit l’élu de droite. « Je suis d’accord avec quasiment toute votre intervention. Je suis fatigué, comme le président (Chesnais-Girard, NDLR), des relations qu’on a en ce moment avec l’État. Nous butons aujourd’hui sur un manque de réponse. » Et le socialiste d’insister sur l’importance du dossier car selon lui, il pourrait vite se transformer en « colère électorale » auprès des administrés bretons. « Ce n’est pas un caprice ces 200 M€, c’est juste un dû. » Gwenegan Bui et les élus du conseil régional ne veulent pourtant pas se montrer obtus. « Nous connaissons les difficultés de sortie, les difficultés budgétaires. Nous sommes prêts à toutes les solutions, mais ces 200 M€, c’est tout et sans négociation possible. » De quoi susciter, là encore contre toute attente, les applaudissements de Marc Le Fur, patron de la droite et du centre. Le miracle de Noël opère à bloc dans l’hémicycle du Conseil régional…

Source : Le Télégramme (https://www.letelegramme.fr/bretagne/fibre-optique-la-region-bretagne-reclame-toujours-ses-200-meur-a-l-etat-19-12-2019-12463292.php), écrit le 19 décembre 2019 par Philippe Créhange.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: BabouO_o le 08 mars 2020 à 17:04:46
Bienvenu au club des derniers servis.

Mais la priorité c'est le câblage aérien plus facile à déployer, il suffit de de regarder le site http://www.thdbretagne.bzh/ pour s'en rendre compte.

Les points de desserte sont déjà présent en étude  même sur des futurs lotissements  :o

Tirer des câbles dans des fourreaux c'est autre chose.

C'est clairement tout l'inverse , les difficultés du déploiement et le retard du calendrier sur la phase 1 sont du au difficultés de déploiement en aérien ! De nombreux poteaux à renouveler , implanter les nouveaux, des demandes d'elaguage à prévoir, des DICT à demander....
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: kaelvin le 08 mars 2020 à 19:17:02
Du coup tout est bloqué.

En RIP personne ne passe de fibre sur ma commune si c'est plus facile, pourquoi ils le font pas avant ?

Kaelvin
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: BabouO_o le 08 mars 2020 à 19:44:38
A montreuil ? c'est clairement pas prévus maintenant ... ?!
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: Ludo_29 le 09 mars 2020 à 15:26:57
Du coup tout est bloqué.

En RIP personne ne passe de fibre sur ma commune si c'est plus facile, pourquoi ils le font pas avant ?

Kaelvin

Salut, on reprend depuis le début parce que là, ce que tu dis n'ai pas clair ^^
La logique au niveau de la région, c'est que très rapidement tout le monde ait un débit correct. Pour cela, les zones qui basculent en fibre sont les zones qui ont le plus mauvais ADSL. Çà a été le cas pour la phase 1 et ce sera encore le cas en phase 2. Est ce que la zone dont tu parles a un débit inférieur à 5 Mbits ? Si ce n'est pas le cas, il est logique de s'occuper d'abord de ceux qui ont un débit inférieur à 5Mbits, et c'est ce qui est fait... Et si jamais il y a un blocage sur une zone, principalement pour des problèmes d'élagage sur le déploiement aérien, il est prévu durant la phase 2 de basculer directement sur zone prête pour ne pas perdre de temps. La zone non-prête sera reléguée à plus tard dans la file d’attente ;)
Pour la phase 3, seront fait les zones qui ont déjà un débit correct... à priori dans cette phase seront fait d'abord les déploiements facile, dans les bourg (2023), puis les déploiements plus difficiles en aérien (2025/2026)... C'est l'impression que j'ai en regardant le calendrier.

Et puis, je vois bien ton raisonnement, on fait les zones faciles car ça va être rapide... Mais rapide, c'est 2 ans pour faire toutes ces zones dites "plus facile". Çà rajouterait 2 ans  d'attente aux endroits qui ont un débit très faible !! Pas cool pour eux ;-)

Çà te parait plus clair ?
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: kaelvin le 09 mars 2020 à 15:56:12
La logique au niveau de la région, c'est que très rapidement tout le monde ait un débit correct. Pour cela, les zones qui basculent en fibre sont les zones qui ont le plus mauvais ADSL. Çà a été le cas pour la phase 1 et ce sera encore le cas en phase 2. Est ce que la zone dont tu parles a un débit inférieur à 5 Mbits ? Si ce n'est pas le cas, il est logique de s'occuper d'abord de ceux qui ont un débit inférieur à 5Mbits, et c'est ce qui est fait... Et si jamais il y a un blocage sur une zone, principalement pour des problèmes d'élagage sur le déploiement aérien, il est prévu durant la phase 2 de basculer directement sur zone prête pour ne pas perdre de temps. La zone non-prête sera reléguée à plus tard dans la file d’attente ;)

Pour la phase 3, seront fait les zones qui ont déjà un débit correct... à priori dans cette phase seront fait d'abord les déploiements facile, dans les bourg (2023), puis les déploiements plus difficiles en aérien (2025/2026)... C'est l'impression que j'ai en regardant le calendrier.

Je  comprends  ;) , sur la fibrepourtous.bzh il parle de 2025 alors que je  suis en câblage souterrain ce qui m'interroge quand tu écris 2023 mais comme il y'a eu  une optimisation de longueurs de ligne de cuivre sur la commune c'est peut-être pour ça que l'on passera en 2025 au mieux.

En tout cas merci pour ton éclairage sur la méthodologie.

kaelvin
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: vida18 le 23 avril 2020 à 19:30:23
Fibre optique : la facture bretonne sera plus lourde

À l’origine, le déploiement de la fibre optique en Bretagne devait coûter 1,6 milliard d’euros. En raison des mesures sanitaires prises par les entreprises de travaux publics pour protéger leurs salariés et les retards de chantier, la facture sera plus salée.

« Si j’ai une certitude, c’est qu’in fine, ça coûtera plus cher qu’1,6 milliards d’euros. Mais ce qui est vrai pour la fibre optique l’est pour tous les travaux ». Le conseiller régional PS Gwenegan Bui, expert ès très haut débit pour la collectivité, ne veut pas masquer la réalité. Entre les retards liés à la pandémie et au confinement, qui ont mis à l’arrêt ou freiné l’activité des entreprises de travaux publics, et les mesures sanitaires que ces dernières devront prendre pour relancer les chantiers, la facture de l’internet très haut débit en Bretagne sera plus lourde que prévu. Axione/Bouygues, qui déploie la phase 2 du chantier (https://www.letelegramme.fr/economie/fibre-optique-contrat-record-entre-bouygues-et-la-region-20-05-2019-12288941.php), vient d’écrire à la Région pour lister les mesures qu’il compte prendre sur le plan sanitaire, à l’image de toute la filière (https://www.letelegramme.fr/economie/batiment-les-chantiers-bretons-reprennent-doucement-en-images-22-04-2020-12542610.php). « Tout ça aura des incidences qui seront financières », analyse l’élu morlaisien. Sans compter la baisse de régime dans le déroulé des travaux. « Ce surcoût a une conséquence sur la productivité mais Axione n’est pas encore capable de le quantifier ».

Activité plus ou moins forte selon les métiers

Plus globalement, comme pour l’ensemble des chantiers dans la région, celui de la fibre optique va accuser un retard de livraison. « Mais on n’est pas encore capable de le quantifier car le déploiement est fait de plein de petits travaux parallèles », explique Gwenegan Bui. Entre 30 et 40 % de l’activité est toujours à l’arrêt, mais il y a des disparités entre les métiers. Les bureaux d’études réussissent ainsi encore à maintenir une certaine production. C’est en revanche plus compliqué pour l’installation des armoires ou le passage de câbles. Bouygues, actif sur la phase 2 du chantier, semble aussi plus solide que les entreprises présentes sur la phase 1. Le groupe français a ainsi réussi à maintenir 40 à 45 % de son activité, tandis que les autres peinent à atteindre les 20 %. « On est en train d’ajuster la stratégie avec les entreprises en charge des travaux », explique-t-on chez Mégalis Bretagne, opérateur public chargé du dossier. « On fait tout pour réduire ce retard. Mais le plus important, c’est la sécurité des salariés ».

Citer
Vraisemblablement, il y aura deux ou trois mois de décalage et tout le monde sera compréhensif. Mais je n’accepterais pas qu’il y ait un an de retard.

À ce stade, la situation n’inquiète pas outre mesure l’exécutif mais le président de Région Loïg Chesnais-Girard veut maintenir une certaine pression. « Vraisemblablement, il y aura deux ou trois mois de décalage et tout le monde sera compréhensif. Mais je n’accepterais pas qu’il y ait un an de retard ». Pas question pour autant de brandir dans l’immédiat la menace de pénalités pour retard de livraison de chantier. « L’État a indiqué que les pénalités consécutives au coronavirus ne seraient pas appliquées. On se comportera de la même façon », précise Gwenegan Bui. La Région ne voulant pas donner l’impression de délivrer un blanc-seing aux entreprises, un subtil équilibre est donc à trouver.

Former pour la rentrée ?

Paradoxalement, cette crise inattendue pourrait permettre d’amortir le choc sur le front de l’emploi, avance le conseiller régional d’opposition Stéphane de Sallier Dupin. « La situation sera singulière à la rentrée. Le domaine de la fibre optique étant justement pourvoyeur d’emplois, est-ce que ce n’est pas le moment de relancer de la formation ? », s’interroge l’élu de Lamballe. Et de se faire le relais du chef de file de l’opposition Droite, centre et régionalistes Marc Le Fur, qui appelle le président de Région à organiser une nouvelle session extraordinaire du Conseil régional afin de parler de tous ces sujets. « Il faut que ce point, comme d’autres, soit traité ».

Quoi qu’il en soit, cette situation conforte la majorité dans sa décision de déployer l’internet très haut débit sur l’ensemble du territoire. « Ça justifie à plein le choix qu’on a fait de tirer la fibre jusqu’au dernier Breton. Demain, cela nous permettra d’avoir un système résilient permettant de faire du télétravail et de l’enseignement à distance. C’est déterminant », conclut Gwenegan Bui.

Source : Le Télégramme (https://www.letelegramme.fr/bretagne/fibre-optique-la-facture-bretonne-sera-plus-lourde-23-04-2020-12542924.php), écrit le 23 avril 2020 par Philippe Créhange.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: kaelvin le 24 avril 2020 à 12:06:51
Ce qui serait bien aussi c'est de rappeler que Orange ex FT à un devoir de service publique et donc de fibrer aussi bien les RIP que les zones denses plus rentable.

On paie deux fois nos forfaits dans les RIP, l'un par le financement de la région et l'autre par le forfait qui je le rappelle est le même pour tous.

Le surcout devrait être supporté par Orange.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: vida18 le 24 avril 2020 à 12:13:24
Ce qui serait bien aussi c'est de rappeler que Orange ex FT à un devoir de service publique et donc de fibrer aussi bien les RIP que les zones denses plus rentable.

On paie deux fois nos forfaits dans les RIP, l'un par le financement de la région et l'autre par le forfait qui je le rappelle est le même pour tous.

Le surcout devrait être supporté par Orange.

Le problème ici est qu'Orange n'est que l'exploitant du réseau (DSP en affermage). C'est à Axione/Bouygues Énergies et services (constructeur du réseau) de faire le nécessaire pour rattraper le retard.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: vida18 le 09 octobre 2021 à 22:28:15
Le méga chantier de la fibre bretonne installe 150.000 prises par an

Après les ratés du début du déploiement de la fibre optique sur le territoire breton qui a accumulé d'importants retards, la région et Mégalis ont signé avec Axione et Bouygues. Ils se sont engagés à mettre sur le terrain les équipes nécessaires afin de respecter les délais.

(https://media.lesechos.com/api/v1/images/view/61619d9d8fe56f1d402f3f55/1280x720-webp/07062615708-web-tete.webp)
Hand with fiber network cables connected to servers in a datacenter. (iStock)

Mégalis a fini par taper du poing sur la table. Face aux retards accumulés lors de la première phase 1 du déploiement de la fibre optique, le syndicat mixte a décidé de faire valoir ses droits à indemnités auprès des groupements qui n'ont pas tenu le calendrier prévu. Celui constitué de Safege-Artelia et Orange s'est ainsi vu réclamer 600.000 euros. D'autres pénalités sont à l'étude.

Citer
"Le chantier breton du très haut débit est considéré comme l'un des plus importants de France après celui du Grand Paris Express"

« Notre erreur, reconnaît-on chez Mégalis, a été de confier le contrat à plusieurs entreprises régionales, nous avons multiplié les interlocuteurs et les marchés. » Poussé par les collectivités qui ne veulent plus entendre parler de retards dans la pose de la fibre à très haut débit, Mégalis a passé au printemps 2019 un contrat unique avec le groupement composé des entreprises Axione et Bouygues Energies & Services. Lui est confiée l'installation de 1,1 million de prises réparties entre les foyers des particuliers, les entreprises et les services publics.

Plus de 1.000 salariés sur le terrain

Les deux prestataires se sont engagés « à livrer l'ensemble des prises de fibre optique à l'horizon 2026 », indiquent-ils dans un communiqué.

Grâce à une armée de techniciens et d'opérateurs répartis sur le terrain, le rythme d'installation est désormais de 150.000 prises par an. Plus de 1.000 salariés du tandem Axione-Bouygues et de leurs sous-traitants sont tous les jours à l'oeuvre pour la pose de la fibre le plus souvent en aérien grâce à l'utilisation des poteaux téléphoniques et électriques. Et, des formations sont régulièrement organisées pour accélérer les embauches et garantir le respect des délais.

« Nous avons en projet, indique Stéphanie Schlager, la responsable des ressources humaines d'Axione en Bretagne, une formation de spécialistes de plantation de poteaux qui n'existe pas actuellement. »

Axione s'est aussi rapproché des grandes écoles bretonnes, notamment l'Insa à Rennes pour ses besoins en compétences génie civil. Le groupe fait aussi intervenir pour le vaste projet breton, les 135 salariés de ses bureaux d'études répartis entre Malakoff et Lille. « N'oublions pas, insiste-t-on chez Mégalis, que le chantier breton du très haut débit est considéré comme l'un des plus importants de France après celui du Grand Paris Express. »

Source : Les Echos (https://www.lesechos.fr/pme-regions/bretagne/le-mega-chantier-de-la-fibre-bretonne-installe-150000-prises-par-an-1353562), écrit le 9 octobre 2021 par Stanislas du Guerny.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: wanoubzh le 10 octobre 2021 à 09:22:15
« N'oublions pas, insiste-t-on chez Mégalis, que le chantier breton du très haut débit est considéré comme l'un des plus importants de France après celui du Grand Paris Express. »

Le plus important parce que le choix a été fait de faire un RIP régional. Si on veut un ordre de comparaison, le RIP Losange (plusieurs département de l'ancienne Lorraine et l'ancienne Champagne) est un rip comprenant plus de 900.000 locaux à fibrer sur 3400 communes et sera plié en 2023. 3 ans d'avance ! Après c'est aussi un choix politique qui a été fait, le coût du déploiement est nettement inférieur en Bretagne (13% plus faible qui ne s'explique pas seulement par la densité de population plus importante).
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: Steph le 10 octobre 2021 à 11:16:36
Des andouilles ont supprimé la Lorraine et la Champagne??? ::) :'( :)
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: wanoubzh le 10 octobre 2021 à 11:31:28
Anciennes régions administratives je voulais dire  ;)
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: letsar le 10 octobre 2021 à 12:08:57
Des andouilles ont supprimé la Lorraine et la Champagne??? ::) :'( :)

Eh, oui. Malheureusement.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: vida18 le 10 octobre 2021 à 12:14:44
« N'oublions pas, insiste-t-on chez Mégalis, que le chantier breton du très haut débit est considéré comme l'un des plus importants de France après celui du Grand Paris Express. »

Le plus important parce que le choix a été fait de faire un RIP régional. Si on veut un ordre de comparaison, le RIP Losange (plusieurs département de l'ancienne Lorraine et l'ancienne Champagne) est un rip comprenant plus de 900.000 locaux à fibrer sur 3400 communes et sera plié en 2023. 3 ans d'avance ! Après c'est aussi un choix politique qui a été fait, le coût du déploiement est nettement inférieur en Bretagne (13% plus faible qui ne s'explique pas seulement par la densité de population plus importante).

L'erreur de Mégalis Bretagne a été de choisir une DSP en affermage avec une entreprise (Orange/THD Bretagne) qui exploite tout le réseau. Il aurait fallu soit ne s'occuper que de la phase 1 en affermage puis une fois les résultats (pas bon à mon avis), lancer une nouvelle DSP en concession pour la phase 2 et 3. C'est ce que Berry Numérique RIP36 ont choisi pour leur RIP commun Berry Fibre Optique. Ou alors faire comme le Grand Est qui a choisi une longue concession sur 35 ans pour sa DSP Losange, d'où le fait qu'il soit financé à 85% par Altitude Infra, NGE et divers fonds d'investissement.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: vida18 le 19 novembre 2021 à 11:18:22
Très haut débit : « Tous les Bretons fibrés en 2026 »

(https://www.letelegramme.fr/images/2021/11/19/apres-des-retards-a-l-allumage-le-deploiement-de-la-fibre_6009576_676x457p.jpg?v=1)
Après des retards à l’allumage, le déploiement de la fibre s’accélère et devrait passer la ligne d’arrivée quatre ans avant la prévision de départ, soulignent Laurence Fortin (vice-présidente du conseil régional et du syndicat mixte), Stéphane Troprès (référent finistérien) et Quentin Pichard (chargé de communication) (Le Télégramme/Yann Le Gall.)

Mégalis a tiré les leçons des retards de la première phase. « Le déploiement va s’accélérer. En 2026, tous les Bretons pourront se fibrer », promet Laurence Fortin, vice-présidente du syndicat mixte.

Des habitants et des maires du pays de Brest s’agacent de plus en plus des retards de branchement de la fibre optique. Que leur répondez-vous ?

Nous savons qu’il y a beaucoup d’attente. Sur les 90 000 prises déjà connectées en Bretagne (à fin octobre, NDLR), nous parvenons à 45 % d’abonnement à la fibre. Au-delà des prévisions. Justement, si l’on veut comprendre les retards, il faut revenir au lancement du projet Mégalis (pilotage de la Région, dont Laurence Fortin est vice-présidente, NDLR). C’est une initiative publique ambitieuse - 1,6 milliard d’euros, ce n’est pas rien - qui vise à couvrir 90 % du territoire et desservir 60 % de la population bretonne. C’est-à-dire en dehors des agglomérations où le privé est intervenu.

Pour le déploiement de la phase 1, nous avons fait appel aux entreprises locales. Elles ont rencontré des difficultés sur leurs chantiers (pénurie de main-d’œuvre qualifiée, de matériaux comme les poteaux…). Axione (filiale de Bouygues Télécom, NDLR) a repris et accéléré le programme à partir de 2019, sans pour autant parvenir à rattraper le retard. Sur l’objectif des 240 000 prises à installer lors de la phase 1 (2016-2020), il en reste aujourd’hui 185 000 à construire.

(https://www.letelegramme.fr/images/2021/11/19/tres-haut-debit-tous-les-bretons-fibres-en-2026_6009577.jpg)

Les collectivités territoriales qui investissent dans cette technologie numérique devenue essentielle pour attirer des ménages et des entreprises percevront-elles des dédommagements pour les rallonges du calendrier ?

Mégalis a retiré 3 M€ d’investissements sur le devis initial. Étant adhérentes du syndicat mixte, les collectivités territoriales qui financent 33 % du programme (50 % par la Région, 17 % par le Département) voient leur coût de construction de prises passer de 445 à 308 € l’unité. Que la prise se connecte au réseau urbain juste à côté ou bien qu’il faille tirer 5 km de fibre jusqu’à une ferme isolée pour un coût de 10 000 €.

Le principe de base de Mégalis, c’est 1 € investi en ville = 1 € investi en campagne. Car les demandes de télétravail viennent de tous les territoires. C’est aussi pour cela que des communes rurales accèdent au très haut débit avant des communes urbaines.

Vous annoncez que tous les Bretons seront fibrés en 2026, soit quatre ans avant l’échéance projetée au démarrage de Mégalis. Alors que la première phase ne s’est pas déroulée au rythme espéré, sur quelles garanties vous appuyez-vous pour tenir le nouvel objectif ?

Nous avons appris de la phase 1. La phase 2 se déploie de manière complètement différente. Cette fois-ci, la conception et la réalisation reviennent à une seule et même entreprise, Axione, qui détient les moyens de mobiliser les acteurs et les métiers. Dans les Finistère, 371 équivalents temps plein sont actuellement mobilisés sur cette deuxième tranche (2020-2023).

Ça avance si bien que des zones de la phase 2 sont commercialisées avant la phase 1. Ainsi, Lesneven dispose du très haut débit depuis octobre. Cela a mis du temps mais l’appareil industriel est en marche. Nous nous montrons très confiants. C‘est pourquoi nous fixons l’échéance de 2026 pour l’achèvement de la troisième et dernière phase au lieu de 2030, comme prévu initialement.

Source : Le Télégramme (https://www.letelegramme.fr/dossiers/souriez-vous-etes-fibres/tres-haut-debit-tous-les-bretons-fibres-en-2026-19-11-2021-12869726.php), écrit le 19 novembre 2021 par Yann Le Gall.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: Alpha Gg le 20 novembre 2021 à 19:55:11
J'ai bien rigolé, c'est le principal  ::)
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: wanoubzh le 20 novembre 2021 à 20:21:51
Depuis mi 2019 megalis communique sur l'accélération du calendrier mais le calendrier est le même depuis cette époque. À part engendrer de la frustration je ne comprends pas trop. Enfin bon... ça finira par arriver j'imagine.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: Steph le 21 novembre 2021 à 11:02:56
J'ai bien rigolé, c'est le principal  ::)
Moi aussi!
La photo est absolument géniale et reflète bien ce qu'attendent les gens et les élus...
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: vida18 le 13 décembre 2021 à 11:50:53
Bretagne. Mégalis et Enedis signent un accord pour accélérer le déploiement de la fibre

(https://www.bretagne-economique.com/sites/default/files/styles/actualites/public/fibre_.jpg?itok=3BBEUNY5)

D’ici 2026, il reste plus d’un million de prises de fibre optique à construire en Bretagne. Afin de tenir les délais et assurer la montée en puissance du déploiement du Très Haut Débit (THD), Loïg Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Bretagne et de Mégalis et Marianne Laigneau, Présidente du Directoire d’Enedis, ont signé ce vendredi 10 décembre, un protocole de partenariat. Il vise à faciliter l’accès aux poteaux électriques des équipes Axione et Bouygues Energies & Services.

Suite à des retards cumulés dans le déploiement de la fibre, Mégalis* a passé au printemps 2019 un contrat unique avec le groupement composé des entreprises Axione et Bouygues Energies & Services. Objectif : l'installation de 1,1 million de prises réparties entre les foyers des particuliers, les entreprises et les services publics. « A ce jour, 90 000 foyers bretons sont raccordables à la fibre, explique Quentin Pichard, en charge de la communication chez Mégalis. "Sur ce nombre, près de 42 000 ont fait la démarche de se raccorder. Le taux de pénétration est donc d’environ 46%, ce qui est plutôt un bon chiffre »

Faciliter l’accès aux poteaux électriques

Une partie importante des déploiements de fibre optique mobilise le réseau de distribution d’électricité d’Enedis, qui dessert 95% du territoire et compte environ 12 millions de supports en France.  Pour accélérer le déploiement et permettre à Axione et Bouygues d’installer en Bretagne, de 15 000 à 20 000 prises par mois soit environ 200 000 par an, Mégalis et Enedis ont donc signé un protocole d’accord. Il porte sur l’accès aux infrastructures électriques Basse Tension. « Jusqu’ici, pour déployer la fibre en s’appuyant sur les poteaux électrique exploités par Enedis, il fallait faire une étude préalable pour chacun d’entre eux en vue de mesurer le risque électrique. (A Brasparts dans le Finistère, ce sont ainsi 5 000 poteaux qui ont dû faire l’objet d’un tel contrôle). Cela prenait énormément de temps ». Désormais, via ce protocole, Enedis réalisera ce contrôle a posteriori et par échantillonnage en accompagnant le bureau d’études du groupement Axione – Bouygues Energies Services.

50 % du déploiement en aérien

Par ailleurs la Région va financer une formation au métier de "planteur de poteaux". « Dans les années 70, ces compétences étaient très répandues. Avec l’enterrement des lignes, elles ont peu à peu disparu. » Or, aujourd’hui, 50% du déploiement de la fibre optique se fait en aérien. « C’est plus rapide et moins coûteux surtout dans les zones rurales, les petites et moyennes villes, là où nous intervenons, à savoir 90% du territoire breton. »  Les 10% restants sont déployés par les opérateurs privés dans certaines villes et agglomérations. « En améliorant continuellement les processus d’utilisation et en simplifiant les règles d’accès, nous participons au déploiement du THD en Bretagne », conclut Marianne Laigneau, Présidente du Directoire d’Enedis.

Le projet Bretagne Très Haut Débit a pour ambition d’amener le Très Haut Débit (THD) à travers la fibre optique à 100 % des foyers bretons à l’horizon 2026. Ce projet présente un coût total estimé à 2 milliards d’euros.

Fibre optique : la Bretagne choisit Axione-Bouygues Energies et services pour couvrir 100% de son réseau à l’horizon 2026 (https://www.bretagne-economique.com/actualites/fibre-optique-la-bretagne-choisit-axione-bouygues-energies-et-services-pour-couvrir-100)

*Mégalis est le syndicat mixte chargé par la Région Bretagne et les 59 intercommunalités réparties entre les quatre départements, du déploiement du très haut débit en Bretagne.

Source : Bretagne Economique (https://www.bretagne-economique.com/actualites/bretagne-megalis-et-enedis-signent-un-accord-pour-accelerer-le-deploiement-de-la-fibre), écrit le 13 décembre 2021 par Véronique Maignant.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: wanoubzh le 13 décembre 2021 à 12:02:30
Bretagne. Mégalis et Enedis signent un accord pour accélérer le déploiement de la fibre


On accélère encore mais les échéances restent les mêmes.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: vida18 le 30 décembre 2021 à 18:03:09
Pourquoi tant de nouveaux poteaux pour acheminer la fibre optique

(https://www.letelegramme.fr/images/2021/12/30/on-ne-deploie-pas-d-infrastructure-souterraine-lorsqu-il-y_6094111_676x427p.jpg?v=1)
« On ne déploie pas d’infrastructure souterraine lorsqu’il y a des électriques et téléphoniques réseaux aériens », signifie un cadre de Mégalis Bretagne. (Le Télégramme/Bruno Salaün)

De multiples poteaux se dressent en Bretagne pour acheminer la fibre optique. Pourquoi faut-il en ajouter ? Outre l’inéligibilité de mâts existants, Mégalis invoque la rapidité et le coût du déploiement.

« Nous demandons, dans la convention de mise en œuvre, une clause obligeant Enedis et Orange, chaque fois qu’un poteau est jugé inapte à supporter la fibre, à le remplacer, évitant ainsi un rajout laid et inutile. Nous sommes prêts à accompagner le financement de ces poteaux, car il nous faut la fibre. »

Le maire de Port-Louis (56), Daniel Martin, vient d’écrire au Premier ministre (https://www.letelegramme.fr/morbihan/port-louis/fibre-optique-a-port-louis-des-poteaux-juges-disgracieux-le-maire-ecrit-au-premier-ministre-24-12-2021-12895310.php) en ce sens. Pas question que la cité de caractère supporte « des dizaines de poteaux supplémentaires pour tirer la fibre en aérien ». « Les deux tiers de la commune sont en zone de protection : nous avons travaillé avec les Bâtiments de France pour implanter au mieux les six armoires du réseau, alors ces poteaux ! », s’agace l’élu. Et il estime « qu’enfouir, cela coûte trop cher ».

(https://www.letelegramme.fr/images/2021/12/30/des-riverains-de-ce-quartier-de-crozon-ne-comprennent-pas_6094112_576x386p.jpg)
Des riverains de ce quartier de Crozon ne comprennent pas pourquoi des poteaux en bois supplémentaires ont été ajoutés pour porter la fibre. (Le Télégramme/Bruno Salaün)

« La ligne téléphonique a bien été enterrée »

À Crozon (29), des habitants d’un quartier s’étonnent que des poteaux en bois aient été ajoutés alors que d’autres mâts transportent l’électricité et la téléphonie. Chaussée et accotements ont été refaits il y a un mois. « Il n’a pas été prévu d’enterrer la fibre et on nous dit que les poteaux existants ne sont pas en mesure de la porter. Ce poteau-ci supportait pourtant une ligne haute tension », pointe Roger Caudan. « Là, la ligne téléphonique a bien été enterrée, des fourreaux existent et ici c’est la ligne électrique qui l’a été pour alimenter la ferme en contrebas », insiste le retraité.

Des oppositions à l’implantation de poteaux supplémentaires ont fleuri, depuis quelques mois, en Bretagne, alors que le syndicat mixte Mégalis et le gestionnaire du réseau électrique Enedis viennent de conclure un partenariat (https://www.letelegramme.fr/economie/comment-la-bretagne-veut-accelerer-le-deploiement-de-la-fibre-optique-10-12-2021-12886064.php) pour accélérer le déploiement de la fibre. Objectif affiché : le boucler en 2026, pour favoriser l’accès à l’internet à très haut débit (https://www.letelegramme.fr/dossiers/souriez-vous-etes-fibres/tres-haut-debit-tous-les-bretons-fibres-en-2026-19-11-2021-12869726.php), au rythme de 150 000 prises par an, dix fois plus qu’actuellement.

Un surcoût de 500 € par prise

« En utilisant les poteaux électriques et téléphoniques autant que possible. Nous menons des études de charge sur chaque poteau potentiel pour vérifier s’il peut supporter un réseau de plus. La fibre a un poids négligeable mais suppose de nouveaux appuis sur des poteaux à usages multiples », signifie un cadre de Mégalis Bretagne. « À plein d’endroits, on remplace des poteaux de mauvaise qualité, principalement sur le réseau téléphonique ou on en renforce d’autres mais on doit aussi en implanter de nouveaux », assure-t-il.

« On a une cible de 1,4 million de prises à raccorder en Bretagne, à raison théorique d’un poteau à étudier, qui sera réutilisé ou pas, par prise. C’est vrai qu’en zone rurale, on a parfois besoin de dizaines de poteaux pour faire le lien avec une ou deux maisons », précise Thomas Renault, directeur du projet à Mégalis Bretagne.
Deux autres données pèsent dans la balance : le délai et le coût du raccordement. L’aérien se confirme plus rapide et moins onéreux : « Le coût d’une prise, c’est 1 100 € à 1 200 €, en moyenne régionale. On évalue le surcoût à 500 € en cas d’enfouissement du réseau de distribution », émet-il sur la base d’une expérimentation menée à Amanlis (35). La commune et l’intercommunalité ont absorbé le surcoût.

Source : Le Télégramme (https://www.letelegramme.fr/bretagne/pourquoi-tant-de-nouveaux-poteaux-pour-acheminer-la-fibre-optique-30-12-2021-12897834.php), écrit le 30 décembre 2021 par Bruno Salaun.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: vida18 le 07 février 2022 à 18:13:22
Internet. 100 % de la Bretagne couverte par la fibre à horizon 2026

​On nous l’avait promis pour 2030. Après un lancement un peu chaotique, faisant craindre une arrivée retardée de la fibre en Bretagne, Mégalis a trouvé son rythme de croisière et promet une couverture totale pour fin 2026. Un délai raccourci qui se traduit aussi par une belle économie.

(https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjAyMjEwZjllNGJkNjk5MmNmY2UwODM5NmMwODFhMTY4MTU?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=1f72049da4acef120ec6f83d1a37d7ce9bde0194eb4986b90ff57d79c8972356)
La fibre, tellement attendue, couvrira l’ensemble de la région Bretagne, fin 2026. | MÉGALIS

« Une prise en rural, une prise en urbain »

L’idée est de raccorder chaque foyer breton et chaque entreprise à la fibre optique pour avoir des connexions haut débit pour internet. « Avec en principe une prise en rural, une prise en urbain, souligne Laurence Fortin, vice-présidente à la Région Bretagne, en charge des territoires, de l’économie et de l’habitat On intervient partout où les entreprises privées ne vont pas. » En 2017, à l’initiative de Jean-Yves Le Drian, alors président de Région, le syndicat mixte Mégalis est créé pour constituer un réseau public qui couvrira tout le territoire breton en fibre. Ce syndicat associe la Région, les quatre départements, toutes les intercommunalités de Bretagne, sans oublier l’État et l’Europe, co-financeurs.

Une couverture 100 % fibre à horizon fin 2026

L’ambition de la Région, qui était une couverture complète de la Bretagne en 2030, est revue et ramenée à horizon fin 2026. Et ce malgré un retard à l’allumage (https://www.ouest-france.fr/bretagne/deploiement-de-la-fibre-a-tres-haut-debit-comment-la-bretagne-a-pris-trois-ans-de-retard-f394b882-0a5d-11ec-8cc9-17f2879dca50). « La phase 1 a été laborieuse dès son lancement. Au niveau du process, c’est comme si on voulait construire une autoroute avec des petites entreprises, reconnaît Laurence Fortin. Sauf que là, c’est pour le déploiement de la fibre. Un nouveau chantier dans lequel on n’avait pas d’expérience, ni de gens formés. Là-dessus, s’est rajouté ultérieurement, des difficultés d’approvisionnement de certaines matières. » Le cumul de ces différents facteurs a engendré des retards conséquents de la phase 1.

(https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjAyZDBlM2E1ZTdmYWQxMWI1MDczNDA4ZTY5ZTJmZjI2YTU?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=ef5e911a88b56bfc281924f46a1642a91192e92a880ce5a15e0a55aee57696f8)
Que le raccordement soit en rural ou en urbain, la prise coûtera à chaque EPCI, 308 € (contre 435 € initialement annoncés). | MÉGALIS

Aujourd’hui, vitesse de croisière

« Maintenant, nous travaillons avec Axione – Bouygues Energies & Services qui a une certaine expertise notamment en organisation de chantiers, explique Quentin Pichard, chargé de communication Mégalis. Nous avons 1,2 million de prises à construire en Bretagne (N.D.L.R. pour 1,7 milliard € d’investissements). Nous rattrapons notre retard sur la phase 1 et la phase 2 est construction. Nous commercialiserons les deux phases quasi en même temps. »

Taux d’abonnements supérieur à 50 %

Là où la fibre est déjà déployée, les abonnements atteignent plus de 50 %. « Ce qui permet de réduire la participation financière des EPCI (établissement public de coopération intercommunale). Au début, on était à 445 € par prise et on est arrivé à 308 €. Une baisse qui correspond à – 30 % sur le budget de chaque EPCI, souligne Laurence Fortin. Pourtant, le coût moyen d’installation d’une prise est de 2 000 €. Il faut savoir qu’on peut aller de 500 € à 15 000 €, pour une prise, en fonction du lieu et des travaux nécessaires. Mais c’était notre volonté de mettre tout le monde à égalité. »

Une carte interactive du déploiement de la fibre en Bretagne vous permet de voir où en est votre secteur sur megalis.bretagne.bzh (https://geobretagne.fr/mviewer/?config=../pub/sm-megalis/apps/fibre/suivi_adresse.xml)

Source : Ouest-France (https://www.ouest-france.fr/bretagne/internet-100-de-la-bretagne-couverte-par-la-fibre-a-horizon-2026-83e561f8-8447-11ec-af89-f91e4c8991b6), écrit le 7 févier 2022 par Aude Kerdraon.
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: wanoubzh le 08 février 2022 à 09:05:57
On se demande si les journalistes suivent vraiment le sujet. Je pense que ça doit faire 3 ou 4 ans que l'issue du projet a été ramené de 2030 à 2026...
Quand on voit la région Grand Est qui aura bouclé son projet en 2023 et dont 90% des communes en 2022 ça laisse rêveur.
Le point positif c'est qu'il y aura des techniciens disponibles pour venir en Bretagne ^^
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: letsar le 08 février 2022 à 19:57:45
Internet. 100 % de la Bretagne couverte par la fibre à horizon 2026

​On nous l’avait promis pour 2030. Après un lancement un peu chaotique, faisant craindre une arrivée retardée de la fibre en Bretagne, Mégalis a trouvé son rythme de croisière et promet une couverture totale pour fin 2026.

 ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D Mieux vaut en rire qu'en pleurer.

Nous avons 1,2 million de prises à construire en Bretagne
Titre: Le déploiement en voie d’accélération en Bretagne
Posté par: vida18 le 25 février 2022 à 19:43:16
La fibre optique partout en Bretagne en 2026 : un objectif tenable ?

(https://www.letelegramme.fr/images/2022/02/24/les-collectivites-bretonnes-sont-regroupees-au-sein-du_6204270_676x338p.jpg?v=1)
Les collectivités bretonnes sont regroupées au sein du syndicat mixte Mégalis Bretagne
pour le déploiement de la fibre sur 90 % du territoire (hors grande agglomération). (Archive Lionel Le Saux/Le Télégramme)

Le sujet a une nouvelle fois été abordé ce jeudi en session du conseil régional, à Rennes. Les oppositions doutent de la capacité de la Région à couvrir la péninsule en fibre optique à l’horizon 2026. Le président, lui, l’assure. Ce sera fait.

Les plus assidus aux sessions du conseil régional de Bretagne se souviennent sans doute que lors de la saison 1 de la série «Chesnais-Girard président», la fibre optique était un sujet central et récurrent. Pour les passionnés restés accros, la saison 2 reste un délice. Car lors de la session ouverte à Rennes ce jeudi à Rennes (https://www.letelegramme.fr/bretagne/vote-du-budget-a-la-region-bretagne-chesnais-girard-sous-pression-maximale-24-02-2022-12928131.php), le dossier de l’internet très haut débit a de nouveau été mis à l’honneur. Avec des échanges similaires aux épisodes précédents malgré l’entrée en scène de nouveaux acteurs et la disparition de certains personnages, élection de 2021 oblige.

Lors de son discours de politique générale, le socialiste Loïg Chesnais-Girard le concède. L’un de ses défis pour ce nouveau mandat est de continuer à rattraper le retard dans le déploiement de la fibre optique (https://www.letelegramme.fr/economie/comment-la-bretagne-veut-accelerer-le-deploiement-de-la-fibre-optique-10-12-2021-12886064.php), via le syndicat mixte Mégalis. Avec l’ambition de fibrer toute la Bretagne à l’horizon 2026 : « Il faut tenir cette date, je l’ai promise. » Un objectif qui laisse Florent de Kersauson sceptique. « Je ne crois pas que vous soyez en mesure de respecter votre programme à l’échéance de 2026. Il y a bien sûr quelques signaux d’accélération mais ils sont faibles. Il n’y a visibilité ni véritable espoir de le réaliser », avance l’élu RN d’opposition.

4 000 prises à sortir par semaine

C’est qu’il faut en installer des prises pour arriver à un tel résultat. De l’ordre de 200 000 par an. « J’entends que vous ayez changé de méthode depuis deux ans mais je crains en l’état que l’industrialisation du process n’ait pas encore porté ses fruits », ajoute Stéphane de Sallier Dupin, élu du groupe Hissons haut la Bretagne (Droite et centre droit). « S’il vous faut produire 200 000 à 250 000 prises par an pour arriver à la couverture de la totalité du territoire breton fin 2026, il vous faut réaliser 4 000 prises par semaine. Je crains que nous n’y soyons pas à l’heure qu’il est. » Un constat auquel a répondu directement le président de Région. Preuve de l’importance accordée au sujet. Et pour cause. Il n’y a pas une semaine sans qu’une collectivité ne remonte à la Région l’impatience de ses administrés, sur le terrain, face à la lenteur d’un chantier qui reste, il faut le préciser, pharaonique.

Répondant à Florent de Kersauson, qui avait quitté l’hémicycle, Loïg Chesnais-Girard rappelle qu’en confiant le chantier à un seul opérateur - Axione/Bouygues - pour un peu moins d’un milliard d’euros, une accélération avait été engagée il y a près de deux ans. « Et depuis fin novembre- début décembre, nous sommes à 4 000 prises construites par semaine », assure le patron de l’exécutif régional.

Citer
Je reste résolument certain que nous sortirons ce réseau en 2026

En revanche, l’élu confirme qu’une sorte de « bouchon », comme le relève Stéphane de Sallier Dupin, s’est formé entre Mégalis, qui réceptionne les prises, et Orange Très haut débit, qui gère le réseau. Une sorte de « chambre noire », servant à contrôler la conformité des prises, stocke en effet ces dernières sans qu’elles puissent être envoyées sur le réseau. Elles sont ainsi au nombre de 60 000 aujourd’hui. « Mais le jour où le système d’information sera en capacité de les absorber, on aura des vagues de 20 000 à 30 000 prises installées », veut rassurer Chesnais-Girard. Et d’insister : « Je reste résolument certain que nous sortirons ce réseau en 2026. »

Source : Le Télégramme (https://www.letelegramme.fr/bretagne/la-fibre-optique-partout-en-bretagne-en-2026-un-objectif-tenable-24-02-2022-12928193.php)