Entre 4 et 27% pour être précis. Ce qui illustre bien la problématique d'ailleurs. On le voit hier après-midi, baisse de l'éolien -> hausse du gaz (et de l'hydro). Idem dans la nuit de lundi à mardi dernier, l'éolien fait son pic sur 2 semaines quand le gaz fait son plus bas sur la même période.

Ce qui montre qu'on s'en sort bien : on utilise l'hydraulique (fil de l'eau, barrages et STEP) et le gaz pour combler les trous. En situation plus "normale" avec plus de réacteurs nucléaires en service, le gaz serait moins appelé et l'hydraulique plus constant, car on arrive à faire varier la production nucléaire sur l'ensemble du parc en fonction des aléas de prodution et de consommation.
Les turbines à gaz restent cependant les plus rapides pour monter/descendre en régime, donc on les utilise souvent comme variable d'ajustement.

EDIT: aujourd'hui, c'est quasiment sans aucun contrôle de la charge (on laisse les clients consommer quand ils veulent, et les charges pilotables comme les ballons d'eau chaude sont calés sur des heures fixes, de surcroit non alignées avec la production solaire).
On pourrait limiter grandement notre recours aux énergies fossiles d'ajustement (gaz, fioul) en changeant les mentalités. Notez bien que je ne parle pas de vivre dans le noir les jours sans vent... on peut par contre décaler les horaires de charge des véhicules électriques, de fonctionnement des chauffe eau, des lave linge, etc., sans parler des consommations industrielles.

Et on pourrait aussi parler des parcs subdivisés pour être sous le seuil les obligeant à déclarer leur production .

Ca rentre dans ce que je dis, non ? Si l'énergie produite est injectée en HTB sur le réseau de transport, RTE, et donc eco2mix, le verra en temps réel. Sinon, cette production efface simplement de la consommation (car non comptabilitée).
Ou tu pensais à autre chose ?