Auteur Sujet: Coupure d'un interrupteur/disjoncteur : risque?  (Lu 44866 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

eruditus

  • Client Orange adsl
  • Modérateur
  • *
  • Messages: 11 015
Coupure d'un interrupteur/disjoncteur : risque?
« Réponse #36 le: 16 octobre 2016 à 08:23:30 »
concept du Smart Grid, mais je ne sais pas si le Linky est prévu pour cela.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Smart_grid

BadMax

  • Client Free adsl
  • Expert
  • *
  • Messages: 3 481
  • Malissard (26)
Coupure d'un interrupteur/disjoncteur : risque?
« Réponse #37 le: 16 octobre 2016 à 08:26:21 »
Hmmm ça me rappelle une expérimentation basée sur Linky : un signal sur courant porteur qui commande la consommation des gros appareils.

Snickerss

  • Expert Free + Client Bbox fibre FTTH
  • Modérateur
  • *
  • Messages: 4 819
  • Mes paroles n'engagent que moi :)
    • BlueSky
Coupure d'un interrupteur/disjoncteur : risque?
« Réponse #38 le: 16 octobre 2016 à 15:42:27 »
Ou couper les appareils non nécessaires via Linky ?


Ou via internet ? :)

corrector

  • Invité
Coupure d'un interrupteur/disjoncteur : risque?
« Réponse #39 le: 16 octobre 2016 à 16:01:55 »
Oui, mais les producteurs ont aussi une capacité énorme, vu qu'ils doivent produire toute la puissance! Donc ça n'est pas un problème.
Je n'ai pas compris ce que tu veux dire. Mais il est clairement impossible de faire varier rapidement (en quelques minutes) la production d'un réacteur nucléaire en fonction de la demande.
Tu parles du fait de retirer le poison neutronique de l'eau primaire, là?

Mais retirer les barres de contrôle se fait en quelques secondes!

corrector

  • Invité
Coupure d'un interrupteur/disjoncteur : risque?
« Réponse #40 le: 16 octobre 2016 à 16:32:13 »
Ce que j'avais entendu, c'est plutôt que les variations d'un réacteur nucléaires sont très lentes à se faire. Cela dit, la plupart des moyens de production ont une inertie importante, même les centrales à charbon (le foyer stocke beaucoup d'énergie sous forme de chaleur). Seul l'hydroélectricité permet de moduler rapidement (enfin c'est plus au quart d'heure qu'à la seconde près hein) la quantité produite en :
Non, une turbien à gaz en circuit ouvert, qui est une sorte de réacteur d'avion bas de gamme, s'ajuste instantanèment, comme sur un avion en fait.

Les foyers à charbon sont plutôt bons dans un fonctionnement en palier ou avec des transitions lentes.

Romain54

  • Abonné SFR THD (câble)
  • *
  • Messages: 12
Coupure d'un interrupteur/disjoncteur : risque?
« Réponse #41 le: 16 octobre 2016 à 16:39:13 »
Tu parles du fait de retirer le poison neutronique de l'eau primaire, là?

Mais retirer les barres de contrôle se fait en quelques secondes!

De part la dynamique lente de l’empoissonnement au xenon (et d'autres poisons neutroniques), il faut limiter la vitesse de retrait des barres de contrôles pour éviter l'apparition d'instabilités. Typiquement si vous retirez rapidement des barres de contrôles, voilà ce qu'il se passe :
- l'augmentation de la puissance va augmenter la consommation du xénon mais l'augmentation de la production du xénon n'arrivera que quelques heures plus tard. Donc on a une augmentation de la puissance qui a tendance à s'amplifier spontanèment dû fait de la baisse de la concentration des poisons neutroniques.
- ensuite plusieurs heures après, la concentration en xénon augmente significativement à cause de la production engendrée par l'augmentation de puissance. Ceci va donc faire baiser la puissance du réacteur.

Si on tente de modifier rapidement la puissance d'un réacteur, on risque de ce retrouver avec un réacteur dont la puissance oscille. Ce qui n'est pas forcèment très pratique.

En pratique la stabilité du réseau électrique est essentiellement assuré par l'ensemble des producteurs. Typiquement les réacteurs nucléaire et les grosses centrales régulent le réseau pour les variations de puissance de l'ordre de la seconde de par la grande inertie des alternateurs et turbines associé. Ensuite sur des temps de l'ordre de la minute, les centrales fossiles régulent leur production. Puis sur des échelles de l'ordre de quelques minutes, les centrales hydrauliques assurent la régulation pour les variations importantes de puissance (l'ouverture des vannes est lente pour les grosses centrales). Enfin pour des variations de l'ordre de l'heure, les centrales nucléaires peuvent assurer une modulation.

Le renouvelable vient globalement mettre un peu le bordel là dedans dans la mesure où le seul moyen de régulation que l'on a est d’interrompre la production. Par ailleurs, il me semble que les centrales à charbon 'dépend probablement du modèle) ajustent assez rapidement leur production dans la mesure où l'Allemagne en a construit plusieurs ces dernières années pour accompagner le renouvelable (même si les turbines à gaz sont plus efficaces je pense).

Après il y a également certain industrielles (les producteurs d’aluminium par exemple ou l'hydrolyse de l'eau de mer pour la production de chlore et de soude) qui coupent leur production lors des pics de consommation ou injecte une partie de l’électricité produite sur site dans le réseau pour ces pics.

Linky en lui-même ne peut rien faire tout seul, mais il peut théoriquement être relié à un dispositif qui coupera certains appareils pour faire du délestage. Cependant on est encore au stade où rien n'a été significativement déployé. On doit au plus pouvoir trouver quelques expérimentations dessus en Europe.

corrector

  • Invité
Coupure d'un interrupteur/disjoncteur : risque?
« Réponse #42 le: 16 octobre 2016 à 17:40:55 »
Le renouvelable vient globalement mettre un peu le bordel là dedans dans la mesure où le seul moyen de régulation que l'on a est d’interrompre la production. Par ailleurs, il me semble que les centrales à charbon 'dépend probablement du modèle) ajustent assez rapidement leur production dans la mesure où l'Allemagne en a construit plusieurs ces dernières années pour accompagner le renouvelable (même si les turbines à gaz sont plus efficaces je pense).

Après il y a également certain industrielles (les producteurs d’aluminium par exemple ou l'hydrolyse de l'eau de mer pour la production de chlore et de soude) qui coupent leur production lors des pics de consommation ou injecte une partie de l’électricité produite sur site dans le réseau pour ces pics.

Linky en lui-même ne peut rien faire tout seul, mais il peut théoriquement être relié à un dispositif qui coupera certains appareils pour faire du délestage. Cependant on est encore au stade où rien n'a été significativement déployé. On doit au plus pouvoir trouver quelques expérimentations dessus en Europe.
Bon déjà l'énergie renouvelable n'existe pas, il s'agit d'énergie acceptable pour les verts.

Ensuite il ne s'agit pas vraiment de délestage mais d'effacement, qui peut toujours être proposé sans compteur communiquant via des interrupteurs communicants.

Ensuite tu sais très bien qu'en dehors de mini effacement de courte durée, personne ne va accepter ça.

corrector

  • Invité
Coupure d'un interrupteur/disjoncteur : risque?
« Réponse #43 le: 16 octobre 2016 à 17:52:27 »
Oui, mais les producteurs ont aussi une capacité énorme, vu qu'ils doivent produire toute la puissance! Donc ça n'est pas un problème.
Pardon mais je ne vois pas ce que tu veux dire. Il y a bel et bien des variations brutales impossible à prévoir et donc j'ai raison, évidemment.

Je n'ai pas compris ce que tu veux dire. Mais il est clairement impossible de faire varier rapidement (en quelques minutes) la production d'un réacteur nucléaire en fonction de la demande.
L'EPR a été conçu avec la contrainte forte de permettre le "RIP" (retour instantané en puissance).
« Modifié: 17 octobre 2016 à 02:53:45 par corrector »

Romain54

  • Abonné SFR THD (câble)
  • *
  • Messages: 12
Coupure d'un interrupteur/disjoncteur : risque?
« Réponse #44 le: 16 octobre 2016 à 17:55:49 »
Bon déjà l'énergie renouvelable n'existe pas, il s'agit d'énergie acceptable pour les verts.

Je pense qu'au contraire le concept d'énergie renouvelable est très bien défini (même si régulièrement déformé il est vrai) mais ce débat ne risque pas faire avancé la question de la stabilité des réseaux.

Ensuite il ne s'agit pas vraiment de délestage mais d'effacement, qui peut toujours être proposé sans compteur communiquant via des interrupteurs communicants.

On parle bien de délestage électrique dans le langage courant. Il y a effectivement plein de méthodes pour le faire mais je répondais à la légende de Linky qui pourrait arrêter des appareils pour ce délestage.

Ensuite tu sais très bien qu'en dehors de mini effacement de courte durée, personne ne va accepter ça.

Je pense que les gens peuvent comprendre qu'il n'est pas forcèment dramatique que leur machine à laver démarre avec quelques heures de retard.

Leon

  • Client SFR sur réseau Numericable
  • Modérateur
  • *
  • Messages: 6 003
Coupure d'un interrupteur/disjoncteur : risque?
« Réponse #45 le: 16 octobre 2016 à 18:05:16 »
Pardon mais je ne vois pas ce que tu veux dire. Il y a bel et bien des variations brutales impossible à prévoir et donc j'ai raison, évidemment.
Corrector, relis ce que j'ai écris.
Dans les messages précédents (pas celui que tu cites), je parle bien de variation "sauf catastrophe".
Les variations brutales ne peuvent avoir lieu que lors d'une défaillance sur le réseau. Ce sont les seuls cas où il peut se produire une variation brusque et imprévisible de la consommation.

Et dans ce cas, si un réseau (ou un bout de réseau) se retrouve à sur-consommer ou sur-produire, à cause d'une variation trop brusque impossible à rattraper avec juste la régulation normale, on applique des délestages, tant côté production que côté consommation.

Car oui, on peut délester n'importe quel producteur d'électricité. Pour une centrale thermique (y compris nucléaire), il y a des mécanismes pour bypasser la turbine, et donc rediriger la vapeur directement vers le condenseur. Plus un mécanisme pour freiner la turbine.

Leon.

corrector

  • Invité
Coupure d'un interrupteur/disjoncteur : risque?
« Réponse #46 le: 16 octobre 2016 à 18:39:49 »
Je pense qu'au contraire le concept d'énergie renouvelable est très bien défini (même si régulièrement déformé il est vrai) (...)
Au contraire, le concept d'énergie renouvelable est totalement frauduleux; cela n'existe pas et ne peut existe, ou alors, absolument tout est renouvelable y compris le charbon...

On parle bien de délestage électrique dans le langage courant. Il y a effectivement plein de méthodes pour le faire mais je répondais à la légende de Linky qui pourrait arrêter des appareils pour ce délestage.
Le compteur n'a pas accès aux différents circuits du logement, puisque c'est éclaté après, c'est évident!

Je pense que les gens peuvent comprendre qu'il n'est pas forcèment dramatique que leur machine à laver démarre avec quelques heures de retard.
Si, c'est chiant. Surtout si elle essore au milieu de la nuit.

corrector

  • Invité
Coupure d'un interrupteur/disjoncteur : risque?
« Réponse #47 le: 16 octobre 2016 à 18:51:12 »
Corrector, relis ce que j'ai écris.
On ne se comprend pas, encore une fois.

Dans les messages précédents (pas celui que tu cites), je parle bien de variation "sauf catastrophe".
Les variations brutales ne peuvent avoir lieu que lors d'une défaillance sur le réseau. Ce sont les seuls cas où il peut se produire une variation brusque et imprévisible de la consommation.
Encore une fois, chaque variation même de 1 kW de la consommation est une variation brutale qui doit bien s'équilibrer, et tu ne m'as pas expliqué comment!!!

Et dans ce cas, si un réseau (ou un bout de réseau) se retrouve à sur-consommer ou sur-produire, à cause d'une variation trop brusque impossible à rattraper avec juste la régulation normale, on applique des délestages, tant côté production que côté consommation.
Certes oui.

Car oui, on peut délester n'importe quel producteur d'électricité. Pour une centrale thermique (y compris nucléaire), il y a des mécanismes pour bypasser la turbine, et donc rediriger la vapeur directement vers le condenseur. Plus un mécanisme pour freiner la turbine.
Je croyais qu'on ne faisait cela qu'ne cas de défaillance du départ électrique ou de blackout du réseau.

Je me demande pourquoi on ne peut pas avoir une puits d'énergie de secours comme une grosse électrolyse sur place. Ce serait plus sûr que de SCRAMer, non?