Auteur Sujet: Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie  (Lu 1193561 fois)

0 Membres et 2 Invités sur ce sujet

Cochonou

  • Abonné Bbox fibre
  • *
  • Messages: 1 359
  • FTTH 2 Gb/s sur Saint-Maur-des-Fossés (94)
Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #8940 le: 16 janvier 2022 à 06:33:06 »
Entretien passionnant à propos des variants, avec Samuel Alizon, Directeur de Recherche au CNRS au laboratoire « Maladies Infectieuses et Vecteurs : Écologie, Génétique, Évolution et Contrôle » et à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) :

https://theconversation.com/deux-variants-peuvent-se-retrouver-dans-une-meme-cellule-avec-quels-risques-174956

Ça change des anneries de Blachier et Raoult...

En effet c'est probablement une des meilleures synthèses que j'ai vues jusqu'ici. Qui traite aussi d'autres sujets qui ont été abordés dans ce fil de discussion, par exemple l'immunité collective, la baisse ou l'augmentation de la virulence, l'intérêt des moyens d'intervention non pharmaceutiques (masque, etc)...

Merci d'avoir déniché ce lien !

haut de france 59140

  • Abonné Free fibre
  • *
  • Messages: 1 134
  • Nord (59)
Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #8941 le: 16 janvier 2022 à 10:36:31 »
Bonjour,

A ce lien

https://www.lci.fr/sante/covid-19-en-france-vers-une-periode-de-calme-de-l-epidemie-a-partir-de-mars-2022-anticipe-le-pr-alain-fischer-2207290.html

Covid-19 : la fin de la vague à l'horizon ?

ÉPIDÉMIE - Dans une interview accordée à "L'Express", le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, le Pr Alain Fischer, estime que "nous devrions arriver à un très bon contrôle de la vague actuelle" à compter du mois de mars.
I.N. - Publié hier à 16h19, mis à jour hier à 22h28

Quand la cinquième vague va-t-elle prendre fin ? Démarrée à l'automne avec la résurgence du variant Delta, amplifiée dès décembre avec l'arrivée d'Omicron, cette vague n'en finit plus de grimper. Selon les dernières données de Santé publique France, plus de 270.000 tests positifs sont enregistrés chaque jour dans le pays... qui pourrait bientôt apercevoir le bout du tunnel. Le Pr Alain Fischer, président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, se montre optimiste.


https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/2022-sera-peut-etre-l-annee-de-la-fin-de-l-epidemie-de-covid-19-voici-cinq-raisons-d-esperer-b63f8d94-6bcf-11ec-b80b-8e7f64fa8b17

 Publié le 03/01/2022 à 07h19

Disons le d’emblée, l’année 2022 ne commence pas sous les meilleurs auspices concernant l’épidémie de Covid-19. Comme l’année précédente, le coronavirus s’est invité aux fêtes de fin d’année. Records de cas battus jour après jour, nouveau variant plus transmissible que jamais, craintes de désorganisation dans la société et à l’hôpital… Les derniers événements laissent craindre de prochaines semaines très difficiles, rendant nécessaire la poursuite de la vaccination et le maintien des gestes barrières.

Pourtant, en regardant sur l’ensemble de 2022, l’exécutif se montre plutôt optimiste. « L’année 2022 sera peut-être celle de la sortie de l’épidémie de Covid-19 », a lancé Emmanuel Macron lors de ses vœux. « Cette vague est peut-être la dernière », a appuyé le ministre de la Santé Olivier Véran, au Journal du dimanche ce 2 janvier. Si l’épidémie nous a appris qu’il fallait rester extrêmement prudent concernant toute prédiction, voici pourquoi, en cinq raisons, 2022 pourrait finalement s’avérer moins mauvaise que prévu.



Disons le d’emblée, l’année 2022 ne commence pas sous les meilleurs auspices concernant l’épidémie de Covid-19. Comme l’année précédente, le coronavirus s’est invité aux fêtes de fin d’année. Records de cas battus jour après jour, nouveau variant plus transmissible que jamais, craintes de désorganisation dans la société et à l’hôpital… Les derniers événements laissent craindre de prochaines semaines très difficiles, rendant nécessaire la poursuite de la vaccination et le maintien des gestes barrières.

Pourtant, en regardant sur l’ensemble de 2022, l’exécutif se montre plutôt optimiste. « L’année 2022 sera peut-être celle de la sortie de l’épidémie de Covid-19 », a lancé Emmanuel Macron lors de ses vœux. « Cette vague est peut-être la dernière », a appuyé le ministre de la Santé Olivier Véran, au Journal du dimanche ce 2 janvier. Si l’épidémie nous a appris qu’il fallait rester extrêmement prudent concernant toute prédiction, voici pourquoi, en cinq raisons, 2022 pourrait finalement s’avérer moins mauvaise que prévu.

Voir aussi : VIDÉO. Covid-19 : comment détecter le variant Omicron ?

Suivez notre direct consacré à l’épidémie de coronavirus ce dimanche 2 janvier 2022
1. Un nouveau traitement très prometteur est attendu

Les espoirs pour 2022 reposent beaucoup sur un médicament au nom étrange, le Paxlovid (pour Paix, love et covid). Ce traitement développé par Pfizer permettrait en effet de réduire de 89 % les risques d’hospitalisation ou de décès chez les personnes susceptibles de développer des formes graves de la maladie.

« Nous avons constaté que nous avons une grande efficacité, même quand un patient a été traité après cinq jours », s’était ainsi félicitée à Reuters la directrice du programme chez Pfizer, Annaliesa Anderson. Et, alors même que plusieurs traitements ont vu leur efficacité fortement diminuer face à Omicron, celui-ci resterait efficace.

Si ces premiers résultats s’avéraient concluants, ce médicament pourrait donc venir grandement soulager les hôpitaux à condition de pouvoir être administré rapidement.

Alors que l’agence sanitaire européenne a autorisé ce médicament « en cas d’urgence » le 16 décembre 2021, de nouveaux avis sont attendus pour la fin janvier. Le traitement pourra donc être disponible « vers le mois de février ».

Par ailleurs, le Xevudy (anticorps Sotrovimab, de GSK) pourrait également arriver dans les hôpitaux à la mi-janvier. Il permet lui aussi de diminuer les risques de forme grave.
2. La moindre sévérité d’Omicron se confirme

L’année 2022 dépendra beaucoup du variant Omicron. Si plusieurs études confirment bien qu’il est beaucoup plus contagieux que Delta (ce qui constitue une mauvaise nouvelle), sa moindre sévérité semble également se confirmer (ce qui constitue une bonne nouvelle). Plusieurs études affirment en effet qu’Omicron est moins grave que le variant Delta.

« Les données anglaises confirment la bonne nouvelle que nos collègues sud-africains avaient déjà rapportée : c’est un variant moins virulent, avec moins de formes sévères du Covid-19 », détaille l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, interrogé par le Journal du dimanche ce 2 janvier.

Concrètement, on observe que les durées d’hospitalisation sont plus courtes et que les besoins en oxygène des patients hospitalisés sont plus faibles. Car même les cas graves semblent moins graves. Mais cela ne veut pas dire que les hôpitaux seront vides, vu le nombre de personnes contaminées. « On s’attend à ce qu’Omicron fasse augmenter fortement le nombre d’hospitalisations, et moins fortement les admissions en soins critiques ou en réanimation », anticipe Olivier Véran, dans le Journal du dimanche. Ce pour quoi il appelle au maintien des gestes barrières.

Lire aussi : Covid-19. Contagiosité, résistance au vaccin… Ce que l’on sait vraiment du variant Omicron
3. La vaccination et le rappel se poursuivent

Autre motif d’espoir : la vaccination continue d’augmenter. Au 1er janvier 2022, 24 326 019 doses de rappel ont été réalisées. Le gouvernement vise 45 millions de rappels au 15 février, un objectif très ambitieux.

Car si Omicron réduit l’efficacité des vaccins pour les deux premières doses, la troisième dose reste très efficace. « La protection contre les formes sévères est très bien conservée, de l’ordre de 80-90 % après une dose de rappel, et c’est pourquoi il est essentiel de se vacciner », affirme Olivier Véran, au JDD.

Ce fort nombre de personnes vaccinées avec un rappel devrait donc permettre de faire baisser les risques de formes graves du coronavirus.

D’autant qu’un nouveau vaccin permettant de lutter contre Omicron est attendu dans les prochains mois.
4. L’immunité naturelle progresse

Omicron pourrait finalement nous permettre d’atteindre la fameuse immunité collective. Le virus étant extrêmement transmissible, on peut s’attendre à ce qu’il touche beaucoup de monde, et particulièrement les non vaccinés. Résultat : toute la population ou presque sera immunisée grâce au vaccin ou grâce à une infection au Covid.

De quoi faire dire à Olivier Véran que la vague de coronavirus connue actuellement est « peut-être la dernière », même si elle reste très importante. « Omicron est tellement contagieux qu’il va toucher toutes les populations du monde. Il va entraîner une immunité renforcée : on sera tous plus armés après son passage », affirme le ministre de la Santé au JDD.

« On peut s’attendre à ce que de nouveaux variants émergent mais, notre immunité se renforçant avec le temps, leur capacité à donner des formes sévères va diminuer », confirme Arnaud Fontanet, toujours dans le JDD. Il affirme ainsi que « plus le temps passe, moins les vagues seront douloureuses ».
5. Avec le temps, le Covid devrait tendre vers des formes moins graves

Comme le pronostiquent plusieurs scientifiques, 2022 pourrait être l’année où le virus deviendrait moins grave.

Déjà en août 2021, plusieurs experts interrogés par Ouest-France expliquaient que l’hypothèse la plus probable concernant l’évolution du coronavirus était qu’il évoluerait vers des formes moins graves. « Ce virus respiratoire va finir par se comporter comme les autres virus respiratoires c’est-à-dire basculer vers une certaine saisonnalité et réduire en impact », anticipait Bruno Lina, membre du Conseil scientifique. Selon ce virologue, « progressivement, ce virus devrait perdre en pouvoir pathogène, en virulence et évoluer lentement pour devenir un virus banal ».


Lien :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/variant-omicron/covid-19-vers-la-fin-de-l-epidemie_4918039.html

Publié le 15/01/2022 16:16 Mis à jour le 15/01/2022 18:37 

Covid-19 : vers la fin de l'épidémie ?

’un point de vue épidémiologique, serait-ce le début de la fin du Covid-19 ? Martin Hirsch, le patron des hôpitaux de Paris, se veut rassurant. Dans un message envoyé en interne, il ​évoque des signaux encourageants, comme le taux d’incidence en baisse dans certaines régions.

La cinquième vague de Covid-19 est-elle en train de refluer ? Dans plusieurs régions de France, les indicateurs invitent à un optimisme prudent. Le taux d’incidence, stable au niveau national, recule en Ile-de-France, en Corse et à Mayotte, depuis le début de la semaine, avec pour conséquence une moindre pression sur les hôpitaux. Dans un mail interne à ses équipes le vendredi 14 janvier, le directeur général des établissements parisiens, Martin Hirsch, s'en félicite.
Prudence encore avec Delta et Omicron

Certes, les hospitalisations continuent d’augmenter, mais les admissions en soins critiques, elles, sont en baisse sur la France entière, depuis 48 heures. Le nombre de passage aux urgences pour des infections au Covid-19 diminue également depuis quelques jours. Malgré tout, le Conseil scientifique appelle à la prudence. Des engorgements à l’hôpital sont possibles jusqu’au mois de mars, car deux variants, Delta et Omicron, sont actuellement à l’œuvre. La France reste aujourd’hui l’un des pays comptant le plus de nouveaux cas quotidiens.

Parmi Nos Sources :

Article du Monde  lien :

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/15/covid-19-une-etincelle-d-espoir-dans-les-chiffres-de-l-epidemie_6109571_3244.html

Covidtracker lien :

https://covidtracker.fr/

Our World in Data lien:

https://ourworldindata.org/explorers/coronavirus-data-explorer?zoomToSelection=true&time=2020-03-01..latest&facet=none&pickerSort=asc&pickerMetric=location&Metric=Confirmed+cases&Interval=7-day+rolling+average&Relative+to+Population=true&Color+by+test+positivity=false&country=USA~GBR~CAN~DEU~ITA~IND





« Modifié: 16 janvier 2022 à 10:57:01 par haut de france 59140 »

alain_p

  • Abonné Free fibre
  • *
  • Messages: 16 272
  • Delta S 10G-EPON sur Les Ulis (91)
Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #8942 le: 16 janvier 2022 à 21:04:47 »
Guillaume Rozier relève sur Twitter qu'avec les chiffres publiés par SI-DEP ce soir, pour la première fois depuis 3 mois, sur une semaine on a une baisse du nombre de cas positifs par rapport au dimanche d'avant :

Citer
Pour la première fois en 3 mois (hors jours fériés), le nombre de cas positifs publié aujourd’hui est en baisse par rapport à celui publié une semaine avant.

278 129 cas aujourd’hui (-6%).
Moyenne quotidienne : 294 452 (+11%).

https://twitter.com/GuillaumeRozier/status/1482793403461087239

Le nombre d'admissions en soins critiques est aussi en baisse sur une semaine, et celui des malades en réanimation depuis quelques jours, à 3852 ce soir,contre 3980 au maximum, soit 130 de moins. On peut penser que c'est du à la baisse des cas Delta depuis maintenant trois semaines.

vivien

  • Administrateur
  • *
  • Messages: 47 225
    • Twitter LaFibre.info
Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #8943 le: 16 janvier 2022 à 21:12:20 »
Bon, cela devait arriver, ma première infection Covid-19 (j'ai eu ma 3ème dose de vaccin le 21 décembre 2021, donc je dois avoir un bon niveau d'anticorps, pourtant j'ai bien mal à la tête).

Ce qui est étonnant, c'est que mon fils de 6 ans et moi avons eu tous les deux les symptômes samedi après-midi. On est tous les deux positifs. Lui le mal de tête a durée 24 heures, depuis, il est en pleine forme, mais pas moi.

Je suppose que soit lui, soit moi a attrapé ça mercredi dernier (j'étais sur site, j'ai pourtant mis un masque FFP2 dans les transports et j'ai mangé à 2 mètres de mes collègues) et mon fils était au centre (où il y a plusieurs contaminés) et les enfants n'ont pas de masques.

La question c'est lui qui me l'a transmis ou moi qui lui ait transmis ? Le fait qu'on a les symptômes le même jour me laisse perplexe. La durée d'incubation serait différente entre les enfants et les adultes ?



alain_p

  • Abonné Free fibre
  • *
  • Messages: 16 272
  • Delta S 10G-EPON sur Les Ulis (91)
Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #8944 le: 16 janvier 2022 à 21:15:58 »
En ce qui concerne le chiffre affiché par CovidTracker d'un taux d'occupation des réanimations de 74%, Liberation a publié un article intéressant mercredi dernier, relevant que ce chiffre est faux, et l'évaluant plutôt à 40%. En effet, CovidTracker retient au dénominateur le chiffre de 2018 de 5060 lits, alors que la capacité a été augmentée pour atteindre ces derniers temps 6722 lits. D'autre part, au numérateur, CovidTracker compte le nombre de patients en soins intensifs, qui qui regroupent en fait la réanimation, les soins continus et les soins intensifs, soit environ 20 000 lits. Donc les définitions au numérateur et au dénominateur ne sont pas les mêmes. De plus, Libération fait part de 6% de patients qui n'ont pas été admis en réanimation pour Covid, mais avec, pour arriver à 40%.

Citer
Quel est le vrai taux d’occupation des lits de réanimation par des patients Covid-19 ?

Selon les chiffres obtenus par «CheckNews», le taux réel d’occupation des lits de réa par des malades du Covid-19 s’élève à 40%, et non à 78%, comme indiqué par les autorités sanitaires. Mais les réas, dans leur ensemble, restent occupées à 93%.

par Luc Peillon publié le 12 janvier 2022 à 18h37

...
Selon l’application Tous anti-Covid, ou encore ce site du gouvernement, la «tension des réanimations» s’élevait, mardi 11 janvier, à 78 %. A quoi correspond réellement cet indicateur ? Contrairement à ce que peut laisser penser son intitulé – et à la communication qui a longtemps été celle de l’exécutif autour de ce chiffre – il ne renseigne pas sur le nombre de patients Covid par rapport au nombre total de lits en réanimation.

Comme CheckNews l’avait expliqué il y a plus d’un an, il s’agit en réalité du rapport entre le nombre de patients Covid en soins critiques dans leur ensemble (qui regroupent la réanimation, les soins continus et les soins intensifs, soit environ 20 000 lits) et le nombre de lits en réanimation avant le début de la crise sanitaire. C’est-à-dire avant son augmentation. Soit, au mardi 11 janvier, quelque 4 000 patients Covid-19 en soins critiques, rapportés aux 5 060 lits de réanimation disponibles avant l’arrivée du virus.

Le taux réel d’occupation des lits de réanimation par des patients Covid-19 est, lui, très différent. Selon les données obtenues auprès la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), il y avait, au 11 janvier, 3 970 patients Covid hospitalisés en soins critiques, dont 2 853 (72 %) en réanimation. Les capacités actuelles des services de réanimation s’élevant à 6 722 lits, le véritable taux d’occupation des lits de réanimation par des patients Covid-19 se monte donc à 42,5 %.
6 250 lits occupés en réanimation

Par ailleurs, tous ces patients Covid-19 ne sont pas dans ces services en raison du Covid. Selon le dernier bulletin de Santé publique France, 6 % des patients étiquetés «Covid» en soins critiques sont ainsi soignés initialement pour une autre pathologie. Si ce taux est le même pour les réanimations seules que pour l’ensemble des soins critiques, le taux d’occupation des réas par des malades du Covid-19 descend donc à 40 % (2 682 lits).

Ce qui ne veut pas dire, in fine, que les réas ne sont occupées qu’à 40 %, d’autres types de patients étant évidemment hospitalisés dans ces unités. Au total, et toujours au 11 janvier, les lits en réanimation (Covid et non Covid), étaient mobilisés, selon la DGOS, à 93 % (6 251 lits). Et ces 6 250 lits occupés l’étaient à 57 % par des patients non Covid ou venus pour d’autres raisons que le Covid et à 43 % par des patients Covid-19.

La dernière fois que la DGOS avait communiqué sur le sujet, en avril 2021, les capacités de lits en réanimation étaient de 7 906 lits (soit +17 % par rapport à aujourd’hui) et leur taux d’occupation s’élevait à 90 %, dont 48% par des patients covid.

Hugues

  • AS2027 MilkyWan
  • Modérateur
  • *
  • Messages: 12 459
  • Lyon (69) / St-Bernard (01)
    • Twitter
Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #8945 le: 16 janvier 2022 à 21:17:14 »
Aie... soigne toi bien vivien !

alain_p

  • Abonné Free fibre
  • *
  • Messages: 16 272
  • Delta S 10G-EPON sur Les Ulis (91)
Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #8946 le: 16 janvier 2022 à 21:22:03 »
Bon, cela devait arriver, ma première infection Covid-19 (j'ai eu ma 3ème dose de vaccin le 21 décembre 2021, donc je dois avoir un bon niveau d'anticorps, pourtant j'ai bien mal à la tête).

Comme quoi on peut être triple vacciné et quand même contaminé (et peut-être contaminant). Une nouvelle preuve ;) Et pourtant avec le 21 Décelbre, tu devais être au maximum des anticorps.

Tu as fait un test PCR ? Tu as les résultats du criblage ? Il y a 90% de chances que ce soit Omicron, mais bon à voir.

Sinon, le fait que toi et ton fils ont eu les symptômes le même jour semblerait indiquer quand même que vous avez été infectés ensemble en même temps par une tierce personne.

Bon courage (pour l'isolement en particulier) !

Gnubyte

  • Abonné Orange Fibre
  • *
  • Messages: 1 062
  • Toulon (83)
    • HSGMII intégriste
Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #8947 le: 16 janvier 2022 à 21:25:41 »
J'interviens en tant que médecin clinicien (depuis 20 ans hier) d'une structure actrice de la permanence des soins libérale (une de celles qui visitent H24 et consultent 16h/24), maître de stage universitaire et régulateur libéral au Centre 15 du Var.

Le variant Omicron se moque un peu du statut vaccinal. Il tape éventuellement plus fort chez les non immunisés, comme toujours, mais comme il est très contagieux, les charges virales peuvent être conséquentes. Il se répand cette foi ci extrêmement bien chez les enfants non vaccinés, qui en souffrent peu mais se retrouvent vecteurs.

Il est envisageable de penser que ce soit ton fils qui te l'ait transmis, et qu'il l'avait contracté sans doute avant toi de l'école. Savoir qui de vous deux l'a contracté le premier n'a au bout du compte qu'une importance toute relative. Le virus circule tant... Il circule comme jamais depuis le début de l'épidémie.

Les patients vaccinés immuno compétents sont explicitement moins sujet à des formes compliquées.

Anonyme

  • Invité
Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #8948 le: 17 janvier 2022 à 01:22:31 »
Bon, cela devait arriver, ma première infection Covid-19 (j'ai eu ma 3ème dose de vaccin le 21 décembre 2021, donc je dois avoir un bon niveau d'anticorps, pourtant j'ai bien mal à la tête).

Ce qui est étonnant, c'est que mon fils de 6 ans et moi avons eu tous les deux les symptômes samedi après-midi. On est tous les deux positifs. Lui le mal de tête a durée 24 heures, depuis, il est en pleine forme, mais pas moi.

Je suppose que soit lui, soit moi a attrapé ça mercredi dernier (j'étais sur site, j'ai pourtant mis un masque FFP2 dans les transports et j'ai mangé à 2 mètres de mes collègues) et mon fils était au centre (où il y a plusieurs contaminés) et les enfants n'ont pas de masques.

La question c'est lui qui me l'a transmis ou moi qui lui ait transmis ? Le fait qu'on a les symptômes le même jour me laisse perplexe. La durée d'incubation serait différente entre les enfants et les adultes ?



Tu es dans la tranche d'âge en pleine possession de ses moyens, cela ne devrais pas être trop grave. Prompt rétablissement.

haut de france 59140

  • Abonné Free fibre
  • *
  • Messages: 1 134
  • Nord (59)
Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #8949 le: 17 janvier 2022 à 08:10:50 »
Vivien et ton fils soignez vous bien

Thornhill

  • Abonné SFR fibre FttH
  • *
  • Messages: 3 976
  • Saint-Médard-en-Jalles (33)
Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #8950 le: 17 janvier 2022 à 10:53:53 »
Il y a un effet retard très prononcé sur la mortalité en Afrique du Sud, à surveiller.


Eddy123

  • Abonné SFR THD (câble)
  • *
  • Messages: 229
  • Ain (01) réseau Liain
Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #8951 le: 17 janvier 2022 à 11:18:06 »
Bon rétablissement Vivien, on y passe tous vacciné ou pas j'ai l'impression...
Il me semble que les non vaccinés (ton fils) mettent plus de temps à développer la maladie non ?