Auteur Sujet: Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie  (Lu 1193045 fois)

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vivien

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #5580 le: 02 mai 2021 à 21:59:07 »
Comparaison sur la pandémie de Coronavirus COVID-19 entre pays, rapporté par million d'habitants, mis à jour mois en début de mois.
(si les images ne sont pas datées du 2 mai, il faut vider le cache de votre navigateur web)

On voit que les "vagues" ne sont pas synchronisées entre pays.

Page N°1/4 du PDF : Comparatif du nombre de cas COVID-19 par jour entre pays, rapporté par million d'habitants, depuis février 2020.






Page N°2/4 du PDF : Comparatif du nombre de décès par jour, rapporté par million d'habitants, depuis février 2020.





Page N°3/4 du PDF : Tableau comparatif des pays Européens.
(cliquez sur le tableau pour zoomer, le tableau est difficilement lisible sans zoom)




Page N°4/4 du PDF : Tableau comparatif dans le reste du monde.
(cliquez sur le tableau pour zoomer, le tableau est difficilement lisible sans zoom)




Lien permanent vers la version PDF (mis à jour en début de mois) : statistiques_covid-19.pdf

Lien permanent vers le fichier source :
(fichier LibreOffice Calc, lisible avec Microsoft Excel) :
statistiques_covid-19.ods

David75

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #5581 le: 02 mai 2021 à 22:12:25 »
On entend beaucoup parler du Brésil... Mais ça dérape en fait sur toute l'Amérique du sud et ça remonte jusqu'en Amérique du nord au mexique...

Jojo78

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #5582 le: 02 mai 2021 à 22:59:06 »
A priori les 2emes vaccinations au astra ont commencé.

lechuck

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #5583 le: 03 mai 2021 à 10:07:06 »
Bon je me suis inscrit pour une vaccination pfizer jeudi en indiquant sur doctolib que j'avais plus de 60 ans...
Cannes et Nice vaccinent sans condition d'âge maintenant, on va voir si ca passe.

PeGGaaSuSS

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #5584 le: 03 mai 2021 à 11:01:57 »
J'ai fait le RDV avec le médecin, qui fait également de la vaccination en centre, même interrogations que nous : rien de clair de la part de l'ARS ; mais tolérance au moment de l'acte.
Autant dire que ça fait un paquet de temps qu'ils vaccinent pour comorbidité même sans ordo.

Par contre en retournant sur Doctolib une petite surprise dans la liste affichée par le centre, membre d'un bureau de vote.
J'avais pas vu dans le DGS-urgent ni ailleurs.


underground78

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #5585 le: 03 mai 2021 à 11:16:33 »
J'avais vu dans la presse que les membres d'un bureau de vote seraient prioritaires.

Perso je me suis inscrit sur Covidliste même si j'y crois pas trop.

Steph

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #5586 le: 03 mai 2021 à 11:28:12 »
J'avais vu dans la presse que les membres d'un bureau de vote seraient prioritaires.
Comme le bullshit des enseignants prioritaires et des 2 auto-tests par semaine...

Thornhill

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #5587 le: 03 mai 2021 à 11:32:15 »
Il semble qu'en Allemagne les médecins généralistes vaccinent en cabinet avec le vaccin Pfizer (depuis l'assouplissement des conditions de conservation à -20°C), ce qui n'est pas le cas en France.

butler_fr

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #5588 le: 03 mai 2021 à 11:44:43 »
En France a priori certains MG commencent a planifier/recevoir des livraisons de vaccin Moderna (conservable au frigo classique pendant 30j).

Jojo78

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #5589 le: 03 mai 2021 à 11:51:20 »
J'avais vu dans la presse que les membres d'un bureau de vote seraient prioritaires.
C'est effectivement le cas. Les maires ont dû recevoir les documents de la préfecture pour ces vaccinations. Il faudra être inscrit sur une liste signée par le maire attestant de la participation aux bureaux de vote... Le courrier du préfet (pour le 14 en tout cas) indique un lien permettant l'inscription à la vaccination au nouveau vaccinodrome qui se met en place cette semaine à Caen avec des disponibilités dès mercredi.

Nico

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #5590 le: 03 mai 2021 à 11:59:13 »
En France a priori certains MG commencent a planifier/recevoir des livraisons de vaccin Moderna (conservable au frigo classique pendant 30j).
En dehors de la Moselle et du Bas-Rhin où c'est expérimenté ?

Thornhill

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #5591 le: 03 mai 2021 à 15:00:56 »
Comme toujours, il y a la com' politique et il y a les réalités de terrain, bien différentes et variables selon les circonstances :

https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-une-doctrine-vaccinale-a-geometrie-variable-20210503_TPQFFOTSVZE6BBYKQAMEGCHIFY/


Covid : une doctrine vaccinale à géométrie variable
Journal d'épidémie, par Christian Lehmann

publié le 3 mai 2021 à 12h25

Dès l’ouverture des centres de vaccination s’est posée la question de la cible vaccinale. La France a choisi de vacciner prioritairement les plus âgés et les soignants, avant d’ouvrir, par paliers successifs, la vaccination aux patients vulnérables du fait de leurs pathologies, et à certaines professions. Cette logique a été bousculée par la découverte d’effets indésirables heureusement rarissimes mais extrêmement graves avec le vaccin AstraZeneca. D’abord réservé plutôt aux patients jeunes car il semblait procurer une protection plus faible que les vaccins à ARN messager, il a ensuite été réservé aux plus de 55 ans, amenuisant pour toute une partie de la population l’espoir d’être vacciné rapidement.

Dès début janvier, parallèlement aux directives qui s’accumulent et parfois se contredisent, s’est déroulée entre les centres vaccinaux, et parfois entre les vaccinateurs d’un même centre, une «guerre» d’interprétation. Entre ceux qui voudraient accepter en centre tous les patients qui se présentent et ceux qui essaient de prioriser afin de ne pas retarder la vaccination des sujets les plus à risque. Les premiers sont parfois taxés de clientélisme par les seconds, ces derniers d’obéisseurs sans âme par les plus laxistes. D’autant que les régions ne sont pas toutes dotées à la même enseigne, et que le fait de récuser un patient en Ile-de-France, qui a souffert d’une relative pénurie de doses par rapport à sa population âgée, n’est absolument pas compris par les confrères de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, plus libéralement dotés.

Clore le débat

Au final, et selon les approvisionnements, la doctrine peut changer d’un centre à l’autre ou d’une semaine à l’autre dans le même centre. J’ai ainsi récusé, «Chez Mauricette» à Poissy, dans les premières semaines, un couple de resquilleurs venus de Paris insistant sur le fait que Doctolib ne les avait pas prévenus qu’ils n’étaient pas dans la cible vaccinale et qu’ils avaient fait trente kilomètres en voiture parce qu’ils avaient un voyage prévu de longue date. J’ai aussi vacciné parfois en fin de journée les chanceux qui traînaient devant le centre en espérant une fin de dose, une fois que nous avions appelé nos patients en liste d’attente, pour ne pas jeter de vaccin. Et tous mes confrères, toutes mes consœurs, ont été amenés, en fonction d’un approvisionnement que nous ne maîtrisons pas, à faire des choix, par nature critiquables.


Mais alors que le gouvernement a pris la décision de mettre l’accent sur la seule vaccination en relâchant les «mesures de freinage», la situation se tend. Les écoles rouvrent alors que l’incidence des nouveaux cas reste élevée, que le protocole sanitaire scolaire existe toujours en deux versions distinctes, celle que le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, présente sur les plateaux et celle que les personnels enseignants affrontent au quotidien. «Nous avons assumé cette stratégie de vivre avec le virus, y compris face à un haut niveau d’incidence, supérieur à celui de nos voisins», assène Emmanuel Macron dans son entretien à la presse quotidienne régionale vendredi. Je devais avoir bu l’autre soir, quand a eu lieu le référendum. En tout cas je ne me souviens pas que nous ayons été consultés.

Alors que les voisins européens nous voient rouvrir avec des réanimations pleines et 30 000 nouvelles contaminations par jour, Macron insiste sur l’espoir vaccinal : «La grande différence avec le mois d’octobre, c’est qu’aujourd’hui nous avons un vaccin qui donne une perspective de sortie durable de la crise.» Il faut donc «vacciner, vacciner, vacciner», et les soignants s’y emploient, sur tout le territoire. Mais surtout, plutôt que vacciner, il faut dire qu’on vaccine, il faut communiquer. Il faut, semble-t-il, donner l’impression que la vaccination constitue à elle seule un mode de gestion de l’épidémie et que, d’une certaine façon, vacciner clôt tout débat.

Double langage assumé

D’où l’annonce, vendredi, de l’ouverture large de la vaccination à tous les adultes souffrant d’une comorbidité samedi. Dans un communiqué de presse détaillant ces mesures, il est indiqué que «la campagne de vaccination entre dans une nouvelle phase à compter du 1er mai»… La déclinaison dans les médias de cette liste de comorbidités laisse penser que toute personne ayant un traitement chronique est éligible. Un hypertendu peut se faire vacciner, entend-on sur les antennes. Alors qu’à y regarder de plus près, seule est concernée l’hypertension artérielle compliquée (complications cardiaques, rénales, vasculaires cérébrales), ce qui restreint énormément la cible chez les sujets de moins de 50 ans concernés. De plus, le communiqué de presse affirme que les patients seront crus sur leur seule bonne foi : «Sur déclaration de leur(s) comorbidité(s), ils pourront être vaccinés avec les vaccins Pfizer-BioNTech ou Moderna, sans nécessité d’une prescription médicale.» Mais dès le lendemain, les médecins des centres vaccinaux reçoivent des agences régionales de santé (ARS) une directive opposée : sont éligibles à la vaccination «les personnes de 18 à 54 ans présentant des facteurs de comorbidité… sur présentation d’une attestation établie par un médecin».

Que risque-t-il de se produire dans les semaines à venir dans les centres vaccinaux quand des patients de bonne foi ayant pris rendez-vous sur la base des données communiquées par le gouvernement et s’étant déplacés vont se retrouver face à des soignants censés suivre un protocole établi par les agences sanitaires ? Dans les centres bien dotés, cela ne posera probablement pas problème. Dans les centres sous tension, où certains patients âgés ou à très haut risque attendent encore d’être vaccinés, cette situation va créer des angoisses, des incompréhensions, des insultes (c’est déjà le cas, comme le montre ce tweet récent qui résume bien le niveau de tension : «Pas besoin d’ordonnance pour le vaccin. C’est annoncé clairement sur le site du ministère de la Santé… Si on te prend pas, c’est des grosses raclures, mais en général tout ce qu’ils veulent, c’est vacciner un max, ils s’en foutent de qui ils vaccinent.») et peut-être même des violences. Mais l’essentiel est que la promesse macroniste ait été complaisamment étalée au 20 heures, que les Français croient que la vaccination est largement disponible pour tous, quitte à ce que, dans la soute, nous continuions à ramer. Certains railleront l’administration tatillonne, reporteront la faute sur les ARS. Alors qu’il s’agit d’un modèle assumé de double langage. Que les médecins se démerdent face au public. En réa, aux urgences, en centre vaccinal, que les soignants se démerdent. Et la population aussi. Covid ? Quel Covid ? «Nous avons assumé», paraît-il, de faire comme si, «pouf pouf», grâce au vaccin, circulez il n’y a rien à voir. La pandémie, c’est de l’histoire ancienne. Il y a élection maintenant.