La Fibre
Fournisseurs d'accès à Internet fixe en France métropolitaine => Bouygues Telecom =>
Actus Bouygues => Discussion démarrée par: Skender le 05 mars 2014 à 22:13:46
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Ayé le gong a sonné pour les offres de rachat de SFR!
Bouygues a donc lui aussi déposé une offre, en plus de Numéricâble.
Apparemment, la lutte sera rude: Bouygues compte bien ne pas se laisser damer le pion par Numéricâble.
Pour ma part, j'ai des sérieux doutes sur la partie "revente du réseau mobile" pour obtenir le feu vert de l'autorité de la concurrence car Free a déjà signalé qu'il n'était pas intéressé (mais ça peut changer).
Et en termes d'emploi, même si Martin Bouygues claironne le contraire, un rapprochement SFR/Bouygues me semble plus dévastateur à terme.
Je continue à penser que l'option SFR/Numéricâble serait plus pertinente.
Et vous, vous pariez sur quel scénario? ;)
En bonus, pour votre plus grand plaisir, une jolie photo de Martin avec une cravate absolument superbe... Quelle classe, y a pas à dire ^^
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_martin_bouygues.jpg)
INFO LE FIGARO - La filiale du groupe Bouygues surenchérit sur l'offre de Numericable. Vivendi devra choisir dans les jours prochains.
Bouygues Telecom aura attendu le dernier moment pour déposer son offre de rachat de SFR, ce mercredi à 20 heures, à l'issue d'un conseil de surveillance. L'opérateur télécoms a veillé à respecter à la fois les exigences du vendeur, Vivendi, et les conditions posées par le gouvernement: préserver l'emploi, l'investissement et la qualité du service pour le consommateur.
La filiale de Bouygues doit démontrer que son offre est mieux disante que celle de son rival Numericable, lui aussi candidat au rachat. «Il s'agit d'un projet industriel offensif, de long terme qui donnera naissance à un leader européen», affirme un proche du dossier. La terminologie répond à une des préoccupations d'Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, qui, en janvier, se disait inquiet de voir les «lilliputiens français des télécoms» se déchirer à grands renforts d'offres commerciales.
Selon nos informations, Bouygues, conseillé par Rothschild et HSBC, devrait offrir à Vivendi une valorisation supérieure aux 15 milliards d'euros avancés par Numericable. L'offre se décompose en une part cash (5 à 6 milliards d'euros en cas de reprise de 6 milliards d'euros de dette de SFR) et une participation au capital du nouvel ensemble, supérieure à 40% (contre 32% offerts par Numericable, conseillé par Morgan Stanley et JPMorgan pour le volet financement). Le nouvel ensemble resterait adossé au groupe de Martin Bouygues qui en détiendrait plus de 50% et serait consolidé dans ses comptes. Le solde du capital resterait détenu par Decaux, déjà actionnaire à 10% de Bouygues Telecom.
10 milliards d'euros de synergies
Le groupe Bouygues ne prévoit pas d'augmentation de capital pour financer son opération. Ses activités dans la construction ou encore la participation dans Alstom ne sont pas mises à contribution. Le financement de la fusion avec SFR se ferait en effet intégralement par emprunt (les garanties bancaires ont été présentées), au niveau de Bouygues Telecom. Dans un premier temps, l'opérateur afficherait donc un ratio d'endettement supérieur à celui du projet rival, mais il serait inférieur au niveau du groupe Bouygues, comparé à Altice, la maison mère de Numericable. Et Bouygues Telecom compte ensuite desserrer cette contrainte financière par des cessions d'actifs, voire par une nouvelle levée de fonds, c'est-à-dire une introduction en Bourse qui ouvrirait de surcroît une porte de sortie à Vivendi.
Bouygues promettrait quelque 10 milliards d'euros de synergies (valeur actualisée des synergies dégagées sur le long terme), soit 4 milliards de plus que Numericable. Ce qui correspond à 1,2 à 1,3 milliard d'euros par an, à terme. Un gain notamment obtenu par la mise en commun des réseaux mobiles, de leurs boutiques physiques, de leurs services en ligne, des achats… Sans compter la possibilité pour Bouygues Telecom de s'appuyer sur le réseau fibre de SFR, alors qu'il utilise actuellement celui de Numericable pour ses offres.
La mise en commun de réseaux est fortement génératrice de synergies, mais elle suscite des inquiétudes sur l'emploi. La CGT dénonce déjà un «Monopoly financier où les intérêts des salariés et de la population sont très loin d'être au cœur des préoccupations». Bouygues se serait engagé à ce qu'il n'y ait pas de départ contraint. En outre, la construction d'un réseau mobile commun est, dans un premier temps, génératrice d'emploi.
Lourd de conséquence
Un mariage entre Bouygues Telecom et SFR serait lourd de conséquence pour un secteur qui passerait de quatre à trois opérateurs. Le précédent gouvernement avait soutenu cette ouverture de la concurrence. L'actuel exécutif pourrait motiver un changement de doctrine par la nécessité de préserver l'emploi. À condition que l'Autorité de la concurrence se range à ses côtés. Avec une part de marché potentiellement supérieure à 46% dans le mobile, le duo Bouygues Telecom-SFR sera contraint de céder certains actifs. Dans son offre, Bouygues a voulu anticiper cette exigence et envisage de vendre des fréquences et/ou des emplacements d'antennes. Ce délestage pourrait être une aubaine pour Free. Celui-ci dépend encore en grande partie du réseau mobile d'Orange dans la 3G et est en train de développer le sien dans la 4G.
Un mariage de Bouygues Telecom et SFR pourrait contribuer à stabiliser voire à faire remonter les marges du secteur, et, par ricochet, relancer les investissements nécessaires au déploiement de la 4G et de la fibre en France, dont le gouvernement fait une priorité. La balle est cependant dans le camp de Vivendi. Le groupe, qui garde ouverte la voie d'une introduction en Bourse de SFR, devrait trancher d'ici à la fin du mois.
Source : Le Figaro (http://www.lefigaro.fr/societes/2014/03/05/20005-20140305ARTFIG00314-bouygues-sort-le-grand-jeu-a-vivendi-pour-rafler-sfr.php), le 5 mars 2014 par Bertille Bayart et Elsa Bembaron.
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Je parie sur Numericable ! ::)
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Je parie sur Numericable ! ::)
je le crois aussi. trop de synergies vont valser sinon...
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PC INpact a récupéré l'offre détaillée de Bouygues pour SFR : emploi, synergies, investissements...
Hier soir, Vivendi a officialisé la réception de deux offres pour le rachat de SFR de la part d'Altice (l'actionnaire principal de Numericable) et du groupe Bouygues, sans plus de précision. Si Altice de son côté a bien confirmé sa volonté d'acquérir l'opérateur au carré rouge, le groupe Bouygues a fait mieux encore en nous dévoilant certains détails de son offre.
En cas de fusion des deux opérateurs, les parts des actionnaires seront les suivantes
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_fusion_bouygues_sfr_1.png)
Pas de « départ contraint » mais...
Combien vaut donc SFR aux yeux de Bouygues et quels sont les intérêts d'une éventuelle fusion ? Le groupe de BTP répond à ces questions dans deux documents publiés aujourd'hui. Le duo, s'il était formé, deviendrait un leader en France dans le mobile, le deuxième opérateur dans le fixe et un acteur majeur en Europe en valeur derrière les géants historiques des grands pays et devant Telenor et Telia Sonera. Mais selon Bouygues, quelles seront les conséquences de cette fusion sur l'emploi, l'investissement ou encore les finances ?
L'emploi. Bouygues, s'il ne promet pas d'embauches contrairement au patron d'Altice, indique qu'il n'y aura pas de « départ contraint ». Une jolie formulation qui sous-entend fortement que le nouvel ensemble s'arrangera pour ne pas remplacer les départs à la retraite et qu'un plan de départs volontaires sera mis en place. Il faut dire que le nombre de postes doublons sera important entre les deux sociétés aux activités communes.
Dans ses documents, l'opérateur tente toutefois de positiver les conséquences sur les salariés. Bouygues indique par exemple qu'il s'agit d'un « projet industriel ambitieux, dans un marché recomposé, favorisant les investissements et l’emploi ». Un peu plus loin, il note même que les emplois seront « soutenus par le maintien d’un service client de qualité et une accélération de la dynamique d’investissement dans le secteur ».
Les synergies. Bouygues ne le cache pas et en fait même un argument de poids, les synergies avec SFR sont gigantesques. L'opérateur avance même le nombre de 10 milliards d'euros sur le long terme, dont « 1,4 milliard d'euros sur une année pleine ». 80 % de ces synergies seraient réalisées en à peine trois ans et cela ne coûtera que 800 millions d'euros à mettre en œuvre (sur cinq ans). Sachant qu'en un an, 300 000 euros de synergies concerneront l'investissement et le reste (1,1 milliard) seront économisés sur les coûts de fonctionnement.
« La proximité des cultures d’entreprise et la relation de confiance nouée entre les équipes de direction des deux entreprises lors de la mise au point de l’accord de partage de réseaux mobiles sont garantes du succès de l’intégration et de la bonne mise en œuvre des synergies identifiées » explique le groupe Bouygues. Ce dernier précise même que ces synergies permettront de renforcer fortement leurs résultats financiers (EBITDA et flux de trésorerie).
D'ailleurs, Bouygues estime que valorisation de SFR est d'environ 14,5 milliards d'euros pré-synergies et 19 milliards d'euros post-synergies. Son apport serait donc de 4,5 milliards d'euros de valeur, permettant ainsi d'offrir à Vivendi 10,5 milliards d'euros en cash la part qui reviendrait à la maison-mère de SFR serait valorisée à 8,5 milliards d'euros selon les calculs de Bouygues.
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_fusion_bouygues_sfr_2.png)
Les investissements. Sur ce volet, le groupe est bien peu précis. Certes, et c'est logique, le nouveau groupe aura des capacités d'investissement importantes et supérieures à Bouygues seul ou à SFR seul, mais le duo risque toutefois d'être inférieur au cumul des deux sociétés séparées. Après tout, des synergies de 300 000 euros par an dans l'investissement sont vantées par le propriétaire de TF1.
Afin de draguer le gouvernement qui, outre l'emploi, s'intéresse fortement à l'investissement (notamment vis-à-vis de la fibre optique), il est toutefois indiqué dans les documents que cette fusion est « l’opportunité de rétablir la concurrence par les infrastructures garantissant un niveau d’investissement élevé en France ». Une remarque floue confortée par une autre phrase lambda de la part de l'opérateur qui annonce « une capacité d’investissement, d’innovation et d’amélioration de la qualité de service, au bénéfice des consommateurs ».
Seul point réellement positif du côté de l'investissement : l'entrée en bourse. En effet, Bouygues annonce à Vivendi qu'il compte introduire en bourse le nouvel ensemble. Une augmentation de capital qui permettra de renforcer ses capacités d’investissement assure la société. Ce qui nous amène au sujet suivant.
Les actionnaires. Afin de mettre en avant son projet vis-à-vis de celui d'Altice, Bouygues tente de séduire les actionnaires, que ce soit les siens et ceux de Vivendi. Dans son communiqué, Martin Bouygues, le PDG du groupe, déclare d'ailleurs que « c’est un projet fortement créateur de valeur pour les actionnaires de Vivendi et de Bouygues, » ceci grâce aux synergies et aux différentes économies et capacité d'innovation du nouveau groupe.
Il faut surtout noter que si Bouygues détiendra 49 % du fruit de la fusion et qu'il dirigera les opérations, Vivendi en récupérera 46 %. Il profitera donc des bénéfices de l'ensemble sans avoir à gérer l'entreprise, même s'il aura bien évidemment un droit de regard sur toutes les opérations. Vivendi aurait de plus l'occasion de récolter quelques milliards d'euros s'il le souhaitait, puisque Bouygues lui propose de céder 15 % du capital. « Vivendi sera par la suite libre de rendre liquide le solde de sa participation dans le calendrier de son choix » indique t-on dans le communiqué. Un scénario de départ qui pourrait bien attirer les faveurs de Vivendi, qui souhaite se débarrasser de SFR depuis un moment. Précisons toutefois que Numericable devrait pouvoir proposer une offre plus ou moins équivalente, même si la valeur du duo pourrait être moindre.
Orange, Iliad et Bouygues explosent en bourse, Numericable s'effondre
Si Free n'a pas encore réagi à cette nouvelle, du côté de l'opérateur historique, on se dit attentif à tous les scénarios possibles vis-à-vis de SFR. « Nous serons très vigilants sur l'impact concurrentiel » a ainsi fait remarquer Stéphane Richard, le PDG d'Orange, précisant qu'il n'avait pas de scénario privilégié selon BFM Business. Il sera d'ailleurs interrogé par Hedwige Chevrillon ce soir à 18h30 sur BFM.
Point intéressant, notez qu'en bourse, Orange réalise un bond gigantesque de plus de 9 %, tandis qu'Iliad, la maison-mère de Free, n'est pas en reste avec un bond important de près de 6 % au moment où nous rédigeons ces lignes, s'approchant ainsi de son record historique. L'action de Bouygues affiche aussi une très forte progression (+5 %) tandis que Vivendi croît légèrement (+1,36 %). Et Numericable ? Son action s'est effondrée (-6,47 %). Des chiffres qui indiquent clairement que les actionnaires semblent bien plus optimistes vis-à-vis de l'offre de Bouygues, et que les conséquences sur Free et Orange ne seront en rien négatives.
Quoi qu'il en soit, la décision appartient maintenant à Vivendi, mais pas uniquement. En effet, l'autotité de concurrence pourrait ne pas voir d'un bon oeil la fusion entre Bouygues Telecom et SFR, ce qui ne serait pas forcèment le cas de l'offre de Numéricable.
Source : PC INpact (https://www.nextinpact.com/news/86339-loffre-detaillee-bouygues-pour-sfr-emploi-synergies-investissements.htm), le 6 mars 2014 par Nil Sanyas.
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Intéressant de voir la réaction de la Bourse.
Apparemment elle croit plus au projet de Bouygues que Numéricâble. Les concessions de Bouygues vers free, rassure d'où l'explosion du cour de Iliad (+ 7%) actuellement.
Orange a présenté aujourd'hui de bon résultat (+10 %)
Et Bouygues + 6.6 %.
Le feuilleton continue
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La logique voudrait qu'il revendent à Numéricable la licence mobile (avec contrat d'itinérance + revente des antennes en double) pour garder 4 opérateurs.
après NC n'a pas forcement les moyens de se construire une clientèle, il n'est pas au niveau de Free.
C'est plus facile de faire des LBO :)
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C'est plus facile de faire des LBO :)
et ca passera mieux a l'autorité de la concurrence.... aux USA, ils seront plus que 3 aussi t-online tente de fusionner avec sprint ou verizon....
http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vers-une-fusion-entre-sprint-et-t-mobile-aux-etats-unis-56092.html (http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vers-une-fusion-entre-sprint-et-t-mobile-aux-etats-unis-56092.html)
et pareil en allemagne mais comlme pour la France ca risque d'etre rejeté si c'est une fusion BoT/SFR)
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Pour ma part, j'ai des sérieux doutes sur la partie "revente du réseau mobile" pour obtenir le feu vert de l'autorité de la concurrence car Free a déjà signalé qu'il n'était pas intéressé (mais ça peut changer).
Il faudrait que Bouygues ait quelque chose à vendre, vu que les supports seraient déjà vendus (cf. la lettre de Lombardini il y a quelques semaines). Si les baux sont cessibles, c'est jouable, à voir les conditions.
Mais ce refus est peut-être stratégique.
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Intéressant de voir la réaction de la Bourse.
Apparemment elle croit plus au projet de Bouygues que Numéricâble. Les concessions de Bouygues vers free, rassure d'où l'explosion du cour de Iliad (+ 7%) actuellement.
Orange a présenté aujourd'hui de bon résultat (+10 %)
Et Bouygues + 6.6 %.
Le feuilleton continue
Je ne pense pas que la Bourse croit plus dans le projet de BT. En revanche si BT rachète SFR, alors il y aura moins d'acteurs, donc une consolidation du marché. Et c'est ça à mon avis qui fait décoller les actions des différents opérateurs aujourd'hui
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Mais ce refus est peut-être stratégique.
La preuve: http://www.lejdd.fr/Economie/Entreprises/Accord-historique-entre-Bouygues-et-Free-656242 (http://www.lejdd.fr/Economie/Entreprises/Accord-historique-entre-Bouygues-et-Free-656242)
Accord historique entre Bouygues et Free
Découvrez dimanche matin dans le JDD l’accord secret que les opérateurs Bouygues Telecom et Free ont signé discrètement hier dans la nuit.
Trois jours et trois nuits intenses de négociations secrètes auront suffi aux deux opérateurs pour signer un accord aussi inattendu qu’historique. Bouygues Telecom va vendre son réseau de 15.000 antennes à Free. Une opération qui devrait ouvrir à Bouygues la voie du rachat de son concurrent SFR qu’il se dispute avec Numericable depuis dix jours. Un vrai coup de théâtre des deux ennemis du mobile qui bouleversent le marché des télécoms en France. Dans un entretien exclusif au JDD, le PDG de Bouygues Telecom, Olivier Roussat, promet que les prix des forfaits n’augmenteront pas.
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Hé bien, s'ils vendent vraiment la quasi-intégralité de leurs antennes, on pourra dire que l'accord de mutualisation entre SFR et Bouygues Telecom... n'aura pas servi à grand-chose.
Mais du coup, je comprends de moins en moins la logique industrielle de la chose... et les grandes "synergies" qui sont avancées par ce montage. Bouygues Telecom va se retrouver avec le réseau mobile de SFR, et Free avec celui de Bouygues Telecom. Les synergies de l'accord de mutualisation avec SFR disparaissent... à moins de mettre en place un accord de mutualisation Bouygues Telelcom/Free. Bien sur, il reste les réseaux fixes.
Mais sous cette lumière, comme il avait été dit par certains, l'offre de Bouygues apparait surtout défensive: empêcher l'apparition d'un nouveau "gros" concurrent (Numéricable), et priver Orange des bénéfices de son accord de mutualisation avec Free...
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Mais du coup, je comprends de moins en moins la logique industrielle de la chose... et les grandes "synergies" qui sont avancées par ce montage. Bouygues Telecom va se retrouver avec le réseau mobile de SFR, et Free avec celui de Bouygues Telecom.
Bah passer de 2 réseaux à gérer avec un seul, ça me semble un bon début niveau synergie.
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J'adore le titre du papier ! ;D
Au moins maintenant c'est clair, avec cet accord disparaît la possibilité pour BT de revendre un réseau mobile à Numericable. L'option BT/SFR = un MNO de moins en France.
Dans le cas où tout cela se finisse ainsi, l'avis de l'arcep et la décision de l'autorité de la concurrence sur cette disparition à peine 2 ans après l'introduction d'un 4ieme opérateur, vont être savoureuses à lire.
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Bouygue vend une partie dz son réseau a free pour 1.8Milliard d'euro. http://mobile.lemonde.fr/technologies/article/2014/03/09/bouygues-negocie-avec-free-pour-lui-vendre-son-reseau-mobile_4380015_651865.html (http://mobile.lemonde.fr/technologies/article/2014/03/09/bouygues-negocie-avec-free-pour-lui-vendre-son-reseau-mobile_4380015_651865.html)
Bouygues négocie avec Free pour lui vendre son réseau mobile
Xavier Niel, actionnaire principal de Free et Martin Bouygues, PDG du groupe du même nom.
Bouygues Telecom est en négociations exclusives pour céder l'intégralité de son réseau mobile à Free dans le but de faciliter son projet de fusion avec SFR, déclare son PDG, Olivier Roussat, dans un entretien au Journal du Dimanche. Le montant de cette transaction, qui porte sur « 15 000 antennes et un portefeuille de fréquences, dont une partie pour la 4G », pourrait atteindre 1,8 milliard d'euros, précise Olivier Roussat.
Cet accord, qui devrait bouleverser le paysage français de la téléphonie mobile, est conditionné au fait que Bouygues acquiert SFR mis en vente par Vivendi. Mais il lui donne un avantage sérieux face à Numéricable, filiale de la société Altice, également candidat au rachat de SFR.
Selon le PDG de Bouygues Telecom, cette cession du réseau « permet de lever la principale incertitude qui pesait sur notre projet [de fusion avec SFR] au regard de l'Autorité de la concurrence. Et à Free de devenir un opérateur plein et entier. »
« SOLUTION "CLÉ EN MAIN" »
« Nous apportons une réponse immédiate aux impératifs de la concurrence. En cas de fusion avec SFR, nous aurions un réseau de trop. Là, il y a un acheteur qui va recréer une dynamique concurrentielle. Cette solution "clé en main" devrait faciliter le mariage avec SFR et rassurer Vivendi », assure encore M. Roussat. 'Autorité de la concurrence devra examiner le dossier et, si tout se passe bien, les migrations de réseau et d'abonnés pourraient se dérouler « au cours de 2015 », prévoit-il, assurant que cet accord « permet aussi de garantir l'emploi de l'ensemble de la filière télécom en France avec le maintien de trois réseaux ».
« Free souhaite entretenir le réseau avec ses propres agents, prévient le PDG de Bouygues Telecom. Et nous voulons garder nos 1 200 salariés qui y sont affectés. Notre réseau ne sera pas détruit. Au contraire, Free fera vivre les 15 000 antennes qui seront devenues les siennes. » Olivier Roussat confirme également que son « projet de fusion avec SFR ne provoquera aucun départ ». Au contraire, la fusion permettra d'investir dans les réseaux Internet et mobile et « créera de l'emploi. C'est le nerf de la guerre ».
ABAISSER LES COÛTS
Cette fusion et cet accord rebattrait totalement les cartes dans le secteur de la téléphonie mobile française que se partagent quatre acteurs. Le leader Orange a aujourd'hui 27 millions de clients mobiles, SFR en a 21 millions, Bouygues Telecom 11 millions et Free 7,4 millions.
Cependant, Free a un réseau de relais peu développé et s'appuie pour la 3G sur un contrat d'itinérance avec Orange, mais pas pour la 4G. En revanche, Bouygues se vante d'avoir le meilleur réseau 4G via l'autorisation qui lui a permis d'utiliser cette technologie sur une bande de fréquence qu'il exploitait déjà, lui donnant une longueur d'avance en termes de couverture. Cet accord devrait permettre à Bouygues et Free « d'abaisser ses coûts », selon Olivier Roussat. Ce dernier assure que la guerre des prix que se livrent les opérateurs dans le mobile – à l'initiative de Free – puis plus récemment dans l'Internet – à l'initiative cette fois de Bouygues– devrait se poursuivre.
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EXCLUSIF - Découvrez dimanche matin dans le JDD l’accord secret que les opérateurs Bouygues Telecom et Free ont signé discrètement hier dans la nuit.
Le JDD vient de dévoiler que Bouygues Telecom et Free ont mené durant trois jours et trois nuits d'intenses négociations et sont parvenus dans la nuit de vendredi à samedi à un accord historique : la vente du réseau mobile (15.000 antennes) de Bouygues Telecom et d'une partie de ses fréquences 4G à Free pour 1,8 milliard d'euros.
Accord historique : Bouygues Telecom prévoit de céder son réseau mobile à Free
Cet accord, signé entre Olivier Roussat, PDG de Bouygues Telecom et Maxime Lombardini, Directeur général de Free, est évidemment conditionné au rachat de SFR par Bouygues Telecom. Si cette dernière opération n'était pas réalisée, l'accord serait donc caduc et aucune vente n'aurait donc lieu.
Ce pacte permet d'augmenter les chances de réussite d'un mariage entre Bouygues Telecom et SFR car l'Autorité de la concurrence menaçait en effet de refuser l'opération si le futur ensemble disposait toujours de deux réseaux mobiles. Le groupe Bouygues deviendrait alors un nouveau géant du mobile aux côtés d'Orange.
Free sortirait également gagnant dans cette opération car il bénéficierait alors d'un réseau national complet et pourrait ainsi ne pas renouveler en 2016 son accord d'itinérance sur le réseau Orange qui lui coûte environ 600 millions d'euros par an.
L'Autorité de la concurrence devrait étudier le dossier cette année et certainement rendre sa décision fin 2014. Ensuite, comme l'annonce Olivier Roussat : "au cours de 2015, se déroulera le processus de migration des abonnés. Celle des clients de Free sur le réseau Bouygues Telecom et des nôtres vers celui de SFR".
En cas de fusion Bouygues Telecom et SFR, Olivier Roussat annonce vouloir réinvestir 2 milliards d'euros par an dans les réseaux Internet et mobile dont 400 millions dans la fibre. Il confirme également l'engagement de Martin Bouygues sur l'absence de départ volontaire.
Sources :
http://www.bbox-actus.com/voir_news.php?article=2513&filtre=all (http://www.bbox-actus.com/voir_news.php?article=2513&filtre=all)
http://www.lejdd.fr/Economie/Entreprises/Accord-historique-entre-Bouygues-et-Free-656242 (http://www.lejdd.fr/Economie/Entreprises/Accord-historique-entre-Bouygues-et-Free-656242)
http://mobile.lemonde.fr/technologies/article/2014/03/09/bouygues-negocie-avec-free-pour-lui-vendre-son-reseau-mobile_4380015_651865.html (http://mobile.lemonde.fr/technologies/article/2014/03/09/bouygues-negocie-avec-free-pour-lui-vendre-son-reseau-mobile_4380015_651865.html)
15000 antennes c'est beaucoup : C'est surement toutes les antennes 3G.
Je ne pense pas que cela concerne les antennes 4G ni les 2G
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Bah passer de 2 réseaux à gérer avec un seul, ça me semble un bon début niveau synergie.
J'avais cru comprendre que la logique de l'accord de mutualisation Bouygues/SFR, c'était de laisser chaque opérateur s'occuper d'une demie-couverture géographique. Ici, Bouygues troque sa couverture pour celle de SFR, et nous revenons à une situation où ils ont à couvrir la France entière.
Bien entendu, côté réseau fixe, c'est différent, et on peut envisager beaucoup de mutualisations. Mais j'ai l'impression que c'est à la fois un pas en avant, et un pas en arrière...
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J'avais cru comprendre que la logique de l'accord de mutualisation Bouygues/SFR, c'était de laisser chaque opérateur s'occuper d'une demie-couverture géographique. Ici, Bouygues troque sa couverture pour celle de SFR, et nous revenons à une situation où ils ont à couvrir la France entière.
Je ne vois pas le soucis, on passe de 2 réseaux qui couvrent la France a 1 réseau. Synergies : diviser par 2 certaines dépenses (ou pas loin), inviter au départ une partie des équipes mobiles (va y avoir plein de doublons). En fait c'est même bien mieux que la mutualisation prévue, si ce n'est qu'au lieu de n'avoir lieu que dans les zones moins denses en 4G, elle aura lieu toute France et en 2G/3G/4G.
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Oui c'est vrai qu'on peut résumer ça comme ça: un seul réseau mobile (celui de SFR), deux fois plus de clients, et beaucoup de "doublons" à inviter au départ.
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Il va falloir accélérer la couverture 4G de SFR pour que ce ne sois pas une perte de couverture 4G lors du basculement des clients du réseau Bouygues vers le réseau SFR.
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Et d'un autre côté, si c'est Numéricable qui remporte SFR, ça sent fort la fusion Bouygues Telecom / Free à grande vitesse. Il semble qu'en ce moment, ce qui était considéré auparavant impossible ne l'est plus.
Free avait dit qu'ils n'étaient pas intéressés par les antennes de Bouygues Telecom... ce n'est visiblement pas la vérité.
Bouygues Telecom avaient dit qu'ils ne se laisseraient jamais racheter par Free... mais tout dépendrait bien entendu des termes de l'accord et de la participation que Bouygues conserverait dans l'ensemble...
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un point important: ils vendraient les 15k antennes mais qu'une partie des fréquences donc c'est pas vraiment 'vendre un réseau mobile clé en main', loin de la.
Si ca se fait, cette vente rapporterait du cash qui permettra d'investir dans le fixe (fibre) et le mobile (terminer le réseau mobile de SFR) tout en limitant la capacité de Free a investir ailleurs, notamment dans le fixe (fibre) , secteur 'vache a lait' de Free qui vient juste, comme par hasard, d’être attaquer par BT récemment.
C'est un peu win-win pour BT cette histoire et je suis surpris que Free ait accepté ce deal.
Ca m' étonne de la part de XN.. a moins qu'il y a plus de choses non dites dans cette histoire...ou qu'il n'a pas eu le choix en terme de timing vis a vis de la fin d'itinérance Orange vu le retard pris.
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@vivien: Je doute qu'ils soient aussi bêtes chez BT, je pense qu'ils vont garder le réseau 3G SFR, avec le réseau 4G BT, pour avoir la meilleure couverture, et selon le nombre d'antennes qui vont être cédées à free, il semblerait que free ne récupère qu'un réseau 3G, pas 4G, étant donné que c'est là que BT les distance largement (pour ne pas perdre un avantage concurrentiel).
Si BT cède des antennes 4G à free, ce seront les antennes 4G SFR, pas le super réseau BT qu'ils nous vantent.
L'autre question qui se pose, quid des fréquences qui appartiennent à SFR; vont elles être revendues à un autre opérateur (typiquement free), vont elles être regroupées pour avoir des bandes de fréquence plus larges et donc un débit plus élevé (cf les installations sur la tour de BT, ils utilisent l'ensemble des fréquences, pour améliorer leurs SpeedTests).
Enfin, que va-t-il se passer avec les bâtiments de SFR, (par exemple le Campus de SFR à St-Denis), vont ils être revendus, être investis par des cadres de BT?
Que va-t-il se passer avec la marque SFR, va-t-elle tomber aux oubliettes sous l'ère BT, ou bien va-t-elle prendre le dessus comme certains le supposent dans le cadre d'un rachat par NC?
Mon avis perso est qu'un rachat par BT serait le mieux, on aurait un opérateur capable de déployer du THD, sans trop de bricolages, et qui saurait tenir face aux autres. NC pour moi est le pire cas de figure, et serait anticoncurrentiel.
My 2 Cents ;)
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un point important: ils vendraient les 15k antennes mais qu'une partie des fréquences donc c'est pas vraiment 'vendre un réseau mobile clé en main', loin de la.
Mais avec le patrimoine de fréquences que Free a, plus celles à récupérer de ce deal, il peut peut-être allumer directement le réseau quand même.
Ca m' étonne de la part de XN.. a moins qu'il y a plus de choses non dites dans cette histoire...ou qu'il n'a pas eu le choix en terme de timing vis a vis de la fin d'itinérance Orange vu le retard pris.
Entre le prix qui semble plutôt intéressant (à voir ce qui est cédé comme fréquences) et le timing, ça fait 2 choses qui doivent peser dans la balance.
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@vivien: Je doute qu'ils soient aussi bêtes chez BT, je pense qu'ils vont garder le réseau 3G SFR, avec le réseau 4G BT, pour avoir la meilleure couverture, et selon le nombre d'antennes qui vont être cédées à free, il semblerait que free ne récupère qu'un réseau 3G, pas 4G, étant donné que c'est là que BT les distance largement (pour ne pas perdre un avantage concurrentiel).
15000 sites ça représente le réseau 2G/3G/4G de ByTel. Ils ne peuvent pas céder les sites 3G sans lâcher la 4G pour moi. D'ailleurs dans le deal ils mettent un bout de fréquences 4G.
Si BT cède des antennes 4G à free, ce seront les antennes 4G SFR, pas le super réseau BT qu'ils nous vantent.
D'ici à ce que ça se fasse, le réseau aura avancé.
L'autre question qui se pose, quid des fréquences qui appartiennent à SFR; vont elles être revendues à un autre opérateur (typiquement free), vont elles être regroupées pour avoir des bandes de fréquence plus larges et donc un débit plus élevé (cf les installations sur la tour de BT, ils utilisent l'ensemble des fréquences, pour améliorer leurs SpeedTests).
Pour moi c'est le réseau mobile de SFR qui reste. Donc les fréquences associées. Auxquelles viendront s'ajouter des fréquences de ByTel à priori.
Enfin, que va-t-il se passer avec les bâtiments de SFR, (par exemple le Campus de SFR à St-Denis), vont ils être revendus, être investis par des cadres de BT?
D'un point de vue "population", en supposant que les effectifs se réduisent (ça me semble obligatoire), on peut imaginer que ByTel garde le Technopole ou Sequana et SFR garde le Campus.
Que va-t-il se passer avec la marque SFR, va-t-elle tomber aux oubliettes sous l'ère BT, ou bien va-t-elle prendre le dessus comme certains le supposent dans le cadre d'un rachat par NC?
C'est une question plus compliquée que dans le cas "NC" c'est évident.
Mon avis perso est qu'un rachat par BT serait le mieux, on aurait un opérateur capable de déployer du THD, sans trop de bricolages, et qui saurait tenir face aux autres. NC pour moi est le pire cas de figure, et serait anticoncurrentiel.
Mwai, aller mettre des coupleurs au bout de la fibre NC c'est pas si déconnant et "bricolo". Après si y a une fusion SFR/NC, ByTel serait un peu plus isolé.
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Un truc qu'il faut avoir en tête pour comprendre la revente du réseau mobile de ByTel : si il est plutôt bon, il accueille moitié moins de clients que celui d'SFR. Il est surement plus simple de faire x1.5 sur un réseau que x3 !
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L'article du JDD, trouvé chez Tactis (http://www.tactis.fr/?p=2246) :
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1,8 milliards d'euro pour 15 000 sites + une partie du patrimoine fréquentiel (dont de la 4G)...
Ce dernier aspect mériterait d'être un peu plus précisé, car le patrimoine fréquentiel c'est le nerf de la guerre dans les réseaux mobiles.
Pour la 4G.
- 10 MHz en 800, vu le prix payer par SFR ou BT (entre 600 millions et 1 milliard d'euro chacun), je vois mal un cession de ces fréquences stratégiques (ou alors peut être 5 MHz).
- plus probablement, sera cédé 5 MHz supplèmentaire en 1800 afin que FM puisse ouvrir la 4G 1800 plus rapidement qu'en 2016 et détenir à terme 20 MHz de largeur de bande.
Pour la 3G
- avec seulement 5 MHz en 900 et 5 MHz en 2100, FM n'est déjà pas a en mesure d'accueillir les quelques 8 millions de clients qu'il détient de manière confortable. Je verrais bien une cession de 10 MHz supplèmentaire en 2100. Cela m'étonnerait que la nouvelle entité veuille se débarrasser de 900 MHz.
Concernant les sites :
- On ne sait rien sur ce qui va être céder, le site seul, le site + les équipements (RAN et backhaul), vétusté et compatibilité des équipements avec l'infra actuelle, pleines propriétés, baux etc...
- 15 000 sites en Opex, cela doit bien représenter dans les 500 millions d'euro (à préciser) de dépenses annuelles. C'est un coût fixe que la base clientèle de FM va devoir supporter avec les prix pratiqués actuellement.
- rupture du contrat d'itinérance 2G et/ou 3G avant la date d'échéance ? Des pénalités à prévoir.
En tout cas pas grand chose pour l'instant qui permettrait de dire si c'est une bonne affaire ou pas, ces 1,8 milliards d'euro. Le principal, c'est que cela a l'air de contenter les 2, puisqu'accord il y a . ;)
Plus qu'à attendre dans un premier temps la décision de SFR (Fin Mars) quand à l'heureux élu pour sa vente de gré à gré. Ce qui m'amuse par contre, c'est de voir les journalistes et beaucoup de commentateurs en parler comme si cela était fait.
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Olivier ROUSSAT parle de "solution clé en main", j'aurais tendance à dire que c'est vraiment tout le réseau qui serait vendu. De toute façon quel intérêt de garder une partie pour la future entité ByTel-SFR ?
(bon tout ça est au conditionnel évidement)
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Est-ce que ByTel va vraiment reprendre le dégroupage du coup, ou attendre un peu de savoir ce que Vivendi et l'ADLC en disent ?
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Olivier ROUSSAT parle de "solution clé en main", j'aurais tendance à dire que c'est vraiment tout le réseau qui serait vendu. De toute façon quel intérêt de garder une partie pour la future entité ByTel-SFR ?
(bon tout ça est au conditionnel évidement)
Je pense que cela sera résolu au cas par cas. Il y a déjà énormèment de sites qui sont communs entre SFR et BT.
- les 1200 salariés qui s'occupent du réseau mobile chez BT sont formés sur le matériel Ericsson et Huawei
- FM utilisent du NSN comme SFR sur la majorité de son réseau.
- SFR a plutôt recours à la sous-traitance il me semble pour ses opérations sur le terrain.
- La couverture 4G en 1800 Mhz est un avantage concurrentiel et je vois très mal BT l'abandonner, surtout que le matériel est tout neuf.
- passer d'une couverture 4G 1800 à une couverture 2600 veut dire remplacer tous les aériens (c'est long et coûteux)
- le patrimoine de fréquence de la nouvelle entité devrait permettre de passer quasi immédiatement toute la couverture actuelle 1800 en 15 ou 20 MHz de largeur de bande (miam miam)
Le patrimoine fréquentiel de la nouvelle entité et de FL résultant de l'opération va être un gros point d'achoppement. Je vois mal Orange resté passif sur le sujet d'ailleurs.
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Y'a encore des zones d'ombres:
1) Bouygues a rénover son réseau pour la 4G. Que vont devenir les équipements ?
2) Si BT vend son résau à Free, le réseau actuel de SFR est-il en mesure d’accueillir les clients BT & SFR ?
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Le communiqué de presse (https://www.bouygues.com/wp-content/uploads/2014/03/Communiqu%C3%A9_9mars2014.pdf) du groupe Bouygues.
(https://lafibre.info/images/bbox/201404_bouygues_cession_reseau_mobile_a_free.png)
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Je pense que cela sera résolu au cas par cas.
J'ai du mal à imaginer qu'on puisse faire du cas par cas sur 15.000 sites mais peut-être :).
- passer d'une couverture 4G 1800 à une couverture 2600 veut dire remplacer tous les aériens (c'est long et coûteux)
Si Free récupère un peu de 1800 (plus ce qui est prévu en 2016) il pourrait garder ça.
- le patrimoine de fréquence de la nouvelle entité devrait permettre de passer quasi immédiatement toute la couverture actuelle 1800 en 15 ou 20 MHz de largeur de bande (miam miam)
Au niveau refarming 1800 ça pourrait être la bonne affaire en effet.
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1) Bouygues a rénover son réseau pour la 4G. Que vont devenir les équipements ?
Pour moi Free les achèterait avec.
2) Si BT vend son résau à Free, le réseau actuel de SFR est-il en mesure d’accueillir les clients BT & SFR ?
Pas en claquant des doigts. Les fréquences supplèmentaires pourraient faire du bien si la collecte suit.
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On continue avec le communiqué de presse (http://iliad.fr/presse/2014/CP_090314.pdf) d'Iliad.
(https://lafibre.info/images/free/201404_bouygues_cession_reseau_mobile_a_free.png)
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A mes yeux "réseau de téléphonie mobile de Bouygues Telecom" ça englobe plutôt le tout, a suivre...
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Que BT vendent les doublons, ok. Mais s'ils vendent les antennes où ils étaient meilleur ou couvrait mieux une zone que SFR cela signifie des investissements à faire ?
Ils devraient garder ses antennes justement pour compléter le réseau SFR...
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Est-ce que NC peut faire une offre pour récupérer le réseau mobile de Bouygues ?
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A priori en négociations exclusives c'est un peu tard, et si Free peut supporter sans grande difficulté 500M€ d'OPEX (vu qu'ils en donnent a priori plus chaque année en frais d'itinérance), NC ça risque d'être plus compliqué de le rentabiliser sur un réseau sans clients.
Vu les délais annoncés par Roussat (BT passe sur SFR et Free arrive dans la foulée) a priori Free n'a qu'à se connecter et à èmettre dans les fréquences prévues... reste que Free a aussi un réseau et qu'il y aura pas mal de doublons !
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-Cela voudra-t-il dire que Free du coup récupérera l'avance sur la 4G de Bouygues en terme de couverture?
-Bouygues aurai investit autant sur la 4g, pour le filer a Free?
-Qu'en est-il de la mutualisation SFR-Bouygues post rachat ?
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-Qu'en est-il de la mutualisation SFR-Bouygues post rachat ?
On passe de mutualisation à intégration de Bouygues dans SFR (d'un point de vue réseau).
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je pense qu'ils misent beaucoup sur le rachat de SFR et sur le fixe.
S'ils s'y prennent bien, Bouygues, avec ces opérations, pourrait devenir le numéro 1 sur le fixe et le mobile.
Si je prend les chiffres de Ariase : SFR c'est plus de 6300 NRA dégroupé + les centaines de Bouygues. Ils auraient plus de 1000 NRA de plus que le second Free.
Au niveau mobile, même combat.
Si ca marche, Bouygues à très bien joué. J'espère qu'ils vont continuer d'investir dans le réseau comme ils font et poursuivre sur leur lancé.
Chapeau
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Si je prend les chiffres de Ariase : SFR c'est plus de 6300 NRA dégroupé + les centaines de Bouygues. Ils auraient plus de 1000 NRA de plus que le second Free.
Reste que l'intégration des 2 réseaux est un énorme défi.
6 ans après le rachat de CI, les réseaux ne sont pas unifié, de même que SFR n'a pas vraiment fait converger NeufCegetel et mobile.
Pour vendre le réseau mobile c'est un avantage. D'un point de vue économique, 6 ans après, énormèment de synergies restent à faire.
J'espère qu'ils iront plus vite.
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Faux sur le fixe. Les nra degrouper sont les meme entre bouygues et sfr.... voir stat groupage
Sinon je ne pense pas que Bouygues se separe de tout son reseau 4g. Pour que larcep et l'autorité de la concurrence soient daccord il faut que bouygue cede une partie du spectre 800Mhz (10mhz de bande celle proche de la tnt) et une partie de son 1800. Bref les trois opérateurs aurait les meme bande de fréquence.
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Si je prend les chiffres de Ariase : SFR c'est plus de 6300 NRA dégroupé + les centaines de Bouygues. Ils auraient plus de 1000 NRA de plus que le second Free.
Oui mais non. Les 600 de Bouygues sont dégroupés par SFR (c'est de la fibre SFR qui est utilisée d'ailleurs, de l'époque du réseau de Club).
Par contre il y a surement un peu de $$$ à gagner en revendant Dolmen.
Reste que l'intégration des 2 réseaux est un énorme défi.
Je crois qu'il n'est pas d'actualité.
-Cela voudra-t-il dire que Free du coup récupérera l'avance sur la 4G de Bouygues en terme de couverture?
A voir ce que représentera cette avance dans 1 an.
-Bouygues aurai investit autant sur la 4g, pour le filer a Free?
vendre.
-Qu'en est-il de la mutualisation SFR-Bouygues post rachat ?
Bah plus besoin !
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Par contre il y a surement un peu de $$$ à gagner en revendant Dolmen.
A qui ?
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J'ai lu Virgin à qui ça pourrait servir (sans qu'ils ne se soient positionnés hein), mais y aura ptet d'autres intéressés.
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Je m'y mets aussi, voici mon analyse à 2 balles :
1- Bouygues est condamné à faire quelque chose. A l'heure actuelle, je pense qu'ils "tirent la langue" face à un Free très agressif. S'ils laissent faire NC, ça en serait probablement fini d'eux.
2- Cela dit SFR "tire la langue" aussi. L'opération doit leur permettre de se renouveler sans quoi l'opération ne mènera à rien. Donc NC pourquoi pas mais Bouygues ça serait mieux pour eux. La raison est qu'il vaut mieux etre à 3 sur ce marché. Comme l'a dit quelqu'un, NC se fait fermer la porte au nez du marché du mobile. "Y'a déjà des romanichels sur les pelouses, ça suffit comme ça !".
3- Vivendi doit s'en cogner de savoir qui va racheter du moment que le montage leur ramène du pognon tout leur permettant de s'extraire du bourbier des télécoms français. "je l'ai pas voulu cette péripatéticienne de guerre."
4- Je me félicite que Bouygues ait décidé de vendre son réseau à Free. Bon déjà parce que ça montre que ses dirigeants sont loin d'etre des imbéciles. Deuxièment, j'ai une antenne Bouygues dans mon village, la seule puisque l'antenne Orange est à l'extérieur (1 à 2 km) et SFR est absent (enfin loin...). Du coup j'y gagne en couverture. D'ailleurs dans mon coin, le réseau de Bouygues est très intéressant en terme de couverture, il y a pas mal d'antennes aux endroits qui vont bien. A noter que coté SFR ça me fait parfois rire avec des antennes positionnées le long de la voie TGV.... au milieu des champs. Je ne sais pas comment c'est ailleurs mais globalement dans la Drome le réseau Bouygues est plutot mieux implanté par rapport à SFR.
5- Du coup je pense que les grands perdants seront les clients de Bouygues quand ils migreront sur le réseau SFR.
6- Le premier qui récupère les détails techniques de l'accord Bouygues-Free gagne la gratitude du forum.
7- Je ne sais pas si Bouygues a pris en ligne de compte que coté SFR il y avait beaucoup de gains de fonctionnement à en espérer. Il est probable que oui et que l'une des 1ères taches des cadres de BT sera d'enclencher une opération du genre du "Power8" d'Airbus.
8- Est-ce que l'accord concerne aussi SFR Business Team ? Et les Netcenter ?
Vivien, mon verre est vide, tu me ressers un jaune ? merci.
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6- Le premier qui récupère les détails techniques de l'accord Bouygues-Free gagne la gratitude du forum
+1000 mdr
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4- [...] A noter que coté SFR ça me fait parfois rire avec des antennes positionnées le long de la voie TGV.... au milieu des champs. Je ne sais pas comment c'est ailleurs mais globalement dans la Drome le réseau Bouygues est plutot mieux implanté par rapport à SFR.
C'est si sale que ça de couvrir les voies TGV ? Moi j'apprécie quand je le prends (merci l'U900 au passage). Après d'un point de vue purement théorique la couverture est meilleure chez SFR (hors 4G j'entends), donc à ce niveau y a un gain à espérer (pas chez toi c'est sur).
5- Du coup je pense que les grands perdants seront les clients de Bouygues quand ils migreront sur le réseau SFR.
Pour la 4G oui, après le reste c'est discutable quand même (cf. au dessus). Reste que de toute façon y avait pas trop le choix concernant le réseau à garder pour moi.
6- Le premier qui récupère les détails techniques de l'accord Bouygues-Free gagne la gratitude du forum.
+1 :).
7- Je ne sais pas si Bouygues a pris en ligne de compte que coté SFR il y avait beaucoup de gains de fonctionnement à en espérer. Il est probable que oui et que l'une des 1ères taches des cadres de BT sera d'enclencher une opération du genre du "Power8" d'Airbus.
C'est là qu'on va rigoler, Montebourg a dit qu'il ne voulait ni licenciements, ni PDV !
8- Est-ce que l'accord concerne aussi SFR Business Team ? Et les Netcenter ?
L'accord concerne SFR. Ce qui comprend SBT, les NC, etc...
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Si je prend les chiffres de Ariase : SFR c'est plus de 6300 NRA dégroupé + les centaines de Bouygues. Ils auraient plus de 1000 NRA de plus que le second Free.
Oui mais non. Les 600 de Bouygues sont dégroupés par SFR (c'est de la fibre SFR qui est utilisée d'ailleurs, de l'époque du réseau de Club).
Je confirme les 640 NRA actuels et ceux qui sont en cour de dégroupage sont des NRA déjà dégroupés par SFR.
Pour la fibre optique c'est de la fibre SFR aujourd'hui, mais une partie était de la fibre Completel, avant le rachat de Club-Internet par Neuf-Cegetel.
Le changement de fibre a été fait par Neuf-Cegetel avant la cession à Bouygues Telecom car Completel pouvait refuser la cession des fibres de Club-Internet à Bouygues Telecom.
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Pour la fibre optique c'est de la fibre SFR aujourd'hui, mais une partie était de la fibre Completel, avant le rachat de Club-Internet par Neuf-Cegetel.
Le changement de fibre a été fait par Neuf-Cegetel avant la cession à Bouygues Telecom car Completel pouvait refuser la cession des fibres de Club-Internet à Bouygues Telecom.
Ah j'ignorais, merci pour ce petit cours d'histoire :).
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Faux sur le fixe. Les nra degrouper sont les meme entre bouygues et sfr.... voir stat groupage
je n'ai jamais pu avoir une info fiable sur stat-degroupage.
et j'ai des exemples, peut etre marginaux, où Bouygues a dégroupé et pas SFR.
//edit : exemple : 07013HAX un NRA-ZO
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- rupture du contrat d'itinérance 2G et/ou 3G avant la date d'échéance ? Des pénalités à prévoir.
Sur la 3G, l'accord est dénonçable à partir de janvier 2016. Le temps que l'Autorité De La Concurrence, L'ARCEP et le CSA examinent le dossier, il devrait se passer un peu de temps. Bouygues parle de 2015 pour l'éventuelle vente effective à Free.
Comme on ne sait pas trop précisèment le contenu de la vente, on peut èmettre l'hypothèse qu'une fois la vente effectuée, il faudra un peu de temps pour que l'ensemble soit opérationnel.
Une autre question se pose : si Bouygues rachete SFR, Numericable va faire un peu d'huile....Une autre question se pose : quel avenir pour les Mvno comme Virgin Mobile ou CIC Mobile ?
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Virgin mobile a accès aux 3 réseaux : Orange, Sfr, et Bouygues pour la 4G.
Donc en effet ça risque de faire un peu de bazar.
Mais pour la 4G de Bouygues, actuellement c'est le seul à couvrir un minimum les campagnes avec de la 4G. Je suis dans un villlage et 1000 habitants et je suis couverts uniquement avec la 4G de bouygues, Sfr capte rien, et Orange on chope la 3G.
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Bouygues parle de 2015 pour l'éventuelle vente effective à Free.
Mieux : pour une migration.
L'autorité de la concurrence annonce un délai de 25 jours à 9 mois pour entériner le rachat. Après seulement pourra se faire la partie technique...
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Pour Numericable, si Bouygues Telecom rachète SFR, c'est la catastrophe.
Dans le passé, Numericable a essayé de fusionner avec Bouygues Telecom avec lequel ils ont des clients chacun sur le réseau de l'autre (Bouygues a 320 000 clients sur le réseau FTTLA de Numericable et Numericable (source (https://lafibre.info/numericable-news/numericable-1-millions-de-clients/)) et Numericable a des clients sur le réseau mobile de Bouygues Telecom)
On sait aussi que Numericable a déjà tenté de fusionner avec SFR et va peut être parvenir à le faire.
Aujourd'hui Numericable est fortement valorisé en bourse alors que la propriété de nombreux réseaux (DSP) pose problème. En fin de contrat, Numericbale peut se voir tout simplement éjecté car la commune souhaite faire du FTTH avec un autre opérateur et le réseau est propriété de la commune.
=> Gravelines a migré son réseau coaxial Numericable vers la fibre optique avec SFR (https://lafibre.info/nord/fibre-optique-a-gravelines-59820-pres-de-dunkerque/)
=> Arrêt du réseau Numericable à Moulins-lès-Metz (https://lafibre.info/moulins-les-metz/arret-du-reseau-numericable-a-moulins-les-metz-57/)
Avec le fort déploiement du FTTH les 6 prochaines années sur presque toutes les zones où Numericable est présent, la situation va être difficile surtout qu'il ne faudra plus compter avec les clients de Bouygues Telecom qui seront migrès sur le réseau FTTH de SFR.
Pour ses propres clients, Numericable se battra avec des offres à 200 Mb/s en download et 10 Mb/s en upload là où les autres seront vraisemblablement à 1 Gb/s en download et 200 Mb/s en upload.
Numericable sera donc obligé de réduire fortement ses prix (revenu moyen actuel de 42€/mois par abonné) :
Car le câble est un marché à très forte marge (entre 45 et 60%), avec un taux de fidélité des clients bien supérieur à ceux du mobile et un revenu moyen par abonné supérieur à 42 euros.
Bref, pour moi si Bouygues Telecom rachète SFR, l'avenir de Numericable est rouge... :-[
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Sur ma ville il me semble n'a pas encore de réseau 4G mais bouygues si.
Si BT vend son réseau 4G quid de SFR/BT pour la 4G faire des frais pour installer ou mutualisé... :o
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http://pro.clubic.com/actualite-e-business/investissement/actualite-688256-bouygues-vendre-reseau-mobile-free.html (http://pro.clubic.com/actualite-e-business/investissement/actualite-688256-bouygues-vendre-reseau-mobile-free.html)
Ici on voit clairement d'après les estimations qu'en 2015 Bouygues aura le plus de client, Orange le plus d'antennes (tout réseaux confondus) et Free le meilleur réseau 4G.
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Mieux : pour une migration.
L'autorité de la concurrence annonce un délai de 25 jours à 9 mois pour entériner le rachat. Après seulement pourra se faire la partie technique...
Et combien de temps devant la commission européenne ? Cela fait plus de 18 mois que la fusion entre O2 et E-plus est en discussion, il me semble.
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2014/02/28/concentration-dans-le-mobile-en-allemagne-pas-si-simple-pour-bruxelles_4375458_651865.html (http://www.lemonde.fr/technologies/article/2014/02/28/concentration-dans-le-mobile-en-allemagne-pas-si-simple-pour-bruxelles_4375458_651865.html)
Orange, Free, BT, SFR ont l'air de souhaiter ce rapprochement, chacun pour des raisons qui lui sont propres. C'est un coup de maître de M. Bouygues d'en être arrivé là. Tout le monde en parle comme si c'était fait.
Mais, à mon sens, le scénario BT rachète SFR, est et reste le scénario avec le plus d'incertitude juridique sur son aboutissement, en tout cas dans l'état rêvé actuellement par BT, car c'est le scénario qui pose le plus de problème en terme de politique concurrentielle.
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http://pro.clubic.com/actualite-e-business/investissement/actualite-688256-bouygues-vendre-reseau-mobile-free.html (http://pro.clubic.com/actualite-e-business/investissement/actualite-688256-bouygues-vendre-reseau-mobile-free.html)
Ici on voit clairement d'après les estimations qu'en 2015 Bouygues aura le plus de client, Orange le plus d'antennes (tout réseaux confondus) et Free le meilleur réseau 4G.
Je trouves un peu idiot d'avoir fait autant d'effort dans la 4G pour revendre çà à Free :o . Je penses qu'ils vont garder une partie de la technologie produite pour le garder pour BT/SFR quand même
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Petits Rappels :
Obligations des opérateurs pour le déploiement du réseau 3G :
(http://nsa34.casimages.com/img/2014/03/09/140309024606516047.png)
01/01/2012 => BT 93% de population couverte (source Arcep)
10/01/2012 => Free 27% de population couverte (source Arcep)
01/07/2012 => Free 37% de population couverte (source Arcep)
??/01/2013 => Free 50% de population couverte
??/01/2014 => Free plus de 60% de population couverte
Obligations des opérateurs pour le déploiement du réseau 4G :
(http://nsa34.casimages.com/img/2014/03/09/140309024714836203.png)
Prix des fréquences 4G :
Bande de fréquences 2600 MHz :
Bouygues Télécom 15 MHz 228 011 012€
Free Mobile 20 MHz 271 000 000€
Orange 20 MHz 287 118 501€
SFR 15 MHz 150 000 000€ (pas d'obligation d'accueillir des MVNO sur son réseau)
Bande de fréquences 800 MHz :
Bouygues Télécom 10 MHz 683 087 000€
Orange 10 MHz 891 000 005€
SFR 10 MHz (2 blocs de 5 MHz) 1 065 000 000€
Free Mobile roaming réseau 800 MHz de SFR
Nombre d'antennes 3G et 2G (au 1er mars, source ANFR) :
(http://nsa33.casimages.com/img/2014/03/09/14030903235780752.png)
Nombre d'antennes 4G (au 1er mars, source ANFR) :
(http://nsa33.casimages.com/img/2014/03/09/140309032412895704.png)
"Portefeuille de fréquences 2G-3G-4G et du réseau de téléphonie mobile de BT pour un montant pouvant aller jusqu'à 1.8milliards d'€"
Free devrait récupérer :
- tout le réseau mobile de BT avec toutes ses antennes (~15 000) => c'est ce que nous dit O. Roussat. Cela permettrait à Free d’atteindre plus de 93% de couverture (couverture de BT au 01/01/2012) et n’avoir aucun problème pour les délais Arcep jusqu’à au moins 2018 (voir tableau plus haut).
- 5 MHz sur la bande 2600 MHz (4G), leur permettant d'atteindre 25 MHz et pouvoir faire du LTE Advanced
- entre 10 et 15 MHz sur la bande 1800 MHz (2G) lui permettant de les refarmer pour la 4G et d'avoir une couverture proche de celle de BT actuellement
- pour le 800 MHz, de mon point de vue Free n’en a rien à faire. De plus, prendre une bande dans les 800 MHz les obligerait à tenir les délais Arcep pour le déploiement alors que pour le moment ils n’ont que les délais 2600 MHz à tenir. Je pense donc que Free va attendre les fréquences 700 MHz
- fréquence 3G et fréquence 2G 900 MHz => aucune idée, mais bon pour 1.8milliards, elles peuvent être en grande partie comprises dedans. À noter que Free à deux spectres de 5 MHz sur les fréquences 2100 et 900 MHz à ce jour, il les a payé 240 millions d'euros.
Bouygues devrait garder :
- 10 MHz sur la bande 2600 MHz (4G), leur permettant d'atteindre 25 MHz et pouvoir faire du LTE Advanced (même s'ils le testent déjà en ce moment avec des bandes différentes)
- 10 MHz sur la bande 800 MHz (4G)
- fréquence 3G et 2G restantes => aucune idée
En revanche pour les fréquences 1800 MHz, je ne sais pas trop comment ils vont faire. L’Arcep se donne 8mois max pour valider le refarming des fréquences 2G. Même si BT garde l’autorisation pour èmettre de la 4G sur les antennes 2G de SFR, niveau couverture c’est pas trop ça, il passerait de 5537 antennes en service à 2801 (max vu qu’il faut upgrader certains sites). Donc Orange repasserait devant en ce qui concerne la couverture 4G en attendant que Free ait l’autorisation de l’Arcep pour le refarming de la bande de fréquence 2G qu’il récupère.
BT perdra en couverture pour la 4G, cependant il pourra vendre des offres 4G avec de meilleurs débit 150-180 (max)
Pour le fixe, BT va pouvoir utiliser le réseau de SFR pour vendre ses nouvelles offres ADSL sans dégrouper un seul Nra en propre. Donc pour le coup, l’objectif des 5 millions de clients dans le fixe ne risque pas être un problème, ça sera une simple formalité très rapidement atteinte. Pour le FTTH, BT y gagne aussi grandement surtout s'il conserve l'idée de baisser les prix avant cet été.
Jusqu'à 1.8milliards pour avoir un réseau 2G-3G- et 50-60% de couverture 4G, vu le contrat d'itinérance avec Orange qui coûte entre 500 et 700 millions d'€/an selon l'Autorité de la Concurrence, je pense que c'est une bonne affaire pour Free aussi :)
Maintenant y a plus qu’à voir si l’État et l’autorité de la concurrence sont d’accord pour le rachat de SFR par BT. En tout cas l'État risque de faire la gueule avec sa bande de fréquence 700 MHz et que dire d'Orange pour le reste qui pour moi serait l'un des 2 grands perdants d'un tel rachat :o (Numéricable aussi^^)
PS : les infographies de Clubic ne sont pas parlantes du tout, suffit pas d'additionner le nombre d'antennes et compagnie... Free n'aura pas le meilleur réseau 4G en couverture ;D
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D'un point de vue technique cela n'a pas beaucoup de sens. Le LTE sait gérer au maximum une largeur de bande de 20 MHz. Pourquoi un opérateur ferait du 2600 (20 Mhz + 5 Mhz) en agrégation de porteuse. ?!?
5 MHz sur la bande 2600 MHz (4G), leur permettant d'atteindre 25 MHz et pouvoir faire du LTE Advanced
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Selon Le Figaro (http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/03/09/20002-20140309ARTFIG00139-free-arbitre-surprise-du-match-entre-bouygues-et-numericable.php) : "Samedi matin, les quatre administrateurs du comité formé pour examiner l'avenir de SFR se sont réunis, en présence du président Jean-René Fourtou. Et de sources concordantes, la balance penchait à l'issue de la réunion en faveur de l'offre présentée par Patrick Drahi." (pédégé de Numericable)
Free, arbitre surprise du match entre Bouygues et Numericable
Bouygues a promis de vendre son réseau à Free en cas de rachat de SFR pour rassurer les partisans de la concurrence dans le secteur des télécoms. Le gouvernement soutient une concentration des acteurs au détriment de l'offre de Numericable.
Coup de théâtre dans la bataille qui oppose depuis deux semaines Bouygues et Numericable pour le rachat de SFR. En cas de victoire, Bouygues Telecom vendra à Free - son ennemi juré! - son réseau mobile et des fréquences. Cet accord annoncé dimanche est le résultat d'une négociation marathon, amorcée mardi soir et bouclée samedi à 2 heures du matin.
Chacun trouve son compte dans cette alliance. Free accélère la construction de son réseau en mettant la main sur des fréquences 2G, 3G et 4G (notamment en 800, 900 et 1 800 MHz), ainsi que sur 15.000 antennes. Bouygues comble les faiblesses de son offre initiale sur SFR, à la fois en termes de risque vis-à-vis de l'Autorité de la concurrence et de financement. De quoi faire taire quelques vieilles rancœurs…
Une offre plus solide financièrement
Sur le plan financier, Bouygues et Free se sont mis d'accord sur un prix pouvant aller jusqu'à 1,8 milliard d'euros (quelques ajustements pourraient faire varier à la marge le montant). Le premier assure une partie du financement du rachat de SFR (10,5 milliards d'euros en numéraire) dont Bouygues a prévu de refinancer 3 milliards par des cessions d'actifs et une augmentation de capital du nouvel ensemble: cette dernière pourrait donc être limitée à 1,2 milliard d'euros. Bouygues crédibilise aussi sa promesse de 10 milliards d'euros de synergies. Les deux tiers des coûts d'entretien d'un réseau proviennent des dépenses énergétiques, des loyers, des redevances pour les logiciels… Autant de dépenses qui seraient directement externalisées à Free. La main-d'œuvre et les investissements représentent le solde.
«Avec cette solution simple et massive, nous apportons une réponse intéressante à une problématique qui aurait été soulevée par l'Autorité de la concurrence, a expliqué Olivier Roussat, le PDG de Bouygues Telecom, au Figaro. En cas de concentration, l'acheteur peut proposer des remèdes pour assurer un maintien important de la concurrence. C'est ce que nous faisons.»
Bouygues soutenu discrètement par Montebourg
La concurrence, c'est en effet la clé de ce rebondissement. Bouygues sait bien que c'est son point faible: sa proposition risque d'être examinée pendant de très longs mois par l'Autorité de la concurrence, placée face à la constitution d'un géant sur le marché du mobile. Le sujet semble moins aigu avec Numericable. D'où l'idée de faire, par avance, des concessions et, mieux encore, de renforcer Free au passage de façon à garantir le maintien d'une compétition vivace.
Bouygues a aussi gagné dimanche le soutien quasi explicite du gouvernement, ou du moins celui d'Arnaud Montebourg. Dans une longue interview au Parisien, le ministre, sans soutenir littéralement l'offre de Bouygues, livre un plaidoyer en faveur d'une concentration du marché autour de trois, et non plus quatre, opérateurs. Il affirme aussi sa vigilance sur l'emploi et réclame par ailleurs des efforts en faveur du «made in France», un terrain sur lequel Numericable a pris des engagements.
Bouygues s'est encore une fois engagé à préserver tous les emplois. Même après l'opération avec Free, les 1200 personnes qui travaillent dans sa division réseau resteront dans le groupe. «Depuis deux ans, nous avons externalisé hors de France un certain nombre de missions, notamment informatiques. En cas de fusion, nous les rapatrierons, ajoute Olivier Roussat. Et quand Bouygues Telecom aura cédé son réseau, il faudra tout de même continuer à déployer celui du futur ensemble.» Ce qui ouvre la porte à des fournisseurs français, comme Alcatel-Lucent, côté infrastructures, ou Sagem et Netgem, pour les box.
Vivendi temporise
Bref, Bouygues sort le grand jeu pour convaincre tous ses interlocuteurs de la pertinence de son projet. Mais il lui reste le plus difficile à faire: emporter la conviction chez Vivendi, face à un Numericable qui a une longueur d'avance. Samedi matin, les quatre administrateurs du comité formé pour examiner l'avenir de SFR se sont réunis, en présence du président Jean-René Fourtou. Et de sources concordantes, la balance penchait à l'issue de la réunion en faveur de l'offre présentée par Patrick Drahi.
«Le président de Vivendi et le conseil de surveillance n'ont pas de préférence envers l'une ou l'autre offre», fait-on cependant savoir chez Vivendi. Où l'on précise que Jean-René Fourtou «prépare la passation de pouvoirs à Vincent Bolloré au moment de l'assemblée générale du 24 juin» et «n'a pas l'intention de prendre une nouvelle présidence» d'un opérateur télécoms. Patrick Drahi, lui, a cependant proposé celle du futur Numericable-SFR dont Vivendi aurait 32 %. Bouygues lui a emboîté le pas. Entre les deux offres, «la décision sera prise en temps voulu, dans l'intérêt des salariés et des actionnaires», précise Vivendi. Le prochain conseil de surveillance, en fin de semaine, s'annonce déterminant.
Source : Le Figaro (http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/03/09/20002-20140309ARTFIG00139-free-arbitre-surprise-du-match-entre-bouygues-et-numericable.php), le 9 mars 2014 par Elsa Bembaron.
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En effet, agréger une largeur de bande faible n'a pas d'intérêt surtout que le débit maximal dépend des largeurs de bandes de fréquences agrégées.
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Selon Le Figaro (http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/03/09/20002-20140309ARTFIG00139-free-arbitre-surprise-du-match-entre-bouygues-et-numericable.php) : "Samedi matin, les quatre administrateurs du comité formé pour examiner l'avenir de SFR se sont réunis, en présence du président Jean-René Fourtou. Et de sources concordantes, la balance penchait à l'issue de la réunion en faveur de l'offre présentée par Patrick Drahi." (pédégé de Numericable)
Comme quoi: rien n'est encore joué, je peux encore gagner mon pari ^^
C'est un vraie saga cette histoire du rachat de SFR...
Bouygues en tous cas se montre moins farouche vis à vis de Free, ce qui laisse la porte ouverte au cas où Numéricâble gagne la partie, ce que je continue de penser ;)
Mais je reconnais que suite aux dernières révélations, l'offre de Bouygues se tient bien, alors qu'elle me paraissait foireuse au tout début (enfin y a 4 jours lol)
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Il va falloir avoir des nerfs solides.... :o
Pour Vivendi (http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203361517224-bouygues-sort-un-atout-maitre-pour-remporter-la-mise-sur-sfr-655524.php) (Les Echos, 09/03) : "Bouygues a coché beaucoup de cases. Si bien qu’il est impossible de ne pas étudier son offre de manière équitable. Le jeu est rééquilibré. Les deux candidats sont au minimum à égalité, alors que ce n’était pas le cas il y a une semaine.".
Bouygues devra-t-il faire des efforts supplèmentaires ? Et si oui, lesquels ?
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Bouygues devra-t-il faire des efforts supplèmentaires ? Et si oui, lesquels ?
Vu qu'ils récupèrent du cash en vendant leur réseau, Vivendi va en demander plus à Bouygues.
"Tes poches sont pleines Martin, attends je vais t'en enlever un peu..."
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Je ne sais pas comment c'est ailleurs mais globalement dans la Drome le réseau Bouygues est plutot mieux implanté par rapport à SFR.
comme chez moi aussi. BoT pulse ses emmeteurs et SFR réduit les puissances de ses emmeteurs.
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Et combien de temps devant la commission européenne ? Cela fait plus de 18 mois que la fusion entre O2 et E-plus est en discussion, il me semble.
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2014/02/28/concentration-dans-le-mobile-en-allemagne-pas-si-simple-pour-bruxelles_4375458_651865.html (http://www.lemonde.fr/technologies/article/2014/02/28/concentration-dans-le-mobile-en-allemagne-pas-si-simple-pour-bruxelles_4375458_651865.html)
réponse en avril ou mai je crois si ca n'est pas indiqué par l'article.
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Il semblerait que cette décision porte ses fruits :
- D'une part Vivendi porte un nouveau regard sur l'offre de ByTel
- D'autre part l'ARC dit que le délai d'examen pourrait être raccourci !
Bouygues sort un atout maître pour remporter la mise sur SFR
L’opérateur est entré en négociations exclusives avec Free pour lui rétrocéder son réseau et des fréquences. Le gendarme de la concurrence apprécie.
Un tournant dans le processus de vente de SFR. Dans les colonnes du « Journal du dimanche », Olivier Roussat, le PDG de Bouygues Telecom, a déclaré que son groupe était entré en négociations exclusives avec Free pour lui vendre un réseau mobile de 15.000 antennes plus des fréquences, dont celles de la 4G. Le montant de l’opération, conditionnée au succès de l’offre de Bouygues Telecom sur SFR, atteint 1,8 milliard d’euros. « Cette solution clefs en main devrait faciliter le mariage avec SFR et rassurer Vivendi. La cession de notre réseau à Free se traduira par des centaines de millions d’euros de coûts en moins par an pour le nouvel ensemble », a-t-il déclaré à l’hebdomadaire dominical.
Pendant trois jours et trois nuits, les négociateurs des deux camps (Maxime Lombardini et Thomas Reynaud côté Free, Olivier Roussat, Richard Viel, l’homme des grandes négociations, et Jean-Paul Arzel, le patron du réseau, de l’autre côté) ont discuté intensivement pour aboutir à un accord dans la nuit de vendredi à samedi. Grâce à l’entregent du banquier de Rothschild Grégoire Chertok, ils sont parvenus à discuter en bonne intelligence alors que, jusqu’à présent, ils s’ignoraient superbement quand leurs actionnaires de référence respectifs ne cachaient pas leur hostilité réciproque.
En proposant de revendre son réseau à Free, Bouygues marque des points face à Numericable pour remporter la mise sur SFR. L’objectif, pour Bouygues, est de montrer patte blanche au gendarme de la concurrence. Le groupe a en effet dévoilé mercredi son projet pour racheter SFR, ce qui ferait passer de 4 à 3 le nombre d’opérateurs mobiles sur le marché français. Une éventualité qui fait débat, quatre ans après la décision de faire entrer un nouvel acteur sur ce marché, et deux ans après l’ouverture des services de Free Mobile. « Indéniablement, cet élèment nouveau, dont j’ai été informé par les parties samedi matin sans disposer encore de tous les détails, est de nature à favoriser un examen peut-être plus rapide, et en tout cas plus simple, du dossier », déclare aux « Echos » Bruno Lasserre , président de l’Autorité de la Concurrence. Un message directement adressé à Vivendi, maison mère de SFR.
« Remède simple et massif »
« On est en train de vendre le meilleur réseau 4G de France, c’est bien la preuve que nous proposons un remède très significatif. C’est un remède simple et massif – simple, parce que nous n’avons pas essayé de redécouper un réseau sur mesure, nous avons préféré transférer le nôtre automatiquement –, et massif parce qu’il offre une couverture complète de la population. Nous avons voulu garantir que les coûts de production de Free soient suffisamment bas pour équilibrer la concurrence », déclare de son côté Olivier Roussat aux « Echos ».
Vivendi va faire son choix dans les jours qui viennent entre le projet de Numericable et celui de Bouygues, qui est vivement poussé par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, mais aussi par Free et par Orange, tous ravis de voir la concurrence se réduire et revenir à trois opérateurs. « La concurrence par la destruction s’arrêtera si nous revenons à trois opérateurs mobiles tout en maintenant des prix bas. Elle ne s’arrêtera pas si Numericable conquiert SFR, puisque la concurence restera à quatre dans le mobile », a déclaré Arnaud Montebourg dans les colonnes du « Parisien ».
Un scénario qui n’était pas celui de la semaine dernière. Chez Vivendi, la donne a changé en l’espace de quelques jours seulement. Il y a une semaine encore, Numericable faisait clairement figure de favori dans le processus de rachat de SFR. L’offre de Patrick Drahi avait la faveur de Jean-René Fourtou, le président du conseil de surveillance de Vivendi, qui avait même demandé au conseil de « poursuivre les discussions de façon approfondie ». La rapidité d’exécution – supposée – de l’offre de Numericable, sa simplicité et la complèmentarité des activités faisaient alors partie des arguments phares qui avaient séduit Vivendi. Depuis mercredi soir et le dépôt officiel de l’offre de Bouygues, rien n’est plus pareil, et l’accord entre Bouygues et Free vient confirmer la donne.
Le groupe dirigé par Martin Bouygues a bien fait les choses. Il a dévoilé son offre publiquement, s’est engagé sur le maintien de l’emploi – comme Numericable – et sur les investissements dans la fibre – chers au gouvernement –, et, surtout, il prend aujourd’hui les devants sur d’éventuels problèmes de concurrence en présentant ce projet clefs en main de revente de son réseau mobile et d’une partie de ses fréquences à Free. « Bouygues a coché beaucoup de cases, reconnaît-on dans l’entourage de Vivendi. Si bien qu’il est impossible de ne pas étudier son offre de manière équitable. Le jeu est rééquilibré. Les deux candidats sont au minimum à égalité, alors que ce n’était pas le cas il y a une semaine. » Réponse dans quelques jours.
Source : Les Echos (http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203361517224-bouygues-sort-un-atout-maitre-pour-remporter-la-mise-sur-sfr-655524.php)
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> « On est en train de vendre le meilleur réseau 4G de France
> d’éventuels problèmes de concurrence en présentant ce projet clefs en main de revente de son réseau mobile et d’une partie de ses fréquences à Free.
c'est tout ou en partie ?
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Tout le réseau mobile (actif/passif).
Une partie des fréquences.
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ah oui exact.... je pensais que les frequences etaient non cessibles... FREE n'en aurait pas assez ?
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En fait ça doit inclure la plupart des fréquences exploitées : 3G bien sur mais aussi 4G 1800. Par contre la 2G ça serait possible juridiquement ou pas ? Car techniquement ça arrangerait Free et Bouygues n'en aurait plus l'usage sauf en à faire du refarming.
Après il doit rester les fréquences 4G qu'a acheté Bouygues mais n'étant que peu déployées elles seront sans doute conservées.
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Au passage, les fréquences sont achetées par Bouygues SA qui en est le propriétaire, et non Bouygues Telecom.
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Au passage, les fréquences sont achetées par Bouygues SA qui en est le propriétaire, et non Bouygues Telecom.
Ce qui fait en fait de Bouygues Telecom une coquille vide ...
Si il y a une OPA ultra agressive sur BT, tu achètes des clients et des antennes, mais pas me droit d’èmettre ?
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D'ailleurs Orange sera très vigilant en ce qui concerne les fréquences comprises dans le deal, c'est ce que dit Stéphane Richard ce matin en l'antenne d'Europe 1 (http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/L-interview-verite-Thomas-Sotto/Videos/Stephane-Richard-On-a-besoin-de-consolidation-1909127/)
Je comprends pas pourquoi l'action d'Orange continue de grimper. Je veux bien qu'un trio Orange/BT/Free ramène une certaine consolidation dans le marché, en revanche BT/Free tirent les prix vers le bas donc j'ai du mal à comprendre le côté positif pour Orange m'enfin. On verra si l'action passe les 10.68€.
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Ben si.
A trois opérateurs, la "guerre des prix" va se réduire. Chacun devant rembourser ses dettes.
Sur 2012, Orange présente des bénéfices en hausse par rapport à 2013. Il recrute fortement sur le FTTH et la 4G, et les coûts sont globalement maîtrisés.
De plus si Orange passe second sur le fixe et que le duo Bouygues/SFR se rapproche sur le fixe, la régulation sera moins forte sur le fixe, il pourra même peut être racheter de-ci delà.
Enfin, l'accord d'itinérance 3G, devait commencer à diminuer sérieusement à partir de janvier 2016, si l'accord Bouygues/Free se concrétise, cela ne changera pas grand chose.
Enfin, le temps que Bouygues avale SFR et que Free customise ce que va lui vendre Bouygues, cela laisse un peu de marges pour gratter un peu.
Et puis peut être que certains estiment que l'action est sous-évaluée.
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ah oui exact.... je pensais que les frequences etaient non cessibles... FREE n'en aurait pas assez ?
Par rapport à ses objectifs de recrutements (25% de part de marché) Free est sous dimensionné en 3G puisqu'il n'a que 2 blocs de 5 Mhz.
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Ce matin dans BFM Business :
C’était bien mal connaître la ténacité du présentateur, qui a insisté pour savoir si Free allait récupérer certaines des fréquences 4G “en or” (800 MHz), plus basses que celles que le trublion possède déjà (2600 MHz) et qui permettent donc une meilleure réception en intérieur. Réponse par l’affirmative de l’intéressé : « il y a une dimension “fréquences en or”, effectivement, dans l’accord », indique Maxime Lombardini, sans apporter plus de précisions (« je ne peux pas rentrer dans le détail »).
Source : Freenews (http://www.freenews.fr/spip.php?article14505).
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Désolé pas eu le temps de suivre tous les débats, mais on sait ou pas si de BT Ou SFR l'une des 2 marques va disparaître au profit de l'autre ? (Si le rachat est valide évidemment)
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D'ailleurs Orange sera très vigilant en ce qui concerne les fréquences comprises dans le deal, c'est ce que dit Stéphane Richard ce matin en l'antenne d'Europe 1 (http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/L-interview-verite-Thomas-Sotto/Videos/Stephane-Richard-On-a-besoin-de-consolidation-1909127/)
Je comprends pas pourquoi l'action d'Orange continue de grimper. Je veux bien qu'un trio Orange/BT/Free ramène une certaine consolidation dans le marché, en revanche BT/Free tirent les prix vers le bas donc j'ai du mal à comprendre le côté positif pour Orange m'enfin. On verra si l'action passe les 10.68€.
La bourse n'a pas de vision à long terme. Sur le court terme, je donne Orange et Free grands gagnants de l'opération :
- Free va booster sa couverture réseau et ses abonnés étant en plus habitués à subir parfois des aléas de connexion et/ou de débit, ils s'acquiesseront parfaitement des perturbations liées à l'intégration du réseau Bouygues. Ce réseau sera peut-etre l'un des plus performants : couverture 2/3/4G, utilisation faible, etc.
- L'intégration SFR/Bouygues va prendre du temps sur à peu près tous les aspects : il faut basculer les abonnés actuels, gérer la montée en charge, prendre en compte les nouveaux abonnements, dépenser en frais publicitaires pour re-actualiser l'offre commerciale, lancer les "synergies" à l'intérieur du nouveau groupe... bref tout ça va consommer du temps et donc du cash. Il y aura sans doute des dommages collatéraux sur les abonnés.
- A court terme, Orange va en profiter en récupérant d'une part les abonnés fachés de la bascule et d'autre part, SFR/Bouygues aura sans doute du mal à lancer de nouvelles offres aggressives et ponctuelles ce dont ne se privera pas Orange afin d'éviter une trop rapide montée en puissance de Free. Orange ne dépense pas un radis dans l'histoire, ils ont je pense un boulevard commercial pour recruter des clients décus ou meme nouveaux.
- A moyen et long terme, ça va etre (normalement) différent, si SFR/Bouygues réussit son intégration ça pourrait devenir une grosse machine à cash... ou pas. Meme si la 4G n'est à priori pas un vecteur d'augmentation du CA ou du nombre d'abonnés, il y a un sacré chantier pour rattraper le retard sur Orange et le réseau 4G 1800 de Bouygues/Free.
En conclusion, tout dépendra de l'agressivité des offres sur les 1 à 2 ans à venir. Free n'attaquera pas le premier, Orange aurait tort de s'en priver et SFR/Bouygues ont du pain sur la planche.
Vivien, ressers-moi un jaune et des ca'huètes, stp, merci.
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Désolé pas eu le temps de suivre tous les débats, mais on sait ou pas si de BT Ou SFR l'une des 2 marques va disparaître au profit de l'autre ? (Si le rachat est valide évidemment)
Pas d'infos là-dessus. Les infras SFR vont rester (en gros) mais côté marque...
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Désolé pas eu le temps de suivre tous les débats, mais on sait ou pas si de BT Ou SFR l'une des 2 marques va disparaître au profit de l'autre ? (Si le rachat est valide évidemment)
BT pourrait s'effacer.
La marque Bouygues Telecom perdurera-t-elle ?
Ce n’est pas le plus important à mes yeux. Nous choisirons parmi les marques celles qui seront évaluées comme les plus fortes. L’important, c’est l’efficacité et la performance auprès des clients.
Source : Les Echos (http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203357285874-martin-bouygues-nous-sommes-prets-a-des-contreparties-655361.php).
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Côté marque pourquoi ne pas garder les deux ?
Il fait bien la différenciation entre clients pro, low-cost ou encore prémium. Donc pourquoi ne pas envisager une marque dite "low-cost", Bouygues Télécom, pour contrer Free et une marque "prémium/pro" SFR qui se battra contre Orange ? Cela s'est déjà vu dans d'autres secteurs d'activité, comme chez les pétroliers lors l'absorption d'Elf par Total en 2000, la marque Elf perdurant à travers de stations services dites à bas prix (remplacées depuis par Total Access).
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Donc tu virerais B&You et Red pour garder SFR et ByTel ? C'est une idée...
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Je pense que SFR a une image plus forte auprès du grand public, c'est (c'était) un peu la marque "branchée".
Bouygues fait plus "plouc" (la faute au marketing probablement).
C'est d'ailleurs un peu paradoxal car SFR n'innove pas beaucoup depuis ces dernières années.
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Côté marque pourquoi ne pas garder les deux ?
Il fait bien la différenciation entre clients pro, low-cost ou encore prémium. Donc pourquoi ne pas envisager une marque dite "low-cost", Bouygues Télécom, pour contrer Free et une marque "prémium/pro" SFR qui se battra contre Orange ? Cela s'est déjà vu dans d'autres secteurs d'activité, comme chez les pétroliers lors l'absorption d'Elf par Total en 2000, la marque Elf perdurant à travers de stations services dites à bas prix (remplacées depuis par Total Access).
Donc tu virerais B&You et Red pour garder SFR et ByTel ? C'est une idée...
Pas convaincu pour ma part... Il me semble que Red et B&You sont quand même bien intégrés par le grand public (au contraire d'Alice chez Free qui est plutôt confidentiel).
Et puis allez dire du jour au lendemain à des clients que "Bouygues = low cost", donc pas de support en boutique mais "SFR oui". Amha c'est assez compliqué comme ça.
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A priori Martin Bouygues ne souhaites pas que la marque "Bouygues" soit associé à du low cost.
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Si jamais Vivendi choisit finalement Numéricâble pour racheter SFR, il sera bien obligé de se faire manger par Free, la marque low cost, ce brave pépère ;)
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Je pense que SFR a une image plus forte auprès du grand public, c'est (c'était) un peu la marque "branchée".
Bouygues fait plus "plouc" (la faute au marketing probablement).
Je ne partage pas, j'ai pas l'impression que ByTel ai une si mauvaise image que ça. La 4G ne leur a peut-être pas apporté autant de clients qu'espéré mais au moins le "Bouygues ils ont pas de réseau" semble être derrière.
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ByT pourtant à toujours eu une image plus low-cost que SFR et Orange: ne pas oublier, qu'avant l'arrivée de Free, il a toujours été considéré (à tort ?) comme ayant un réseau médiocre. De plus, ByT s'engage très clairement dans la guerre des prix sur le fixe (offre à 19.99€) pour contrer Free. Offre qui, en passant, va devenir "totale" avec le réseau fixe de SFR (je vois d'ailleurs pas comment Free ne pourra pas baisser ses prix dans le fixe avec une offre ByT à 19.99€ sur le réseau SFR).
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@Nico: dans les faits, je suis totalement d'accord avec toi (performance du réseau ByTel etc.).
Mais pour ce qui est de l'image auprès du grand public je suis persuadé que SFR garde une image plus valorisante que Bouygues.
@Manea: quand même un client fidèle (12 ans!) comme moi s'apprête à quitter Free pour Bouygues, c'est que y a du souci à se faire pour Free ;)
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@Manea: quand même un client fidèle (12 ans!) comme moi s'apprête à quitter Free pour Bouygues, c'est que y a du souci à se faire pour Free ;)
Je les ai aussi quittés en septembre alors que j'étais fidèle depuis 2004 avec Free, et sans remords, fatigué par leur politique d'interconnexion/peering (je garde quand même chez eux deux forfaits à 2 euros).
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Aaaaaah un vétéran de la freebox ;)
Je m'étais abonné dès le lancement de la freebox V1.
Je me souviens encore avec émotion des multiples appels à la hotline (avec les fameuses musiques d'attente Barry White, j'ai du les entendre au moins 1 milliard de fois...) car la V1 voulait pas se connecter (une diode restait désespérèment rouge).
Les hotliners étaient vraiment à la cool, quand on arrivait à les avoir, c'était le bordel intégral.
Et quand j'ai enfin vu la diode passer au vert (au bout d'un mois quasiment...) j'ai failli avoir un orgasme tellement j'étais content lol
C'est bien loin tout ça....
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Mais pour ce qui est de l'image auprès du grand public je suis persuadé que SFR garde une image plus valorisante que Bouygues.
Pour moi l'image de Bouygues, c'est la construction, pas les Telecom.
Et c'est pas péjoratif. J'ai bossé pour Bouygues construction en prestataire informatique. Je me suis pris une très grosse claque quand je suis arrivé sur leur site à Saint Quentin en Yvelines (faut visiter Le chateau de Versailles, la basilique Saint Pierre de Rome ... pour avoir la même sensation en arrivant)
https://www.google.fr/search?q=challenger+bouygues&espv=210&es_sm=122&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=Yd0dU8PuDpOthQf_3YC4DQ&ved=0CAkQ_AUoAQ&biw=1241&bih=683 (https://www.google.fr/search?q=challenger+bouygues&espv=210&es_sm=122&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=Yd0dU8PuDpOthQf_3YC4DQ&ved=0CAkQ_AUoAQ&biw=1241&bih=683)
(la cantine est dans l'atrium qui donne sur le parc ....)
Ils devraient garder le nom de SFR qui a une seule image auprès du grand publique, les télécoms.
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Pas pour rien qu'on entends parfois "Béton Télécom" ;).
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En toute simplicité ce bâtiment ;)
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(je vois d'ailleurs pas comment Free ne pourra pas baisser ses prix dans le fixe avec une offre ByT à 19.99€ sur le réseau SFR).
Tu parles du réseau dont 1/3 des NRA ont leurs DSLAM loués à des DSP (dont notamment Axione, DSP commune BT/SFR, propriété du groupe... Bouygues), donc "zone étendue" ?
Certes la couverture serait bien supérieure, mais même sur réseau propre, les petits NRA sont mécaniquement plus coûteux que les grands (il faut louer une baie, une fibre... pour 100 abonnés, pour le même prix voire plus cher qu'en ville où le même coût fixe sera réparti sur 2000 abonnés). Pas sûr que l'équation économique soit la même, et pas sûr non plus qu'ils aient envie de faire migrer 6 ou 7 millions de clients vers une offre 12€ moins chère au lieu de 2 millions.
C'est d'ailleurs pour ça qu'Alicebox Initial était disponible uniquement sur les NRA couvrant les villes fibrées par Numéricable au lancement (ce qu'elle concurrençait à ses débuts, c'était l'offre NC à 20€/mois).
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En toute simplicité ce bâtiment ;)
http://www.journaldunet.com/management/diaporama/bouygues-challenger/1.shtml (http://www.journaldunet.com/management/diaporama/bouygues-challenger/1.shtml)
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Pour une vue. L'eau est moins claire quand même ;D
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_bouygues_challenger.jpg)
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C'est bien joli de batifoler dans les jardins de la princesse Bouygues mais pendant ce temps, Numéricâble s'impatiente! (avec un Patrick Drahi en mode "winner" des années 80)
SFR : Numericable fixe à vendredi la limite de son offre
Le holding Altice, maison mère du câblo-opérateur Numericable, a fixé une date limite à vendredi pour son offre de rachat de SFR, la filiale télécoms du groupe Vivendi, dans un communiqué publié mardi. Sur RTL, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a dit sa préférence pour l’offre de Bouygues.
(https://lafibre.info/images/altice_cable/201403_patrick_drahi_numericable.jpg)
Patrick Drahi, le patron de Numericable maintient son offre pour SFR - REA
« Notre offre reste valable jusqu’au vendredi 14 mars 2014 ». Dans un communiqué paru mardi, le holiding Altice, maison mère du câblo-opérateur Numericable, a confirmé les termes de sa proposition de fusion-acquisition formulée le 5 mars pour la reprise de SFR. « Conformèment à cette offre, le rapprochement donnerait lieu au paiement à Vivendi de 10,9 milliards d’euros en numéraire, assorti de 32% du capital du nouvel ensemble Numericable-SFR »
« Nous pensons que cette offre est la plus convaincante pour Vivendi et le marché français des télécommunications, écrit Altice. Selon le holding coté de Patrick Drahi, une fusion-acquisition SFR / Numericable « est le seul projet crédible pour amener la fibre optique et à large bande à très haut débit à l’ensemble du pays, offrant des avantages crédibles et réalisables pour les employés, les consommateurs et les fournisseurs en France ».
Patrick Drahi lorgne depuis deux ans sur la filiale télécoms de Vivendi, mais il fait face à un adversaire de poids, le groupe Bouygues. Dans la bataille pour la prise de contrôle de SFR, Bouygues propose de son côté à Vivendi 10,5 milliards d’euros en numéraire et une participation de 46% dans l’ensemble constitué de Bouygues Telecom et SFR, qui serait ensuite introduit en Bourse. Parallèlement, il a proposé aux autorités de la Concurrence de céder son réseau et des fréquences à Free (Iliad) .
Baisse des prix, un « acquis irréversible » pour Montebourg
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a exprimé mardi sur RTL sa préférence pour l’offre de Bouygues :. « Gouverner c’est faire des choix, c'est exprimer des préférences », s’est-il justifié . « J’ai reçu une lettre de Monsieur Martin Bouy gues, a expliqué le ministre en lisant le document. Il s’engage à investir 2 milliards d’euros par an sur les réseaux fixe et mobile en particulier sur la fibre optique. Bouygues s’engage à ne procéder à aucun licencient collectif, plan social, plan de départ volontaire dans le cadre de cette fusion ». Interrogé sur Numericable, le ministre a déclaré : "Je n'oublie pas que Numericable est un holding situé au Luxembourg, coté à la Bourse d'Amstrerdam avec une participation personnelle de son principal dirigeant à Guernesey et qu'ile st aussi résident en Suisse".
Aux associations de consommateurs qui craignent qu’un retour à trois opérateurs au lieu de quatre n’entraîne une hausse des prix, il a répondu : «Je ne crois pas que ça se fera au détriment des consommateurs. Les prix ont baissé de 30%, c’est un acquis irréversible ». Selon lui, « le fait que, dans cette opération, Free sorte renforcé, continue à être le trublion --dont l’identité est quand même de faire baisser les prix et de servir les consommateurs et d’éviter les rentes-- est pour nous une garantie d’une concurrence saine et loyale ».
Et « ça va nous permettre de +fibrer+ (installer des câbles en fibres optiques) la France », a relevé le ministre. « On ne veut pas lever des impôts pour financer ça, on va demander aux opérateurs de financer ces investissements sur la base d’une rentabilité de très long terme ». La présence d’un jeu à trois opérateurs en France ne créera pas de situation d’oligopole, a-t-il fait valoir. En revanche, un statu quo à quatre opérateurs implique « des opérateurs qui sont fragiles ».
Source : Les Echos (http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203364616476-offre-sur-sfr-altice-se-fixe-un-dead-line-a-vendredi-656023.php), le 11 mars 2014
VIDÉO - Rachat de SFR : Bouygues contre Numericable, Arnaud Montebourg a choisi (https://www.dailymotion.com/video/x1g6zn7)
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Intéressant : aucune proposition ou surenchère, aucun argument contre le rouleau-compresseur qui se dirige vers son offre sinon "d'abord c'est la mienne qu'est la mieux". Soit il a vraiment confiance en son offre et/ou a eu des garanties, soit il a donné tout ce qu'il avait et est vraiment au bout du rouleau.
C'est bien, ça va accélérer le processus.
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Si NC ramasse la mise, ca passe sans encombre toutes les autorités.... mais c'est vrai que ca laissera moins d'(impots en France...
Si NC perd, il se fera manger....
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sur BFM Business, un "expert" du secteur estime que c'est cuit pour NC...
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Si NC ramasse la mise, ca passe sans encombre toutes les autorités....
Pas sûr (cf. ce que disait l'autorité de la concurrence).
Si NC perd, il se fera manger....
Je suis d'accord.
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A partir du moment ou les 4 sont OK pour une consolidation vers 3 (avec 2/3 détails à régler avec Orange qui globalement est satisfait aussi) L'avis et l'offre de NC paraissent déjà loin ...
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A partir du moment ou les 4 sont OK pour une consolidation vers 3 (avec 2/3 détails à régler avec Orange qui globalement est satisfait aussi) L'avis et l'offre de NC paraissent déjà loin ...
pourquoi c'est plus Vivendi qui décide depuis que BT/Free ont fait leur annonce ?
Ca n'a pas changé et vu que Vivendi se retire de ce marché que ca passe de 4 a 3 ou reste a 4 c'est pas vraiment un critère pour eux.
J'ai l'impression dans l'histoire que tout le monde oublie qui décidera au final, ca n'est pas les politiques, ni les autorités (arcep, autorité de la concurence), ni les 3 autres (orange, bt, free). Mais bel et bien Vivendi. Leur décision sera principalement financière (combien) et temporelle (quand).
ou j'ai loupé un épisode ?
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L'aspect temporel est hautement politique (pas forcèment directement liée à Montebourg&co mais aux autorités quand même).
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Non tu n'as rien loupé je suis du meme avis : Vivendi se contrefiche de savoir qui va racheter, tout ce qu'ils veulent c'est récupèrer leurs/un max de (rayer la mention inutile) billes. Ils pourraient très bien accorder la vente à NC histoire de foutre le bordel sur un marché où ils se retirent (un genre de vengeance...).
Ce qui me fait dire que Bouygues a l'avantage c'est l'intense lobby qui est mené en la faveur de cette solution : politiques, opérateurs, bourse... Mais ça reste du lobby, ça peut aussi se retourner contre eux.
Vivien, ça arrive ces ca'huètes ?
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Martin Bouygues a ficelé l'opération pour être plus intéressant que Numericable (participation de Vivendi à hauteur de 40% de l'ensemble avec possibilité de se retirer après mis en bourse de Bouygues Telecom)
Ce que je me demande si Numericable a amélioré sa proposition suite à celle de Martin.
Je trouve aussi étonnant que de tels détails sur les propositions fuitent... Ce n'est pas censé être confidentiel les propositions faites à Vivendi ?
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_fusion_bouygues_sfr_1.png)
Il reste aussi beaucoup de questions sur l'avenir des salariés Bouygues Telecom et SFR (comme le dit le PDG d'Orange, Stéphane Richard, qui est pour le passage à 3 opérateurs, il faudra faire des reclassement dans les autres sociétés du groupe Bouygues)
(https://lafibre.info/images/altice/201312_campus_sfr_saint-denis_01.jpg)
Vous pouvez retrouver les photo du Campus SFR ici : Reportage sur le nouveau site de SFR : Le Campus SFR (https://lafibre.info/sfr-les-news/campus-sfr/)
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Je trouve aussi étonnant que de tels détails sur les propositions fuitent... Ce n'est pas censé être confidentiel les propositions faites à Vivendi ?
C'est une sorte de lobby car ça permet d'etre transparent face à l'ARCEP ou le gouvernement.
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Les offres sont bien confidentielles.
Les seuls éléments qui sont communiqués à la presse ont été via les services de presse / Marketting des FAI qui ont bien sélectionnés les passages à donner à médias.
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Oui pour moi les élements qu'on a ont justement pour but de mettre la pression sur SFR et faire du beuz autour de Bouygues pour qu'il remporte le lot!!
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Olivier Roussat (Pdg de Bouygues Télécoms) : "il faut maintenir la concurrence"
Alors que la filiale télécoms de Bouygues est actuellement en négociations pour le rachat de SFR à Vivendi, son PDG était l'invité de Bruce Toussaint, ce mardi, sur le plateau de la matinale. Peu bavard sur la vente éventuelle,tractations obligent, il a néanmoins présenté les futurs objectifs de l'opérateur, en réaffirmant qu'il n'y aurait aucun licenciement si d'aventure le rachat était acté.
=> Olivier Roussat sur I>TV : http://www.itele.fr/economie/video/olivier-roussat-pdg-de-bouygues-telecoms-il-faut-maintenir-la-concurrence-75514 (http://www.itele.fr/economie/video/olivier-roussat-pdg-de-bouygues-telecoms-il-faut-maintenir-la-concurrence-75514)
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Lettre de Martin Bouygues à Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement productif :
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_lettre_de_martin_bouygues_a_arnaud_montebourg_1.jpg)
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_lettre_de_martin_bouygues_a_arnaud_montebourg_2.jpg)
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Communiqué de presse de Numericable Group :
(https://lafibre.info/images/altice_cable/201403_cp_altice_rapprochement_numericable_sfr.png)
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Xavier Niel tâcle « la solution Numericable - SFR, exécrable pour le consommateur et pour la France »
(https://lafibre.info/images/free/201403_xavier_niel_free.png)
« Le scénario de Bouygues est le plus favorable pour le consommateur, pour le marché et pour la France » aux yeux du patron de Free qui va ainsi récupérer un réseau mobile national et des fréquences.
Le patron de Free estime qu’une fusion de Bouygues et SFR serait « la meilleure pour le consommateur, le marché et la France. » Il a expliqué les raisons de son accord à 1,8 milliard d’euros signé avec Bouygues en vue du rachat de son réseau mobile et de ses fréquences si ce rapprochement aboutit et promis qu’il resterait agressif sur les prix.
Absent lors des dernières présentations à la presse des résultats d'Iliad, Xavier Niel, le fondateur et principal actionnaire de la maison-mère de Free, s'en est donné à cœur joie ce lundi, au lendemain de l'annonce de son accord signé avec Bouygues en vue du rachat de son réseau mobile et de ses fréquences, dans le cas où la filiale du groupe de BTP réussit à racheter SFR à Vivendi. Le multimilliardaire de l'accès Internet a d'abord expliqué qu'il n'avait pas fait d'offre sur SFR cette fois-ci car l'Autorité de la concurrence lui avait clairement signifié « en privé en novembre 2012 » que ce rapprochement était « impossible » et l'a répété récemment.
Aux yeux de Xavier Niel, qui se fait à la fois juge et partie, « le scénario de Bouygues est le plus favorable, pour le consommateur, pour le marché et pour la France. Si c'est Altice [la maison-mère de Numericable] qui rachète SFR, il n'y aura plus que deux investisseurs dans la fibre optique en France, Orange et nous. Ce sera un monde parfait pour Iliad mais exécrable pour le consommateur et pour la France. »
Avec Bouygues, des acteurs français qui paient leurs impôts en France
Et le vice-président du conseil d'Iliad, qui contrôle 55% du capital, de tâcler à plusieurs reprises le câblo-opérateur et son actionnaire, Patrick Drahi. « Numericable n'a gagné aucun abonné depuis 2007, il n'a eu aucun impact sur le marché. Et le câble c'est du Canada dry de FTTH [Fiber to the home pour fibre jusqu'à l'abonné, jusqu'à l'habitation, NDLR] » a-t-il fait valoir. Autre critique à peine voilée, sur le statut de résident suisse de Patrick Drahi, la domiciliation au Luxembourg d'Altice et à Guernesey de Next, la holding personnelle de celui-ci : « dans le scénario Bouygues, on gardera des acteurs français qui paient leurs impôts en France et ont leur siège en France » a -t-il fait valoir, soulignant que cela devrait plaire à des politiques qui critiquent « les évadés fiscaux et les fraudeurs. » Pressé de répondre sur d'éventuels engagements en matière de patriotisme économique, notamment en faveur d'Alcatel-Lucent, un sujet de crispation entre Free et Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, le directeur général d'Iliad, Maxime Lombardini a botté en touche : « nous n'allons pas mettre la main sur le cœur et chanter la Marseillaise mais il y a une dimension nationale dans notre projet qui correspond à la politique du gouvernement. »
Free promet de rester innovant et agressif
Même sur l'emploi, quand Free n'hésitait pas à critiquer il y a quelques mois l'externalisation ou la délocalisation des centres d'appels de ses concurrents et même les « licenciements boursiers », Xavier Niel pare aujourd'hui ses mêmes rivaux, Bouygues et SFR, de toutes les vertus : « les salariés de ces entreprises se sont rarement plaints d'être maltraités, y compris lorsqu'il y a eu des plans de départs volontaires. » Le pourfendeur des opérateurs « prenant les clients pour des pigeons » il y a deux ans, a surtout promis qu'il n'y aurait pas de hausse des prix si la solution Bouygues qu'il soutient aboutit : « nous allons nous retrouver en face de deux gros acteurs, deux monstres de 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires chacun [Orange et SFR-Bouygues] contre 4 milliards pour nous. On n'aura qu'un seul but : faire de la croissance organique, se battre et devenir plus gros qu'eux. Cela nous permettra d'être extrêmement innovants et agressifs » en ayant plus rapidement son propre réseau mobile national. « Il n'y aurait pas eu de baisse des prix sans nous. Free a toujours été l'animateur de la concurrence et nous n'avons pas l'intention d'arrêter ni aujourd'hui ni demain » s'est engagé le patron du quatrième opérateur mobile et numéro deux français de l'ADSL.
Source : La Tribune (http://www.latribune.fr/technos-medias/20140310trib000819116/xavier-niel-tacle-la-solution-numericable-sfr-execrable-pour-le-consommateur-et-pour-la-france-.html) le 10 mars 2014 par Delphine Cuny.
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C'est la semaine du cirage de pompes dans le Télécoms ! ;D
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C'est la semaine du cirage de pompes dans le Télécoms ! ;D
le printemps arrive, le bal des faux-derches est ouvert.....
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Quelqu'un sait combien Orange investi par an dans la fibre pour comparer avec les 400 millions que promet Martin Bouygues ?
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Quelqu'un sait combien Orange investi par an dans la fibre pour comparer avec les 400 millions que promet Martin Bouygues ?
A noter que quel que soit le montant, attention à la comparaison. En ZTD les deux opérateurs envisagent la même couverture mais en ZMD Orange prévoit 80% quand SFR 20%...
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Quelqu'un sait combien Orange investi par an dans la fibre pour comparer avec les 400 millions que promet Martin Bouygues ?
Je m'autoquote
Pour Orange, ils avaient annoncé investir 2 milliards d'ici 2015 et 1 milliard supplèmentaire en co-investissement pour la fibre optique.
Pour la période 2015-2020, Orange devrait probablement investir la même somme (3 milliards).
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Quelqu'un sait combien Orange investi par an dans la fibre pour comparer avec les 400 millions que promet Martin Bouygues ?
Et quelqu'un sait sur combien de temps il s'engage à le faire ?
12 ou 24 mois ? :P
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Montbourg a dit ce matin que la lettre de Martin Bouygues lui serait opposable en cas de non respect des promesses !!!! Franchement sortez le popcorn. Moi qui croyai que il y a deux mois que le secteurs télecom avait fini la série. Non on a une troisième saison du tonnerre !!!
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J'ai du mal à imaginer que l'engagement concernant l'emploi soit tenable... Doit y avoir un "détail" qui permette de réduire les effectifs.
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Ou Martin Bouygues pense proposer des postes chez Bouygues Immobilier / Bouygues construction pour réduire les effectifs dans la filliale telecom.
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Pour Bouygues, son groupe. Ils peuvent faire de la mobilité entre les filiales.
Pour NC, le fait que les 2 groupes sont censés avoir des activités complèmentaires... à un détail près : SFR a déployé dans pas mal de villes un réseau qui fait doublon avec NC et plus performant. Lequel choisir ?
Mais oui, les promesses qui se multiplient ont un sens plus que modéré.
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Ou Martin Bouygues pense proposer des postes chez Bouygues Immobilier / Bouygues construction pour réduire les effectifs dans la filliale telecom.
C'est les propos de Stéphane Richard sur europe1. Il pense aussi que l'emploi n'est pas menacé chez Bouygues car il peut y avoir du reclassement dans le groupe.
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Et pour les sous-traitant de SFR et BT ? Qui peux croire qu'il n'y aura pas de casse sociale avec la disparition pure et simple d'un réseau mobile ?!!?
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Disparition? hummmm lequel? Celui-ci de Bouygues? Ben non Free le rachetera !!
On passe de 3.5 réseau à 3 !!!
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J'en parlais justement ce matin à un intégrateur qui me disait préférer l'option Bouygues à NC car ils avaient déjà leurs entrées chez le premier. Mais tu as raison, à moyen terme il y a un risque pour les sous-traitants.
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Disparition? hummmm lequel? Celui-ci de Bouygues? Ben non Free le rachetera !!
On passe de 3.5 réseau à 3 !!!
Mais Free a déjà ses sous-traitants (pas les mêmes ?) et un peu de monde en interne sur le terrain aussi.
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En parlant des préférences de chacun... quand je vois que les trois opérateurs de téléphonie mobile dominants (Orange, Bouygues Telecom, Free moins SFR dont on connaitra bientot la position) sont d'accord pour privilégier une des deux offres, j'ai quand même tendance à me méfier...
J'ai du mal à croire qu'un tel consensus ne se fera pas sur le dos des clients.
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Disparition? hummmm lequel? Celui-ci de Bouygues? Ben non Free le rachetera !!
On passe de 3.5 réseau à 3 !!!
Bien sur que non, si NC rachete SFR, FM devra continuer de construire son réseau. Il y a aura donc bien 4 réseaux mobiles à terme, même si il y aura un peu de perte avec la mutualisation.
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Un article de Jean-Batiste Jacquin dans le monde :
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_lemonde_fusion_bouygues_sfr.jpg)
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Et pour les sous-traitant de SFR et BT ? Qui peux croire qu'il n'y aura pas de casse sociale avec la disparition pure et simple d'un réseau mobile ?!!?
Le principe des sous-traitants, c'est qu'on les voit pas ! Les emplois indirects, on les mentionne quand ça arrange.
Comme les hotlines sous-traitées comprimées depuis des années (et qui elles ont subi Free Mobile bien plus que d'autres).
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C'est les propos de Stéphane Richard sur europe1. Il pense aussi que l'emploi n'est pas menacé chez Bouygues car il peut y avoir du reclassement dans le groupe.
mais si 100 cadres sont déplacés, c'est 100 cadres qui ne seront pas embauché chez bouygues construction ^^ comme en plus le BTP va mal..........
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Faudrait pas commencer à voir trop loin non plus :P
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Faudrait pas commencer à voir trop loin non plus :P
bah non car ca va trop ruer dans les brancards...
BoT et SFR ont de sacrées synergies, on en est qu'a une fusion avec un meme nombre d'abonnés... a part envoyer des milliers de gusses en R&D ou alors les mettre en BTP......
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Les boutiques ça va être le plus marrant vu qu'elles sont souvent à côté avec une boutique Orange au milieu.
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Elles sont là les synergies. La fin de la location des milliers des boutiques ^^ !!!
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Le principe des sous-traitants, c'est qu'on les voit pas ! Les emplois indirects, on les mentionne quand ça arrange.
Comme les hotlines sous-traitées comprimées depuis des années (et qui elles ont subi Free Mobile bien plus que d'autres).
Je ne m'en fais pas pour eux, ils bossent déjà pour tout le monde. Là ils vont avoir du taff à démonter des sites chez BT, du taff pour rajouter les nouvelles bandes sur les sites Free, du taff pour changer le matos sur les points hauts BT, bref du travail il y en a ! C'est la main d'œuvre qualifiée qui tend à manquer :/
C'est sure que la fusion va entrainer des pertes dans les "bullshit jobs", mais le vrai taff sur le terrain c'est pas près de diminuer. Au pire il reste la France à fibrer hein ..!
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Les Feux de l'Amour continuent :D
Bouygues pourrait relever son offre
Selon Reuters, le conseil d’administration de Bouygues s’est réuni mercredi pour approuver un relèvement de son offre sur SFR, dans l’espoir de tuer le match avec son rival Numericable.
Pour l’emporter face à son concurrent Numericable, Bouygues a amélioré ce soir les conditions de son offre sur SFR. « Les candidats avaient jusqu’à 20 heures pour redéposer leurs offres », explique-t-on dans l’entourage de Vivendi. Le groupe de BTP a non seulement respecté cette date-butoir, fixée par le conglomérat pour recevoir les propositions définitives des deux candidats en lice, mais il a profité de l’occasion pour relever deux points essentiels de son offre.
La semaine dernière, Bouygues avait déposé une première offre avec 10,5 milliards d’euros en cash et une participation au capital du nouvel ensemble de 46 %, valorisant la filiale de Vivendi 14,5 milliards d'euros. D’après l’agence Reuters, Bouygues, qui a signé un accord de cession d’actifs avec Free, pourrait porter la partie numéraire à 11,4 milliards. Numericable propose, lui, 10,9 milliards en cash.
Selon nos informations, Bouygues a également joué sur un autre curseur : le pourcentage laissé à Vivendi dans le nouvel ensemble (46 % dans l’offre initiale) , et les modalités de sa sortie (dans son offre d’origine, 15 % dès la cotation du nouvel ensemble, et le reste dans un deuxième temps). Côté Numericable, on parle de certificats de valeur garantie, des titres qui garantissent à leur détenteur la possibilité de céder ses actions pour un montant fixé à une échéance donnée.
Bouygues espère faire la différence dans la dernière ligne droite des discussions alors qu’une réunion du comité ad hoc de Vivendi, chargé d’examiner les candidatures, est prévue jeudi, avant un conseil de surveillance au grand complet vendredi 14 mars.
Bouygues avait réuni son conseil d’administration dans l’après-midi pour prendre cette décision. Côté Vivendi, on explique que l’objectif de cette nouvelle date-butoir était de préciser les offres déposées mercredi dernier, rien de plus. « La tentation était de donner un dernier coup d’épaule en améliorant les conditions de l’offre. C’est visiblement ce qu’a fait Bouygues ». Plus difficile à dire pour Numericable, dont le fondateur Patrick Drahi a promis dans une interview aux « Echos » qu’il ne modifierait pas son offre... mais dont l’offre n’a jamais été rendue publique.
Source : Lesechos.fr (Alexandre Counis-12/03/2014) (http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203369514141-bouygues-pourrait-relever-son-offre-656451.php)
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Si la vente ne se fait pas et que Vivendi décide d'introduire SFR en bourse, peut-on envisager un rapprochement BT <-> NC ?
Si Mr Drahi a les moyens d'acheter SFR, pourquoi pas Bouygues ?
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Communiqué de presse de Bouygues aujourd'hui 13/03/2014 (http://www.bouygues.com/wp-content/uploads/2014/03/CP_13mars2014.pdf) parlant du relèvement de l'offre d'achat :
BOUYGUES AMÉLIORE D’UN MILLIARD D’EUROS SON OFFRE À VIVENDI, DONT 800 MILLIONS D’EUROS EN NUMÉRAIRE
Le mercredi 12 mars, Bouygues a remis à Vivendi une offre améliorée en vue d’une fusion entre Bouygues Telecom et SFR.
Bouygues a décidé de relever son offre de 1 milliard d’euros, permettant ainsi à Vivendi de bénéficier de l’accord signé avec Iliad le 9 mars dernier. Bouygues offre donc à Vivendi 11,3 milliards d’euros en numéraire, soit une augmentation de 800 millions d’euros et 43% du capital du nouvel ensemble. Cette nouvelle offre valorise SFR à 15,5 milliards d’euros pré-synergies et à près de 20 milliards d’euros en prenant en compte l’intégralité des synergies.
Dans le cadre de cette offre améliorée, la participation de Bouygues dans le nouvel ensemble à l’issue de la fusion serait de 52% contre 49% dans l’offre précédente.
L’introduction en Bourse du nouvel ensemble est envisagée dès la réalisation de la fusion, offrant une liquidité immédiate à Vivendi. Bouygues s'est engagé à faciliter la liquidité de la participation de Vivendi dans l’entité combinée.
Ce nouvel ensemble Bouygues Telecom – SFR donnerait naissance à un acteur majeur du numérique français disposant de fortes capacités d’investissements notamment pour le déploiement de la fibre et à même de développer l’innovation et la qualité de service au bénéfice des consommateurs.
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C'est sure que la fusion va entrainer des pertes dans les "bullshit jobs", mais le vrai taff sur le terrain c'est pas près de diminuer. Au pire il reste la France à fibrer hein ..!
Ouep mais par curiosité, qu'appelles-tu les "bullshit jobs"? Le marketing? ;)
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Si la vente ne se fait pas et que Vivendi décide d'introduire SFR en bourse, peut-on envisager un rapprochement BT <-> NC ?
Si Mr Drahi a les moyens d'acheter SFR, pourquoi pas Bouygues ?
Je crois pas du tout à l'introduction en bourse, je pense que Vivendi a de quoi faire une bonne affaire vu l'appétit de Bouygues et NC.
Par contre, serai curieux de savoir en effet ce que deviendrait Bouygues si c'est NC qui gagne...
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Communiqué de presse de Bouygues aujourd'hui 13/03/2014 (http://www.bouygues.com/wp-content/uploads/2014/03/CP_13mars2014.pdf) parlant du relèvement de l'offre d'achat :
BOUYGUES AMÉLIORE D’UN MILLIARD D’EUROS SON OFFRE À VIVENDI, DONT 800 MILLIONS D’EUROS EN NUMÉRAIRE
1 milliard à ma gauche! 1 milliard!!
Qui dit mieux?
1 milliard une fois, 1 milliard deux fooooiiiis....
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Par contre, serai curieux de savoir en effet ce que deviendrait Bouygues si c'est NC qui gagne...
BT sera mal. Free est sur ses talons : en CA et en nombre de clients. Faudra voir si Bouygues poursuit ou si il se sépare de l'activité alors qu'elle est encore présentable.
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BT sera mal. Free est sur ses talons : en CA et en nombre de clients. Faudra voir si Bouygues poursuit ou si il se sépare de l'activité alors qu'elle est encore présentable.
le perdant sera fera bouffer a moyen terme on le sait... bah que le m€ill€ur gagn€......
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Rachat de SFR : OVH appelle à la vigilance sur les conséquences pour le marché de l’ADSL
Depuis l’annonce de la vente de l’opérateur SFR, les débats se concentrent sur le passage de quatre à trois opérateurs mobiles. Or, ce rachat aura également d’importantes conséquences sur tout le marché des Télécoms, notamment pour les opérateurs alternatifs d’ADSL.
SFR principal partenaire des opérateurs alternatifs
Avec plus de 5 000* nœuds de raccordement d’abonnés (NRA) sur le territoire national, SFR dispose d’un des plus grands parcs de NRA dégroupés et représente aujourd’hui la seule alternative sur le marché, à côté d’Orange, pour les opérateurs alternatifs d’ADSL (aucun autre opérateur de taille comparable à Orange ou SFR ne pratiquant la revente).
En effet, tout opérateur qui veut se lancer sur le marché de l’ADSL a deux possibilités : dégrouper les NRA ou passer par un opérateur de collecte. Cette dernière solution est bien souvent la plus simple pour des nouveaux venus sur le secteur, le dégroupage impliquant nécessairement une grosse capacité d'investissement.
OVH, FAI depuis 2010 touche les entreprises et les professionnels à travers des offres xDSL. Pour y parvenir et assurer une offre nationale, il a procédé au dégroupage de 180 NRA et s’appuie sur les opérateurs tiers de collecte (Orange ou SFR) là où il ne dispose pas de ses propres équipements. Aujourd’hui, sur le parc d’abonnés en collecte d’OVH, une part significative passe par l’opérateur SFR.
(https://lafibre.info/images/ovh/201403_ovh_octave_citation_rachat_sfr.jpg)
Un risque de blocage sur le marché de l’ADSL
Concrètement, l’acquéreur de SFR aura accès au plus gros parc de NRA ainsi qu’au réseau fibré qui permet le dégroupage. Il pourra ainsi redéfinir les règles d'accessibilité au marché de l’ADSL.
Dans le contexte de la guerre des prix sur l’ADSL lancée par Martin Bouygues, le rachat de SFR par Bouygues Télécom serait de nature à redistribuer les cartes. Celui-ci pourra en effet cadenasser le marché à son profit en jouant soit sur les tarifs de la collecte, soit sur celui de la revente de la fibre technique rendant la concurrence impossible pour les opérateurs alternatifs.
Cela concerne les offres d’ADSL grand public comme celles à destination des professionnels, un secteur sur lequel OVH est un des principaux acteurs et concurrents de Bouygues Télécom et son offre Bbox Pro.
L’arrivée des opérateurs alternatifs parmi lesquels OVH, a permis de dynamiser le marché de l’ADSL à destination des professionnels. « C’est la concurrence qui garantit l’innovation. Il nous apparaît essentiel de ne rien négliger dans les discussions actuelles sur les offres de rachat formulées par Altice (Numéricable) et Bouygues Télécom », affirme Octave Klaba, fondateur et CEO d’OVH.
OVH veillera à ce que cet aspect ne soit pas écarté dans l'enquête de l'autorité de la concurrence qui interviendra dans le processus du rachat.
Source : OVH (https://www.ovh.com/fr/a1386.risques-rachat-sfr)
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Ouep mais par curiosité, qu'appelles-tu les "bullshit jobs"? Le marketing? ;)
S'il n'y avait que ça ...
http://www.liberation.fr/societe/2013/08/28/y-a-t-il-un-phenomene-des-jobs-a-la-con_927711 (http://www.liberation.fr/societe/2013/08/28/y-a-t-il-un-phenomene-des-jobs-a-la-con_927711)
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Ah ben mince alors, la fusion voulu par le gouvernement ne va pas forcèment l'arranger au final
http://www.bfmtv.com/video/bfmtv/chronique-eco-nicolas-doze/ledito-eco-nicolas-doze-fusion-telecoms-ferait-perdre-trois-milliards-deuros-a-letat-12-03-183346/ (http://www.bfmtv.com/video/bfmtv/chronique-eco-nicolas-doze/ledito-eco-nicolas-doze-fusion-telecoms-ferait-perdre-trois-milliards-deuros-a-letat-12-03-183346/)
Au lieu de lacher 3 milliards via nos abonnements, on les lachera d'une autre facon ... :P
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Nos ministres ne sont pas capables d'avoir un raisonnement au delà de ça :'(
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En meme temps, je ne suis pas certain que les opérateurs puissent se passer longtemps de la bande des 700MHz.
A l'heure actuelle, certes, les "800" sont sous-utilisés faute d'un pourcentage de terminaux compatibles 4G très faible mais à moyen terme je pense que la 4G va vite devenir accessible grace à la compatibilité des smartphones "chinois" à base de puces Mediatek.
Au plus, ils gagnent du temps en attendant que le marché se stabilise.
De toutes façons, en admettant que NC l'emporte, qui osera aller se battre pour des fréquences pour l'instant non nécessaires ?
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L'ARCEP rappelle que les fréquences sont incéssibles. NC repart en position de force.
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L'ARCEP rappelle que les fréquences sont incéssibles.
Elle calme les ardeurs mais n'a pas vraiment fermé la porte.
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La gestion des fréquences entre dans les prérogatives de l'Arcep qui rappelle avec insistance qu'elles sont "incessibles" une fois qu'elles ont été acquises. Traduction, les choses ne se feront pas aussi facilement que ça et le régulateur entend enquêter de près avant, d'éventuellement, accorder une dérogation à Bouygues Telecom.
L'analyse de l'Arcep prendra du temps et pourrait déboucher sur la demandes de concessions supplèmentaires. Concessions qui pourraient plomber le sophistiqué dispositif monté en quelques jours par Martin Bouygues pour s'emparer de son concurrent au nez et à la barbe de Numericable.
Source : ZD Net (http://www.zdnet.fr/actualites/rachat-de-sfr-quel-sera-le-role-de-l-arcep-39798521.htm), le 13 mars 2014
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Est ce que Vivendi a intérêt à tenter le diable avec le deal Bouygues dans ces conditions ?
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C'est quoi le rapport avec Vivendi ? Le deal entre Free et BT ils s'en foutent.
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Cela dépend de l'objectif que recherche Vivendi dans toute cette histoire. Beaucoup des intervenants de ce sujet regardent avant tout l'acheteur potentiel avec les yeux de chimène pour juger de la pertinence de l'offre et l'avenir que cela induira sur le secteur. Beaucoup oublie l'essentiel : pourquoi Vivendi vend ?
Si Vivendi vend, c'est parce que ses dirigeants veulent se recentrer sur une activité, les médias. Ce que veut Vivendi c'est du cash, beaucoup de cash, et surtout ne plus être exposé au marché des telecom français.
Comme personne n'est capable de mettre sur la table 20 milliards de cash, tu as 2 montages équivalents qui amènent plus de 10 milliards d'euro, et le reste une participation en capital de la nouvelle entité.
Et c'est sur ce point que tout va se jouer. Vivendi va-t-il accepter d'être encore exposé, comprendre faire potentiellement une moins value sur la participation, au marché des telecom français ? Que peuvent garantir les acheteurs sur cette partie de l'offre ? L'intérêt premier de Vivendi, c'est de se débarrasser le plus vite possible de ce deal. Choisir Numericable, c'est une histoire réglée dans les 6 mois. Choisir BT, c'est plutôt une histoire de 18/24 mois, avec même un risque juridique non nul de le voir retoqué !
Comme ils peuvent choisir BT (ou Numericable dans une moindre mesure) et faire le pari que la nouvelle entité va leur rapporter d'énormes plus-values dans 2/3 ans ou des dividendes conséquents.
Donc le deal avec Free, ils ne s'en foutent pas. Il fait partie de l'équation temporelle et des risques juridiques de l'offre de BT.
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Arnaud Montebourg a dit qu'il saisirait l'autorité de la concurrence si Vivendi choisit de vendre à Numericable, histoire de mettre la pression à Vivendi vers le choix de l'offre de Bouygues.
VIDÉO - Rachat de SFR : Bouygues contre Numericable, Arnaud Montebourg a choisi (https://www.dailymotion.com/video/x1g6zn7)
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Cette déclaration n'a aucune importance. Dans les 2 cas, l'autorité devra se prononcer. Elle n'aura certainement pas besoin d'une enquête approfondie dans le cas de Numericable contrairement à l'offre BT.
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Par contre il y a un point fort du coté de Bouygues dans son montage financier. C'est la participation a 45% dans la nouvelle entité avec possibilité de revente 1 ans après des parts? Bref sur le papier plus de cache pour Vivendi.
Tiens tiens est ce que la Bourse ne réagi pas aux déclarations de l'arcep sur le titre illiad? (- 5.5%)
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Ou un point faible ? Quelle sera la valorisation des 45% dans 18/24 mois (temps que la fusion soit effeçtive) plus 12 mois ?
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L'interview de Niel dans les Echos (http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203371056970-xavier-niel-ne-comptez-pas-sur-moi-pour-devenir-un-rentier-656736.php)
Xavier Niel : « Si Bouygues l'emporte, la concurrence jouera »
EXCLUSIF Le fondateur de Free, Xavier Niel, donne son avis sur le match que se livrent Bouygues et Numericable pour acheter SFR. Un avis intéressé au plus haut point, puisque Bouygues a proposé à Free de reprendre son réseau et ses fréquences en cas de succès de son offre.
Quels sont vos pronostics sur le rachat de SFR : Bouygues, ou Numericable ?
Ce que je vois, c’est d’un côté un industriel solide, Bouygues, de l’autre un investisseur financier habile, Altice. L’un est peu endetté, l’autre est un gros LBO avec des multiples de câblo-opérateur alors que le mobile sera l’essentiel de l’activité du nouvel ensemble. Patrick Drahi, le propriétaire de Numericable, vous promettait mardi qu’il ne modifierait pas son offre , et le lendemain il ajoute du cash et de la dette.
Autre exemple, il explique qu’il n’y aura pas de plan social, mais quand il a racheté Noos en 2006, 60% des effectifs ont été licenciés. Et je ne vous parle même pas du cas israélien, où les effectifs de l’opérateur Hot sont passés de 4.500 à 2.000. Appliquez le même ratio à SFR… Cela fait 5.000 départs. Enfin Patrick Drahi dit que ça fait sept ans qu’il rêve de faire du mobile. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait plus tôt ? Lorsqu’une nouvelle licence a été accordée en 2010, on ne l’a pas vu. C’était pourtant une belle occasion.
Chez Free, vous avez plutôt intérêt à ce que Bouygues l’emporte puisque vous récupérerez 15.000 antennes plus des fréquences pour 1,8 milliard d’euros…
Si Bouygues l’emporte, nous obtenons un réseau et des fréquences . Le marché dispose alors de trois opérateurs de réseau autonomes, sains financièrement et le plan fibre optique THD est dynamisé. Et naturellement la concurrence demeure, Free s’étant libéré de la charge de l’itinérance. Si Numericable l’emporte, cela va créer un acteur extrêmement endetté, et qui ne croît pas. Il lui faudra générer un maximum de cash pour servir sa dette, ce qui va enlever toute agressivité commerciale à SFR, comprimer les investissements et nous apporter de nouveaux abonnés. C’est déjà ce qui se passe avec Numericable, qui est endetté à hauteur de quatre fois son Ebitda (NDLR : excédent brut d’exploitation) : ses prix sont les plus chers du marché.
Pourquoi dites-vous que Numericable ne croît pas alors que son chiffre d’affaires a augmenté de 0,9% en 2013 et le nombre d’abonnés de 5% ?
Ces dernières années, Numericable n’a pratiquement pas gagné un abonné sous sa marque dans le haut débit sur un marché pourtant dynamique, et il n’investit que 40 millions d’euros dans la fibre optique ! Il s’appuie sur le câble, qui n’est que du « Canada Dry » de fibre jusqu’à l’abonné. Je sais de quoi je parle, nous avons regardé deux fois le dossier Numericable en 2007 et en 2011. Ce sont les fourreaux d’Orange plus une terminaison câble obsolète. Rien à voir avec les réseaux du futur. D’ailleurs le taux de désabonnement, à 20%, est le plus élevé du marché. Penser que c’est ce réseau qui va conquérir 5 millions d’abonnés en quatre ans comme le promet son actionnaire est assez comique. Mais ça doit être comme la dette, plus c’est gros, plus ça passe !
Quelles conséquences peut avoir un mariage entre Numericable et SFR dans le fixe ?
Avec l’option Numericable, c’est clairement la fin du plan très haut débit du gouvernement. Ils ne vont plus investir dans le FTTH (la fibre jusqu’au logement), en tout cas pas autant que SFR seul, puisqu’ils vont passer par le câble pour limiter les dépenses sur au moins 8 millions de prises. Dans ce cadre-là, Orange ne voudra plus investir autant car il sera quasiment seul à le faire. Et la concurrence câble / FTTH va s’intensifier dans les zones denses, au détriment du reste du territoire. Je suis d’ailleurs étonné que ce point laisse les élus des territoires indifférents pour le moment. A l’inverse, un ensemble Bouygues-SFR sera plus à même de fournir des efforts dans le très haut débit et de soutenir le seul projet qui vaille : un réseau FTTH unique dans lequel chacun contribue à l’effort. Créer une concurrence câble / FTTH sur le très haut débit serait la pire des nouvelles pour la France.
Pour vous, le conseil de surveillance de Vivendi doit donc absolument choisir Bouygues ?
Avec l’offre de Bouygues, c’est la création du numéro un du mobile en France, dans lequel Vivendi conserve une importante participation – plus grosse que celle offerte par Numericable -, et encaisse un très gros chèque. Les synergies promises sont déjà à moitié réalisées avec la cession à Free d’un réseau et de fréquences. Les salariés de SFR rejoignent un groupe du CAC 40. A l’inverse, le projet Numericable me semble compliqué et les synergies hypothétiques. Migrer les abonnés ADSL de SFR sur le câble est une illusion. Ce que les abonnés désirent, c’est la fibre, pas une technologie « hausmannienne ». De plus, pour devenir président et s’impliquer dans son entreprise, Patrick Drahi devrait redevenir résident fiscal français. Je trouverais cela très sympathique, mais en a-t-il l’intention ? Je crois plutôt que Numericable/SFR sera contrôlée au Luxembourg, détenue par une société installée à Guernesey dont le principal bénéficiaire sera en Suisse. Au passage, si le conseil choisit Numericable, il va affaiblir un acteur, SFR et ses salariés, en le lestant de 17 milliards d’euros de dettes, sans en renforcer aucun autre, ce qui nuira à la concurrence. Le marché sera tiré vers le bas.
Un marché à trois est-il préférable pour le consommateur ?
Ce n’est pas le nombre d’acteurs qui détermine le niveau de concurrence sur un marché mais les parts de marché respectives. Il y a des pays comme les Etats-Unis par exemple où l’on trouve beaucoup de concurrents dans le mobile (trois opérateurs nationaux et plus de deux cents locaux), et pourtant les consommateurs paient cher. Ce qui compte c’est la volonté de l’un des acteurs sur le secteur de progresser et de gagner des parts de marché. C’est notre cas. Le rapprochement de Bouygues et de SFR va créer deux géants des télécoms et un plus petit que l’on renforce avec un réseau et des fréquences. Dans ce contexte, nous gardons intacte notre envie d’en découdre. Cela ne change en rien notre positionnement.
Est-ce que les prix vont encore baisser dans le mobile en France ?
Si Bouygues l’emporte, la concurrence jouera. Ne comptez pas sur moi pour devenir un rentier. Nos activités mobiles permettent à la fois d’offrir des prix bas et de dégager une marge d’Ebitda de 9 % en 2013, une marge dont la croissance va être forte. SFR/Bouygues va aussi redevenir compétitif. Utiliser un réseau au lieu de deux, à amortir sur le volume de clients des deux opérateurs combinés, est le seul moyen de diminuer leur structure de coûts pour s’adapter à la nouvelle donne. Par ailleurs, si nous récupérons le réseau de Bouygues, nous allons pouvoir pousser la 4G plus vite, et nos concurrents aussi. Enfin, Orange trouvera deux co-investisseurs solides pour fibrer le territoire.
Un deal avec Numericable semble cependant plus facile sur le plan concurrentiel…
L’alliance de Vivendi et de Numericable pose d’énormes problèmes. Les deux candidats au rachat de SFR subiront vraisemblablement une instruction sur le volet concurrence approfondie et longue. Aujourd’hui, les tarifs élevés de Numericable reposent sur des exclusivités pour les chaînes premium de Canalsat et de Numericable. L’Autorité de la concurrence demandera, espérons-nous, de les faire disparaître en cas de rachat de SFR par Numericable. De plus, Numericable va devoir dégrouper son réseau câblé. Même si je n’aime pas trop le câble, si Free peut offrir aussi un service universel de télévision par le câble pour un euro par mois, ça se regarde. Enfin, la mutualisation de réseau signée entre SFR et Bouygues Telecom, combinée avec Numericable, ça fait un sacré ensemble non ? En face Bouygues, en trouvant un accord rapide avec Free, a probablement réglé une bonne partie de la problématique concurrentielle.
A quoi ressemblera ce « super-Free », si Bouygues rachète SFR et vous revend son réseau ?
Notre réseau sera quasiment équivalent à celui de nos concurrents. L’objectif pour le marché et notamment le régulateur des télécoms, c’est d’avoir un bon équilibre entre les opérateurs. Ce sera le cas. Bien sûr, pour entretenir et maintenir au meilleur niveau notre nouveau réseau, il faudra que nous recrutions massivement. On pourrait augmenter nos effectifs de près de 1.000 personnes. Et si d’aventure le câble devenait propriétaire de SFR, Free sortira plus fort également. En matière de chaînes, d’accès aux sites, de rééquilibrage des portefeuilles de fréquences, d’ouverture du câble notamment. Mais avec Bouygues, c’est un projet industriel, et l’intérêt de Free rejoint l’intérêt général, ce qui a motivé notre choix.
Quelles fréquences allez-vous récupérer dans le contrat avec Bouygues ?
Nous réservons pour le moment l’information aux régulateurs qui doivent valider ces cessions. Ce que je peux vous dire, c’est que, dans le cadre de notre accord, nous achetons à la fois des fréquences 2G, 3G, 4G dans différentes bandes. Le nécessaire rééquilibrage des portefeuilles de fréquences lié à notre arrivée tardive sur le marché sera largement fait.
Allez-vous aussi reprendre des boutiques de Bouygues Telecom ?
Rien n’est prévu à ce sujet. Mais ce sont de toute façon des choses plus faciles à organiser ultérieurement.
Quel sera le poids de votre dette après le rachat du réseau et des fréquences de Bouygues ?
Si l’opération se fait, on passerait d’un ratio d’endettement rapporté à l’Ebitda de 0,85 à environ 2. On resterait donc l’un des opérateurs les moins endettés en Europe et nous pourrons rembourser très rapidement avec la fin des charges liées à l’itinérance.
Est-ce que vous allez enfin vous rencontrer avec Martin Bouygues ?
Qui vous dit que je ne l’ai pas déjà vu ?... Il s’agit de toute façon d’un « coup de foudre » récent. Il n’est pas question d’officialiser notre relation ! Plus sérieusement, nos entreprises ont réussi à se parler pour le bien du marché et des consommateurs, c’est l’essentiel. Et n’oubliez jamais, les fusions acquisitions, ce n’est pas mon métier, ma passion c’est Free !
Enfin il annonce sa relation avec Martin !!! lol
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Et Patrick Drahi en prend plein la gueule!
Toujours dans la mesure ce cher Xavier ...
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Niel est vraiment imbu de sa personne, limite mégalo...
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Ou théâtral aussi, de toute façon ils font tout ce qu'ils peuvent pour faire la différence. Et Xavier aime bien taper là où d'autres considèreraient que c'est sous la ceinture.
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Vu sur La Tribune (http://www.latribune.fr/technos-medias/20140313trib000819795/le-plan-tres-haut-debit-l-autre-bras-de-fer-entre-bouygues-et-numericable.html) :
Le plan Très haut débit, l'autre bras de fer entre Bouygues et Numericable
Les deux opérateurs rivalisent d’annonces sur la fibre pour s’attirer les grâces du gouvernement et des collectivités. Ils se sont engagés à co-investir dans les réseaux d’initiative publique à hauteur de 50 millions d’euros par an.
Tous champions de la fibre ! C'est le nouveau mot d'ordre, tant de Numericable que de Bouygues, tous deux candidats au rachat de SFR. Or le numéro deux français des télécoms, dont la maison-mère Vivendi doit sceller le sort demain vendredi, est « le deuxième pilier, derrière Orange, du plan France Très haut débit », souligne un haut fonctionnaire : ce plan prévoit de couvrir tout le territoire en 2022, à plus de 80% en fibre optique (FTTH « Fiber to the home », la fibre jusqu'à l'abonné). En effet, Orange et SFR ont signé en 2011 un accord de co-investissement en zones rurales, sorte de Yalta de la fibre, qui doit permettre de couvrir 10 millions de foyers hors des grandes villes. En outre, SFR, via sa filiale SFR Collectivités, est actuellement « le premier client des réseaux d'initiative publique », relève Yves Rome, le sénateur (socialiste) et président du conseil général de l'Oise, également président de l'Avicca, l'association des villes et collectivités pour les communications électroniques.
50 millions d'euros par an pour les réseaux publics
Aussi les deux repreneurs ont-ils rivalisé d'annonces sur la fibre ces derniers jours. « Sans les investissements consentis sans relâche par Numericable pour déployer la fibre optique depuis 2005, la France serait aujourd'hui classée parmi les derniers pays en Europe », fait valoir Patrick Drahi, dans un courrier adressé à Arnaud Montebourg et révélé par Le Parisien. Martin Bouygues lui-même a écrit à Yves Rome et l'a rencontré hier, afin de l'assurer de son engagement dans la fibre optique, y compris à l'égard de ces réseaux d'initiative publique (RIP), à hauteur de « 50 millions d'euros en moyenne. » Selon nos informations, Numericable s'était engagé sur le même montant exactement la veille dans une lettre adressée à Fleur Pellerin, la ministre déléguée à l'Economie numérique ! Pourtant, Bouygues entré tardivement dans le fixe, s'est mis à la fibre sur la pointe des pieds, en co-investissement avec SFR dans les zones très denses. Numericable a modernisé une grande partie de son réseau avec de la fibre mais celle-ci s'arrête en bas d'immeuble, le reste demeurant en câble coaxial, ce que Xavier Niel, le patron de Free, a qualifié de « Canada Dry du FTTH. »
Selon plusieurs sources proches du dossier, « Bouygues s'est aligné sur Numericable. » Ce montant de 50 millions « est prévu dans le business plan, ce sera moins la première année car l'emprise des RIP ne sera pas assez importante », précise une source proche de Bouygues, qui s'est engagé à investir 400 millions d'euros par an dans la fibre optique en cas de fusion avec SFR. Ceci dit, « 50 millions ce n'est pas beaucoup à l'échelle des investissements », temporise un proche du dossier.
Un enjeu à 6 milliards d'euros pour l'Etat
Cependant, « c'est un enjeu à 6-7 milliards d'euros pour l'Etat, ce n'est pas un détail. C'est un signal fort envoyé aux collectivités qui ont la certitude d'avoir au moins un client et cela devrait inciter les autres opérateurs à venir », souligne une source gouvernementale. En effet, dans les zones peu denses, où se trouve environ 43% de la population et où les opérateurs privés n'iront pas faute de rentabilité suffisante, le déploiement de la fibre optique coûtera 13 à 14 milliards d'euros, dont 3,3 milliards de subventions de l'Etat : « La moitié des recettes des RIP devront venir des opérateurs. » Les collectivités locales « ont besoin d'être sécurisées sur l'exploitation de leurs RIP », souligne Yves Rome : il a visiblement apprécié la démarche de Martin Bouygues qui constitue « une reconnaissance importante du rôle central des RIP », confie-t-il à La Tribune. L'élu, qui s'apprête à signer le 27 mars un contrat confiant à SFR Collectivités l'exploitation, en délégation de service public, de son RIP Oise THD (via la société Teloise), a été rassuré par l'engagement du patron du groupe de BTP de « poursuivre voire amplifier l'action » de SFR dans ce domaine.
Le sénateur de l'Oise se félicite aussi que Bouygues s'engage pour la fibre jusqu'à l'abonné, qui présente « les meilleures garanties d'évolutivité et d'accès partagé entre les différents opérateurs. » Chez Bouygues, on revendique « ce choix technologique de la fibre, une technologie bien supérieure au câble, même modernisé », écrit Martin Bouygues dans son courrier à l'élu.
Bouygues plus rassurant pour les collectivités
Cela suffira-t-il à faire pencher la balance ? Comme sur le relèvement de la partie cash de l'offre, « 1 partout », commente un haut fonctionnaire. Cependant, « il faut regarder ces engagements avec prudence, tant qu'ils ne sont pas inscrits dans les licences, ils n'ont aucune valeur juridique », relève un proche du dossier. Sur le terrain, le câblo-opérateur continue d'être perçu avec une certaine défiance par les collectivités, qui ont encore le souvenir cuisant du plan Câble, lui reprochent d'avoir récupéré à peu de frais un réseau construit à l'époque par elles-mêmes ou de privilégier la modernisation de leur réseau au détriment de la fibre jusqu'à l'abonné, dont les supporters sont parfois intransigeants. Un rachat par Bouygues, dont la filiale Axione construit des réseaux haut débit ou FTTH pour les collectivités, est perçu comme « plus rassurant », comme une solution davantage dans la continuité : « on a besoin d'un partenaire industriel de longue haleine, à même de prendre des engagements fermes », estime un haut fonctionnaire bien au fait des préoccupations des collectivités. A l'inverse, « si Numericable emporte SFR, Orange risque de modifier ses plans et de déployer en priorité dans la zone câblée très dense et donc de ralentir en zone rurale », pointe ce bon connaisseur. Avantage Bouygues sur ce terrain donc.
Le projet le plus rapide à boucler pour Vivendi
Cependant, il est peu probable que ces considérations soient prises en compte par le conseil de surveillance de Vivendi qui se réunit demain en fin de matinée… Le président du conseil « Jean-René Fourtou est le patron, il tient son conseil et il a un agenda personnel : il penche depuis le début pour la solution Drahi-Numericable et il est possible qu'il ne s'attache qu'à un élèment, quel projet peut être bouclé le plus vite possible, avant l'assemblée de juin où il cèdera sa place à Vincent Bolloré », confie une source bien informée. Autrement dit, sur ce terrain, avantage Numericable…
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Montebourg: Vivendi a "décidé de vendre SFR à Numéricable" (https://www.youtube.com/watch?v=gOjUO8XT-TQ#ws)
Arnaud Montebourg était ce matin l'invité de Jean-Pierre Elkabbach afin de discuter de la vente de SFR par Vivendi. Selon le ministre du redressement productif, Jean René Fourtou aurait décidé de choisir coûte que coûte l'offre d'Altice (Numericable).
La valse des annonces n'en finit pas dans le petit monde des télécoms avec la vente de SFR, pour une somme qui fleurte avec les 20 milliards d'euros. Deux offres avaient ont déposées par Bouygues et Altice (Numericable). Le premier a même revu sa copie hier afin d'ajouter un milliard de plus dans la balance.
Arnaud Montebourg, très actif sur ce dossier, n'a pas caché sa préférence pour Bouygues, notamment car cela implique un retour à trois opérateurs qu'il estime nécessaire. Il était ce matin l'invité de Jean-Pierre Elkabbach et a lâché une information importante : « j'ai cru comprendre que les dirigeants de Vivendi ont décidé coûte que coûte de vendre SFR à Numéricable ». Le ministre du redressement productif n'a pas caché son inquiétude concernant son choix en évoquant plusieurs éléments : le surendettement de Numéricable, l'emploi et la concurrence. Sur ce dernier point, il précise d'ailleurs que « nous allons devoir saisir les autorités ».
Quoi qu'il en soit, la décision revient au final à Vivendi qui devrait annoncer l'heureux gagnant ce soir, mais selon Arnaud Monteboug il est déjà connu. Il faudra maintenant attendre l'officialisation et voir les réactions des différentes autorités concernées, dont celle de la concurrence, qui est très attendue.
source : https://www.nextinpact.com/news/86478-arnaud-montebourg-vivendi-aurait-decide-vendre-sfr-a-numericable.htm (https://www.nextinpact.com/news/86478-arnaud-montebourg-vivendi-aurait-decide-vendre-sfr-a-numericable.htm)
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Pour une fois qu'il est utile à quelque chose. On comprend mieux la sortie de XN ces 2 derniers jours ! À mon avis il risque de le payer un peu plus cher le morceau de réseau BT ! Et adieu les possibles fréquences en sus
On a beau dire Free sort gagnant dans tous les cas, dans ce scénario, un peu beaucoup moins quand même ..
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Si C'est vivendi qui récupère SFR, que va faire BT ? S'aggrandir "en solo" ?
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ba continuer son ptit bout de chemin... ou vendre a Free un jour peut etre ? (s'ils décident d'abonner les telecom ...)
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Ca me ferait ch... qu'ils vendent à Free ou se rapproche, vu la politique opposée en terme de qualité de service fourni...
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"Vivendi a reçu deux offres jugées pertinentes par le Conseil de surveillance et a décidé d'entrer en négociations exclusives avec Altice"
https://x.com/Vivendi_News/status/444459880137900033
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une petite larme pour xaxa...
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une petite larme pour xaxa...
Bah non :
- Il va y avoir un refarming (pour le 1800 au moins)
- Il va quand même pouvoir acheter des antennes By
- SFR va connaître une transition qui risque d'être très longue.
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Bah non :
- Il va y avoir un refarming (pour le 1800 au moins)
- Il va quand même pouvoir acheter des antennes By
- SFR va connaître une transition qui risque d'être très longue.
Pourquoi ? Numéricable va utiliser le réseau SFR qui reste. Pourquoi un refarming du coup ?
Et je doute que les antennes de BT soient toujours à vendre, maintenant que BT devra poursuivre ne solo et étendre son réseau.
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Et je doute que les antennes de BT soient toujours à vendre, maintenant que BT devra poursuivre ne solo et étendre son réseau.
On verra bien à moyen terme.
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Pourquoi ? Numéricable va utiliser le réseau SFR qui reste. Pourquoi un refarming du coup ?
Parce que c'était prévu : http://www.01net.com/editorial/602288/4g-free-reaffirme-son-interet-pour-reutiliser-les-frequences-1800-mhz/ (http://www.01net.com/editorial/602288/4g-free-reaffirme-son-interet-pour-reutiliser-les-frequences-1800-mhz/) par exemple.
Et je doute que les antennes de BT soient toujours à vendre, maintenant que BT devra poursuivre ne solo et étendre son réseau.
L'accord de mutualisation reprend son cours... et ce qui avait été dit sur les sites doublons aussi.
By se retrouve en position délicate, je doute qu'ils crachent sur l'opportunité.
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Ok, mais on arrive à loin de "tout le réseau" à mon avis du coup. Puis Martin étant un peu impulsif, il va peut être dire fuck sfr :o
Bon, merci pour les explications en tout cas :)
A suivre.
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Bah non :
- Il va y avoir un refarming (pour le 1800 au moins)
...
au plus aussi. ;)
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au plus aussi. ;)
Certes. Mais 15MHz c'est pas moche.
D'ailleurs avec la neutralité des fréquences, qu'est-ce que Free pourra mettre dessus ?
- De la 4G, a priori,
- De la 2G : il faut une licence non ?
- De la 3G ?
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Neutralité des fréquences = la techno qu'il veut.
Pas sur que des mobiles 3G 1800 courent les rues par contre en Europe.
L'umts 1800 est normalisé
http://www.telecomabc.com/u/umts-bands.html (http://www.telecomabc.com/u/umts-bands.html)
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C'est déjà prévu et officiel : ce sera de la 4g
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Je ne vois pas d'explication logique à choisir autre chose que la 4G. ;)
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Ils peuvent mettre un peu de 2G pour économiser de l'itinérance Orange.
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Et s'emmerder avec une 3ieme techno au niveau du core network et de la planification radio... En 2016, la VoLTE sera là et normalement dans un état fonctionnel ;D
Si c'est encore cette histoire de vieux mobiles 2G.... il va falloir de toute façon qu'Iliad le gère au niveau de sa base client. Je rappelle que l'itinérance nationale 2G s'arrête en Janvier 2016.
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Pour l'histoire du janvier 2016, c'est pour le moment une simple volonté de l'autorité de la concurrence.
Rien est acté pour le moment, même si ça peut l'être dans les 2 ans.
Montebourg avait aussi fait une déclaration de volonté en ce sens, mais lui, il lui sera plus difficile d'en faire une décision officielle.
Xavier Niel l'a répété récemment, l'itinérance 2G/3G est jusqu'en 2018, dans le contrat, et absolument rien n'a (encore) changé. Ce qui l'arrange bien pour la 2G. Moins pour la 3G.
Pour revenir au sujet, j'informe que Vivendi est bel et bien entrée en négociations exclusives avec Altice, mais je précise que c'est pour une durée de 3 semaines.
Au terme de ces 3 semaines (le 4 avril donc), ou même avant, Vivendi fera une autre déclaration ou il y aura 3 possibilités: soit il confirme l'offre d'Altice en refusant définitivement l'offre de Bouygues (ce qui serait logique), ou alors il se met en négociation exclusive avec Bouygues (Vivendi se laisse encore le droit de changer d'avis dans ce délai...), ou bien encore il se laisse encore le choix d'arrêter sa vente pour une introduction en bourse de SFR en juillet.
Bref, Vivendi veut encore rester dans le flou pendant 3 semaines. Et me demandez pas pourquoi, j'en suis le premier surpris. :o
Ah oui, et dernière chose, la revente du réseau de BT à Free mobile était exclusivement conditionnée à l'offre de rachat de SFR par Bouygues. Donc si c'est confirmé pour Altice dans 3 semaines (voir paragraphe précédent), pas de changement de réseau en vue entre Free mobile et BT.
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bonjour le remboursement à faire par NC maintenant... des augmentations à prévoir donc :(
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bonjour le remboursement à faire par NC maintenant... des augmentations à prévoir donc :(
le remboursement de l'emprunt ?
pas forcèment c'est SFR qui paye son rachat par Altice/numericable.
Hausse des prix chez SFR peut etre, chez Numericable pas forcèment, faut rester compétitif malgré tout.
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Certes. Mais 15MHz c'est pas moche.
D'ailleurs avec la neutralité des fréquences, qu'est-ce que Free pourra mettre dessus ?
- De la 4G, a priori,
- De la 2G : il faut une licence non ?
- De la 3G ?
les frequences deviennent libre de techno en 2016.
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- Il va quand même pouvoir acheter des antennes By
une partie des azntennes BoT est en location, ils va emettre comment ? non c'est faux evidemment ce que tu dis.
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Ils peuvent mettre un peu de 2G pour économiser de l'itinérance Orange.
justement, je sens qu'en 2016 les frequences 2G vont se reduire à peau de chagrin.
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Bref, Vivendi veut encore rester dans le flou pendant 3 semaines. Et me demandez pas pourquoi, j'en suis le premier surpris. :o
il peut attendre une seconde contre-offre de Bot....
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Pour l'histoire du janvier 2016, c'est pour le moment une simple volonté de l'autorité de la concurrence.
...
C'est juste marqué dans la licence 3G de Free Mobile... Dès l'obtention de sa licence, le 4ieme entrant bénéficie d'une itinérance nationale 2G temporaire pour une durée de 6 ans.
/fin du HS
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une partie des azntennes BoT est en location, ils va emettre comment ? non c'est faux evidemment ce que tu dis.
FM pourra par contre profiter des sites doublons de l'accord de mutualisation SFR/BT.
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C'est juste marqué dans la licence 3G de Free Mobile... Dès l'obtention de sa licence, le 4ieme entrant bénéficie d'une itinérance nationale 2G temporaire pour une durée de 6 ans.
/fin du HS
Ce qui est dans la licence, c'est une durée minimale obligatoire en 2G.
Tout le reste est actuellement libre.
Et Xavier Niel en personne a déclaré que pour la 2G et la 3G, c'était un contrat d'itinérance jusqu'en 2018. Je ne suis pas juge, juste rapporteur.
Si une autorité, ou le gouvernement, trouve que le contrat jusqu'en 2018 est illégal, il y aura procès, j'en suis convaincu.
Ce qui ne me surprendrai pas. En télécom français, Free est l'entreprise qui a le plus de procès, que ce soit en victime ou en accusé.
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il peut attendre une seconde contre-offre de Bot....
Pas de contre-offre, ou alors cela serait un vrai retournement de situation.
Il faut voir si Free et Bouygues Telecom ne vont pas trouver un accord ingénieux pour l'avenir. Ce premier rapprochement pourrait aider a trouver des synergies sans fusion. Il ne faut pas oublier que Free n'a pas suffisamment de fréquences pour ses ambitions et Bouygues Telecom a besoin de développer un réseau fixe.
En attendant, la reprise de dégroupage pour Bouygues Telecom semble stratégique pour limiter le risque que représente SFR-Numericable sur l'activité fixe de Bouygues Telecom.
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@turold
Si cela te fait plaisir de le croire, mais une durée temporaire de 6 ans quand la licence 3G a été délivrée en Janvier 2010, chez moi, cela signifie l'arrêt de l'itinérance nationale 2G en Janvier 2016. ;D
/re Fin du HS
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FM pourra par contre profiter des sites doublons de l'accord de mutualisation SFR/BT.
Les modalités seraient les mêmes pour ces antennes que si BT avait vendu son réseau entier à Free d'ailleurs. Fréquences en moins bien sûr.
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Pour une fois qu'il est utile à quelque chose.
Oui, Montebourg a été utile aux gros traders qui ont pu faire passer les ordres d'achat/vente d'actions avant ceux des petits porteurs.
Résultat, les petits porteurs ont perdu pas mal d'argent parce que les ordres sont passés trop tard juste parce qu'un ministre a ouvert son clapet relevant des infos confidentielles avant l'ouverture des marchés.
J'espère qu'il aura l'AMF (Autorité des Marchés Financiers) aux fesses, très joli délit d'initié, Arnaud !
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@turold
Si cela te fait plaisir de le croire, mais une durée temporaire de 6 ans quand la licence 3G a été délivrée en Janvier 2010, chez moi, cela signifie l'arrêt de l'itinérance nationale 2G en Janvier 2016. ;D
/re Fin du HS
Je m'en fous de Free, en réalité.
Et du temporaire, en argument, ça ne veut rien dire.
Je connais même des situations "temporaires" qui n'ont pas l'air de se terminer.
Lis donc le document de la licence, pour t'en faire une meilleure idée.
Et t'es libre de penser ce que tu veux, hein. De même pour les interprétations et les conseils.
Pour revenir au sujet des antennes BT-Free.
Il faudra l'accord de l'Arcep, de l'autorité de la concurrence, et du gouvernement. Hors, ce dernier, si c'est du SFR-Altice, refusera sans hésitation un autre accord d'antennes/fréquences entre BT et Free. Pourquoi? C'est malheureusement fort simple: l'argent!
3 milliards d'€ au minimum pour être précis.
En effet, le gouvernement prévoit pour 2016 de lancer une nouvelle enchère en licence 4G sur la bande des 700Mhz, actuellement utilisée en TNT. Et ne le fera qu'à condition que Free se sente concerné dans ces enchères, pour faire grimper les enchères. Chose qui ne sera pas le cas en cas d'accord entre BT et Free... Et 3 milliards d'€ c'est le minimum attendu par le gouvernement si Free y participe. Beaucoup moins sinon.
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Oui, Montebourg a été utile aux gros traders qui ont pu faire passer les ordres d'achat/vente d'actions avant ceux des petits porteurs.
Résultat, les petits porteurs ont perdu pas mal d'argent parce que les ordres sont passés trop tard juste parce qu'un ministre a ouvert son clapet relevant des infos confidentielles avant l'ouverture des marchés.
J'espère qu'il aura l'AMF (Autorité des Marchés Financiers) aux fesses, très joli délit d'initié, Arnaud !
Quand il a donné l'information, les marchés n'étaient pas ouverts. Donc juridiquement, on ne peut rien lui dire.
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@turold
Si cela te fait plaisir de le croire, mais une durée temporaire de 6 ans quand la licence 3G a été délivrée en Janvier 2010, chez moi, cela signifie l'arrêt de l'itinérance nationale 2G en Janvier 2016. ;D
/re Fin du HS
j'ai trouvé ca
https://www.google.fr/search?q=fin+2G+free+mobile (https://www.google.fr/search?q=fin+2G+free+mobile)
=>
http://www.latribune.fr/technos-medias/20140201trib000813084/montebourg-somme-orange-et-free-mobile-de-preparer-la-fin-de-l-itinerance.html (http://www.latribune.fr/technos-medias/20140201trib000813084/montebourg-somme-orange-et-free-mobile-de-preparer-la-fin-de-l-itinerance.html)
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Il faut voir si Free et Bouygues Telecom ne vont pas trouver un accord ingénieux pour l'avenir. Ce premier rapprochement pourrait aider a trouver des synergies sans fusion. Il ne faut pas oublier que Free n'a pas suffisamment de fréquences pour ses ambitions et Bouygues Telecom a besoin de développer un réseau fixe.
Un coup de RAN sharing FM-BoT ?
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Un coup de RAN sharing FM-BoT ?
Il faudra voir l'avenir de l'accord de RAN-sharing avec SFR d'abord, le cas échéant ce ne serait effectivement pas surprenant.
Mais vu que By se retrouve en position délicate (quoique SFR a de bonnes chances de fuire), je pense qu'ils saisiraient ce genre d'opportunités...
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j'ai trouvé ca
https://www.google.fr/search?q=fin+2G+free+mobile (https://www.google.fr/search?q=fin+2G+free+mobile)
=>
http://www.latribune.fr/technos-medias/20140201trib000813084/montebourg-somme-orange-et-free-mobile-de-preparer-la-fin-de-l-itinerance.html (http://www.latribune.fr/technos-medias/20140201trib000813084/montebourg-somme-orange-et-free-mobile-de-preparer-la-fin-de-l-itinerance.html)
edit: lu ca quelque part
Concernant l'itinérance 2G, l'autorité considère que si elle devait être maintenue au delà du droit qui est accordé jusqu'en 2016, elle devrait être limitée aux clients possédant un téléphone exclusivement 2G (GSM/EDGE).
Concernant l'itinérance 4G,
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Je ne comprends pas pourquoi vous dites que BT est en position délicate ?
Il ne l'était pas avant cette vente, pourquoi le serait il plus maintenant.
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Je ne comprends pas pourquoi vous dites que BT est en position délicate ?
Parce que financièrement ça passe mal, et que le lancement de la 4G est certes commercialement pas mal, mais qu'ils se sont fait sucrer par Free Mobile la possibilité d'augmenter les tarifs.
B&Y est un succès mais faire du Free avec la structure de coûts de Free, côté technique, organisationnel humain, ça ne suffit pas.
Il y a déjà des coupes budgétaires violentes, avec une migration massive des abonnés Bbox vers l'offre 12€ moins chère ça va faire encore mal.
L'offre Bbox 20€ a été interprétée comme un coup de la dernière chance plus que comme une attaque : leur seule stratégie pour se redynamiser c'est de faire chuter les prix comme Free Mobile, et d'engranger un maximum de clients.
La prochaine étape si ça ne s'améliore pas, je pense que ça sera une vente ou une réorganisation sanglante.
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edit: lu ca quelque part
Concernant l'itinérance 2G, l'autorité considère que si elle devait être maintenue au delà du droit qui est accordé jusqu'en 2016, elle devrait être limitée aux clients possédant un téléphone exclusivement 2G (GSM/EDGE).
Concernant l'itinérance 4G,
Il y a aussi le GPRS en 2G.
Ce que t'as trouvé ne contredit pas ce que j'ai dis. C'est juste qu'on commence à entrer dans les termes juridiques.
Le droit 2G jusqu'en 2016 est ce qui est dans la licence. Mais ça ne parle pas d'interdiction.
En juridique, ce qui n'est pas interdit est autorisé. C'est très sadique et pervers dans des domaines en agressions sur les personnes, mais c'est le monde de la Justice.
Ici, c'est "juste" une bataille en télécom.
Donc ça veut dire que l'itinérance 2G peut être dénoncée à partir de janvier 2016. Mais si personne ne dénonce, ça peut rester en l'état théoriquement jusqu'à la dernière antenne 2G encore opérationnelle chez Orange.
Mais dans un premier temps, le contrat d'itinérance 2G/3G avec Orange est jusqu'à 2018, et à priori, sous la pression générale, ce contrat ne sera même pas renouvelé. Mais ça restera à confirmer sur ce point. A part éventuellement pour les clients 2G only.
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L'offre Bbox 20€ a été interprétée comme un coup de la dernière chance plus que comme une attaque
Ouep, j'ai toujours trouvé suspecte cette offre à 20 boules. Pour moi c'est le signe d'une entreprise aux abois qui sait plus comment faire pour se raccrocher aux branches.
M'enfin profitons-en: moi j'ai saisi l'occasion pour quitter Free et sa vieille V5 à 32 euros ...
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Sur BFM Business, tous les intervenants pensent que cela va se terminer à 3 opérateurs et que Bouygues Telecom va finir par se marier avec Free et que ce mariage est pertinent.
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Va manger son chapeau Martin bouygues ;p
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Que ça se termine à 3 c'est probable.
Mais je ne suis pas sur que SFR-NC marche au point que Martin et Xavier soient obligés de se marier.
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Wait&see, mais pas sûr que les effets soient immédiats (sauf si le dégoût de certains clients/image désastreuse du temps de Miséricâble provoque une vague de résiliations mais j'en serais très étonné).
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Bref, Vivendi veut encore rester dans le flou pendant 3 semaines. Et me demandez pas pourquoi, j'en suis le premier surpris. :o
C'est toujours comme ça quand on rentre en négociations exclusives. C'est simplement le signe qu'on s'est mis d'accord sur les grandes lignes, et qu'il reste quelques détails que l'on estime mineurs à régler. S'il s'avère que ces détails mineurs sont plus problématiques, et représentent un vrai point d'achoppement, alors les négociations échouent. Dans ce cas, soit on rentre en négociations avec le deuxième prétendant, soit l'on repart à zéro. Mais en général, il y a très peu de surprises...
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Communiqué de presse Bouygues
Bouygues continuera à jouer un rôle majeur dans les télécoms en France
Vivendi a décidé de rentrer en négociations avec Altice - Numericable pour l'acquisition de SFR. Bouygues regrette ce choix pour l'avenir des télécoms en France.
Au cours des dernières semaines, Bouygues a montré son fort attachement au secteur des télécoms en proposant un projet industriel ambitieux qui aurait permis de créer un acteur majeur du numérique en France.
Désormais, le Groupe doit se projeter dans l'avenir. Plus que jamais, Bouygues Telecom continuera à jouer un rôle central dans le secteur des télécoms en France. Il a de sérieux atouts tant dans le Mobile où il remporte un grand succès avec son offre 4G et sa couverture exceptionnelle, que dans le Fixe où la réussite de son offre à 19,99€ le conforte dans ses choix stratégiques.
Bouygues Telecom a l'ambition et les moyens de mener un projet stratégique et technologique ambitieux, porteur pour les télécoms en France.
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On sent quil accuse le coup quand même. ..
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Ouais mais il y a carrèment la marge pour repartir.
69% de couverture 4G : faites une vrai promotion de la Bbox Nomad (Dégroupez moi des NRA et fibrez vos antennes !) et ouvrez moi ce réseau FTTH vide !
et B&You qui semble bien marcher quand même, même si mon forfait 4G à 24,99€ avec Europe 3 go c'est vraiment pas mal !
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dans 6 mois il RAN-sharing sa 3G avec xaxa...
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Mais Free n'a pas besoin que d'un réseau. Le souci des fréquences va se poser bientôt, et de plus en plus avec la densification de son réseau.
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Si il densifie son réseau, le problème posé par son faible patrimoine de fréquence ne sera pas un soucis.
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N'est ce pas mieux d'avoir un spectre large au niveau du chevauchement des cellules ?
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N'est ce pas mieux d'avoir un spectre large au niveau du chevauchement des cellules ?
J'imagine que dans le cas de Free, le principe c'est de réduire la puissance/portée de leurs cellules, comme ils l'ont fait au lancement sur certaines antennes à l'uplink pourri (Vivien l'avait constaté). Maintenant qu'ils ont un uplink stable (pas forcèment transcendant mais fonctionnel), ils cherchent au contraire à pousser au max; à force, ils réduiront peut-être...
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N'est ce pas mieux d'avoir un spectre large au niveau du chevauchement des cellules ?
Je ne suis pas sur de comprendre ta question. Iliad n'a pas 36 solutions pour pallier son faible patrimoine fréquentiel, soit avoir de nouveaux blocs, soit densifier en multipliant le nombre de sites en réduisant le radius de chaque cellule.
Les 15 MHz en 1800 vont être une grosse bouffée d'oxygène par rapport à ses objectifs de conquête client.
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Ma question c'est : 2 cellules qui se chevauchent, de 2 sites différents, peuvent elles utiliser les mêmes fréquences sans se gêner ?
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En GSM non, en 3G et 4G oui. C'est une des qualités de ces 2 technos par rapport au GSM.
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Bouygues dépose une nouvelle offre pour racheter SFR
Coup de théâtre ! Alors qu'on pensait la vente de SFR acquise à Numericable, le groupe Bouygues aurait finalement décidé de surenchérir. Selon nos informations, le géant du BTP devait déposer, jeudi en fin d'après-midi, après la clôture de la bourse, une nouvelle offre auprès de Vivendi.
Le groupe devrait améliorer la composante en cash de son offre. Jusque-là, Numericable offrait 11,75 milliards d'euros en numéraire, soit 450 millions de plus que son concurrent.
Alors qu'il a déjà obtenu le soutien d'Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif, et celui de l'Elysée, où Emmanuel Macron appuierait en privé sa candidature, Martin Bouygues aurait également rallié la Caisse des dépôts et consignations (CDC) à son offre.
Selon nos informations, la CDC devrait prendre une participation de moins de 5 % dans le nouvel ensemble constitué par Bouygues Telecom-SFR, si le bétonneur devait l'emporter. Le groupe de BTP devrait également bénéficier du soutien de « partenaires privés », selon un proche du dossier.
Vendredi 14 mars, le conseil de surveillance de Vivendi avait décidé à l'unanimité moins une voix d'entrer en « négociations exclusives » avec Numericable pour une durée de trois semaines. Selon différents observateurs, l'essentiel était acquis et la clôture de la transaction n'était plus qu'une question de jours.
Source : Sarah Belouezzane, Isabelle Chaperon et Cédric Pietralunga - LeMonde.fr - 20/03/2014 (http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/20/bouygues-depose-une-nouvelle-offre-pour-racheter-sfr_4386847_3234.html)
Les cours des actions d'Iliad/Bouygues et Orange sont bien en hausse depuis 16:30-16:45
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https://x.com/Solwii/status/446682691518599170
Plus de 13 milliards en numéraire dans l'offre Bouygues améliorée sur SFR.
(https://lafibre.info/images/smileys/popcorn.png)
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Rachat de SFR : Bouygues repasse à l’attaque et améliore considérablement son offre sur SFR
Pour souffler SFR à Numéricable, entré vendredi en négociations exclusives avec Vivendi, le groupe de Martin Bouygues améliore substantiellement les termes de son offre. La partie numéraire passe à 13,15 milliards d'euros.
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_martin_bouygues_2.jpg)
Congédié par Vivendi sur le dossier SFR, Bouygues n’a pas dit son dernier mot. La rumeur d’une contre-offre agitait la place parisienne depuis plusieurs jours, et les choses se sont accélérées ce jeudi, avec le dépôt, après Bourse, d'une proposition améliorée. Dévoilée avant la clôture de la Bourse, l'information a eu le temps d'influer sur le cours de Bouygues , et d' Iliad , maison-mère de Free, tous deux en vive hausse, alors que Numericable lâchait plus de 3 %.
Martin Bouygues a revu son offre sur plusieurs points. D'abord la partie cash, qui avait été jugée « insuffisante » par Vivendi. Elle augmente de 1,85 milliard d’euros. Elle passe donc de 11,3 milliards d’euros initialement proposés, et 11,75 milliards offerts par Numéricable, à 13,15 milliards d’euros aujourd’hui.
La précédente version de l’offre de Bouygues, soumise la semaine dernière, valorisait SFR à 15,5 milliards d’euros avant prise en compte des synergies. Le scénario actuel porte cette valorisation à 17,4 milliards d’euros, après intégration des synergies (évaluées à 10 milliards d’euros).
Vivendi à 21,5 %
Dans sa contre-offre, Bouygues a réussi à abaisser considérablement la participation de Vivendi restant dans le nouvel ensemble. Pour mémoire, elle ressortait à 43 % du capital après transaction, contre 32 % dans l’offre de Numéricable. Un facteur qui avait beaucoup pesé dans la décision de Vivendi d’entrer en « négociations exclusives » avec le cablo-opérateur. Bouygues propose aujourd’hui que Vivendi conserve seulement 21,5 % du capital du nouvel ensemble. Et il prévoit un « accès immédiat à la liquidité pour le solde résiduel de sa participation » dès l’introduction en Bourse de la nouvelle structure. Bouygues, pour sa part, contrôlerait 67 % du capital du nouvel ensemble, contre 52 % dans le schéma initial.
Autre élèment : la Caisse des Dépôts et Consignations, déjà actionnaire du groupe Bouygues, la famille Pinault et JCDecaux Holding participent au rachat. Avec, selon nos informations, une participation entre 4 % et 5 % pour la Caisse des Dépôts. « D’autres investisseurs pourraient également participer pour proposer à Vivendi l’acquisition du solde de sa participation résiduelle », précise Bouygues. Un argument auquel le groupe, désireux de se désengager, pourrait être sensible.
Pas de « break-up fees »
Que va-t-il se passer maintenant ? Vivendi devrait organiser très vite une réunion extraordinaire de son conseil de surveillance pour déterminer quelle suite donner à cette offre, qui constitue une augmentation substantielle par rapport à la précédente et à celle choisie. Les « négociations exclusives » engagées avec Numéricable ne prévoient pas de « break-up fees » (amende en cas de rupture des discussions).
Ces derniers jours, alors que la polémique autour de la domiciliation fiscale de Patrick Drahi, le patron d’Altice, la maison-mère de Numéricable, retenait l’attention, Bouygues a continué à voir Free, à qui il avait prévu de céder son réseau et ses fréquences en cas de succès de son offre. Free qui, de son côté, avait assuré en interne vendredi, après le choix de Vivendi, que « d’autres opportunités » allaient « se présenter » .
Source : Les Echos (http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203387273400-rachat-de-sfr-bouygues-repartirait-a-l-attaque-658545.php), le 20 mars 2014
Ce serait vraiment un coup de théâtre si SFR rentrais en négociation exclusive avec Bouygues Telecom, après l'avoir été avec Numericable.
Pour Patrick Drahi, c'est une simple formalité, vu que le gros a été négocié avant l'entrée en "négociation exclusive".
Il se dit que aussi que la signature ne devrait pas traîner 3 semaines et que cela ne devrait pas tarder.
Es-ce-que la contre-offre n'arrive pas un peu tard ?
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Miam. Mais bon, il reste que si Fourtou veut aller vite...
vivien : oui, ils pourraient balayer d'un revers de main cette offre. Mais tant que ce n'est pas officiellement signé...
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Es-ce-que la contre-offre n'arrive pas un peu tard ?
1.25Md d'€ de plus par rapport à Numéricable en numéraire ce n'est pas rien :D
Je pense que c'est un bon timing, tu mets une plus grosse carotte pendant la période de négociations exclusives et ce dès la 1ère des 3 semaines (ni trop tôt, ni trop tard).
En revanche pour Bouygues, c'est l'ultime offre, je ne pense pas qu'ils auront une nouvelle chance après.
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ouaip c'est clair, s'est maintenant ou jamais...
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Heureux de voir que Bouygues ne lâche pas le morceau. Je dois avouer que les diapos de présentation de l'hypothétique entité SFR-Numéricable m'enjouissent par trop.
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Oui, c'est normalement trop tard pour se battre encore sur les prix... normalement.
En principe, une fois que les négociations exclusives sont entammées, il y a très rarement des retours en arrière, même en cas d'amélioration des offres ultérieures... parce qu'il reste en général très peu de marge de manoeuvre à chaque concurrent pour améliorer les offres !
Maintenant, s'il devient clair que l'offre précédente de Bouygues avait un peu été faite dans l'urgence, et que la nouvelle offre est considérablement plus avantageuse, alors ça peut tout changer. En tout cas, ça peut pousser SFR à demander une nouvelle offre à Numéricable ou à ouvrir une nouvelle phase compétitive.
Dans tous les cas, alors que l'on s'inquiétait déjà de la dette qu'allaient avoir à supporter Bouygues ou Numéricable... une nouvelle relance de la bataille des prix ne va pas améliorer la santé financière du nouveau groupe (mais en revanche, celle de Vivendi, oui)
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C'est claire que pour le déploiement du FTTH en France c'est clairement la meilleur option.
Le FTTH est plus pérenne que le FTTLA et donc je pense que sur le long terme c'est une meilleur option pour Bouygues comme pour Free qui và avoir les fréquences qu'il lui manque tant.
Si on part dans cette hypothèse, Le perdant, cela sera clairement Numericable. Son cour de bourse risque de s'éfondrer.
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Cette nouvelle offre est fort belle, mais en quoi change-t-elle la donne quand aux objectifs premiers du vendeur ?
"L'offre est la plus pertinente pour les actionnaires et les salariés du groupe et offre la meilleure sécurité d'exécution. Elle répond le mieux à l'objectif (du groupe) de devenir rapidement un acteur européen majeur des médias et des contenus et de renforcer SFR comme un acteur dynamique du très haut débit fixe et mobile".
http://www.zdnet.fr/actualites/rachat-de-sfr-pourquoi-numericable-l-a-emporte-39798577.htm (http://www.zdnet.fr/actualites/rachat-de-sfr-pourquoi-numericable-l-a-emporte-39798577.htm)
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Offre de 13,15 Md d'€ en numéraire pour être précis (soit 1,4Md€ de plus que Numéricable). Bouygues détiendrait 67% du nouvel ensemble et Vivendi 21.5%, le reste pour la Caisse des dépôts et consignations et la famille Pinault
Communiqué de Presse de Bouygues :
PROPOSITION DE FUSION BOUYGUES TELECOM – SFR
BOUYGUES AMÉLIORE SUBSTANTIELLEMENT SON OFFRE À VIVENDI ET PORTE LA PARTIE NUMÉRAIRE À 13,15 MILLIARDS D’EUROS
- AVEC 1,85 MILLIARD D'EUROS DE NUMÉRAIRE SUPPLÉMENTAIRE, BOUYGUES AMÉLIORE SUBSTANTIELLEMENT SON OFFRE
- CETTE OFFRE EST SUPÉRIEURE DE 1,4 MILLIARD D’EUROS DANS SA COMPOSANTE EN NUMÉRAIRE À L’OFFRE CONCURRENTE
- BOUYGUES ENTEND APPORTER AINSI UNE RÉPONSE AUX ATTENTES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DE VIVENDI QUI AVAIT JUGÉ SON OFFRE PERTINENTE
- BOUYGUES FÉDÈRE DE GRANDS ACTIONNAIRES INDUSTRIELS ET FINANCIERS DE LONG TERME AUTOUR DE SON PROJET DE FUSION DE BOUYGUES TELECOM AVEC SFR
- BOUYGUES RÉITÈRE SES ENGAGEMENTS CONCERNANT L’EMPLOI ET L’INVESTISSEMENT
Convaincu de la force industrielle de son projet de fusion entre Bouygues Telecom et SFR et de sa capacité à créer de la valeur dans la durée, Bouygues a remis à Vivendi le jeudi 20 mars une offre substantiellement améliorée dans sa composante en numéraire.
Vivendi, lors de son Conseil de surveillance du 14 mars, avait confirmé le caractère pertinent de l’offre de Bouygues mais avait considéré sa part en numéraire insuffisante. En conséquence, Bouygues propose à Vivendi d’augmenter la part en numéraire de son offre de 1,85 milliard d'euros pour la porter à 13,15 milliards d'euros, auxquels s’ajoutent 21,5% du capital du nouvel ensemble. Elle est supérieure de 1,4 milliard d'euros dans sa composante en numéraire à l’option concurrente actuellement en cours de négociation chez Vivendi.
Bouygues confirme un montant de 10 milliards d’euros de synergies créées par le rapprochement de Bouygues Telecom et SFR, dont 5 milliards d’euros de synergies relatives au réseau mobile sécurisées par l’accord signé avec Free le 9 mars 2014. La nouvelle offre valorise ainsi SFR à 17,4 milliards d’euros en intégrant la totalité des synergies, dont 16,3 milliards d’euros d’ores et déjà sécurisés par l’accord avec Free.
L'introduction en Bourse du nouvel ensemble est envisagée dès la réalisation de la fusion, offrant ainsi à Vivendi un accès immédiat à la liquidité pour le solde résiduel de sa participation. Compte tenu de sa participation réduite dans le nouvel ensemble, Vivendi sera à même de la monétiser aisèment dans de bonnes conditions au moment qui lui semblera opportun.
Bouygues fédère autour de son projet des actionnaires industriels et financiers de long terme qui partagent le sens de l'entrepreneuriat familial. La Caisse des Dépôts et Consignations, par ailleurs déjà actionnaire du groupe Bouygues, la famille Pinault, et JCDecaux Holding saisissent ainsi l’opportunité de cette nouvelle offre pour rentrer ou se renforcer au capital du nouvel ensemble, ce qui contribue à améliorer fortement la partie en numéraire de l'offre proposée à Vivendi. D’autres investisseurs pourraient également participer pour proposer à Vivendi l’acquisition du solde de sa participation résiduelle.
L’augmentation de la partie en numéraire ne modifie en rien le niveau d’endettement du nouvel ensemble qui resterait Investment Grade.
Dans le cadre de cette nouvelle offre, la participation de Bouygues dans le nouvel ensemble serait de 67% du capital contre 52% dans l’offre précédente, confirmant ainsi la volonté du Groupe de jouer un rôle central dans le secteur des télécoms en France.
Bouygues réitère son engagement à ce que son projet de création d’un acteur majeur du numérique en France dynamise l’investissement et assure la création d’emplois durables.
Source : CP 20/03/2014 Bouygues (http://www.bouygues.com/wp-content/uploads/2014/03/CP-du-20-mars-2014.pdf)
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Pinault rentrerait là dedans ? :o
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Cette nouvelle offre est fort belle, mais en quoi change-t-elle la donne quand aux objectifs premiers du vendeur ?
http://www.zdnet.fr/actualites/rachat-de-sfr-pourquoi-numericable-l-a-emporte-39798577.htm (http://www.zdnet.fr/actualites/rachat-de-sfr-pourquoi-numericable-l-a-emporte-39798577.htm)
Chaque papier a sa version exclusive de l'histoire, et les confidences de taupes au conseil d'administration de Vivendi qu'on a eu avant le rachat disant que By allait l'emporter, c'est sûr, ne se sont pas vraiment concrétisées...
Il semble clair que Fourtou veut clore son mandat en beauté et a donc un intérêt personnel dans l'affaire. Mais les autres administrateurs n'ont pas la même vision des choses, l'offre pourrait donc modifier le rapport de forces chez Vivendi, rapport qu'on ne connaît hélas pas vraiment.
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Maintenant, c'est la faute à Jean René Fourtou qui a forcé le conseil de vivendi ?
Il faut replacer tout cela dans le contexte.
Vivendi veut du cash et vendre rapidement. Je rappelle que la mise sur le marché devait intervenir à mi 2014.
Depuis 2012, cela discute entre Numericable et SFR
Numericable ne représente aucun problème réglementaire.
Il est évident que pour remplir les objectifs premiers de Vivendi, Numericable est le meilleur client en considérant une vente de gré à gré. Il ne faut pas y voir un complot, juste du bon sens.
Maintenant, un nouvelle offre, à mon avis bien meilleure que la première, car plus de cash et moins de titre (donc une moindre exposition au marché des telecoms à l'avenir), mais cela ne lève toujours pas le problème du risque réglementaire et du calendrier de l'offre Bouygues. ;)
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Dans tous les cas, alors que l'on s'inquiétait déjà de la dette qu'allaient avoir à supporter Bouygues ou Numéricable... une nouvelle relance de la bataille des prix ne va pas améliorer la santé financière du nouveau groupe (mais en revanche, celle de Vivendi, oui)
+1. tu lis dans mes pensées ? ;)
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Vivendi veut du cash et vendre rapidement. Je rappelle que la mise sur le marché devait intervenir à mi 2014.
On verra bien si c'est pour le fric ou pas maintenant sic !
Franchement ca valait pas plus que 11,75 M€ + les % d'actions.
Si NC surenchere ca sera vraiment pas sa valeur donc une grosse dette....
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On dirait que BT tient à passer d'un réseau 4G couvrant 70% de population à celui de SFR, bon dernier ...
Ils pourront relancer la guerre des prix, ça sera enfin l'heure de retourner en terre promise :-p
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Est-ce que le fait que le groupe Bouygues et Vivendi soit aussi concurrent direct sur le contenu (groupe TF1 vs groupe Canal) a joué dans le choix ?
Si Vivendi se recentre sur Canal, je les vois mal permette a leur concurrent d'avoir plus de pdm et de pouvoir sur les moyens de diffusion (TV par adsl/fibre, TV OTT par internet, mobile, etc) surtout avec la "guerre" entre fournisseurs de contenu et les opérateurs qui s'annonce pour les années a venir.
Je ne sais pas si ca a jouer dans la décision ou si c'est vraiment purement que financier.
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Je pense que ce qui joue, c'est que Bouygues Telecom est très lié à la dépendance à SFR :
- Accord sur le mobile pour se partager la 80% de la surface de la France avec du RAN-sharing (ensemble du territoire en dehors des 32 plus grosses agglomérations de plus de 200 000 habitants et des zones blanches)
- Location de lignes ADSL activées par SFR pour compléter la couverture des NRA en propre de Bouygues Telecom qui couvrent 40% de la population
- Location de lignes FTTLA activées par Numericable pour la Bbox fibre (cela doit représenter 99% de ventes de la Bbox fibre)
- Location des POP régionaux SFR pour mettre des équipements du backbone (comme Free au passage)
- Location de NRO SFR pour déployer du FTTH avec les OLT Bouygues Telecom dans certaines villes
- IRU pour de la fibre déployée par SFR
- Achat de flux Multicast à SFR, ....
(https://lafibre.info/images/4g/201401_byTel_sfr_mutualisation_reseau_mobile.jpg)
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Communiqué de Presse de Vivendi hier 20/03/2014 :
Vivendi : nouvelle offre de Bouygues concernant SFR
Vivendi annonce avoir reçu aujourd’hui une nouvelle offre de Bouygues concernant SFR.
Le Groupe rappelle que le Conseil de surveillance a décidé le 14 mars dernier d’entrer en négociations exclusives avec Altice pour une période de trois semaines.
Source : CP de Videndi 20/03/2014 (http://www.vivendi.com/presse/communiques-de-presse/vivendi-nouvelle-offre-de-bouygues-concernant-sfr/#.Uys9vhp0R2k.twitter)
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Impressionnant la pression que met BT (et le gouvernement, ne nous en cachons pas) pour récupérer SFR. Cela en devient gotesque.
En même temps, Vivendi reste droit dans ses bottes (et dit limite à BT d'aller voir ailleurs s'ils y sont ::) ).
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En même temps, Vivendi reste droit dans ses bottes (et dit limite à BT d'aller voir ailleurs s'ils y sont ::) ).
On doit pas lire la même chose :D
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Le Groupe rappelle que le Conseil de surveillance a décidé le 14 mars dernier d’entrer en négociations exclusives avec Altice pour une période de trois semaines.
Allez pour te faire plaisir, Vivendi dit à BT d'aller voir ailleurs s'il y sont pendant 3 semaine. Est-ce que ça te va mieux ? Mais à mon avis, vu le comportement actuel du gouvernement envers NC (voir http://www.01net.com/editorial/616314/rachat-de-sfr-le-gouvernement-veut-la-peau-de-patrick-drahi/ (http://www.01net.com/editorial/616314/rachat-de-sfr-le-gouvernement-veut-la-peau-de-patrick-drahi/) ),tout ça ne sent vraiment pas bon.
Pour le reste, vu que la CDC entre en jeu, cela signifique qu'en plus c'est de l'argent public qui serait utilisé, ce qui correspondrait à une simili nationalisation (haaa, Montebourg, ton esprit coco ressurgit) et cela sera ferait avec l'argent du contribuable (tout comme les enquêtes fumeuses sur NC d'ailleurs).
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Je pense que ce qui joue, c'est que Bouygues Telecom est très lié à la dépendance à SFR :
- Accord sur le mobile pour se partager la 80% de la surface de la France avec du RAN-sharing (ensemble du territoire en dehors des 32 plus grosses agglomérations de plus de 200 000 habitants et des zones blanches)
- Location de lignes ADSL activées par SFR pour compléter la couverture des NRA en propre de Bouygues Telecom qui couvrent 40% de la population
- Location de lignes FTTLA activées par Numericable pour la Bbox fibre (cela doit représenter 99% de ventes de la Bbox fibre)
- Location des POP régionaux SFR pour mettre des équipements du backbone (comme Free au passage)
- Location de NRO SFR pour déployer du FTTH avec les OLT Bouygues Telecom dans certaines villes
- IRU pour de la fibre déployée par SFR
- Achat de flux Multicast à SFR, ....
Cela ne va pas changer. Sauf que Bouygues va jouer les utilités.
Sinon, chiche que la CDC mette son nez dans les comptes de SFR et ses échanges avec Vivendi....
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Allez pour te faire plaisir, Vivendi dit à BT d'aller voir ailleurs s'il y sont pendant 3 semaine. Est-ce que ça te va mieux ?
Il reste 2 semaines =) (04/04/2014 butoir). Une période de négociation exclusive ça ne veut pas dire "allez voir ailleurs" à toute nouvelle offre d'un concurrent.
"Un représentant de la CDC, joint par Bloomberg, a précisé qu'elle investira 300 millions d'euros et devrait détenir 3% du capital de l'entité Bouygues Telecom / SFR en cas de succès."
Source : Anthony Bondain (Boursier.com)
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Donc l'Etat met bien son nez dans cette affaire (bon ils l'avaient déjà fait en critiquant ouvertement l'offre de NC) mais là ils le font en numéraire.
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Et le challenger sélectionné peut toujours ajuster son offre en fonction de "ce qui se dit autour".
Je pense que c'est surtout comme ça que ça va se passer... et que Altice/NC est reparti faire le tour des banques et des fonds d'investissement depuis Mercredi dernier.
Enfin, nous verrons bien...
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Allez pour te faire plaisir, Vivendi dit à BT d'aller voir ailleurs s'il y sont pendant 3 semaine. Est-ce que ça te va mieux ?
Pas spécialement, ils préviennent juste du fait qu'il ne faut pas s'attendre à une réponse immédiate de leur part.
Le rappel est factuel.
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A quand le prochain épisode ?
La porte-parole des petits actionnaires Colette Neuville a écrit hier une lettre à Jean-René Fourtou, le président du conseil de Vivendi, pour relayer les inquiétudes de certains actionnaires qui préféraient l'offre initiale de Bouygues à celle de Numericable. Elle demande la publication des offres, des analyses indépendantes et un vote en assemblée générale.
Un proche de François Hollande : « La chasse à l'homme [Patrick Drahi, le patron d'Altice] à laquelle nous assistons est détestable, tout investisseur a droit au respect, mais, la consolidation du secteur à trois opérateurs est inéluctable. Or, seule l'offre de Bouygues permet de stabiliser le marché. »
Dans la consolidation à 3 acteurs, personne ne dit où va aller Numericable....
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la consolidation du secteur à trois opérateurs est inéluctable
Ca sort d'ou ca en dehors des gens qui ont un intérêt a ca ?
On nous ressasse tellement ca un peu partout depuis quelque temps sans apporter d'éléments convaincants qu'on se croirait dans Inception ... Ca tourne a l'intox médiatique.
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Ca sort du bon sens.
On a :
1- Orange : l'historique, le leader, le "service public", le "j'ai-le-droit-detre-le-plus-cher", le "je-marche-partout", etc etc
2- Free : le Low-cost, "c'est-moi-le-moins-cher", le "petit-nouveau", le "à-la-mode", etc
3- Les autres : doivent trouver une place entre n°1 et n°2
Moins il y en a chez "les autres", plus c'est facile de s'y faire une place. Donc entre Bouygues et SFR, il y en a 1 de trop.
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Ca sort du bon sens.
On a :
1- Orange : l'historique, le leader, le "service public", le "j'ai-le-droit-detre-le-plus-cher", le "je-marche-partout", etc etc
2- Free : le Low-cost, "c'est-moi-le-moins-cher", le "petit-nouveau", le "à-la-mode", etc
3- Les autres : doivent trouver une place entre n°1 et n°2
Moins il y en a chez "les autres", plus c'est facile de s'y faire une place. Donc entre Bouygues et SFR, il y en a 1 de trop.
bon sens?!
bon sens en mobile ou en fixe? parce que la y'a un atroce amalgame des 2 mondes.
a suivre un autre 'bon sens', Free n'a rien à faire en mobile et c'est lui qui doit giclé...c'est lui qui est en trop.
Orange service public c'est dans le fixe pas le mobile...cf l'origine du mobile (radiocomm, gsm, itineris, etc) ca n'a rien de service public.
Je vois plutôt 2 'bon sens' contradictoires la.
Autant je peux comprendre qu'en mobile y'a une limite 'technique' au nombre d'opérateurs a cause des fréquences (et encore y'a surement des solutions comme en fibre avec la mutualisation)... autant dans le fixe non.
Franchement je ne vois que de l'intox et des affreux amalgames entre les 2 marchés fixe et mobile pour justifier cette 'inéluctable consolidation' du mobile.
Y'a que les 3 opérateurs restants qui auront un intérêt a cette consolidation, les clients (nous) et l'état n'ont a rien a y gagner.
A la fin ca n'est qu'une question de volonté politique et "liberté" du régulateur. D'un point de vue économique y'a de la place pour 4 et même plus.
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A terme il va y avoir une consolidation du fixe et du mobile.
Il est donc logique d'avoir que des opérateurs fixe + mobile.
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A terme il va y avoir une consolidation du fixe et du mobile.
Il est donc logique d'avoir que des opérateurs fixe + mobile.
"il va y avoir" ... oui j'ai lu et entendu ca souvent, le truc que tout le monde reprend et répéte sans trop savoir d'ou ca sort et sur quoi c'est fondé. Le truc qui n'arrange que les gros qui font deja du fixe+mobile...
donc les petits FAI vont disparaître ou faire du mobile.
Google Fiber aux USA va disparaître ou faire du mobile.
etc
C'est ça que "tout le monde" prédit ou que "tout le monde" veut ?
Quelqu'un a un article ou un bouquin d'un expert sur ce sujet qui explique le pourquoi du comment ou c'est juste de l'auto-suggestion collective ?
J'ai beau cherché je trouve rien d' impartial et convaincant.
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Les opérateurs font du forcing pour qu'il se produise, Free, By...
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a suivre un autre 'bon sens', Free n'a rien à faire en mobile et c'est lui qui doit giclé...c'est lui qui est en trop.
Free est le nouvel arrivant voulu pour casser la fausse concurrence des 3 gros. Il a donc sa place.
Orange service public c'est dans le fixe pas le mobile...cf l'origine du mobile (radiocomm, gsm, itineris, etc) ca n'a rien de service public.
Orange est le seul opérateur qui marche partout. Enfin, disons plus que les autres. En ce sens il a une mission de service public meme si officiellement rien ne lui a été assigné (encore que je me pose l question...).
Autant je peux comprendre qu'en mobile y'a une limite 'technique' au nombre d'opérateurs a cause des fréquences (et encore y'a surement des solutions comme en fibre avec la mutualisation)... autant dans le fixe non.
Y'a que les 3 opérateurs restants qui auront un intérêt a cette consolidation, les clients (nous) et l'état n'ont a rien a y gagner.
A la fin ca n'est qu'une question de volonté politique et "liberté" du régulateur. D'un point de vue économique y'a de la place pour 4 et même plus.
Y'a pas de limite technique au sens fréquentiel mais plutot au niveau des sites d'émission. Leur nombre est limité dans les zones denses. Par contre, en zone moins dense voir meme à la campagne, il y a une concurrence, pas très affichée certes, mais qui compte quand meme, il y a parfois de grosses différences de couverture. On a plus intéret à choisir son opérateur en fonction de sa couverture que du tarif.
Tu as raison sur le fond : à 3 opérateurs il y a moins de concurrence qu'à 4. Donc le consommateur a intéret à ce qu'il y en ai 4 pour la guerre des prix mais pas pour la couverture réseau.
C'est la réalité du marché qui dicte ce nombre de 3 opérateurs.
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Free est le nouvel arrivant voulu pour casser la fausse concurrence des 3 gros. Il a donc sa place.
Celui qui a sa place ou pas, c'est le marché qui le décide, non ?
Free aurait fait une arrivée comme Yoigo en Espagne, on aurait pu le comprendre, mais ils ont une part de marché proche de celle de ByTel maintenant...
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Celui qui a sa place ou pas, c'est le marché qui le décide, non ?
Les différents rebondissements auxquels nous avons assisté et dont ce fil de discussion s'est fait écho, nous rappellent que justement, il semblerait que ce ne soit pas uniquement le marché qui décide. ;)
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Celui qui a sa place ou pas, c'est le marché qui le décide, non ?
Free aurait fait une arrivée comme Yoigo en Espagne, on aurait pu le comprendre, mais ils ont une part de marché proche de celle de ByTel maintenant...
CA mobile d'Iliad ? CA mobile de Bouygues Telecom ?
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Je me place du côté des consommateurs là : Free est devenu un acteur important sur le marché et savoir lequel des 2 évincer, sachant qu'ils ne s'adressent pas aux mêmes segments, n'est pas simple.
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Mais il n'y a personne à évincer ! Le marché mobile peut très bien être animé par 4 MNOs maintenant, puisque la mutualisation des réseaux est admise/acceptée par l'autorité de la concurrence et l'arcep.
4 réseaux mobiles différents sur l'ensemble du territoire avec le niveau de prix actuel, c'est tout simplement pas possible par contre.
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Je suis d'accord, (je cherchais juste à pousser le raisonnement entamé par BadMax).
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4 réseaux mobiles différents sur l'ensemble du territoire avec le niveau de prix actuel, c'est tout simplement pas possible par contre.
pourquoi ? qui a tout les éléments chiffrés pour faire ce genre de calcul et annoncer ce genre de chose ? a part les opérateurs eux même je ne vois pas qui d'autre ?
et c'est pas leur intérêt d'aller que c'est 'possible' ... c'est tout le contraire.
Un organisme indépendant a t'il calculé le coût de production en mobile pour qu'on ait une idée claire de la justesse des prix ?
J'ai l'impression qu'on travaille 'au pif' la comme dans tout secteur ou y'a pas quasi pas ou peu de concurrence. Le prix est le prix acceptable pour le client pas le prix "possible"...
Y'a vraiment qu'une concurrence saine pour mettre les prix au niveau correct et moins y'a de monde moins y'a de concurrence.
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Quoi qu'il en soit et malgré la belle surenchère de Bouygues, je suis persuadé que Vivendi va confirmer la vente à Numéricâble.
Car une vente à Bouygues serait très probablement ralentie par un examen approfondi des autorités de la concurrence.
Et Vivendi a visiblement envie avant tout de vendre VITE et sans complications.
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pourquoi ? qui a tout les éléments chiffrés pour faire ce genre de calcul et annoncer ce genre de chose ? a part les opérateurs eux même je ne vois pas qui d'autre ?
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Parce que si c'était possible, l'ADLC n'aurait tout simplement pas permis l'accord de mutualisation entre BT et SFR.
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Meme avis que Skender : Vivendi veut aller vite donc sauf à découvrir un loup dans l'offre NC (le directeur financier de Vivendi avait l'air réticent), ça me semble plié pour Bouygues.
En fait, l'avantage du marché à 3 c'est que c'est plus facile de s'imaginer ce qui va se passer.
Alors qu'avec le mariage NC-SFR, y'a un peu tout et n'importe quoi qui devient possible.
Messieurs, faites vos jeux, rien ne va plus !
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Ceci étant, forcer Numéricable à monter les enchères serait un facteur positif pour By, puisque ça irait dans le sens de ce que dit XN à propos de l'agressivité commerciale du futur conglomérat.
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Je suis en phase : Vivendi va certainement choisir de marier SFR à Numericable.
Altice va par contre être peut-être obligé de répondre à la dernière offre de Bouygues Telecom en augmentant le cash en diminuant le proportion de Vivendi dans le nouvel ensemble.
Dans le cas, peu probable, de fin de négociation exclusive sans choix de Altice, je crains le pire pour l'Action Numericable à court terme, car cela signifie que certaines choses ne sont pas solides.
Pour le FTTH en France, je reste persuadé que l'option Bouygues Telecom reste de loin la meilleure solution pour que les investissement continuent (notamment les zones AMII où SFR s'est engagé à déployer le FTTH sur fond propre)
Pour l'avenir de Bouygues Telecom, je pense qu'il n'y a pas de souci à court terme. Bouygues Telecom va essayer sur l'ADSL (et le FTTH ?) de faire ce que fait Free sur le mobile pour avoir une forte croissance. En 2016 je pense que soit Free rachète Bouygues Telecom, soit Bouygues Telecom rachète Free => Quid des relations des deux ennemis Bouygues et Free, suite au rachat de SFR par Numericable ? (https://lafibre.info/free-les-news/free-rachete-bouygues/)
Ne pas oublier que Free est fragile :
- Sur le mobile : Si l’itinérance devient impossible et qu'il n'arrive pas à avoir rapidement de nouvelles fréquences pour écouler tout le trafic data de ses clients, cela pourrait entraîner une perte massive de clients vers les opérateurs low-cost (SOSH/ Joe / B&You).
- Sur le fixe, Free est bon en ADSL, mais si le grand public se met à exiger le FTTH, une perte massive de clients vers Orange pour le FTTH est possible.
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Une brillante analyse aux petits oignons par Vivien ;)
Pour le très haut débit, je suis pas sûr que numericable nivellerait les choses par le bas: ils ont à présent le réseau THD le plus développé, suffisant pour le grand public qui s'en contente probablement (debit internet correct, qualité TV) même si les geeks que nous sommes déplorent le choix du fttla, moins performant que le ftth.
Petit point municipales 2014 pour finir: un truc m'a amusé, à Paris les candidats s'opposent au développement des antennes 4G (les ondes boouuuh c'est pas bien) mais dans les villes moyennes c'est l'inverse: on met en avant une volonté de développer les réseaux mobiles.
Comme quoi, cette polémique sur les ondes, c'est bien un truc de bobo parisien ;)
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SFR : Bouygues planche sur de nouvelles améliorations de son offre
Le groupe de BTP est à la recherche d'autres investisseurs afin de permettre à Vivendi de pouvoir vendre au plus vite les parts d’un ensemble fusionné SFR-Bouygues Telecom. Vivendi demeure jusqu’au 4 avril en négociations exclusives avec Numericable qui affirme ne pas envisager d’améliorer son offre, pour l’instant.
Le cash et la liquidité, priorités de Vivendi. Bouygues l'a bien compris. Après avoir augmenté significativement la partie en numéraire de son offre de rachat de SFR à 13,15 milliards d'euros, le groupe de BTP travaille à de nouvelles améliorations sur la participation de 21,5% que Vivendi récupérerait dans un ensemble fusionné SFR-Bouygues Telecom. Selon l'agence Reuters, « Bouygues est en train d'envoyer un dossier à un large spectre d'acteurs, de banques, d'assureurs et de sociétés de capital-investissements » et ce afin d'« améliorer encore la partie en numéraire et offrir à Vivendi une sortie rapide. » Interrogé par la Tribune, le groupe de Martin Bouygues confirme qu'il « travaille de façon à donner l'option à Vivendi au closing, de vendre plus d'actions de la nouvelle entité si Vivendi le souhaite. »
Une offre toute en cash ?
Plusieurs scénarios circulent. Bouygues pourrait proposer « une offre intégralement en cash » avance un analyste financier. Ce qui nécessiterait de rajouter un peu plus de 2 milliards d'euros. Une source proche des discussions évoque « une participation ramenée à 5% ou 10% du capital. » Or compte tenu de l'importante clause de non-exécution ajoutée par Bouygues, d'au moins 500 millions d'euros versée à Vivendi en cas d'échec de l'opération par blocage des autorités de concurrence, « cela fait disparaître le risque attaché à une participation résiduelle peu significative de l'ordre de 10% » considère un analyste financier. En attendant, Vivendi demeure jusqu'au 4 avril en négociations exclusives avec Altice, la maison-mère de Numericable, qui affirme ne pas envisager d'améliorer son offre, pour l'instant. « Ce ne serait pas forcèment la partie cash qui pourrait être améliorée mais la liquidité par exemple » indique une source proche des discussions, certaines clauses encadrant la cession de façon restrictive jusqu'ici. De nouveaux rebondissements en perspectives.
Source : La Tribune (http://www.latribune.fr/technos-medias/20140326trib000821997/sfr-bouygues-planche-sur-de-nouvelles-ameliorations-de-son-offre.html), le 26 mars 2014 par Delphine Cuny.
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Au lieu de se lancer dans une telle surenchère de cash, Numéricable et Bouygues Telecom devraient peut-être penser à fusionner entre eux plutôt qu'avec SFR... ça leur laisserait davantage d'argent pour investir. ;D
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Vivendi est en train de planché sur l'offre de Bouygues !!
SFR: Vivendi va étudier la nouvelle offre de Bouygues, Numericable n'a "même pas peur"
Les péripéties de la vente de SFR s'offrent un nouvel épisode ce jeudi 27 mars. Selon des informations du Monde, confirmées au HuffPost, le groupe Vivendi va examiner la contre-proposition de Bouygues pour l'opérateur au carré rouge. Une réunion devrait avoir lieu dans la soirée afin d'étudier cette nouvelle offre. Mais attention, la démarche devra être extrêmement transparente: Vivendi est lié à Numericable en vertu d'un accord de négociations exclusives jusqu'au 4 avril. Jusqu'à cette date, Vivendi n'a pas le droit de discuter avec Bouygues.
L'enveloppe de Bouygues est chargée de 1,4 milliard d'euros (en cash) en plus que celle d'Altice, la maison-mère de Numericable. L'affaire peut sembler plus alléchante, étant donné que Vivendi est justement à la recherche de liquidités en vendant son opérateur mobile. Les dirigeants vont donc pouvoir peser le pour et le contre, mais sans poser une seule question à Bouygues.
L'accord de négociations exclusives implique l'interdiction de se "mettre à table". Si ce dernier était violé, Vivendi s'exposerait ainsi à des poursuites définies par une clause pénale. Selon les avocats spécialisés que nous avons interrogés, cela pourrait atteindre des dizaines de millions d'euros. Et aller de paire avec une sacrée détérioration de l'image de Vivendi dans le milieu des affaires.
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Altice a été prévenu en amont par Vivendi
Qu'en dit-on du côté d'Altice? Au premier abord on n'est pas surpris. Vivendi a pris des dispositions pour prévenir le groupe présidé par Patrick Drahi, il n'y a donc pas de vice dans la procédure. Mais les équipes d'Altice seront vigilantes à ce que des discussions n'aient pas lieu avant le 4 avril. "Nous avons une longueur d'avance dans les négociations", souffle au HuffPost une source proche du dossier. "Nous fonctionnons en bonne intelligence avec Vivendi, nous n'avons pas le moindre doute que le cadre sera respecté", dit-elle. Attention néanmoins, Vivendi ne devra pas jouer avec le feu.
Si la multinationale se contente d'attendre tranquillement la fin de l'accord, Vivendi pourrait être attaqué "pour mauvaise foi dans les négociations", prévient Frédéric Bailly, avocat associé du cabinet Lefèvre Pelletiere. "Les dommages et intérêts seraient tout aussi importants qu'une violation du contrat", rajoute ce spécialiste en fusions-acquisitions.
Altice: "Bouygues dans une démarche agressive à l'égard de Vivendi"
Mais avant même de penser à traîner Vivendi en justice, Numericable affiche sa sérénité et estime avoir la meilleure offre. "Bouygues est dans une démarche agressive à l'égard de Vivendi", explique au HuffPost le cablô-opérateur. "C'est surtout pour masquer les faiblesses de son propre dossier", persifle-t-il. En effet, si l'offre de Bouygues est supérieure en "cash", celle d'Altice est globalement meilleure en liquidités. Un futur ensemble SFR-Numericable serait détenu à 32% par Vivendi, rapidement vendables sur les marchés. Dans le projet Bouygues-SFR, Vivendi n'aurait que 21,5% du total.
Par ailleurs, les dirigeants de Numericable s'engagent à ne procéder à "aucun licenciement collectif économique" pendant 36 mois en cas de rachat de SFR. "Sauf en cas de revirement économique imprévisible", tempère Patrick Drahi dans courrier à Vivendi. L'intersyndicale de SFR (Unsa, CFE-CGC, CGT et CFDT) a réagi en se disant "sceptique". Elle relève notamment que "Numericable se ménage plusieurs portes de sorties pour déroger au maintien de l'emploi".
De son côté, Martin Bouygues a également affirmé à plusieurs reprises les engagements de son groupe sur l'emploi. Il promet de ne procéder à aucun licenciement en cas de rachat de SFR. Il assure également "d'investir massivement et de développer l'emploi en France, notamment en relocalisant certains des services aujourd'hui assurés hors de nos frontières". Le bras de fer est donc loin d'être terminé...
Source:huffingtonpost (http://www.huffingtonpost.fr/2014/03/27/sfr-vivendi-numericable-exclusives-negociations-altice_n_5042299.html?utm_hp_ref=france) Par Grégory Raymond le 27 mars 2014.
Apparemment tant que Vivendi ne rencontre pas les gens de Bouygues le contrat d'exclusivité n'est pas rompu !!
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Ils font ça pour calmer Bouygues tout en continuant à penser que leur attitude est hostile...
Rachat de SFR : une dernière chance pour Bouygues
Vivendi a décidé d'examiner jeudi, en soirée, la dernière surenchère du groupe de Martin Bouygues pour emporter son opérateur. Pendant que Numericable, entré en négociation exclusive avec Vivendi, affiche sa sérénité.
Dans la bataille pour emporter SFR, Bouygues marque un point. Vivendi, qui cherche à vendre son opérateur télécom, réunit jeudi, en soirée, son comité ad hoc afin d’étudier la dernière mouture de l’offre que le groupe de Martin Bouygues a déposée il y a exactement une semaine, bien qu’elle ait été remise hors délai.
Jeudi 20 mars, Bouygues était ainsi revenu à la charge avec une offre surgonflée, alors que la messe avait été dite. Cinq jours plus tôt, Vivendi avait en effet tranché en faveur de la proposition de Numericable et du fonds Altice de Patrick Drahi. Les négociations exclusives, prévues pour durer trois semaines, s’achèvent le 4 avril.
Dans le camp de Bouygues, on insiste sur la supériorité de l’offre (13,15 milliards en cash) et les synergies. Tellement intéressante, cette offre, selon l’opérateur, qu’elle ne peut être évacuée d’un revers de main, sans risquer de spolier les actionnaires du groupe Vivendi. Des analystes soulèvent même le risque de class-action aux Etats-Unis. Dont acte : Jean-René Fourtou, le président du conseil de surveillance de Vivendi, a fait le geste. Dès lundi, il l’avait écrit à Martin Bouygues : «Le management […] va examiner cette offre avec toute la rigueur nécessaire […], et en application stricte de notre engagement d’exclusivité.»
Une façon de fermer la porte au BTpiste ?
Fourtou aurait pu attendre sagement le 4 avril et la fin de la négo. En précipitant l’examen, Vivendi, favorable depuis de longs mois à un rapprochement de SFR avec Numericable, donne plutôt l’impression de fermer la porte au BTpiste. Une dépêche de Reuters, tombée mercredi, rapportait de plusieurs sources des efforts redoublés du groupe Bouygues pour draguer de nouveaux soutiens, et rallonger encore quelques milliards. Pourquoi ne pas attendre ?
Pendant ce temps, Numericable ne se laisse pas distraire et affiche une grande sérénité : «Nous travaillons étroitement, efficacement et très concrètement à la finalisation du projet dans le cadre des négociations exclusives», dit un porte-parole. Alors que Bouygues s’agite, le câblo-opérateur fait comprendre que lui, il est dans la pièce avec ses banquiers et ses avocats.
La menace d’une nouvelle poignée de milliards mise sur le tapis par Bouygues ne semble pas ébranler Patrick Drahi. La lettre signée du fondateur de Numericable et adressée mercredi aux syndicats de SFR, en réponse à leur protocole d’accord pour sanctuariser les emplois, se veut un engagement juridique de plus aux promesses déjà formulées aux autorités de tutelle. Elle est arrivée aussi bien avant celle de Bouygues.
«Numericable finalise son offre dans le cadre d’une négociation exclusive, et tous ces agissements successifs de Bouygues Telecom témoignent d’une réelle hostilité à l’égard de Vivendi et servent à masquer la faiblesse de leur dossier», décrypte une source proche du dossier.
Source : http://www.liberation.fr/economie/2014/03/27/rachat-de-sfr-une-derniere-chance-pour-bouygues_990871 (http://www.liberation.fr/economie/2014/03/27/rachat-de-sfr-une-derniere-chance-pour-bouygues_990871) Catherine MAUSSION le 27 mars 2014.
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Source proche du dossier... et d'Altice ;)
Chacun voit midi à sa porte, le juge de paix ce sera le communiqué officiel.
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Ce Matin sur BFM Business, ils expliquaient que les analystes pensent que le gagnant soit Numericable ou Bouygues, il y aura un procès et donc que cela sera long.
Leur analyse est qu'il pensent que la solution est que Bouygues Telecom et Numericable s’associe pour faire une offre commune sur SFR.
Bref un mariage à trois.
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Bref un mariage à trois.
Alors la, niveau concurrence, ce serait vachement plus simple à vendre qu'un BT/SFR ou SFR/NC ::)
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Les experts BFM.... :)
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Alors la, niveau concurrence, ce serait vachement plus simple à vendre qu'un BT/SFR ou SFR/NC ::)
Euh ben non justement ?!?
Vu la taille du "monstre", tu crois que les autres (surtout Orange...) laisseraient faire ? Attention aux lobbys, ça peut etre redoutable...
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Mon commentaire était ironique ;)
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Free serait content, il aurait son réseau mobile.
Pour Orange, je ne suis pas sur que ce soit problématique.
De toute façon si c'est Bouygues qui rachète SFR, Numericable ne va pas rester tout seul avec son million de client et une boucle locale à entretenir avec de moins en moins de client (la faute au FTTH).
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Lettre d'engagement sur l'emploi de Bouygues pour le Président du Directoire de Vivendi (Jean-François DUBOS) et le Président Général de SFR (Jean-Yves CHARLIER) datant du 27/03/2014 :
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_bouygues_rachat_de_sfr_la_promesse_sur_emploi_1.jpg)
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_bouygues_rachat_de_sfr_la_promesse_sur_emploi_2.jpg)
[Source (http://www.youscribe.com/catalogue/tous/actualite-et-debat-de-societe/actualite-evenements/lettre-social-sfr-2421555)]
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Il a oublié d'écrire "Patrick Drahi, si tu nous lis... prends ça dans les dents"
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Il a oublié d'écrire "Patrick Drahi, si tu nous lis... prends ça dans les dents"
C'etait dans le Draft de communiqué, mais le directeur de la com c'est pas un rigolo :P
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La lettre d'Altice qui correspond :
(https://lafibre.info/images/altice_cable/201403_numericable_rachat_de_sfr_la_promesse_sur_emploi_1.jpg)
(https://lafibre.info/images/altice_cable/201403_numericable_rachat_de_sfr_la_promesse_sur_emploi_2.jpg)
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Bouygues:
(http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/r0dc21o2f3vste5s7ezej9x3a10rp3w$t0lvfpr1znuft3mjorhyzuizlltotbe/charlie.jpeg)
Numericable:
(http://s-www.ledauphine.com/images/676BB4AB-11B4-4085-B580-77B4CF9958D8/LDL_V0_12/en-2014-la-commemoration-de-la-grande-guerre-devrait-relancer-la-bd-historique-avec-tardi-en-figure-de-proue-planche-tardi.jpg)
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Lol!!
personnellement je pense qu'il ne faut pas trop écouter les analystes. Il prennents positions avec leur "études" mais ça c'est parsque qu'il y a beaucoup de demande et de client de leur analyse. Dire qu'étudier l'offre de Bouygues en avance c'est fermer la porte c'est un peu gros. Les dirigeants de Vivendi doivent aussi rendre des comptes à leur actionnaire dont un certain nombre ont fait pression pour que l'offre de Bouygues soit étudié.
Bref comme il a été dit avant: attendons le communiqué officiel. Et comptera les points !!
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Une petite pause humoristique : http://www.legorafi.fr/2014/03/07/vivendi-rachete-30-de-dieu/ (http://www.legorafi.fr/2014/03/07/vivendi-rachete-30-de-dieu/)
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> Rachat de SFR : Bouygues tente de rallier le Qatar et les Dassault à son offre
à un moment faut arreter la.......................... ca devient lourd.
A quand M6 ? le figaro ? la RATP ? SNECMA ? areva ? les buiscuiteries tartampion ? carrefour ? vivagel ? decathlon ? joueclub ? les ascenseurs otis ?
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C'est le SFRthon ?
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Bouygues tente de séduire les Dassault et le Qatar
Martin Bouygues cherche des partenaires pour améliorer son offre de rachat de SFR. Son adversaire Numericable garde une longueur d'avance
Martin Bouygues joue son va-tout. Il ne reste que cinq jours au PDG de Bouygues pour tenter de renverser la vapeur et de remporter SFR, mis en vente par Vivendi. Le géant des télécommunications et des médias est entré depuis le 14 mars en négociations exclusives avec Numericable pour lui céder le contrôle du deuxième opérateur mobile français. Les pourparlers durent jusqu'à vendredi. Ce 4 avril, Vivendi devra dire s'il vend SFR à Numericable ou s'il étudie l'option de Bouygues.
Depuis quinze jours, le groupe de BTP cherche de l'argent. Partout. Il a multiplié les contacts tous azimuts pour "trouver des nouveaux partenaires susceptibles de racheter la part de 21% que Vivendi conservera dans Bouygues-SFR", souligne une source proche. Rien ne sera dévoilé dans les prochains jours. Ce scénario n'interviendrait qu'à l'issue de l'opération à la fin de l'année. Avantage? Il permet de proposer plus de cash que les 13,15 milliards d'euros actuels sur une offre totale de 17,4 milliards d'euros. Selon plusieurs sources, le fonds souverain du Qatar a été approché et discute avec Bouygues pour soutenir financièrement son projet. La position de l'émirat se révèle délicate alors qu'il est déjà actionnaire de Vivendi, le vendeur. Un conflit d'intérêts qui concerne aussi la Caisse des dépôts, partenaire des deux camps. Pour un ticket d'environ 500 millions d'euros, des fonds d'investissement ont aussi été contactés, comme CVC, Eurazeo ou les américains KKR et Apollo, qui, eux, ont décliné.
Patrick Drahi est très sûr de lui
Martin Bouygues cherche aussi parmi les grandes fortunes françaises pour rejoindre les Pinault et Decaux, déjà à ses côtés. Selon nos informations, la famille Dassault a été sollicitée pour participer au tour de table. Ce que personne ne dèment dans l'entourage de Bouygues. L'armateur Philippe Louis-Dreyfus, dont la famille a été propriétaire de l'opérateur Neuf avant qu'il ne soit racheté par SFR, aurait, de son côté, refusé la proposition de revenir dans les télécoms. Complexe, le projet de Bouygues peine à convaincre.
Face à l'offensive du géant de la construction, Numericable joue la carte "zen". Un ami du patron, Patrick Drahi, raconte : "Je l'ai eu au téléphone cette semaine, il est très sûr de lui, il n'est pas inquiet." "Tout se déroule comme prévu, explique son entourage. On reste confiant et serein face à l'offre de Bouygues, considérée comme hostile." Drahi dèment aussi les rumeurs selon lesquelles il pourrait, lui aussi, proposer un chèque plus important, d'environ 500 millions d'euros, pour plier la bataille. Chez Vivendi, on se félicite de cette concurrence acharnée en espérant en tirer le plus de profit. "On ne refusera pas cet argent, s'amuse-t-on au sein du groupe. Tout ce que peut faire Numericable pour améliorer son offre sera très bien."
Le conseil d'administration de vendredi matin sera décisif. Quelle qu'en soit l'issue, les dirigeants de Vivendi s'attendent à une série de recours juridiques de la part du perdant. Les avocats de Bouygues sont déjà prêts. En plus de la période de négociations exclusives, Numericable a une longueur d'avance grâce au soutien indéfectible du président de Vivendi. En septembre dernier, Jean-René Fourtou confiait déjà au JDD qu'il souhaitait lui vendre SFR. Ses administrateurs l'ont toujours suivi. Plusieurs d'entre eux passent d'ailleurs ce week-end dans son riad de Marrakech.
Source : Le Journal du Dimanche (http://www.lejdd.fr/Economie/Entreprises/Bouygues-tente-de-seduire-les-Dassault-et-le-Qatar-659312) par Matthieu Pechberty, le dimanche 30 mars 2014
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Ça va vite devenir cher paye ... ^^
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Un article complet du monde du lundi 24 mars 2014 :
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_pourquoi_bouygues_veut_sfr_1.jpg)
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_pourquoi_bouygues_veut_sfr_2.jpg)
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_pourquoi_bouygues_veut_sfr_3.jpg)
(https://lafibre.info/images/bbox/201403_pourquoi_bouygues_veut_sfr_4.jpg)
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BT n'a qu'à commencer par racheter Virgin, ça fera un million de client en plus ^^
Blague à part, avec l'accord de mutualisation avec SFR, j'ai vraiment du mal à avaler que BT ne peut survivre sans fusion. Aucune démonstration dans l'article. Je vois des faits : 11 millions d'abonnés (un 1/3 de plus qu'iliad) un réseau mobile 4G en avance de couverture, du FTTH déployé, le réseau NC.
On nous prépare pas juste un plan social tout simplement ?
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Communiqué de Presse de Bouygues ce jour 01/04/2014 :
BOUYGUES PROLONGE AU 25 AVRIL 2014 LA DURÉE DE LA VALIDITÉ DE SON OFFRE DU 20 MARS
Bouygues annonce avoir informé Vivendi de l’extension de la durée de validité de son offre du 20 mars dernier. Cette offre est prolongée du 8 avril au 25 avril 2014.
Bouygues souhaite ainsi permettre à Vivendi de procéder de façon sereine et approfondie à l’examen de son offre et aux échanges que requiert une opération aussi importante.
Bouygues précise s’être engagé à payer un break-up fee de 500 millions d’euros si les autorités règlementaires refusaient d’approuver l’accord de rapprochement ou si Bouygues retirait sa demande d’autorisation compte tenu des remèdes exigés. Cette indemnité témoigne de la confiance de Bouygues dans sa capacité à obtenir les autorisations règlementaires.
[Source (http://www.bouygues.com/wp-content/uploads/2014/04/CP-du-1er-avril-2014_fr.pdf)]
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Poisson d'avril ? ;D
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ça va traîner encore longtemps cette histoire? :)
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ça va traîner encore longtemps cette histoire? :)
c'est inadmissible le comportement de bouygues !!! moi si j'etais SFR je mettrais en bourse et demerdez-vous !!!
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Rien n'empêche Vivendi de dire que c'est plié et qu'ils ont vendu à NC non?
Ils sont obligés d'attendre jusqu'au 25 avril?
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Ils sont dans l'obligation de regarder l'offre de Bouygues, c'est pour cette raison que Vivendi se penche aussi sur l'offre de BT depuis la semaine dernière. En revanche, je ne pense pas qu'ils doivent attendre jusqu'au 25 avril.
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Ils sont dans l'obligation de regarder l'offre de Bouygues
http://www.huffingtonpost.fr/2014/03/21/vente-sfr-bouygues-numericable-negociation-exclusive_n_5006002.html?utm_hp_ref=france (http://www.huffingtonpost.fr/2014/03/21/vente-sfr-bouygues-numericable-negociation-exclusive_n_5006002.html?utm_hp_ref=france)
ca se finira en proces cette histoire.
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Montebourg nommé ministre du numérique et de l'économie, ça va faire plaisir à Martin...
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Et voilà!
Bouygues invoque un obstacle réglementaire pour fragiliser Numericable
Alors que la pression de Bouygues Télécom sur Vivendi se relâche un peu, l’opérateur a décidé de tacler Numericable par derrière, pour le couper dans ses négociations à 2 jours de la fin de son exclusivité. Ainsi Bouygues vient de mettre le doigt-là où ça fait mal en ressortant un obstacle réglementaire au rachat de SFR par Numericable.
En effet, selon Bouygues, le rachat de SFR rentre dans le cadre de la réglementation sur les secteurs stratégiques qui permet au gouvernement de s’opposer au rachat d’une entreprise si elle n’a pas reçu un blanc-seing du ministère de l’économique.
Cette réglementation date de 2006 lorsque Pepsi avait lancé une fausse OPA sur Danone. L’Etat avait alors renforcé sa réglementation pour préserver des rachats par des groupes étrangers lorsque ces entreprises françaises exercent des activités lui permettant d’être "dépositaires de secrets de défense nationale."
Le rachat de SFR pourrait rentrer dans cette catégorie étant donné son statut d’opérateur téléphonique, sa contribution aux "interceptions téléphoniques de sécurité" et dans le cadre du niveau de sécurité exigé des infrastructures mobiles. Ces équipements sont notamment jugés d’importance vitale pour la défense nationale.
Avec le remaniement, cette autorisation devra donc être signée du nouveau locataire de Bercy, grand chef de l’économie jusqu’au numérique. Bouygues vient donc de fournir une clé essentielle au gouvernement pour bloquer le rachat de SFR par Numericable. Arnaud Montebourg, qui jusqu’ici, ne s’est pas montré très favorable au rachat d’une entreprise française par une holding luxembourgeoise côté à Amsterdam, pourrait bien se servir de ce nouvel argument.
Source : Le Monde (http://www.lemonde.fr/technologies/article/2014/04/02/sfr-bouygues-invoque-un-obstacle-reglementaire-pour-fragiliser-numericable_4394131_651865.html) , par Sarah Belouezzane, Isabelle Chaperon et Cédric Pietralunga, le 2 avril 2014.
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Effectivement, ca va surement faire réfléchir Vivendi.
Le risque de choisir NC et se faire recaler ensuite par un mec ouvertement anti NC (enfin anti deal SFR/NC) est trop grand.
Surtout que dans ce cas la BT pourrait revoir son offre à la baisse.
Vu comment ca ce passe, Vivendi ferait peut etre mieux de faire rentrer en bourse SFR ?
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Surtout que dans ce cas la BT pourrait revoir son offre à la baisse.
C'est peut-être pour ça que By a remis sur la table son ancienne offre.
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C'est peut-être pour ça que By a remis sur la table son ancienne offre.
Ok, j'avais pas suivi ce point la ::)
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Pour info :
Rachat de SFR : Bouygues propose à Vivendi de choisir ente ses offres
Le groupe Bouygues a laissé mercredi le choix à Vivendi entre recevoir plus d’argent liquide ou plus d’actions, s’il devait choisir de lui céder sa filiale de téléphonie mobile SFR.
« Choisir, c’est céder à la tentation la plus forte ». Fort de ce précepte emprunté à Gide, Bouygues, candidat au rachat de SFR, a laissé le choix à Vivendi et à ses actionnaires entre recevoir plus d’argent liquide (son offre du 20 mars) ou plus d’actions (son offre du 12 mars). « Pour répondre aux souhaits de certains actionnaires de Vivendi, Bouygues maintient en vigueur son offre présentée le 12 mars. Celle-ci réservait à Vivendi une participation plus importante dans le capital du nouvel ensemble et donc une part plus élevée des synergies et de la création de valeur en résultant. Vivendi pourra ainsi opter pour la solution qui lui paraîtra la plus satisfaisante », indique Bouygues dans un communiqué publié mercredi.
Comme le rappelle le groupe de Martin Bouygues, si son offre du 12 mars était retenue, Vivendi recevrait 11,3 milliards d’euros en numéraire et 43% du capital du nouvel ensemble à naître de la fusion entre SFR et Bouygues Telecom. Cette proposition de rachat avait été augmentée de 800 millions d’euros pour la partie en numéraire par rapport à une offre initiale remise début mars.
Le groupe ajoute qu’il s’est engagé à « faciliter la liquidité de la participation de Vivendi dans l’entité combinée », en lui donnant une garantie au cas où la valeur de sa participation chuterait en deçà de 3,3 milliards d’euros.
Forcing
« Bien entendu l’offre du 20 mars 2014 reste en vigueur », rappelle le groupe présent dans le BTP, l’audiovisuel et les télécoms. Elle comporte une partie en numéraire de 13,15 milliards d’euros et la participation de Vivendi dans le nouvel ensemble s’élève à 21,5%. « La date limite de ces deux offres est le 25 avril », ajoute Bouygues, qui a accepté mardi de prolonger la date-butoir de sa dernière offre améliorée , initialement fixée au 8 avril. Là encore pour donner à Vivendi plus de temps pour se décider.
Vivendi, qui souhaite se séparer de sa filiale télécoms pour se recentrer sur les médias, a choisi le 14 mars d’ouvrir des négociations exclusives jusqu’au 4 avril avec Numericable et sa maison-mère Altice, aux dépens du groupe de Martin Bouygues. Mais ce dernier ne baisse pas les bras. Il a déjà à deux reprises amélioré son offre et il fait le forcing pour marier SFR avec sa filiale Bouygues Telecom.
Les Echos (http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203415956071-rachat-de-sfr-bouygues-laisse-le-choix-a-vivendi-661674.php) le 02/04/2014
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Le groupe ajoute qu’il s’est engagé à « faciliter la liquidité de la participation de Vivendi dans l’entité combinée », en lui donnant une garantie au cas où la valeur de sa participation chuterait en deçà de 3,3 milliards d’euros.
Et en plus BT garanti la valeur des actions qu'ils laisseraient à Vivendi ...
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Le rachat de SFR pourrait rentrer dans cette catégorie étant donné son statut d’opérateur téléphonique, sa contribution aux "interceptions téléphoniques de sécurité" et dans le cadre du niveau de sécurité exigé des infrastructures mobiles. Ces équipements sont notamment jugés d’importance vitale pour la défense nationale.
NC/CPTL ne fait pas d'interception sur son réseau fixe ?
Un autre article sur le sujet :
Rachat de SFR : Bouygues invoque un problème réglementaire
Numericable étant une entreprise étrangère, elle devrait au préalable demander l’autorisation au gouvernement pour racheter SFR, en raison de son activité sensible pour le pays, estime le groupe Bouygues.
ète : la réglementation du code monétaire et financier. Celui-ci obligerait Numericable, dont le principal actionnaire est étranger, à requérir au préalable une autorisation gouvernementale s’il veut racheter SFR. Bouygues a confirmé aujourd’hui avoir évoqué cet obstacle réglementaire dans un document adressé à Vivendi. « Un dossier comparant les différentes offres a été envoyé à Vivendi, et dans le chapitre d'analyse des risques du projet, il y a des points concernant la concurrence, les organisations représentatives du personnel et l'autorisation préalable par l'Etat des investissements étrangers dans les entreprises dépositaires des secrets de défense nationale », a indiqué à l'AFP un porte-parole du groupe Bouygues, confirmant une information du Monde.
En effet, l'article L151-3 du code monétaire et financier mentionne bien cette obligation : « Sont soumis à autorisation préalable du ministre chargé de l'Economie les investissements étrangers dans une activité en France qui, même à titre occasionnel, participe à l'exercice de l'autorité publique ou relève (...) des intérêts de la défense nationale », peut-on lire dans ce texte juridique, voté fin 2004 pour protéger les secteurs sensibles, malgré l’opposition bruxelloise.
L’activité de SFR, est-elle réellement « sensible » ?
Mais l’activité de SFR relève-t-elle de cette exception au libéralisme communautaire? SFR a effectivement des contrats avec le gouvernement, mais Numericable et sa branche pour les entreprises Completel ont également été choisis pour desservir des ministères, a pour sa part souligné à l'AFP un porte-parole de Numericable. Toutefois, selon Le Monde, SFR pourrait bien rentrer dans la catégorie des entreprises sensibles en raison de ses activités d’interceptions téléphoniques de sécurité et de l’importance de ses infrastructures pour la sécurité du territoire. Il est d’ailleurs très probable que SFR figure sur la liste secrète des 200 « opérateurs d’infrastructure vitale » (OIV) établie par le gouvernement.
Mais si SFR fait bien partie de ces activités sensibles, pourquoi le gouvernement - ouvertement hostile à l’offre de Numéricable - n’a-t-il pas invoqué lui-même ce problème ? A ce niveau-là, on ne faudrait plus parler d’une partie de poker, mais d’un billard à quatre bandes...
01net (http://www.01net.com/editorial/617348/rachat-de-sfr-bouygues-invoque-un-probleme-reglementaire/).
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En effet, Completel fournit des liaisons aux ministères ainsi qu'à pas mal d'agences ou établissements publiques.
La raison ?
Les appels d'offre publiques donnent souvent l'avantage au moins-disant et c'est un jeu auquel Completel est un expert.
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Je pensais vraiment interception. Avoir ce genre de réseaux fixe pour moi c'est rien, c'est pas des communications plus sensible. Ou en tout cas pas au niveau de ce dont on parle ici.
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Ca dépend de quel ministère on parle...
Ca dépend de quel sensibilité on parle....
Tout ce qui est défense (SD, CD) est très bien controlé par la DGA qui impose du chiffrement assez lourd donc peu importe qui transporte, ça peut meme passer par Internet !
Dès que c'est du civil "sensible", y'a l'embarras du choix sur la sécurisation du flux de données.
Donc la sensibilité n'est pas sur le contenu mais sur l'impact : un établissement ministériel, c'est pas rien. Du coup, Completel pourrait etre qualifié d'opérateur vital mais comme personne n'en connait la définition exacte ni le champ d'action, c'est assez difficile à vérifier.
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Bouygues améliore son offre (les Feux de l'Amour continuent !) :
BOUYGUES AMÉLIORE FORTEMENT SON OFFRE SUR SFR
- AUGMENTATION DE LA COMPOSANTE NUMÉRAIRE DE L’OFFRE DE 1,85 MILLIARD D’EUROS POUR LA PORTER À 15 MILLIARDS D’EUROS
- VIVENDI DÉTIENDRAIT ÉGALEMENT 10% DU NOUVEL ENSEMBLE, REPRÉSENTANT UNE VALEUR DE 1 MILLIARD D’EUROS AVANT SYNERGIES ET DE 2 MILLIARDS D’EUROS APRÈS SYNERGIES
- AUGMENTATION DE LA VALEUR TOTALE DE SFR POUR LA PORTER À 16 MILLIARDS D’EUROS AVANT SYNERGIES
- BOUYGUES OFFRE UN COMPLÉMENT DE PRIX DE 500 MILLIONS D’EUROS SUSCEPTIBLE DE PORTER LA VALEUR TOTALE DE SFR À 16,5 MILLIARDS D’EUROS AVANT SYNERGIES
- BOUYGUES FÉDÈRE DES INVESTISSEURS INDUSTRIELS ET INSTITUTIONNELS FRANÇAIS ET INTERNATIONAUX DE PREMIER PLAN
Convaincu de la force industrielle de son projet de fusion entre Bouygues Telecom et SFR et de la création de valeur qui en résulte pour ses actionnaires, Bouygues a remis à Vivendi le vendredi 4 avril une offre fortement améliorée en vue de la fusion de Bouygues Telecom et SFR, valable jusqu’au 25 avril 2014.
Au terme de cette offre, Bouygues propose à Vivendi d’augmenter la partie en numéraire de son offre de 1,85 milliard d’euros pour la porter de 13,15 milliards d’euros à 15,0 milliards d’euros, sans incidence sur le niveau d’endettement de la nouvelle entité dont le profil resterait Investment Grade. Bouygues augmente par ailleurs la valorisation totale offerte à Vivendi pour SFR en lui octroyant une participation de 10% du capital du nouvel ensemble ayant une valeur de 1 milliard d’euros avant synergies. Cette offre valorise ainsi SFR pour Vivendi à 16 milliards d’euros avant synergies et 16,5 milliards d’euros en intégrant les 5 milliards d’euros de synergies sécurisées grâce aux économies résultant de la cession du réseau à Free.
De plus, Bouygues a offert à Vivendi un complèment de prix éventuel de 500 millions d’euros susceptible de porter la valeur totale de SFR à 16,5 milliards d’euros avant synergies.
Bouygues confirme un montant total de 10 milliards d’euros de synergies créées par le rapprochement de Bouygues Telecom et SFR.
Bouygues a fédéré autour de son projet des partenaires industriels et institutionnels qui investiront 2,85 milliards d’euros dans la nouvelle entité. Ces investisseurs incluent entre autres AXA, la Caisse
des Dépôts et Consignations, GIMD (famille Dassault), JC Decaux Holding (famille Decaux), GIC (Fonds souverain de Singapour), Ontario Teachers’ Pension Plan Board, la famille Pinault et Reuben Brothers Ltd. La qualité de ce tour de table, constitué pour moitié environ d’investisseurs internationaux, souligne la pertinence du projet industriel de Bouygues et la création de valeur qui y est associée.
Bouygues, qui investira 850 millions d’euros en complèment de l’apport de sa participation dans Bouygues Telecom, sera l’actionnaire de contrôle du nouvel ensemble, avec 51% du capital de la nouvelle entité au closing, aux côtés de Vivendi (10%) et des autres partenaires industriels et institutionnels (39%). L’introduction en Bourse du nouvel ensemble est prévue dès réalisation de la fusion. La création de valeur pour les actionnaires de Bouygues resterait forte.
Bouygues rappelle que la cession de son réseau de téléphonie mobile et d’un portefeuille de fréquences à Free apporte d’ores et déjà une réponse aux impératifs de concurrence. En outre, Vivendi bénéficierait d’un break-up fee de 500 millions d’euros si les autorités règlementaires refusaient d’approuver l’accord de rapprochement ou si Bouygues retirait sa demande d’autorisation compte tenu des remèdes exigés. Cette indemnité témoigne de la confiance de Bouygues dans sa capacité à obtenir les autorisations règlementaires.
Bouygues renouvelle ses engagements de maintenir l’emploi et de ne procéder à aucun licenciement économique collectif, plan social ou plan de départ volontaire. Cet engagement d’une durée de 36 mois commencerait à courir à compter de la signature de l’accord de rapprochement. Il n’est assorti d’aucune condition restrictive, en particulier liée à des évolutions de marché ou revirements économiques.
Enfin Bouygues confirme que le financement de l’opération est ferme avec une documentation définitive signée.
Source : Communiqué de presse de Bouygues 04/04/2014 (http://www.bouygues.com/wp-content/uploads/2014/04/CP-du-4-avril-2014-VF.pdf)
Un communiqué de presse qui vient d'effacer les -2.5% de baisse de ce matin sur l'action Bouygues ;D
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Je note la présence d'AXA. Claude Bébéar, AXA, CA Vivendi... y a-t-il un rapport ?
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La version image :
(https://lafibre.info/images/bbox/201404_cp_fusion_bouygues_sfr_1.png)
(https://lafibre.info/images/bbox/201404_cp_fusion_bouygues_sfr_2.png)
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Mailly (FO) écrit à Valls pour soutenir le projet Bouygues SFR
Le patron du syndicat FO prend parti pour Bouygues
Dans un courrier adressé à Manuel Valls hier, le secrétaire général de Force ouvrière prend fait et cause pour le projet de rachat de SFR par Bouygues qui permettrait à la filière télécoms de revenir à trois opérateurs mobiles « viables. » Jean-Claude Mailly affirme que le projet rival de Numericable conduirait à des plans de suppressions d’emplois drastiques et un durcissement de la guerre des prix.
Jean-Claude Mailly monte au créneau. Le secrétaire général de Force ouvrière a écrit hier au nouveau Premier ministre, Manuel Valls, au sujet de l'avenir de la filière télécoms. Dans ce courrier daté du 3 avril dont la Tribune a pu consulter une copie, le patron du syndicat y défend surtout le projet de rachat de SFR par Bouygues et une « organisation raisonnée » du secteur, reprenant les termes d'Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif (et désormais de l'Economie et du Numérique). Il explique sans nuance pourquoi le projet rival de Numericable ne serait pas bon, à ses yeux, pour l'entreprise et la filière.
« Le projet d'achat par Altice propriétaire de Numericable, basé sur plus de 9milliards de dettes selon un LBO… a comme principaux inconvénients de ne pas traiter la question de la consolidation du secteur, de maintenir 4 opérateurs toujours en concurrence sur un marché saturé, de ne pas dégager le cash-flow nécessaire à la maintenance et l'évolution de l'actuel réseau SFR, de conduire à des plans de suppressions drastiques d'emplois (les LBO antérieurs d'Altice le démontrent), d'accroître la guerre des prix selon une logique de dumping aggravée et de baisser les investissements de la filière. »
Maintien de l'emploi et concurrence « égalitaire »
Il fait totalement abstraction des engagements de maintien de l'emploi pendant trois ans, certes sous conditions, pris par Altice. A contrario, il prend fait et cause pour le projet de Bouygues, très soutenu par les salariés et les syndicats de l'opérateur filiale du groupe de BTP, et auquel il trouve toutes les vertus.
« Le projet de fusion Bouyges-SFR, et de vente du réseau mobile à Free, permet des investissements en cash flow et/ou en capitalisation d'investissement (CDC, groupes du CAC 40) et non en endettement LBO, des investissements ciblés sur 3 réseaux et non éparpillés sur 4, l'engagement d'un maintien de l'emploi pendant 36 mois côté Bouygues comme SFR sans aucune restriction. Surtout cela permet à la filière de revenir à 3 opérateurs avec chacun un réseau en propre, à taille équivalente sur le secteur de la téléphonie mobile, donc en situation de concurrence plus « égalitaire », le tout selon une gouvernance industrielle de l'entreprise. »
« Catastrophe industrielle, dumping et faillites »
Il dresse ensuite un tableau noir de la situation si ce retour à trois opérateurs « viables » ne se fait pas : « alors c'est le dumping et les faillites qui percuteront la filière, qui pourrait alors être rachetée pour l'euro symbolique par des groupes étrangers. Et ce au prix de dizaines de milliers de nouvelles suppressions d'emplois. » Force ouvrière considère que « l'Etat doit tout faire pour revenir à trois opérateurs », faisant valoir que « c'est une catastrophe industrielle qu'il faut éviter absolument. » Or la vente de SFR reste du ressort de sa maison-mère, entreprise privée, Vivendi. Même Arnaud Montebourg en a convenu. Vivendi réunit justement ce vendredi en fin de journée son conseil de surveillance pour trancher le sort de SFR. Les trois semaines de négociations exclusives avec Altice-Numericable se termine ce vendredi et il semble que le câblo continue d'avoir la préférence de Vivendi pour des questions de faisabilité de l'opération.
Source : La Tribune (http://www.latribune.fr/technos-medias/20140404trib000823657/mailly-fo-ecrit-a-valls-pour-soutenir-le-projet-bouygues-sfr.html), le 4 avril 2014 par Delphine Cuny.
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J'ai l'impression que l'idée qui a été annoncée comme quoi les hauts cadres de SFR cherchaient surtout à protéger/améliorer leurs acquis penche fortement dans le choix entre NC et BT.
L'emploi? On s'en fout
La pérénité après la vente? On s'en fout.
Tout ce qui compte, c'est de s'en mettre plein les fouilles tout de suite, en actions ET en numéraire....
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Ce qui est étonnant aussi c'est la position de Jean-Claude Mailly.
Outre son manichéisme ridicule (auquel il nous a malheureusement habitués), son penchant pour Bouygues afin de maintenir l'emploi semble incohérent car malgré toutes les promesses de Bouygues, l'option Numéricâble est probablement la moins risquée en termes d'emploi.
Le problème c'est que Patrick Drahi traîne une réputation de nettoyeur car il a fait pas mal de dégâts lors du rachat de Noos.
Et puis ce n'est pas un "bon français", ça ne plaît pas aux chauvins comme Mailly.
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Sur le papier uniquement, NC aura moins de doublons.
Dans les faits, aucun doute que Drahi va dégraisser sévèrement dans les effectifs de SFR afin de pouvoir relancer la machine commerciale.
Coté Bouygues, on n'a pas eu le détail de l'accord avec Free : je serai étonné que la vente du réseau ne comprenne pas quelques effectifs.
Dans le scénario Bouygues-SFR, n'oubliez pas qu'on se retrouvera à 3 opérateurs donc avec un marché plus facile à controler qu'à 4. Le nouvel ensemble aura peut-etre une marge de manoeuvre suffisante pur éviter de licensier massivement dans les équipes commerciales.
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Coté Bouygues, on n'a pas eu le détail de l'accord avec Free : je serai étonné que la vente du réseau ne comprenne pas quelques effectifs.
Free a dit qu'ils n'en voulaient pas. ByTel a dit qu'ils ne s'en sépareraient pas.
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Le problème c'est que Patrick Drahi traîne une réputation de nettoyeur car il a fait pas mal de dégâts lors du rachat de Noos.
Et qu'il a été clair sur la cure de minceur qu'il veut faire subir à SFR, sur les coûts SI/informatique en éliminant la complexité des offres, en passant certainement de 3 SI mobiles à un seul, etc.
De ce côté, il se rapproche de Free : il va directement à l'essentiel et les 3 ans vu la taille du poisson qu'il avale, ce n'est pas de trop pour intégrer le réseau et générer les synergies qu'il compte réaliser en interne chez SFR. Je le verrais bien rapprocher aussi les backbones assez rapidement (backhaul etc.), vu ce qu'il a laissé entendre...
Bouygues, sans être aussi extrême que SFR, pourrait nettement optimiser son propre SI par exemple, ou harmoniser ses backbones (c'est en cours, mais cela fait 6 ans qu'ils ont racheté Dolmen...). Ce sont des choix coûteux, mais côté emploi ils sont clairement vertueux !
Entre les 2, et malgré le grand nombre de doublons, vu la culture/stratégie maison de ByTel, je regrette de ne pas avoir porté à réparer ma boule de cristal.
Seules les boutiques posent problème, mais je pense qu'ils auront de toute façon un problème de taille des locaux s'ils fusionnent les 2 marques (ils ne seront pas obligés de garder les 2 équipes en entier, mais ils devront sans doute avoir plus d'effectif, de stock, et probablement de place pour accueillir les clients... comme le dit Bouygues d'ailleurs mais sans aller jusqu'à dire qu'ils garderont tout le monde, il est clair qu'ils ne passeront pas de 2 à 1 comme ça).
Free a dit qu'ils n'en voulaient pas. ByTel a dit qu'ils ne s'en sépareraient pas.
Mais Free devra aussi recruter du monde. Pas forcèment autant que le dit Niel, mais l'ordre de grandeur n'est pas absurde.
(ceci étant Free a aussi des transfuges des autres opérateurs...).
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Vivendi retient l'offre d'Altice/Numéricable sur SFR
(https://lafibre.info/images/altice/201404_vivendi_retient_altice_numericable_sur_sfr_1.png)
(https://lafibre.info/images/altice/201404_vivendi_retient_altice_numericable_sur_sfr_2.png)
(https://lafibre.info/images/altice/201404_vivendi_retient_altice_numericable_sur_sfr_3.png)
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J'ai re-re-mis à jour le titre :)
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J'ai re-re-mis à jour le titre :)
Je te donne le suivant à mettre avant l'été: "Bouygues Telecom attaque en proces Numericable"
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Je te donne le suivant à mettre avant l'été: "Bouygues Telecom attaque en proces Numericable"
Et ensuite ce sera: Bouygues fusionne avec Free :D
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La tristesse de s'allier avec un truc aussi bas de gamme... Alors que BT est orienté qualité et ouverture niveau intero / peering... Bon, d'ici là je serais certainement fibré SFR d'ici la fin de l'année, mais bon...
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Le communiqué de presse de Bouyges :
(https://lafibre.info/images/bbox/201404_cp_fusion_bouygues_sfr_3.png)
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Ca sent pas bon pour Bytel dans un avenir proche.
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Arguments ?
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Ca sent pas bon pour Bytel dans un avenir proche.
En même temps, s'il avait "réussi"; il aurait augmenté sa dette... Donc vraiment pas sûr qu'il avait un intérêt quelconque.
D'ailleurs, vu comment ça a commencé, c'est une pure magouille orchestré par une personne de Vivendi.
En effet, BT a été littéralement démarché pour s'intéresser à une vente de SFR, qui, à ce moment, n'était ni officialisée, ni même avec des critères à remplir pour proposer une offre...
Vivendi est déjà en procès de fond par les petits actionnaires. Vivendi veut répliquer en les accusant à son tour en référé.
Donc des procès, oui, mais pas par BT. C'est en interne chez SFR.^^
Pour le "ça sent pas bon", c'est pour uniquement SFR aussi. Avec la fusion avec NC, les clients SFR vont se retrouver tôt ou tard avec le service client pourri de NC, dont la réputation n'est plus à faire. Et malgré les propos officiels de NC sur ce sujet, pour avoir actuellement mes parents chez NC, je peux vous assurer sans crainte que cette réputation est encore valable de nos jours...
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Le Hors sujet sur le churn chez Numericable a été déplacé :
=> Le "Churn" chez Numericable est important (https://lafibre.info/numericable-news/churn-numericable/)
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Arguments ?
Une base fixe trop faible et Free dans le rétro. Si Free poursuit sur le même rythme, en nombre de clients et en chiffre d'affaire, c'est Bouygues qui va passer quatrième opérateur cette année.
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Dans l'absolu ce n'est pas gênant si le cash généré satisfait ses actionnaires. Mais ce n'est pas vraiment le cas... Ils ont tenté de redresser la barre avec la 4G, commercialement c'est un succès mais si la quantité d'abonnés y est, Free les a empêché de remonter les prix comme ils l'auraient voulu ce qui complique l'amortissement de ce qu'ils ont investi...
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Rachat de SFR : Martin Bouygues règle ses comptes
INTERVIEW EXCLUSIVE - Citant Michel Audiard, le PDG de Bouygues fait part de sa colère après que Vivendi lui a préféré Numericable pour la cession de sa filiale SFR. Morceaux choisis.
Très remonté contre les dirigeants de Vivendi, qui l'ont incité à se lancer dans la bataille pour SFR avant de l'écarter par un choix qu'il estime non justifié, Martin Bouygues s'explique dans une interview exclusive au Figaro et s'exprime sur l'avenir du troisième opérateur télécom.
Voici quelques extraits de l'interview qui sera publiée dans Le Figaro samedi et proposé aux abonnés du Figaro Digital dès ce vendredi soir.
• Sur le déroulé de la cession de SFR: «Des appels d'offres compliqués, tordus, bizarres, j'en ai vu beaucoup. Mais je n'imaginais pas de telles pratiques dans un tel dossier… à Paris de surcroît! Jean-René Fourtou (le PDG de Vivendi, NDLR) qui m'a convaincu en janvier de m'intéresser à la vente de SFR, en m'assurant de la pertinence et de la faisabilité de l'opération. Pour des raisons qui me sont inconnues, (il) a totalement changé d'attitude un peu avant le dépôt de notre première offre. De futurs partenaires, nous sommes devenus soudainement des gêneurs. Tout a été fait pour ne pas permettre à Bouygues de présenter ses offres et ses arguments au Conseil de surveillance. Les anomalies se sont multipliées. (...) Pour paraphraser Michel Audiard, ‘je n'accuse pas… j'évoque'. Et je vous laisse juges».
• Au sujet de la concurrence. «Une dizaine d'investisseurs de tout premier plan ont souhaité se joindre à nous (…) dans un délai record avec des engagements fermes, parce qu'ils pensaient que notre projet était le meilleur. Le risque d'un veto par l'Autorité de la concurrence n'existait pas et vous savez que celle-ci n'a jamais interdit une opération de concentration. Il fallait bien un prétexte pour nous éliminer, il est facile d'instrumentaliser une autorité qui bien sûr ne peut se prononcer officiellement qu'une fois saisie».
• Sur l'emploi en cas de fusion SFR-Bouygues Telecom. «En définitive 1 400 ‘doublons' pouvaient éventuellement subsister. Garder ces collaborateurs ne posait pas de difficulté à une entreprise de cette taille avec un tel potentiel de développement».
• Sur le marché des télécoms en France. «Le très grand déséquilibre de régulation créé par l'Arcep au profit du nouvel entrant a profondèment déstabilisé le marché. Dans l'ensemble de la filière, des dizaines de milliers d'emplois ont été détruits en deux ans et plus d'un milliard par an de recettes fiscales se sont envolées pour l'État, sans compter la dépréciation de sa participation dans Orange. J'ai bien noté qu'Arnaud Montebourg s'était emparé du sujet des télécoms pour tenter d'apporter des solutions et qu'il allait se pencher de près sur les problèmes de régulation du secteur».
• Sur l'avenir de Bouygues Telecom. «Dans un marché à quatre opérateurs, nous savons que nous devons continuer à diminuer nos coûts et à innover fortement. Bouygues Telecom peut rester seul car il peut compter sur le groupe Bouygues, qui peut lui fournir des moyens importants pour gagner la rude bataille qui s'annonce».
À propos d'éventuelles discussions avec Free ou Telefonica, Martin Bouygues refuse de commenter les rumeurs.
L'intégralité de l'interview sera publiée dans Le Figaro de ce samedi 12 avril, et disponible dès 22 heures sur le Web, les mobiles et les tablettes pour les abonnés Mon Figaro Digital.
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Bizarre : ni Free ni By ne dèmentent directement les discussions.
• Sur l'avenir de Bouygues Telecom. «Dans un marché à quatre opérateurs, nous savons que nous devons continuer à diminuer nos coûts et à innover fortement. Bouygues Telecom peut rester seul car il peut compter sur le groupe Bouygues, qui peut lui fournir des moyens importants pour gagner la rude bataille qui s'annonce».
Donc :
- By va arroser de cash son opérateur, et ça risque de saigner chez ByTel,
- ByTel va continuer à être agressif commercialement et technologiquement, comme annoncé, et ça c'est bien :)
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Cela a été dèmenti par les 2 opérateurs dès Dimanche dernier, si je me souviens bien de ma lecture du Figaro.
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Cela a été dèmenti par les 2 opérateurs dès Dimanche dernier, si je me souviens bien de ma lecture du Figaro.
Par des proches des opérateurs qui ont dit la même chose, qu'ils pouvaient très bien rester seuls, au moins dans le cas de Free.
Sinon pourquoi ne les auraient-ils pas de nouveau dèmenties ?
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Et pourquoi passeraient elles leur temps à dèmentir des rumeurs, elles l'ont déjà fait Dimanche dernier ?
A un moment, il n'y a rien d'autres à faire vis à vis d'une rumeur que de ne plus en parler si on veut qu'elle s'éteigne d'elle-même.
Les rumeurs sur d'éventuelles négociations entre Bouygues et Iliad, la maison mère de Free, se sont multipliées tout le week-end, en dépit des dèmentis fermes et formels des intéressés
http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/04/06/01007-20140406ARTFIG00172-rachat-de-sfr-bouygues-accuse-le-coup-et-doit-se-reinventer-un-avenir-dans-la-telephonie.php (http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/04/06/01007-20140406ARTFIG00172-rachat-de-sfr-bouygues-accuse-le-coup-et-doit-se-reinventer-un-avenir-dans-la-telephonie.php)