Fibre optique: objectif 2020 pour 14 communes de l’agglomération troyenne
La déléguée régionale d’Orange a assuré, hier à Troyes, que la fibre optique sera bien une réalité « dans la rue » pour 14 communes de l’agglomération en 2020. Promesse tenue ?
« On accélère ! » se réjouit Patricia Lecocq, déléguée régionale Orange Champagne-Ardenne. Devenu un sujet de crispation pour de nombreux Troyens à sa simple évocation, le déploiement de la fibre optique est revenu sur la table, hier, au siège de Troyes Champagne Métropole. « Il y a une forme d’impatience, reconnaît Bertrand Chevalier, vice-président de TCM chargé de l’économie, de l’emploi, de l’innovation et du commerce. Il faudra qu’on améliore la communication. Les gens veulent un délai, savoir quand ils seront branchés. » Pour ce dernier, l’enjeu est économique. « On est en compétition avec quatre territoires pour attirer une grande entreprise sur le parc du Grand Troyes. Je peux vous dire que la fibre est dans le package. »
« En 2021, il nous restera peut-être quelques petits logements »
L’opérateur a livré un point d’étape en guise de cadeau de Noël. Selon Orange, 15 500 foyers sont déjà éligibles à La Chapelle-Saint-Luc, Rosières-près-Troyes, Saint-André-les-Vergers, Sainte-Savine et Troyes. Concrètement, ces habitants peuvent souscrire à une offre fibre. Et pour les autres ? « Notre ambition, poursuit Patricia Lecocq, c’est que la fibre soit à 100 % déployée dans la rue en 2020 pour les 14 communes de la zone AMII (appel à manifestation d’intention d’investissement, lire aussi l’encadré). » Et de glisser : « En 2021, il nous restera peut-être quelques petits logements, mais on renforce nos moyens. »
Autre annonce à mettre au pied du sapin, le déploiement à Saint-Julien-les-Villas et Pont-Sainte-Marie qui doit démarrer en 2018. À noter que les communes hors du périmètre concerné bénéficient du plan très haut débit financé par la Région et le Département qui doit s’achever en 2023. Accusé de retard (les villes de Troyes et La Chapelle-Saint-Luc devaient être fibrées en 2017) et d’être défaillant dans la communication, l’opérateur Orange se défend. « On tire la fibre dans la rue. On installe ensuite des armoires. Cette partie est plus incertaine car elle dépend des autorisations et aussi des habitants. Quand l’un d’entre eux refuse, cela a un impact pour la rue derrière… »
Les délais réglementaires d’attente pour l’armoire dans la rue atteignent trois mois et un mois pour les boîtiers installés sur les façades de maison. Pour permettre à tous de surfer vingt fois plus vite qu’en réseau ADSL, Patricia Lecocq veut mobiliser la population. « La fibre, c’est l’affaire de tous ! »
Source : http://www.lest-eclair.fr/51908/article/2017-12-23/fibre-optique-objectif-2020-pour-14-communes-de-l-agglomeration-troyenne