Selon le quotidien Les Echos du 6 juin 2007, le très haut débit arrivera bientôt dans les deux départements de Rhône Alpes.

L'initiative revient aux conseils généraux de l'Ardèche et de la Drôme qui avec le conseil régional ont formé un syndicat mixte : Ardèche-Drôme Numérique. Son objectif est de réaliser un réseau de télécommunications à très haut débit grâce à la fibre optique.

Point fort, le projet vise à couvrir l'intégralité des deux départements et se destine aussi bien aux professionnels qu'aux particuliers. On ne connaît pas encore la date de lancement de ce réseau, ni la technologie utilisée (FTTH ou FTTB) ni l'entreprise qui aura en charge la réalisation du projet.

Rendez-vous pris pour le courant de l'été !

Source : http://www.lesechos.fr/Les Echos - 06/06/2007 et Tout sur la fibre

Démonstration de pose de fibre optique sur une ligne moyenne tension du réseau HTA


ADTIM poursuit le déploiement du réseau Ardèche Drôme Numérique (ADN) sur les deux départements de l’Ardèche et de la Drôme.

Faisant l’objet d’un contrat de Délégation de Service Public (DSP) signé entre le Syndicat Mixte ADN et ADTIM, filiale du groupement Axione / Eiffage / ETDE / ETDE Investissements, le réseau ADN se veut un vecteur de performance pour l’Ardèche et la Drôme, qui permettra d’apporter une solution d’accès haut débit à tous les habitants, et qui constituera l’infrastructure support des collectivités locales pour étendre à leur échelle la couverture de leur territoire en haut et/ou très haut débit.

A la mi-novembre 2009, ce sont déjà plus de 650 km de fibre optique qui ont été déployés en génie civil. En parallèle, le réseau ADN s’appuie sur des supports existants, tels les réseaux électriques, afin de parvenir à une irrigation cohérente de notre territoire.

L’ambition du réseau ADN est d’offrir à la population ardéchoise et drômoise de premières ouvertures de services dès la fin 2009, jusqu’à être entièrement opérationnel en juillet 2010.

Le réseau ADN constitue l’un des plus importants Réseaux d’Initiative Publique en France pour l’aménagement en haut et très haut débit des territoires. Il s’agit d’un réseau de plus de 2 000 km de fibre optique, qui se répartit entre travaux de génie civil et emprunt d’infrastructures tierces.

ETDE et Axione, co-actionnaires d’ADTIM avec Eiffage, ont développé une technique de déploiement aérien permettant d’utiliser les poteaux des réseaux d’électrification basse (BT) et moyenne tension (HTA) comme support de la fibre optique.

Pour la première fois en France, ETDE / Axione ont recours à cette technique à très grande échelle : près de 335 km de câbles vont être déployés à partir des réseaux BT / HTA. En optimisant ainsi les coûts liés à la construction du réseau ADN et en favorisant l’accès au haut et très haut débit des zones rurales, ETDE / Axione inscrivent leurs activités dans une forte démarche de développement durable.

Les travaux de pose de fibre optique sur des lignes moyenne tension du réseau HTA ont débuté au mois d’octobre 2009.

La démonstration de ce 19 novembre entre La Bégude de Mazenc et Charols est l’occasion d’apprécier les techniques opératoires très performantes utilisées pour la mise en place de la fibre optique : pour cette opération, ETDE déroule le câble optique en-dessous des câbles conducteurs d’électricité.

335 kilomètres de fibre optique déployés en aérien : une première en France !

Dans le cadre de ce déploiement aérien, une convention quadripartite a été signée le 10 juillet 2009 entre la société délégataire de service public ADTIM (filiale d’ETDE / Axione et EIFFAGE),

Energie SDED (Syndicat Départemental d’Energies de la Drôme), ERDF, gestionnaire du réseau public d’électricité et le Syndicat Mixte Ardèche Drôme Numérique qui représente le Conseil Général de l’Ardèche, le Conseil Général de la Drôme et la Région Rhône-Alpes.

Une convention équivalente a été signée en Ardèche avec le SDE07 (Syndicat Départemental d’Energies de l’Ardèche).

Les territoires de l’Ardèche et de la Drôme expérimentent ainsi la pose de fibre optique en aérien à grande échelle. Cette technique de déploiement du réseau permettra notamment d’apporter la fibre optique au coeur même de la ruralité.

Sur un linéaire optique de 2 000 kilomètres, près de 335 kilomètres de câbles seront déployés sur les supports des réseaux électriques basse (BT) et moyenne tension (HTA).. Si cette technique innovante de pose n’avait jusqu’à présent été utilisée que sur de petits tronçons dans la Nièvre, dans le Maine-et-Loire ou dans l’Agglomération de Tours, l’ambition et la taille du réseau public Ardèche Drôme Numérique donne l’occasion à ETDE / Axione de changer d’échelle et d’assurer une partie significative du déploiement du réseau ADN sur les supports des lignes électriques aériennes : il s’agit là d’une première en France !

ADTIM a mobilisé plusieurs équipes de maîtrise d’oeuvre en charge des études puis de la réalisation des travaux de pose de fibre optique sur les poteaux électriques. Ces équipes travaillent en étroite collaboration avec les services d’ERDF et d’Energie SDED. Les travaux ont débuté au mois d’octobre 2009.

Cette technique de déploiement s’inscrit pleinement dans une logique de développement durable. Tout en réduisant significativement les coûts de génie civil (jusqu’à - 50%), cette technique permet également de mutualiser les coûts de déploiement, d’harmoniser les programmes d’enfouissement, de fédérer les éventuels et futurs coûts d’exploitation et enfin de prendre en compte les enjeux du développement durable à travers la limitation des nuisances.

Les réseaux HTA / BT : une opportunité pour réduire la fracture numérique

Long de 588 500 kilomètres, répartis sur tout le territoire français, le réseau d’électricité moyenne tension (HTA) traverse une part importante de zones rurales. Son architecture en boucle est particulièrement adaptée pour un réseau de télécommunications en fibre optique.

Source : ARTESI

96 % des foyers reçoivent le haut débit

Avant la constitution du réseau d’Ardèche Drôme Numérique seuls 50 % des foyers avaient accès à un dégroupage internet :


Depuis l’automne 2010, 96 % des Drômardéchois reçoivent le haut débit :


La Drôme et l’Ardèche. Deux départements ruraux dans lesquels le secteur privé ne trouvait pas nécessaire d’investir… C’est face à ce constat que les collectivités territoriales ont décidé de réagir. En 2008, les deux départements associés à la région Rhône-Alpes ont lancé le syndicat mixte “Ardèche Drôme Numérique”. Ses missions : « assurer un service public local en haut et très haut débit, lutter efficacement contre la fracture numérique, permettre une dynamique concurrentielle notamment sur la cible professionnelle, déployer la compétitivité et créer le premier maillon de l’aménagement numérique durable », énumère Romaric Rigaudias, chargé des relations avec les collectivités chez ADN.

Il n’y a plus de zone blanche

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que deux ans après le résultat est stupéfiant. « Avant ce réseau public dont la gestion a été confiée à une société délégataire Adtim, près de 12 000 foyers se trouvaient en zone blanche. Aujourd’hui, il n’y en a plus », explique Cyril Carlin, responsable du développement local à Adtim.

La fin des zones blanches ne signifie pas pour autant que tous les Drômardéchois bénéficient des offres en dégroupage total ADSL. « Seuls deux opérateurs “grand public” se sont positionnés sur le réseau : SFR et Bouygues Télécom », ajoute le responsable d’Adtim.

Par ailleurs, certaines zones ne sont pas éligibles à l’ADSL

« Nous avons donc mis en œuvre des solutions alternatives pour remplir notre service public et assurer l’accès au haut débit », précise Romaric Rigaudias. Ainsi, la voie hertzienne est adéquate sur certaines communes. L’usager devra recourir au Wifi. Pour cela, ADN travaille avec Ozone, un nouvel opérateur permettant une connexion de près de 4 mégabits.

Autre solution, le satellite. « Dans ce domaine, le syndicat mixte et Adtim allouent une subvention de 400 euros », note Cyril Carlin. Et son partenaire d’ADN de préciser : « La performance des satellites s’est nettement améliorée notamment dans le volume des échanges de données ».

Ces alternatives assurent donc une couverture en haut débit optimale sur le secteur. « A l’échelle de nos départements, on peut dire que nos foyers font partie des mieux couverts de France », résume Romaric Rigaudias.

Et pour cela, outre la création d’un réseau public à part entière, ADN a enfin étendu la couverture en ADSL avec des nouveaux centraux téléphoniques comme à Rochefort-Samson (voir ci-dessous) ou à Glun par exemple.

Après cette première étape, ADN et Adtim se tournent désormais vers un autre enjeu : l’accès au très haut débit grâce à la fibre optique directement raccordée à la maison.

Source : Le Dauphiné, le 25 février 2012 par Carole RAYNAUD

La croissance rapide du haut-débit, et de l'ADSL en particulier, met la notion de dégroupage sur le devant de la scène. Techniquement complexe, le dégroupage signifie pour beaucoup d'internautes "Ne plus payer l'abonnement France Telecom".

Cette définition est certes juste mais elle est réductice par rapport à la réalité. Cette page est l'occasion de préciser la notion de dégroupage et de bien comprendre les enjeux et les différences entre les zones non-degroupées et les zones dégroupées (totalement ou partiellement).

De manière générale, on définit le dégroupage comme la séparation de la ligne de l'internaute et de l'abonnement au téléphone, pour permettre aux opérateurs ADSL alternatifs (concurrents de France Télécom) de proposer leurs propres services télécoms.

Grâce au dégroupage de la boucle locale en cuivre, les opérateurs alternatifs peuvent relier désormais les foyers en utilisant leurs propres infrastructures de collecte, ce qui induit non seulement une baisse des prix de détail, mais surtout une diversification et un enrichissement des services proposés aux clients, avec notamment l'apparition d'offres ADSL multi-services (Internet, téléphone, télévision et mobile).

essentiellement déployé en aérien.

Sérieusement ?

Je te fais confiance, mais ça reste un choix plutôt inhabituel pour un backbone. Après pour faire du FTTH, pourquoi pas.