La Fibre

Télécom => Télécom => Arcep Arcep => Discussion démarrée par: Anonyme le 06 juillet 2017 à 17:09:24

Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Anonyme le 06 juillet 2017 à 17:09:24
Bien joué Sébastien :)

Sébastien Soriano : « Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal »

" Il est temps de renverser les seigneurs de l'Internet féodal " Une tribune de Sébastien Soriano, président de l'Arcep publiée dans Le Monde (5 juillet 2017)
La date du 27 juin 2017 restera comme le jour où la Commission européenne a courageusement défendu la liberté d'entreprendre et d'innover. En condamnant Google pour abus de position dominante, la Commission a fermement rappelé que les innovateurs d'hier ne devaient pas profiter de leur succès passés, aussi éclatants soient-ils, pour étouffer les innovateurs de demain.

Cette condamnation, salutaire, est cependant loin de constituer un remède miracle face à la domination d'une poignée de géants du Net qui façonnent notre futur. Un futur bien pratique, reconnaissons-le. Mais un futur qui peut aussi déconstruire et qui ouvre de lourdes questions : comment financer les services publics et les solidarités si la sur-optimisation fiscale devient la règle ? comment faire vivre nos cultures diverses lorsque les effets d'échelle poussent au " winner takes all " ? comment préserver la personne humaine, à commencer par sa vie privée lorsque celle-ci devient une monnaie d'échange ?

La décision de la Commission intervient en outre près de sept ans après l'ouverture d'une procédure contre Google. Une éternité à l'échelle d'internet. En sept ans, internet est passé d'un univers d'opportunités à un système qualifié par beaucoup de " féodal ". Le modèle des plateformes (ex : Airbnb, Amazon, AppStore), qui a donné un accès inédit aux marchés à de nouveaux acteurs (développeurs, PME, particuliers), a aussi permis à certains de s'ériger en " seigneurs " imposant leurs " lois " (politiques de contenu, de référencement, de confidentialité, etc.) de façon unilatérale et parfois brutale.

Il est temps de prendre le taureau par les cornes. De ne plus se contenter de traiter les symptômes. De s'attaquer à l'anomalie fondamentale : la domination de l'ère informationnelle par quelques géants. Entendons-nous bien : il ne s'agit pas de punir ceux qui ont pris des risques ni de se protéger contre les Etats-Unis ou la Chine. L'enjeu, c'est de défendre internet comme un bien commun, comme une infrastructure clé pour le XXIème siècle, dont la direction et le développement doivent être l'affaire de tous.

Il y a vingt ans, internet prenait son essor et, par son caractère décentralisé et ouvert, instaurait un modèle inédit d'innovation sans autorisation, en prise directe avec la " multitude " des utilisateurs. C'est grâce à ce modèle que des acteurs comme Google ou Facebook ont déclenché une transformation profonde et rapide de nos sociétés et de nos économies. Mais aujourd'hui qu'en reste-t-il lorsque des " gatekeepers " contrôlent l'accès aux marchés ? Il faut prendre au sérieux les dénonciations des pères fondateurs d'internet, de Tim Berners-Lee à Louis Pouzin, quant au dévoiement de leur création.

Aujourd'hui, c'est un appel à rééquilibrer les forces sur internet que je lance - bien au-delà de mes responsabilités à l'Arcep. Il est temps de renverser les seigneurs de l'internet féodal, ou du moins de contrebalancer leur pouvoir. La révolution numérique doit rester belle et indomptée, ouverte aux vents de la liberté et à de nouvelles invasions barbares.

C'est maintenant qu'il faut agir pour choisir notre futur. Avec l'internet des objets, le rythme de collecte des données va exploser et l'ère du " big data " laisser place à celle du " full data ". C'est cette masse informationnelle qui fera la différence dans la course à l'intelligence artificielle. Nous sommes à l'aube d'un monde nouveau. Au-delà du choix binaire entre un protectionnisme passéiste et un enthousiasme technologique naïf, ranimons une autre voie : celle de l'ouverture et du pluralisme, qui sont les meilleures garanties pour tracer le bon chemin.

Les infrastructures du XXème siècle - réseaux de transport, d'énergie et de communication - ont connu, rappelons-le, des régimes de régulation variés et évolutifs. Initiative purement privée, monopole public, ouverture à la concurrence régulée ; à chaque époque, c'est une alchimie à trouver pour prendre le meilleur des deux mondes : l'agilité et l'initiative du privé, le long terme et la solidarité du public. C'est cette alchimie que nous devons aujourd'hui penser pour le numérique.

Il ne s'agit pas de calquer ce qui a déjà été fait. La réponse doit être adaptée aux spécificités de l'ère informationnelle et des plateformes numériques. Il faut tenir compte de la rapidité d'innovation, des limites de nos capacités d'anticipation, de la dimension internationale. Utiliser intelligemment les forces du numérique, en donnant in fine le pouvoir aux utilisateurs et en jouant sur les effets de réputation avec des outils de régulation " par la data ". Et toujours garder à l'esprit que la régulation n'est légitime que si elle libère les initiatives, pas si elle bride l'innovation - y compris celle des acteurs en place. Au fond, il s'agit d'identifier la plus petite intervention extérieure, la " pichenette " qui permette au système de s'auto-discipliner.

Ce sont des questions très concrètes auxquelles il importe maintenant de se confronter. Comment faire en sorte que les utilisateurs puissent à tout instant disposer de leurs données et fichiers ? C'est le cas concret d'un client qui souhaite récupérer son historique de discussion lorsqu'il bascule de Messenger à Telegram ou Line. Dans le même esprit, faut-il imposer à certains acteurs de rendre leurs services interopérables pour éviter un monde dans lequel des systèmes différents ne se parlent pas entre eux ? Certaines données ou applications sont-elles par ailleurs déterminantes dans la performance des algorithmes ? Si oui, faut-il y donner accès à d'autres fournisseurs, dans une logique de " dégroupage " ? Ces questions sont certes complexes mais loin d'être insolubles.

Le numérique ne connaît pas de frontière et l'enjeu de ces travaux doit a minima être européen. L'urgence de la situation appelle une mobilisation rapide qui peut d'ores et déjà être initiée en France et avec ceux de nos voisins prêts à agir. N'ayons pas peur de penser notre avenir.



Source : Journal Le Monde (http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/07/05/sebastien-soriano-il-est-temps-de-renverser-les-seigneurs-de-l-internet-feodal_5155939_3232.html), le mercredi 5 juillet 2017.
Titre: Sébastien Soriano
Posté par: raf le 06 juillet 2017 à 19:40:03
Malhereusement les "seigneurs de l'Internet féodal" risquent de ne pas etre ceux auxquels nous pensons.
Titre: Sébastien Soriano
Posté par: Anonyme le 06 juillet 2017 à 19:41:09
Malhereusement les "seigneurs de l'Internet féodal" risquent de ne pas etre ceux auxquels nous pensons.
Oui, j'en ai bien peur aussi.
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: kgersen le 06 juillet 2017 à 20:31:58
marrant pour moi les "les seigneurs de l’Internet féodal" ce sont plutôt les FAI, surtout ceux en situation de monopole...

J'ai pas vu Google 'étouffé' l'innovation bien au contraire et c'est pas comme si on était captif  : il me faut environ 1 seconde pour changer de moteur de recherche sur Internet mais chez moi il m'est impossible d'avoir la fibre autrement que par Orange...


Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Anonyme le 06 juillet 2017 à 20:46:08
marrant pour moi les "les seigneurs de l’Internet féodal" ce sont plutôt les FAI, surtout ceux en situation de monopole...

J'ai pas vu Google 'étouffé' l'innovation bien au contraire et c'est pas comme si on était captif  : il me faut environ 1 seconde pour changer de moteur de recherche sur Internet mais chez moi il m'est impossible d'avoir la fibre autrement que par Orange...
:)
Pas mieux, le compte est bon.
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: vivien le 06 juillet 2017 à 20:58:40
Sébastien Soriano a eu l'idée de "l’Internet féodal" par Framasoft ?

Cela ressemble à la campagne https://degooglisons-internet.org/

(https://lafibre.info/images/presse/201707_degooglisons-internet.png)
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: vivien le 06 juillet 2017 à 21:34:46
Sébastien Soriano a retweeté ma réponse à son article sur twitter :

(https://lafibre.info/images/presse/201707_degooglisons-internet_soriano.png)
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Anonyme le 06 juillet 2017 à 23:13:30
Pourquoi voudrais tu que Sébastien ne lise pas Lafibre ?

C'est un média assez impartial envers les différentes opérateurs. :)
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: jack le 06 juillet 2017 à 23:21:29
Citer
"Il est temps de renverser les seigneurs de l'Internet féodal" - Une tribune de Sébastien Soriano, président de l'Arcep publiée dans Le Monde (5 juillet 2017)

https://media.giphy.com/media/aZ3LDBs1ExsE8/giphy.gif
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Anonyme le 06 juillet 2017 à 23:28:56
https://media.giphy.com/media/aZ3LDBs1ExsE8/giphy.gif
Je lis pas sur les lèvres, il dit : "what's the fuck" ?
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: jack le 06 juillet 2017 à 23:30:08
Oui :)
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: vivien le 07 juillet 2017 à 06:42:11
Sébastien Soriano a retweeté mon tweet ce qui m'a étonné, car il n'est pas positif pour lui :
1/ Cela sous-entend qu'il ne donnes pas de solution à sa problématique alors que d'autres en ont
2/ Il faudrait que l'ARCEP qu'il dirige impose l'IPv6 et la neutralité, ce qui ne semble n'est pas le cas pour l'IPv6 et pour la neutralité c'est au programme, mais cela n'avance pas vite.
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Anonyme le 07 juillet 2017 à 07:00:01
2/ Il faudrait que l'ARCEP qu'il dirige impose l'IPv6 et la neutralité, ce qui ne semble n'est pas le cas pour l'IPv6 et pour la neutralité c'est au programme, mais cela n'avance pas vite.
T'es pas bien réveillé, c'est une blague.
Au nom de quoi l'ARCEP imposerai l'IPv6 à qui que ce soit ?
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: vivien le 07 juillet 2017 à 07:46:48
Le manque d'IP est une entrave à la concurrence, vu que seuls les acteurs avec un stock d'IP peuvent proposer une offre grand public compétitive.

L'IPv6 est nécessaire pour une concurrence effective et loyale au bénéfice des consommateurs. Cela rentre donc dans le rôle de l'ARCEP, uniquement pour cette problématique de concurrence.

Pour l'autre ressource dite "rare", les fréquences, l'ARCEP est active. Là c'est plus simple : le passage à IPv6 résout le problème.
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Hammett le 07 juillet 2017 à 07:54:29
Pour la concurrence, c'est l'ADLC.
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Jojo78 le 07 juillet 2017 à 08:02:45
Pour la concurrence, c'est l'ADLC.
L'ARCEP régule les telecom. Elle a aussi pour rôle de surveiller l'accès des différents acteurs du secteur à ce marché. Sur un tel sujet l'ADLC demanderait l'avis de l'ARCEP...
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Anonyme le 07 juillet 2017 à 08:07:02
Il y aurait certainement bien du ménage à faire dans les adresses IPv4 au RIPE en effet, je connaissais au moins un /8 attribué par l'ARIN qui n'était utilisé que très partiellement ( j'ai oublié le range mais sur le /8 seul un /24 était utilisé).
Par ailleurs,je n'ai pas souvenir que le RIPE émane de l'ARCEP et étant donné que le RIPE est indépendant de tout contrôle étatique français,je ne vois pas bien comment l'ARCEP pourrait imposer quoi que ce soit.
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: eruditus le 07 juillet 2017 à 08:07:32
...

Pour l'autre ressource dite "rare", les fréquences, l'ARCEP est active. Là c'est plus simple : le passage à IPv6 résout le problème.

Tu compares des poireaux et des carottes. Dans le premier cas, la ressource appartient à l'état. L'état a délégué à  l'arcep sa gestion pour le bien de la communauté.
Dans le second, la ressource n'appartient pas à l'état.
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Hammett le 07 juillet 2017 à 08:11:31
L'ARCEP régule les telecom. Elle a aussi pour rôle de surveiller l'accès des différents acteurs du secteur à ce marché. Sur un tel sujet l'ADLC demanderait l'avis de l'ARCEP...

Oui, et elle en tiendrait compte ou pas...Mais le point de départ serait l'ADLC. Et L'ARCEP ne régule pas l'ensemble des télécoms, mais seulement certains marchés. Et comment pourrait-elle "imposer" à l'ensemble des acteurs ? Au nom de quels textes de loi ou réglementation ? Sans compter que l'UE aurait aussi son mot à dire.
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Anonyme le 07 juillet 2017 à 08:25:17
A la rigueur cela pourrait remonter au BEREC et demander aux Pays-Bas, de demander au RIPE  (sous droit des pays bas si je ne m'abuse) de faire le ménage dans la base IPv4
Mais par ma part, il y a beaucoup d'inconnues quant à la bonne réalisation du processus, si cela était simple se serait vraisemblablement déjà fait.
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: vivien le 07 juillet 2017 à 08:37:40
Faire le ménage dans la base IPv4, ce n'est pas de la compétence de l'ARCEP. Je ne sais même pas si le RIPE pourrait le faire. De toute façon, cela ne fait que repousser l'échéance, ce n'est pas une solution pérenne.

Imposer la mise en place d'IPv6 à tous les FAI français, dans un délais raisonnable, cela me semble dans les pouvoirs de l'ARCEP.
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Hammett le 07 juillet 2017 à 08:41:14
Chez Free, c'est la V7, pas la V6... Je sors  :)
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Anonyme le 07 juillet 2017 à 08:49:31
Imposer la mise en place d'IPv6 à tous les FAI français, dans un délais raisonnable, cela me semble dans les pouvoirs de l'ARCEP.

Que se soit IPv4 ou IPv6, sous quelle base juridique l'ARCEP pourrait imposer quoi que ce soit ?
Il faudrait que l'ARCEP ait un contrôle sur le RIPE ce qui n'est pas le cas.
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: vivien le 07 juillet 2017 à 08:55:59
Je ne vois pas le rapport avec le RIPE qui alloue les IP.

Tous les FAI ont en effet une grande plage IPv6. La problématique est que la plupart des clients n'ont pas d'IPv6 de la part de leur FAI, alors que ce dernier à une plage IPv6 auprès du RIPE. Cette absence d'IPv6 rend IPv4 nécessaire et limite la concurrence, que ce soit coté hébergement ou coté FAI.

La problématique est donc du coté du FAI et donc l'ARCEP.

"L’Arcep est notamment chargée d'accompagner l’ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications, et de réguler les marchés correspondants. Dans ce secteur d’activité, le rôle essentiel de l’Autorité est de veiller à l’exercice d’une concurrence effective et loyale au bénéfice des consommateurs sur le marché des communications électroniques." source Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Autorit%C3%A9_de_r%C3%A9gulation_des_communications_%C3%A9lectroniques_et_des_postes)
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Hammett le 07 juillet 2017 à 09:03:25
Il faudrait être vraiment plus précis que Wikipédia. C'est du bla bla là....
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Anonyme le 07 juillet 2017 à 15:23:42
Je ne vois pas le rapport avec le RIPE qui alloue les IP.

Tous les FAI ont en effet une grande plage IPv6. La problématique est que la plupart des clients n'ont pas d'IPv6 de la part de leur FAI, alors que ce dernier à une plage IPv6 auprès du RIPE. Cette absence d'IPv6 rend IPv4 nécessaire et limite la concurrence, que ce soit coté hébergement ou coté FAI.

La problématique est donc du coté du FAI et donc l'ARCEP.

Je comprends où tu veux en venir, mais je ne vois pas par quel argumentaire l'ARCEP pourrait imposer sa mise en oeuvre aux opérateurs.
Entre le régulateur et le législateur les rôles sont différents.
Si il y avait un réel problème de concurrence sur le sujet, un opérateur pourrait ouvrir une réclamation envers l'état et l'ARCEP dirait, ces adresses ne sont pas gérées par l'état, allez vous plaindre à l'organisme concerné.
L'ARCEP pourrait inciter à le faire, mais pas contraindre.
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: jack le 07 juillet 2017 à 15:25:26
L'allocation est hors propos, mais la (non)utilisation
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Anonyme le 07 juillet 2017 à 15:32:48
L'allocation est hors propos, mais la (non)utilisation
Tu achètes un produit primaire,tu apportes une valeur ajoutée, tu n'utilises pas certains de tes produits, en quoi l'état devrait t'obliger à les utiliser ?
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: jack le 07 juillet 2017 à 15:36:02
Ben la concurrence

Tu as un réseau cuivre national, qui est disponible pour un (ou une minorité) acteur, l'état de force à donner l'accès à tous
Titre: Sébastien Soriano: Il est temps de renverser les seigneurs de l’Internet féodal
Posté par: Anonyme le 07 juillet 2017 à 16:09:19
Ben la concurrence

Tu as un réseau cuivre national, qui est disponible pour un (ou une minorité) acteur, l'état de force à donner l'accès à tous
Va savoir, peut-être que l'idée viendra à l'ordre du jour du prochain comité stratégique de plan d'orientation de l'ARCEP.  ;D