Auteur Sujet: L’Arcep publie l’édition 2021 de son rapport sur l’état d’internet en France  (Lu 28511 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Anonyme

  • Invité
Il y a de l' usine à gaz là derrière.
Si le propos c'est d'économiser de l'énergie, c'est bien sur les appareils électroniques le dernier endroit ou faire cette économie.
Tout ce qui a une impédance résistive produisant de la chaleur, type chauffage électrique consomme beaucoup plus.
A évolution de consommation d'énergie, elle est en constante augmentation, le propos n'est pas de l'économiser, mais d'en produire plus, ou tout du moins en convertir plus pour pouvoir la consommer.
Les dernières recherches prometteuses, proviennent de la modification atomique des actinides pour recycler les déchets nucléaires.
Eteindre une fréquence pour éviter de consommer, c'est aussi intelligent que si l'homme de cromagnon arrétait de faire du feu et arrétait de se chauffer pour économiser du bois.

tutosfaciles48

  • Abonné Free fibre
  • *
  • Messages: 665
  • Nantes (44) - 2 FM ∞ + Freebox Ultra
Il y a de l' usine à gaz là derrière.
Si le propos c'est d'économiser de l'énergie, c'est bien sur les appareils électroniques le dernier endroit ou faire cette économie.
Tout ce qui a une impédance résistive produisant de la chaleur, type chauffage électrique consomme beaucoup plus.
A évolution de consommation d'énergie, elle est en constante augmentation, le propos n'est pas de l'économiser, mais d'en produire plus, ou tout du moins en convertir plus pour pouvoir la consommer.
Les dernières recherches prometteuses, proviennent de la modification atomique des actinides pour recycler les déchets nucléaires.
Eteindre une fréquence pour éviter de consommer, c'est aussi intelligent que si l'homme de cromagnon arrétait de faire du feu et arrétait de se chauffer pour économiser du bois.

Après ça dépend de l'échelle: Orange et Free le font bien sur leurs antennes, et ça a l'air de produire des résultats plutôt positifs

Myck205

  • Abonné Orange / Sosh 4G/5G
  • *
  • Messages: 6 253
  • Free FTTH 10G/SFR Box 9 8Gpartagé/Orange 5XGSPON
Après ça dépend de l'échelle: Orange et Free le font bien sur leurs antennes, et ça a l'air de produire des résultats plutôt positifs

Entre une antenne et le wifi de madame Michu, ou sa TV Oled (oui, elle est moderne), il y a un océan.

oupsman

  • Abonné RED by SFR fibre FttH
  • *
  • Messages: 42
  • Orléans (45)
L'API est une obligation, elle doit être irréprochable.

Quid de ceux qui remplacent leur box par autre chose. Sont-ils tenus à avoir cette API quand même ?

underground78

  • Expert
  • Abonné Free fibre
  • *
  • Messages: 7 434
  • Orsay (91)
    • FreePON : suivi géographique du déploiement fibre EPON chez Free
Non, c'est une obligation qui s'applique aux box de FAI.

vivien

  • Administrateur
  • *
  • Messages: 47 076
    • Twitter LaFibre.info
Et cela s'applique aux FAI qui ont plus de 1 millions de clients pour les modèles de box qui sont commercialisés aux nouveaux clients (je résume, c'est plus complexe)

Ftty

  • Abonné SFR THD (câble)
  • *
  • Messages: 725
  • FTTLA 1 Gbit/s ↓↑ 40 Mbit/s à Rennes (35)
Entre une antenne et le wifi de madame Michu, ou sa TV Oled (oui, elle est moderne), il y a un océan.
Oui mais entre le NOMBRE de M. & Mme Michu en France et le NOMBRE d'antennes Orange ou Free il y a un océan dans l'autre sens.

Donc, à minima, pour tenir ce genre de raisonnement il faut le pondérer par le multiplication d'échelle qui s'impose (et que je ne connais pas). Juste une remarque sur la méthode  ;)

vivien

  • Administrateur
  • *
  • Messages: 47 076
    • Twitter LaFibre.info
Prés de 31 millions de box en France.

Je prend les données publiées par les opérateurs au T1 :
- Orange : 12,288 millions de clients fixe
- Free : 6,765 millions de clients fixe
- SFR : 6,112 millions de clients fixe
- Bouygues : 4,260 millions de clients fixe
- Autre : 1,212 millions de clients fixe (cf stats de Hammett)

Pour le nombre de sites mobiles, on a environ 40 000 sites.

Les donnée Arcep au 31 mars 2021 par opérateur :
- Orange : 26 288 sites
- SFR : 22 771 sites
- Bouygues : 21 738 sites
- Free : 19 663 sites

vivien

  • Administrateur
  • *
  • Messages: 47 076
    • Twitter LaFibre.info
J'ai séparé la question de untel et sa réponse dans un autre sujet :

Bonsoir.
Une petite question. Qu'en est il exactement, de l'état du réseau fibre en général, en France ? Je parle des raccordements physiques vers l'abonné, et des sous répartitions. Dans notre rue, c'est le grand n'importe quoi. J'espère que ça n'est pas partout pareil, sinon c'est à pleurer. Y a t-il des inspections par les autorités compétentes, avec notation des prestations des opérateurs et de leurs intervenants ? Faites des petites visites incognito, par curiosité, pour voir ou notre argent s'en va. N'ayant jamais visité un NRO, je ne peux en juger ni critiquer, mais quelques témoignages n'en reflètent pas une réalité très brillante.
 Y a t-il un document qui répertorie les réclamations pour coupure fibre des abonnés à cause de l'état du réseau et de l'incompétence de certains intervenants ?
Y a t-il un numéro unique "bureau des plaintes" ? Il risque d'y avoir saturation.

=> Assurer la bonne exploitation des réseaux FttH sur le long terme

obinou

  • AS197422 Tetaneutral.net
  • Expert
  • *
  • Messages: 1 668
  • Montgesty (46150)
    • Tetaneutral.net
Vivien, je viens de lire le document de l'ARCEP, et notamment la partie sur l'API dans les box pour mesurer la qualité de service.

Je ne sais pas si ça s'applique au sat, mais en tous cas, pour avoir cet été repris un abonnement Ka-Sat (donc viasat/eutelsat) - contraint et forcé par une qualité ADSL en berne et un réseau 4G sur-saturé - je peux te dire que ce que j'ai constaté est pas triste en terme d'atteinte à la neutralité:
* Bricolage dans les paquets TCP au niveau du modem - le modem ACK les connections TCP à la place du serveur, ce qui provoque tout un tas de soucis avec certaines implémentations
* Certaines cibles sont blacklisté, et pas des moindres, par exemple play.google.com - rendant impossible les maj d'appli via le wifi de la maison. Idem avec les maj microsoft, mais uniqueent à certaines heures de la journée.

Ce que je comprends pas trop vu que le nombre d'usagers particulier est censé avoir chuté.
Est-ce que l'arcep peux avoir des données chiffrés de la part d'eutelsat ?
Je sais que le sat n'est ni une priorité ni une technologie d'avenir , mais bon, devoir en passer par starlink et lacher 100€/m à Elon juste pour pouvoir faire des maj , c'est quand même un peu déplorable.

Je parle pas bien sur de la latence , inhérente au géostationnaire et dont les conséquences sont connus avant abonnement.


Nico

  • Modérateur
  • *
  • Messages: 44 446
  • FTTH 1000/500 sur Paris 15ème (75)
    • @_GaLaK_
Je sais que le sat n'est ni une priorité ni une technologie d'avenir ,
Bah quand même on a lancé un nouveau satellite dans ce but l'an dernier.

vivien

  • Administrateur
  • *
  • Messages: 47 076
    • Twitter LaFibre.info
Les entraves a la neutralité du net qui ont été remontées sur ce forum ont été traitées ou sont en cours de traitement (c'est assez long).

Obinou, ce que je te propose c'est de faire. un sujet dédié où tu détaille les différentes entraves à la neutralité.

Bloquer ou réduire le débit sur un port TCP/UDP, un site web (via DPI ?), c'est clairement inacceptable pour un fournisseur d’accès à internet, comme pour une société qui propose du Wi-Fi a ses clients. C'est inacceptable en France, mais aussi dans toute l’Europe.

Il me faudrait si possible des captures Wirehark, tu es la seule connaissance que j'ai qui a une connexion satellite géostationnaire (il y a peu de clients aujourd'hui aux offres satellite en France)

Par contre, il me semble que les connexions TCP sont coupées non pas au niveau du modem, mais au niveau du téléport, L'objectif est d'améliorer les débits, notamment quand il y avait des serveurs avec une Rwin très limitée (c'est une pratique ancienne, je ne suis pas sr que aujourd'hui cela apporte un gain énorme). Cette optimisation n'est pas clairement illégale. C'est réalisé par des opérateurs mobiles sur le port TCP 443 pour améliorer les performances avec les vieux serveurs.


Le DPI (Deep packet inspection) est interdit, même pour catégoriser le trafic :

Extrait de la du rapport 2020 (page 66) : Le règlement Internet ouvert permet aux FAI d’accéder qu’aux informations contenues dans l’en-tête du parquet IP et dans l’en-tête du protocole de la couche transport (par exemple l’en-tête TCP ou l’en-tête UDP) dont les noms de domaine et URL sont exclus. Par ailleurs, dans une lettre rendue publique, le Comité européen de la protection des données (EDPB) qui a été saisi pour avis, précise que le nom de domaine et l’URL peuvent être qualifiés de données à caractères personnels et à ce titre sont protégées par les dispositions de la directive vie privée et communications électroniques et du règlement général sur la protection des données. Ainsi, les FAI qui utiliseraient le nom de domaine ou les URL à des fins de catégorisation de trafic ou de facturation s’exposeraient non seulement à une violation potentielle du règlement internet ouvert, mais aussi à une possible violation de la protection des données à caractère personnel de leurs clients.

Cette année, en 2021, l'Arcep nous propose de nouveaux schémas explicatif sur TCP/IP, ce qui est neutre ou pas :

Plusieurs principes intrinsèques au fonctionnement d’internet découlent du modèle TCP/IP : le fonctionnement autonome des couches réseaux (layering principle), le principe du « meilleur effort » dans l’acheminement des données (best effort principle), le principe de bout-en-bout (end-to-end principle) ou encore le principe de transparence du réseau (network transparency).
Chaque couche réseau fonctionne de manière autonome : la segmentation des différentes fonctionnalités d’internet implique que les couches réseaux inférieures se concentrent sur l’acheminement des données utiles qui leur sont confiées (adressage et routage de l’information transmise), laissant la responsabilité des autres fonctionnalités (traitement et présentation des données acheminées) à la couche supérieure, dite applicative (cf. schéma synthétique du modèle TCP/IP). Pour éviter que les données transmises ne se perdent lorsqu’elles passent successivement les couches réseaux, chaque couche réseau ajoute des informations essentielles aux données transmises, qui sont regroupées dans un en-tête positionné au début de chaque paquet de données transféré par la couche précédente (cf. schéma synthétique du mécanisme d’encapsulation).





Seules les informations contenues dans l’en-tête destinée à une couche réseau sont utilisées par cette dernière. A titre d’exemple, la couche transport utilise les informations de l’en-tête « transport » pour acheminer les données reçues, mais n’est théoriquement pas en mesure de savoir si les données reçues de la couche applicative sont celles d’un email, d’une vidéo ou d’une page web. Cela implique de facto la circulation des données transmises de manière indifférenciée et de la meilleure manière possible dans les différentes couches traversées, conformément au principe du « meilleur effort ». Selon le principe de « bout-en-bout », seuls les services de la couche applicative, s’assurent de vérifier de l’intégralité et de la conformité des données transmises. Enfin, la segmentation des différentes fonctionnalités d’internet en couches réseaux rend le fonctionnement des couches réseaux inférieures transparent pour les services appartenant à la couche applicative. Ainsi, l’utilisateur final est en théorie libre d’utiliser le terminal ou le système opérateur de son choix, car leur fonctionnement reste indépendant du fonctionnement des couches réseaux inférieures.



L’architecture d’Internet selon le modèle TCP/IP permet une segmentation de ses fonctionnalités et le recours à des conventions communes de fonctionnement que sont les protocoles réseaux. Cette uniformisation offre un cadre homogène au sein duquel les utilisateurs finaux disposent d’une égalité de traitement dans l’accès ou la diffusion par les réseaux de leurs contenus, de leurs services ou de leurs applications. En effet, internet incite les utilisateurs finaux à avoir une participation active dans la création de nouveaux contenus au niveau de la couche applicative, en disposant d’un cadre connu et en leur évitant de prendre en compte le fonctionnement des couches réseaux inférieures (cf. le principe de transparence du réseau). De plus, le recours à des protocoles réseaux, communément admis au sein d’une même couche, réduit les coûts de création d’un nouveau service par l’utilisateur final, favorisant de facto l’innovation. Ainsi, internet reste un environnement moteur de l’innovation.